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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 8". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 8". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
Le témoignage de Jésus dans sa vie et par ses miracles
Ici, le Seigneur commence au milieu dâIsraël sa vie patiente de témoignage, vie qui sâest terminée par son rejet de la part du peuple que Dieu avait si longtemps gardé pour Lui et pour leur propre bénédiction.
[4:17] Le Seigneur avait annoncé le royaume, [4:23] mis en évidence dans tout le pays sa puissance, déclaré son caractère ainsi que lâesprit de ceux qui devaient entrer dans ce royaume.
Mais ses miracles1 portent toujours, ainsi que tout lâévangile, le caractère de sa position au milieu des Juifs et des relations de Dieu avec eux, jusquâà son rejet. Il est Jéhovah, mais lâhomme obéissant à la loi, faisant prévoir lâentrée des gentils dans le royaume (son établissement en mystère dans le monde), prédisant lâérection de lâÃglise, de lâAssemblée sur ce fondement : Lui reconnu comme Fils du Dieu vivant, et le royaume en gloire; et portant sur son coeur, avec une patience parfaite, le fardeau dâIsraël, tout en montrant, comme effet de sa présence, la perversité de ce peuple2. Câest Jéhovah présent en bonté dâune manière extérieure : étonnante vérité !
1 Les miracles de Christ avaient un caractère particulier. Ils nâétaient pas seulement des actes de puissance, mais tous étaient des actes de la puissance de Dieu visitant ce monde en bonté. Cette puissance sâétait fréquemment manifestée, surtout depuis Moïse, mais souvent en jugement. Tous les miracles de Christ délivraient les hommes des funestes conséquences que le péché avait amenées. Il y eut une seule exception, la malédiction du figuier, mais câétait une sentence judiciaire contre Israël, câest-à -dire contre lâhomme sous lâancienne alliance, quand il avait une belle apparence, mais pas de fruit [(21:18-19)].
2 Jâajoute ici quelques notes manuscrites prises en lisant lâévangile de Matthieu, après que ceci était écrit; elles jetteront, je crois, de la lumière sur la structure de cet évangile. Les chap. 5-7 indiquent le caractère requis pour entrer dans le royaume, caractère qui devait marquer le résidu reconnu, Jéhovah étant alors en chemin avec la nation pour le jugement [(5:25)]. Les chapitres 8 et 9 montrent lâautre côté : la grâce et la bonté introduites, Dieu manifesté, son caractère et ses actes, cette chose nouvelle qui ne pouvait se mettre dans de vieilles outres [(9:17)]; la bonté en puissance encore, mais rejetée, le Fils de lâhomme (non le Messie) nâayant pas où reposer sa tête [(8:20)]. Le chapitre 8 présente lâintervention actuelle de Dieu en bonté temporelle avec puissance. Ce chapitre va au-delà dâIsraël à cause de la bonté qui agissait en grâce à lâégard de ce qui était exclu du camp de Dieu en Israël. Il comprend la puissance de Dieu au-dessus de tout le pouvoir de Satan, des maladies et des éléments, et cela par Christ prenant le fardeau sur lui-même, mais dans un rejet dont il avait la conscience. Les versets 17 à 20 du chap. 8 nous amènent à Ãsaïe 53:3-4, et à un état de choses qui exige quâon le suive entièrement, en renonçant à tout. Cela conduit à ce triste témoignage que si la puissance divine chasse Satan, la présence divine qui se manifeste ainsi est insupportable au monde. Les pourceaux représentent Israël [(8:30-34)]. Le chap. 9 offre le côté religieux de la présence du Seigneur en grâce, le pardon, et le témoignage que Jéhovah était là , selon le Ps. 103, mais pour appeler les pécheurs et non les justes; voilà surtout ce qui ne pouvait convenir aux vieilles outres [(9:17)]. Finalement, sauf la patience en bonté, ce chapitre met pratiquement fin à lâhistoire. Il est venu pour sauver la vie dâIsraël. Câétait réellement la mort quand il vint; seulement, partout où il y avait de la foi au milieu de la foule environnante, il y avait guérison. Les pharisiens montrent le blasphème des conducteurs, mais la patience de la grâce subsiste encore, développée envers Israël, au chap. 10; au chap. 11, toutes choses ont été trouvées comme ne servant à rien. Le Fils révélait le Père, et cela demeure et donne du repos. Le chapitre 12 développe complètement le jugement et le rejet dâIsraël. Le 13 présente Christ comme un semeur, ne cherchant pas de fruit dans sa vigne; il présente aussi la forme actuelle du royaume des cieux.
Ch. 8 v. 1-4 â La guérison du lépreux
[8:2] Nous trouvons dâabord la guérison du lépreux. LâÃternel seul pouvait guérir le lépreux par sa bonté souveraine (voyez Lévit. 14). Ici Jésus fait de même. [8:2] « Si tu veux, dit le lépreux, tu peux »; [8:3] « Je veux », répond le Seigneur (8:2). Mais en même temps Jésus montre dans sa personne ce qui repousse toute possibilité de souillure â ce qui est au-dessus du péché â aussi bien que la plus parfaite condescendance envers celui qui est souillé. Il touche le lépreux, en disant : « Je veux, sois net » (v. 3). On voit la grâce, la puissance, la sainteté incorruptible de Jéhovah descendre, en la personne de Jésus, dans la plus grande proximité du pécheur, le touchant, pour ainsi dire. Câétait bien « lâÃternel qui te guérit1 » (Ex. 15:26). [8:4] En même temps Jésus se cache et ordonne à celui qui venait dâêtre guéri, dâaller vers les sacrificateurs selon lâordonnance de la loi et dâoffrir son offrande. Il ne sort pas de sa place de Juif soumis à la loi; Jéhovah était là en bonté.
1 Celui qui touchait un lépreux devenait lui-même impur, mais le Sauveur adorable sâest ainsi approché de lâhomme; il a enlevé la souillure sans la contracter. Le lépreux connaissait sa puissance, mais nâétait pas sûr de sa bonté. Le « Je veux » la manifeste, mais avec le droit que Dieu seul avait de dire : « Je veux ».
Ch. 8 v. 5-13 â La guérison de lâesclave du centurion
[8:5] Mais, dans le cas suivant, nous trouvons (v. 5 et suiv.) un gentil qui, par la foi, jouit du plein effet de la puissance que cette foi attribuait à Jésus, donnant occasion au Seigneur de faire ressortir cette solennelle vérité que beaucoup de ces pauvres gentils viendraient dans le royaume des cieux sâasseoir avec les pères, honorés des Juifs comme souches des héritiers de la promesse, tandis que les enfants du royaume seraient dans les ténèbres de dehors. [8:8] En effet, la foi de ce centenier reconnaissait une puissance divine en Jésus, puissance qui devait, par la gloire de Celui qui la possédait, non pas abandonner Israël, mais ouvrir la porte aux gentils, et enter sur lâolivier de la promesse les branches de lâolivier sauvage à la place de celles qui en seraient retranchées. La forme sous laquelle ces choses sâaccompliraient dans lâAssemblée nâétait pas alors en question.
Ch. 8 v. 14-16 â Guérison de la belle-mère de Pierre et des malades de Capernaüm
[8:14] Jésus nâabandonne pas encore Israël. Il entre dans la maison de Pierre [8:15] et guérit sa belle-mère. [8:16] Il fait de même envers tous les malades qui se pressent le soir autour de la maison, quand le sabbat était passé1. Il les guérit; les démons sont chassés, |8:17] en sorte que la prophétie dâÃsaïe sâaccomplit : « Lui-même a pris nos langueurs et a porté nos maladies » (Ãs. 53:4). Jésus se plaçait de coeur sous le poids de tout le malheur qui pesait sur Israël pour le soulager et le guérir. Câest toujours
qui a de la sympathie pour leurs souffrances et est en détresse dans toutes leurs détresses [(Ãs. 63:9)]. Mais il vient avec cette puissance qui montre quâil est capable de les délivrer.1 note Bibliquest : voir Marc 1:21, 29, 32.
Ch. 8 v. 18-22
Les trois cas de guérison dont nous venons de parler montrent le caractère du ministère de Jésus dâune manière claire et frappante. Il se cache, car jusquâau moment où il devait montrer le jugement aux gentils il nâélève pas sa voix dans les rues [(12:19)]. Câest la colombe qui est sur Lui. [8:18] Les manifestations de sa puissance attirent les hommes auprès de Lui; mais il ne sây méprend pas et ne sâéloigne jamais dans son esprit de la place quâil a prise. [8:20] Il est le méprisé et le rejeté des hommes, il nâa pas où reposer sa tête; les renards et les oiseaux ont sur la terre plus de place que Lui, que nous avons vu paraître, il y a un moment, comme lâÃternel, reconnu du moins par les malheureux aux besoins desquels il ne refuse jamais de répondre. [8:21] Par conséquent, tout homme qui veut suivre Jésus [8:22] doit renoncer à tout, pour être le compagnon du Seigneur, qui ne serait pas venu sur la terre si tout nâétait pas en question, ni sans un droit absolu, quoique ce fût en même temps dans un amour qui ne pouvait sâoccuper que de sa mission et de la nécessité qui lâavait amené là .
Ch. 8 v. 23-27 â La tempête, épreuve de la foi des disciples et manifestation de la gloire de Christ
Le Seigneur sur la terre était tout ou rien. Cela, il est vrai, devait se faire sentir moralement dans ses effets, par la grâce qui, agissant par la foi, attachait le croyant à Lui par un lien ineffable. Autrement, le coeur nâeût pas été moralement mis à lâépreuve; mais il nâen était pas moins vrai pour cela quâil était lui-même présent devant eux. [8:26] Par conséquent les preuves en étaient là : le vent et la mer auxquels, aux yeux des hommes, le Seigneur semblait exposé, obéissaient à lâinstant à sa voix â [8:25] répréhension frappante de lâincrédulité qui lâavait réveillé de son sommeil, et qui avait supposé quâil était possible aux vagues de lâengloutir, et avec Lui les conseils et la puissance de Celui qui avait créé les vents et les flots !
Il est évident que cet orage avait été permis pour mettre la foi des disciples à lâépreuve, et faire ressortir la dignité de la personne du Seigneur. Si lâennemi a été lâinstrument pour le produire, il nâa réussi quâà donner au Seigneur lâoccasion de manifester sa gloire. Tel est toujours le cas pour Christ et pour nous quand la foi se trouve.
Ch. 8 v. 28-34 â Jésus chasse des démons chez les Gergéséniens
Or la réalité de cette puissance et la manière dont elle opérait ressortent fortement de ce qui suit (8:28 et suiv.).
[8:28] Le Seigneur débarque dans le pays des Gergéséniens. La puissance de lâennemi se déploie là dans toutes ses horreurs. [8:29] Si lâhomme auquel le Seigneur était venu en grâce, ne le connaissait pas, les démons connaissaient leur Juge dans la personne du Fils de Dieu. Lâhomme était sous leur pouvoir. La crainte quâils avaient des tourments du jugement au dernier jour est appliquée dans lâesprit de lâhomme à la présence immédiate du Seigneur : « Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter ? » Les esprits méchants agissent sur lâhomme par la frayeur de leur puissance; ils nâen ont aucune si on ne les craint pas. Mais câest la foi seule qui ôte à lâhomme cette frayeur. Je ne parle pas des convoitises sur lesquelles ils agissent, ni des ruses de lâennemi, mais de sa puissance. « Résistez au diable, et il sâenfuira de vous » [(Jac. 4:7)]. [8:31] Ici, les démons désirent manifester la réalité de leur puissance, et le Seigneur le permet, afin quâil soit évident que dans ce monde il nâest pas simplement question de lâhomme bon ou méchant, mais aussi de ce qui est plus fort que lâhomme. [8:32] Les démons entrent dans les pourceaux et ceux-ci périssent dans les eaux. Triste réalité, clairement démontrée ! Il ne sâagissait ni de simple maladie, ni de convoitise, mais de démons ! Mais, grâce à Dieu, il sâagissait aussi de quelquâun qui, tout en étant homme sur la terre, était plus puissant que les démons. [8:31] Ils sont forcés de reconnaître la puissance de Celui qui est là , et en appellent à cette puissance, sans idée de lui résister. Dans la tentation au désert, Satan avait été vaincu [(4:11)]. Jésus délivre complètement lâhomme que les démons opprimaient de leur puissance malfaisante. Devant Lui, leur force était nulle. Jésus aurait pu, sâil nâavait été question que de cela, délivrer le monde de tout le pouvoir de lâennemi et de tous les maux de lâhumanité. Lâhomme fort était lié, le Seigneur pillait ses biens [(12:29)]. [8:34] Mais la présence de Dieu, de Jéhovah, inquiète le monde plus que la puissance de lâennemi pour dominer et dégrader le corps et lâesprit. Lâempire de lâennemi sur le coeur â empire trop paisible et trop peu aperçu, hélas ! â est plus puissant que sa force. Sa force succombe devant la parole de Jésus; mais la volonté de lâhomme accepte le monde tel quâil est, gouverné par lâinfluence de Satan. Toute la cité, témoin de la délivrance du démoniaque et du pouvoir de Jésus qui se trouve là , supplie le Seigneur de sâen aller. Triste image de lâhistoire du monde ! Le Seigneur est venu ici-bas avec puissance pour délivrer le monde â lâhomme â de toute la puissance de lâennemi, mais le monde ne lâa pas voulu. Lâhomme était moralement éloigné de Dieu, et non pas seulement soumis à lâesclavage de lâennemi. Lâhomme se soumettait à son joug, il sây était habitué; il ne
de la présence de Dieu.[8:32] Je ne doute pas que ce qui est arrivé aux pourceaux ne soit une image de ce qui est arrivé aux Juifs impies et profanes qui ont rejeté le Seigneur Jésus. Il nây a rien de plus frappant que la manière dont une personne divine, Emmanuel, quoique un homme en grâce, est manifestée dans ce chapitre.