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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-42
Ch. 10 v. 1-8 â Le Seigneur appelle et envoie ses douze disciples
Cependant, quoiquâil ne cherchât pas sa propre gloire, il avait la conscience de lâiniquité qui gouvernait le peuple. [9:38] Ayant recommandé à ses disciples de demander que des ouvriers fussent envoyés dans la moisson, [10:1] il commence à agir selon ce désir. Il appelle ses douze disciples, il leur communique le pouvoir de chasser les démons et de guérir les malades [10:6] et les envoie aux brebis perdues de la maison dâIsraël.
[10:7] On voit, dans cette mission des douze, combien les voies de Dieu envers Israël font le sujet de cet évangile. Les disciples devaient annoncer à ce peuple, et à lui exclusivement, lâapproche du royaume, [10:8] en exerçant en même temps la puissance quâils avaient reçue : témoignage éclatant rendu à Celui qui était venu, et qui pouvait, non seulement opérer lui-même des miracles, mais conférer à dâautres aussi le pouvoir dâen faire. [10:1] à cet effet, Jésus donne à ses disciples lâautorité sur les démons. Câest bien là ce qui caractérise le royaume : lâhomme guéri de tout mal, et le démon chassé. Câest pourquoi les miracles sont appelés (Hébr. 6:5) « les miracles du siècle à venir »1.
1 Car alors Satan sera lié, et lâhomme délivré par la puissance de Christ. Il y avait alors des délivrances partielles de la même sorte.
Ch. 10 v. 9-15 â La mission des disciples
[10:9] Les disciples devaient aussi, quant à leurs besoins, dépendre entièrement de Celui qui les envoyait. Emmanuel était là . Si les miracles étaient pour le monde une preuve de la puissance de leur Maître, le fait quâils ne manquaient de rien devait être pour leur coeur une preuve de cette puissance.
Lâordonnance a été abrogée pour le temps du ministère des disciples qui a suivi le départ de Jésus de ce monde (voyez Luc 22:35-37). [10:10] Ce quâil leur donne ici (Matth. 10) tient à sa présence comme Messie, comme Jéhovah lui-même sur la terre. [10:13] Aussi la réception ou le renvoi de ses messagers décidait du sort de ceux auprès desquels ils étaient envoyés. [10:14] Les rejeter, câétait rejeter le Seigneur, Emmanuel, Dieu avec son peuple1.
1 Il y a une division du discours du Seigneur, au verset 15. Jusque-là , câest sa mission à ce moment-là . à partir du verset 16, nous avons des réflexions plus générales sur la mission des disciples, vue dans son ensemble au milieu dâIsraël jusquâà la fin. Ãvidemment, cela va au-delà de leur mission dâalors, et suppose la venue du Saint Esprit. La mission à laquelle lâÃglise comme telle est appelée est différente. Ceci sâapplique seulement à Israël : il leur était défendu dâaller vers les gentils [(10:5)]. Cela prit fin nécessairement avec la destruction de Jérusalem et la dispersion de la nation juive, mais se renouvellera à la fin, jusquâà la venue du Fils de lâhomme. Il y avait pour les gentils seuls un témoignage placé devant Israël comme juge. Tel était Paul, et cette partie de son histoire, même jusquâà Rome dans le livre des Actes, se passait au milieu des Juifs. La dernière partie, depuis le verset 16, a moins à faire avec lâÃvangile du royaume.
La mission future du résidu dâIsraël
Ch. 10 v. 16 â Les qualités du disciple dans un monde hostile
[10:16] En effet, Jésus envoyait ses disciples comme des brebis au milieu des loups. Ils avaient besoin de la prudence des serpents et devaient montrer la simplicité des colombes; qualités rarement réunies, et qui ne se rencontrent que dans ceux qui, par lâEsprit du Seigneur, sont sages quant au bien, et simples quant au mal [(Rom. 16:19)].
Ch. 10 v. 17-20 â Lâévangile annoncé aux grands de ce monde
[10:17] Si les disciples nâétaient pas en garde contre les hommes (triste témoignage à rendre à ceux-ci), ils ne pouvaient que souffrir; mais battus de verges, amenés devant les sanhédrins, [10:18] les gouverneurs et les rois, toutes ces tribulations deviendraient pour eux un témoignage, un moyen divin de présenter lâÃvangile du royaume aux rois et aux princes, sans en altérer le caractère et sans lâaccommoder au monde ou mêler les disciples de Jésus aux usages et à la fausse grandeur de ce monde. Au reste, de pareilles circonstances mettaient leur témoignage beaucoup plus en évidence que ne lâaurait fait lâassociation avec les grands de la terre. [10:19] Et pour accomplir ce témoignage, le Seigneur accorderait aux siens cette puissance et cette direction de lâEsprit de leur Père [10:20] qui ferait de leurs paroles, non les leurs, mais celles de Celui qui les inspirait (v. 19-20).
Ici de nouveau, la relation des disciples avec leur Père, relation qui caractérise si évidemment le sermon sur la montagne, devient la base de leur capacité pour le service quâils devaient accomplir. Remarquons que ce témoignage nâétait adressé quâà Israël; seulement, Israël étant placé depuis Nébucadnetsar sous le joug des gentils, le témoignage parviendrait jusquâà leurs chefs.
Ch. 10 v. 21-25 â Lâopposition au témoignage
[10:21] Or ce témoignage devait susciter une opposition qui romprait tout lien de famille et réveillerait une haine qui nâépargnerait pas la vie des êtres les plus chers. [10:22] Celui qui persévérerait au travers de tout serait sauvé (v. 21-22). [10:23] Néanmoins, le cas était urgent. Ils ne devaient pas résister, mais, si lâopposition prenait la forme de persécution, ils devaient fuir et prêcher lâÃvangile ailleurs, car, avant quâils eussent pu parcourir les villes dâIsraël, le Fils de lâhomme serait venu1. Ils devaient annoncer le royaume. [10:25] Jéhovah Emmanuel était là au milieu de son peuple, et les chefs du peuple avaient appelé le maître de la maison Béelzébul. Cela nâavait pas arrêté le témoignage de Jésus, mais il caractérisait très fortement les circonstances dans lesquelles ce témoignage devait être rendu. Il envoie ses disciples en les avertissant de cet état de choses, pour maintenir aussi longtemps que possible leur témoignage au milieu de son peuple bien-aimé. Ce témoignage était rendu dans ce temps-là ; et il est possible de le rendre, si les circonstances le permettent, jusquâà ce que le Fils de lâhomme arrive pour exécuter le jugement; mais alors le maître de la maison se Luc 13:25)]. Le du Ps. 95 [(v. 7)] ne sera plus.
pour fermer la porte [(1 Remarquez ici lâexpression « Fils de lâhomme ». Câest le caractère (selon Dan. 7) sous lequel le Seigneur viendra, avec une puissance et une gloire beaucoup plus grandes que celles de sa manifestation comme Messie, Fils de David, puissance et gloire qui se déploieront dans une sphère beaucoup plus vaste. Comme Fils de lâhomme, il est lâhéritier de tout ce que Dieu destine à lâhomme (voyez Héb. 2:6-8, et 1 Cor. 15:27). Il devait, en conséquence, vu la condition de lâhomme, souffrir pour posséder cet héritage. Il était là comme le Messie, mais il doit être reçu dans son vrai caractère, comme Emmanuel, et les Juifs doivent être éprouvés moralement. Il nâaura pas le royaume dâaprès un principe charnel. Rejeté comme Messie, comme Emmanuel, il ajourne la période de ces événements qui clôront le ministère de ses disciples envers Israël jusquâà sa venue comme Fils de lâhomme. Pendant ce temps, Dieu a produit dâautres choses qui avaient été cachées dès la fondation du monde : la vraie gloire de Jésus, le Fils de Dieu, sa gloire céleste comme homme et lâunion de lâÃglise avec Lui dans le ciel. Le jugement de Jérusalem et la dispersion de la nation ont suspendu le ministère qui avait commencé au moment dont parle ici lâévangéliste. Ce qui a rempli lâintervalle depuis ce moment ne fait pas ici le sujet du discours du Seigneur, car il nâa trait quâau ministère ayant les Juifs pour objet. Quant aux conseils de Dieu à lâégard de lâÃglise, en rapport avec la gloire de Jésus à la droite de Dieu, il en sera question ailleurs,
Luc nous donne, avec plus de détails, ce qui concerne le Fils de lâhomme. En Matthieu, le Saint Esprit nous entretient du rejet dâEmmanuel.
Le témoignage est pour Israël dans sa terre uniquement
Israël en possession de ses villes, étant lâobjet du témoignage qui nous occupe ici, ce témoignage est nécessairement suspendu lorsquâIsraël nâest plus dans sa terre. Le témoignage rendu au royaume à venir par les apôtres, au milieu dâIsraël, après la mort du Seigneur, est un accomplissement de cette mission, pour autant quâun tel témoignage a été rendu dans le pays dâIsraël; car le royaume pouvait être annoncé comme devant être établi pendant quâEmmanuel était sur la terre, ou bien par le retour de Christ venant du ciel, ainsi que Pierre lâannonce au chap. 3 des Actes [(v. 19-21)]. Et cela pouvait avoir lieu si Israël était dans son pays, même jusquâà ce que Christ revînt. Ainsi le témoignage peut être repris en Israël, quand celui-ci se retrouve sur sa terre et si Dieu donne pour cela la puissance spirituelle quâexige ce témoignage.
Ch. 10 v. 26-31 â Dieu avec ses disciples malgré lâopposition
[10:25] En attendant, les disciples devaient partager la position de Christ lui-même. Si lâon a appelé le maître de la maison Béelzébul, à plus forte raison appellera-t-on ainsi les gens de sa maison. [10:26] Mais les disciples ne devaient pas craindre. Câétait la portion nécessaire de ceux qui étaient pour Dieu, au milieu du peuple. Il nây avait rien de ce qui était caché qui ne dût être révélé. [10:27] Les disciples ne devaient rien retenir, mais proclamer sur les toits tout ce qui leur avait été enseigné; car tout serait mis en lumière : leur fidélité à Dieu sous ce rapport, aussi bien que toutes les autres choses. Cela même, tout en déjouant les complots secrets de leurs ennemis, devait caractériser le chemin des disciples. [10:26] Dieu qui est lumière et voit dans les ténèbres comme dans la lumière, mettrait tout en lumière, [10:27] mais ils devaient alors le faire moralement. [10:28] Aussi ne devaient-ils rien craindre, en accomplissant cette tâche, si ce nâest Dieu lui-même, juste Juge au dernier jour. [10:30] Du reste, les cheveux de leur tête étaient comptés. [10:31] Ils étaient précieux à leur Père, [10:29] qui tient compte même de la mort dâun passereau. Cela ne pouvait arriver sans Lui, qui était leur Père.
Ch. 10 v. 34-42 â La valeur de Christ pour les siens
[10:34] Enfin, les disciples devaient être bien pénétrés de la conviction que le Seigneur nâétait pas venu pour mettre la paix sur la terre; [10:35] au contraire, ce serait la division, même au sein des familles. [10:37] Mais Christ devait être plus précieux aux siens quâun père ou une mère, même que leur propre vie. [10:39] Celui qui gagnerait sa vie au préjudice de son témoignage à Christ, la perdrait; celui qui la perdrait pour lâamour de Christ, la gagnerait. [10:40] Celui aussi qui recevrait ce témoignage, dans la personne des disciples, recevait Christ et, en Christ, Celui qui lâavait envoyé. [10:41] Dieu étant ainsi reconnu dans la personne de ses témoins sur la terre, accorderait à tous ceux qui les recevraient une récompense selon le témoignage qui lui était rendu. [10:42] Celui qui, reconnaissant ainsi le témoignage du Seigneur rejeté, ne donnerait quâun verre dâeau froide, ne perdrait pas sa récompense. Dans un monde ennemi, celui qui reçoit le témoignage de Dieu, et accueille (malgré le monde) le serviteur qui porte ce témoignage, confesse réellement Dieu, aussi bien que son serviteur. Câest tout ce que nous pouvons faire. Le rejet du Christ a fait de Lui une épreuve, une pierre de touche.
Le jugement définitif dâIsraël
Dès cette heure, nous trouvons le jugement définitif de la nation, non pas cependant ouvertement déclaré (la chose a lieu au chap. 12), ni dans la cessation du ministère de Christ, qui agissait, malgré lâopposition de la nation, en rassemblant le résidu, et, ce qui est plus important encore, dans la manifestation dâEmmanuel; mais ce jugement se développe dans le caractère des discours de Jésus, dans ses déclarations positives qui dépeignent lâétat du peuple, et dans la marche du Seigneur au milieu de circonstances qui devenaient pour Lui lâoccasion dâexprimer quelles étaient ses relations avec ce peuple.