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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
Trois guérisons
(v. 1-15). â Après avoir présenté, dans ces discours, les caractères de ceux qui participent à son royaume, le Seigneur descend auprès du peuple pour agir en grâce et en puissance, afin de le délivrer des conséquences du péché et de la puissance du diable, montrant quâil est Emmanuel, Dieu avec nous, le même qui avait dit autrefois à Israël: «Je suis lâÃternel qui te guérit» (Exode 15:26). Câest la personne de Jésus, se présentant en grâce et en puissance à son peuple, qui fait le sujet de ce chapitre et du suivant.
à son retour de la montagne, un lépreux sâapprocha, se prosterna et lui dit: «Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net». Il savait que le Seigneur avait le pouvoir de le guérir; mais il doutait de son vouloir. Jésus étendit la main et le toucha en disant: «Je veux, sois net. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre» (v. 1-3). La lèpre est une figure du péché sous son caractère de souillure, un mal sans autre moyen de guérison que la puissance de lâÃternel (voir Lévitique 14:1-9). Remarquez, chers lecteurs, combien la gloire de la personne de Jésus est évidente dans cette guérison, ainsi que sa puissance: il peut guérir; sa bonté: «Je veux»; sa divine pureté, car il est Dieu manifesté en chair. Il étend sa main, il touche le lépreux, et au lieu dâêtre souillé par cet attouchement, comme tout homme lâaurait été, câest le lépreux qui est purifié. Quel sujet de contemplation que la personne de Jésus dans son abaissement, au milieu des hommes souillés et perdus, pour leur apporter les ressources divines que réclamait leur état misérable. Tout ce quâest Dieu en puissance, en grâce, en pureté, était là dans un homme, lâHomme-Dieu, inattaquable par le péché, et à la disposition de tous ceux qui voulaient en profiter.
Le Seigneur reconnaît le système légal sous lequel il est venu; câest pourquoi il envoie le lépreux purifié se montrer aux sacrificateurs, pour offrir ce que Moïse avait ordonné, et il ajoute: «Pour quâil leur serve de témoignage». Si les sacrificateurs reconnaissaient que le lépreux était net, ils avaient devant leurs yeux, dâune manière évidente, le témoignage que Jésus était lâÃternel, puisque lui seul pouvait guérir la lèpre. Hélas! ce témoignage irrécusable de la présence du Messie au milieu dâeux, suivi de bien dâautres, ne les a pas empêchés de le rejeter.
Le second miracle narré dans ce chapitre sâopère en faveur dâun Gentil, un étranger aux bénédictions que le Messie apportait à son peuple, mais chez qui se trouvait la foi, une foi, dit Jésus, telle quâil nâen avait point trouvée en Israël. Ce centurion, officier romain, reconnaissait la puissance divine et la grandeur de la personne du Seigneur. Dans une touchante humilité, il supplie Jésus au sujet de son serviteur atteint de paralysie. Le Seigneur, dans son dévouement, lui dit: «Jâirai, moi, et je le guérirai». Mais le centurion répond: «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri; car moi aussi, je suis un homme placé sous lâautorité dâautrui, ayant sous moi des soldats; et je dis à lâun: Va, et il va; et à un autre: Viens, et il vient; et à mon esclave: Fais cela, et il le fait» (v. 7-10). Cet homme illustre, par son exemple, la position dans laquelle il trouvait le Seigneur sur la terre: câétait lâhomme dépendant, lâhomme parfait; mais le Fils de Dieu qui avait autorité sur toutes choses. Il reconnaît donc à Jésus un pouvoir illimité et le droit de le faire valoir. Quel bel exemple de foi! Il est à remarquer que la foi voit les choses comme Dieu les voit. La grande foi honore Dieu; la petite foi sauve, parce que Dieu a égard non à la mesure de la foi que nous avons, mais à lâobjet que la foi saisit. La foi reconnaissait au Seigneur sur la terre la puissance par laquelle il établirait son royaume: telle celle du brigand repentant sur la croix. Aussi la réponse à cette foi est-elle une part à ce que la grâce donne actuellement comme plus tard. La foi du centurion fournit au Seigneur lâoccasion de parler de lâintroduction des Gentils dans les bénédictions du royaume, tout en déclarant aux Juifs que leurs privilèges extérieurs ne leur donnaient pas le droit dây avoir accès, sans la foi. «Et Jésus, lâayant entendu, sâen étonna, et dit à ceux qui le suivaient: En vérité, je vous dis: je nâai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi. Et je vous dis que plusieurs viendront dâOrient et dâOccident, et sâassiéront avec Abraham et Isaac et Jacob dans le royaume des cieux; mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors: là seront les pleurs et les grincements de dents» (v. 10-12). Les fils du royaume, sous la loi, étaient les Juifs; mais par la loi, personne nâa pu rien obtenir; alors Dieu accorde à la foi, où quâelle se trouve, lâaccès à ses bénédictions; car sans la foi, il est impossible dâêtre agréable à Dieu (Hébreux 11:6). Le Seigneur montre donc aux Juifs le moyen dâhériter de la bénédiction à laquelle ils pensaient avoir droit par nature; et, puisque câest par la foi, tous ceux qui la possèdent auront une part à la bénédiction du royaume des cieux, tandis que ceux qui ne lâauront pas seront jetés dehors, quâils soient Juifs, païens, ou chrétiens de nom; aucun titre, aucune religion, pas plus que le privilège si grand dâêtre un enfant de chrétien, ne peut donner le droit dâentrer dans le royaume, sinon la foi qui reconnaît Dieu tel quâil se révèle, et qui prend sa place humblement devant lui comme un pauvre être indigne de tout. Le Seigneur répondit au centurion: «Va, et quâil te soit fait comme tu as cru; et à cette heure-là son serviteur fut guéri» (v. 13).
Le troisième miracle est la guérison de la belle-mère de Pierre, qui était atteinte de la fièvre (v. 14, 15). Si la lèpre est une figure du péché dans son caractère de souillure, la paralysie nous représente lâincapacité où le péché met lâhomme quand il sâagit pour lui dâaccomplir la volonté de Dieu. La fièvre symbolise lâagitation qui caractérise lâhomme sans Dieu. Le péché prive du repos et de la paix qui sont la part de celui qui a été amené à Dieu. Toute lâactivité fiévreuse, qui augmente de plus en plus dans ce monde, vient de ce que lâhomme, loin de Dieu, cherche sa propre satisfaction dans ce que le monde peut offrir; il sâagite pour lâobtenir, terrible distraction qui lâempêche de penser à Dieu et de voir son état dans sa présence! De cette manière, lâhomme est incapable de servir Dieu; pensant nâavoir pas assez de temps pour lui-même, il ne peut en consacrer à Dieu. Lorsque le Seigneur eut touché la main de la belle-mère de Pierre, «la fièvre la quitta; et elle se leva et le servit». Quand Dieu a accompli son Åuvre dans une âme et lâa délivrée de la puissance du péché qui cause cette agitation, cette âme peut jouir du repos de la conscience et du cÅur; elle est en paix; elle possède le calme et peut ainsi servir le Seigneur. Lâapôtre dit aux Thessaloniciens: «Vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils» (1 Thessaloniciens 1:9).
à la suite de Jésus
(v. 16-22). â Le soir était venu (v. 16, 17); câest, en Orient, le moment favorable pour sortir à cause de la chaleur excessive qui règne pendant la journée. On conduisit auprès de Jésus beaucoup de démoniaques dont il chassa les esprits par une parole, et il guérit tous ceux qui se portaient mal. Il accomplissait ce quâÃsaïe avait dit: «Lui-même a pris nos langueurs, et a porté nos maladies» (Ãs. 53:4). Ces paroles nous font comprendre de quelle manière le Seigneur faisait usage de sa puissance: il nâa jamais délivré quelquâun auquel son cÅur et ses sentiments, aussi parfaitement humains que divins, seraient restés étrangers. Il ne délivrait personne des conséquences du péché, sans avoir ressenti en sympathie toute la douleur quâéprouvaient ceux quâil soulageait. Câest pourquoi il est dit quâil a porté nos maladies, ce qui est autre chose que dâavoir porté nos péchés sur la croix, pour en recevoir le châtiment. Il nâa porté nos péchés que sur la croix, tandis que, durant tout le cours de son ministère, son cÅur sentait tout le poids des conséquences du péché sous lesquelles gémissaient ceux quâil affranchissait. Câest pourquoi nous voyons ce précieux Sauveur pleurer au tombeau de Lazare, au lieu dâaller directement lâappeler hors du tombeau, ce quâil fit après avoir témoigné sa sympathie à celles qui pleuraient leur frère et ressenti profondément la puissance de la mort qui pesait sur lâhomme par suite de sa désobéissance.
Il est précieux, chers amis, de savoir que le Seigneur est toujours le même en faveur de ceux qui sont dans lâaffliction, de quelque manière que ce soit; la gloire où il se trouve nâa pas changé son cÅur, au contraire, hors dâatteinte de la souffrance, il peut dâautant plus sympathiser avec ceux qui sây trouvent encore.
(v. 18-22) Comme les foules se pressaient autour de Jésus, attirées, sans doute, par les miracles quâil faisait, il voulut se soustraire à leur curiosité, comme à leur admiration, puisquâil avait accompli son service au milieu dâelles, et commanda de passer à lâautre rive. Un scribe lui dit: «Maître, je te suivrai où que tu ailles. Et Jésus lui dit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures; mais le Fils de lâhomme nâa pas où reposer sa tête» (v. 18-20). Ce scribe, les foules émerveillées, les disciples même, tous étaient heureux et honorés dâavoir au milieu dâeux un tel homme. Les foules disent au chapitre suivant (v. 33): «Il ne sâest jamais rien vu de pareil en Israël». Aussi, ce scribe pensait à la gloire quâil y aurait pour lui à suivre un maître comme celui-là . Mais si tous avaient un domicile dans ce monde, où la grâce avait fait descendre le Fils de lâhomme, lui, venu du ciel, ne pouvait en avoir ici-bas, car rien sur la terre ne pouvait offrir de repos à un tel Homme, tout étant empreint des conséquences du péché et de la puissance de Satan. Il nâétait pas venu pour rendre agréable à lâhomme son séjour sur la terre, mais afin de lui ouvrir un chemin le sortant du monde et lâamenant là où le Seigneur est déjà lui-même, hors de cette première création souillée et soumise à Satan, là où Dieu se reposera dans son amour et où il introduira tous ceux qui auront cru en son Fils bien-aimé et auront marché dans le chemin quâil leur a frayé ici-bas. Jésus, dans sa réponse, indique à ce scribe à quelle condition on peut le suivre. Câest comme sâil disait: «Voilà lâavantage matériel que tu trouveras en me suivant, car le chemin ne peut être différent pour toi et pour moi: tu nây trouveras pas un lieu pour y reposer ta tête».
Un autre de ses disciples lui dit: «Seigneur, permets-moi de mâen aller premièrement et dâensevelir mon père. Mais Jésus lui dit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts» (v. 21, 22). Le Seigneur montre que pour le suivre, il faut reconnaître entièrement ses droits sur notre cÅur. Le Seigneur a quitté la gloire pour venir ici-bas ouvrir le chemin du ciel à lâhomme perdu, de sorte que, pour marcher après lui, il faut abandonner tout ce qui caractérise un monde étranger à la vie de Dieu. Le Seigneur seul a des droits absolus sur son racheté. On peut aller ensevelir son père, mais pas premièrement, comme disait le disciple; il faut premièrement suivre Christ et lui obéir.
Laissez-moi vous demander, chers lecteurs, combien de choses vous faites premièrement, avant celles qui sont agréables au Seigneur. Savez-vous que Christ seul a tout droit sur vos cÅurs, si vous êtes à lui? Et si vous ne marchez pas à sa suite, sur le chemin du ciel, vous savez dans lequel vous vous trouvez; il nây en a que deux: le chemin étroit qui mène à la vie, et le chemin large qui conduit à la perdition. Dans les versets qui précèdent, nous venons de voir ce qui doit caractériser celui qui veut suivre le Seigneur. Dans les v. 23-27, nous trouvons ce que lâon rencontre dans ce chemin: «Et quand il fut monté dans la nacelle, ses disciples le suivirent». Les disciples pouvaient penser quâen accompagnant le Seigneur, ils seraient à lâabri de toutes les difficultés. Il nâen est rien; les difficultés abondent, au contraire, car Satan sait susciter lâorage sur la route de ceux qui ne sont plus sous son pouvoir; câest ce que nous enseigne la tempête qui surprend et effraie les disciples. «Et voici, une grande tourmente sâéleva sur la mer, en sorte que la nacelle était couverte par les vagues, mais lui dormait». Malgré leur effroi et les dangers apparents du voyage, il aurait dû suffire aux disciples que Jésus soit avec eux. LâÃternel ne dit-il pas au résidu dâIsraël qui passe par lâorage de la persécution: «Ne crains point, car je suis avec toi» (Ãsaïe 41:10)? Le Seigneur dormait, mais il était avec eux. Il manquait aux disciples la connaissance de la gloire de sa personne; sâils lâavaient connue, ils nâauraient pas été effrayés, sachant quâils avaient avec eux le Créateur du monde, venu dans la forme dâun homme pour accomplir les conseils éternels de Dieu; ils auraient compris que sa vie ne pouvait être en danger, que les flots ne pouvaient lâengloutir, ni eux non plus, puisquâils étaient avec lui. Il nous arrive souvent de ne croire à la puissance et à lâamour de Dieu que si nous les voyons en activité en notre faveur; si non, le Seigneur nous paraît, comme aux disciples, indifférent à nos circonstances. «Les disciples sâapprochèrent et le réveillèrent, disant: Seigneur, sauve-nous! nous périssons. Et il leur dit: Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi? Alors, sâétant levé, il reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme». Le Seigneur éprouve la foi, afin de la fortifier en manifestant sa puissance et sa bonté en son temps; ainsi nous apprenons toujours mieux qui est Celui qui veut être toujours avec nous, afin que nous puissions dire, comme le psalmiste: «Même quand je marcherais par la vallée de lâombre de la mort, je ne craindrai aucun mal; car tu es avec moi» (Psaumes 23:4).
Au pays des Gergéséniens
(v. 28-34). â Le récit suivant (v. 28 à 34) nous fait voir lâaccueil que le Seigneur reçut dans ce monde. Arrivé sur lâautre rive du lac, dans le pays des Gergéséniens, «deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent à sa rencontre; et ils étaient très violents, en sorte que personne ne pouvait passer par ce chemin-là . Et voici, ils sâécrièrent, disant: Quây a-t-il entre nous et toi Jésus, Fils de Dieu? Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter?» Quelle épouvantable figure de lâétat de lâhomme sous le pouvoir de Satan nous représentent ces deux démoniaques: lâhomme violent, qui nâest plus maître de lui-même, et qui est dangereux pour ses semblables! Quel affreux caractère de lâhomme tombé par le péché entre les mains de lâEnnemi, et qui a transformé ce monde en un sépulcre, le péché y étant entré et, par le péché, la mort! Câest au milieu de ces êtres et dans cet état de choses, que Jésus est descendu pour apporter la délivrance. Si «personne ne pouvait passer par ce chemin-là » (v. 28), lui le pouvait, et il y a passé en grâce pour nous délivrer.
Mieux que les hommes, les démons reconnaissent en Jésus le Fils de Dieu, celui qui les jugera quand le temps sera venu. Lorsquâun pécheur reçoit le Fils de Dieu comme son Sauveur, il possède le salut; mais, pour les démons, il nây a ni pardon, ni délivrance. Ils le savent; et ceux-ci demandent au Seigneur de leur permettre de sâen aller dans le troupeau de pourceaux qui paissait non loin de là , puis ces animaux se ruèrent du haut de la côte dans les flots et y périrent. Leurs gardiens sâen allèrent dans la ville pour y raconter tout ce qui sâétait passé. «Et voici, toute la ville sortit au-devant de Jésus; et, lâayant vu, ils le prièrent de se retirer de leur territoire». Triste tableau de ce qui est arrivé lorsque le Seigneur se présenta pour délivrer lâhomme de la puissance du diable! Lâhomme préféra lâesclavage de Satan à la présence de Dieu en grâce, et câest ce qui causa pour Israël sa ruine définitive; car semblables aux pourceaux qui périrent dans les eaux, sous lâinfluence des démons, les Juifs ont été chassés de leur territoire et engloutis dans la mer des peuples, jusquâau moment où ils reconnaîtront celui quâils ont rejeté.
Remarquons que la ville est mentionnée ici, non à cause de son importance, mais à cause de son caractère qui, dans la Parole, est toujours mauvais. Lâhomme déchu, sous le pouvoir de Satan, et chassé de la présence de lâÃternel (Genèse 4), se construisit une ville. Cette ville, figure du monde avec tous ses agréments, semble lui fournir tout ce quâil faut pour rendre supportable la présence de Satan et les conséquences du péché. Lorsque Dieu se présente en grâce pour le délivrer, lâhomme le prie, pour ainsi dire, de se retirer, comme les Gergéséniens. Nâest-ce pas ce que fit entendre le cri: «Ãte, ôte, crucifie-le», et: «Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous»? Aussi, depuis le rejet de Christ, ce qui caractérise le monde â et non seulement les Juifs â câest que Satan, que lâon a préféré à Christ, en est devenu le chef. Dieu ne cesse pourtant pas dâoffrir sa grâce à chacun; il déploie sa grande patience envers tous les hommes; il les supplie dâêtre réconciliés avec lui, pour éviter la colère à venir. Position effrayante que celle des gens du monde au jour du jugement! Que tous nos lecteurs qui pourraient nâêtre pas encore sauvés, acceptent, sans retard, la grâce qui leur est offerte aujourdâhui, afin de pouvoir attendre du ciel Jésus qui nous délivre de la colère qui vient!