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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-47
Jésus livré à Pilate
(v. 1-15). â La nuit était fort avancée lorsque se termina la comparution de Jésus devant le souverain sacrificateur, puisque le coq avait chanté deux fois. Le chant du coq correspondait à la troisième veille. La Parole ne nous dit pas ce que devint Jésus durant le reste de cette nuit sans pareille. Nous voyons, au matin, le sanhédrin, tenir conseil et envoyer Jésus lié à Pilate. Le gouverneur devenait lâinstrument des chefs du peuple juif pour faire mourir leur roi, mort quâils avaient décidée, mais quâils ne pouvaient exécuter, les Romains ayant ôté à leurs sujets le droit dâinfliger la peine capitale.
Pilate demanda à Jésus sâil était le roi des Juifs. Jésus lui répondit simplement: « Tu le dis ». Les sacrificateurs lâaccusèrent de beaucoup de choses, sans cependant convaincre Pilate de la culpabilité de leur victime. Pilate demanda encore à Jésus: « Ne réponds-tu rien? Vois de combien de choses ils portent témoignage contre toi ». Mais Jésus ne répondit pas un mot, ce qui étonna fort Pilate et lâembarrassa sans doute, car il aurait aimé entendre la défense de lâaccusé pour se former un jugement avant de prendre une décision. Jésus avait fait sa « belle confession devant Ponce Pilate » (1 Timothée 6:13), en déclarant quâil était le roi des Juifs; il nâavait rien de plus à dire au gouverneur, pas plus quâaux sacrificateurs; puis il ne voulait rien faire pour se délivrer. Il était celui qui « nâa pas ouvert sa bouche » (Ãs. 53:6), laissant les hommes poursuivre leur Åuvre dâiniquité tout en se livrant lui-même. Pour sortir de lâembarras dans lequel le plaçaient les accusateurs et lâaccusé, sachant que Jésus avait été livré par méchanceté, Pilate offre aux Juifs de libérer Jésus, selon la coutume quâil avait de leur relâcher un prisonnier à la fête de Pâque. Cette proposition fut bientôt repoussée, car elle nâentrait pas dans leurs plans. Ils excitèrent, au contraire, la foule à demander au gouverneur de leur relâcher plutôt Barabbas, un séditieux et un meurtrier. Pilate demanda ce quâil devait faire de celui quâils appelaient « roi des Juifs ». Ils répondirent en criant: « Crucifie-le! ». Le gouverneur leur dit encore: « Mais quel mal a-t-il fait? » Ils sâécrièrent encore plus fort: « Crucifie-le! ». Voulant contenter la foule, quâil craignait plus que Dieu, Pilate relâcha Barabbas, fit fouetter Jésus et le livra aux soldats pour être crucifié.
On voit en Pilate ce quâest lâhomme gouverné par sa propre importance. Au mépris de la justice, il fait taire la voix de sa conscience. Il ne peut sâélever au-dessus de lâopinion du peuple quâil gouverne, ignorant que lâautorité quâil représente est donnée de Dieu pour la faire valoir avec justice et bonté. Mais que dire des Juifs qui connaissaient le vrai Dieu, qui avaient devant eux toute la vie de Jésus comme témoignage de sa perfection et qui forcent la main au gouverneur païen, afin que, malgré lui, il accède à leur désir de crucifier leur Roi?
Câest en effet la mort de Jésus qui a manifesté ce quâest lâhomme, sa ruine absolue et sa haine pour Dieu. Mais, par cette mort aussi, lâamour de Dieu, en Christ, brille dans toute sa beauté au sein des profondes ténèbres à la faveur desquelles, lâhomme, gouverné par Satan, a montré son état irrémédiable et une culpabilité que rien ne peut atténuer. Au lieu de laisser de tels êtres endurer le jugement qui était leur part, sans réserve, câest Celui que lâhomme méprise et rejette, lâHomme parfait, qui le subit à leur place, afin que lâamour de Dieu, le fleuve de la grâce, coule librement en faveur dâune race indigne de tout, sauf du jugement divin.
Entre les mains des soldats
(v. 16-28). â LâÅuvre des Juifs accomplie, celle de Pilate aussi, Jésus passe entre les mains brutales des soldats romains qui trouvent leur satisfaction à exécuter la volonté dâhommes responsables dâun crime sans nom devant le ciel et la terre.
Ayant entendu que Jésus était accusé comme roi des Juifs, ils le revêtirent de pourpre â couleur des vêtements royaux â et tressèrent une couronne dâépines quâils placèrent sur sa tête, puis, par dérision, ils le saluèrent comme roi, lui frappant la tête avec un roseau, crachant contre lui, lui rendant hommage à genoux. Tels des fauves qui jouent avec leurs victimes, la créature déchue trouvait son plaisir à se railler de son Créateur, devenu homme dans ce monde pour la sauver. Combien lâamour de Jésus apparaît dans toute sa beauté au milieu de cette scène où, victime volontaire, serviteur parfait, le Sauveur du monde laisse faire pour aller jusquâau bout dans lâÅuvre quâil a entreprise!
Après sâêtre moqués de Jésus, les soldats lui rendent ses propres vêtements, dont ils lâavaient dépouillé pour le revêtir de pourpre et lâemmènent hors de la ville pour le crucifier. Ils contraignirent Simon, « père dâAlexandre et de Rufus », de porter la croix sur laquelle Jésus allait être cloué. On peut supposer quâAlexandre, que lâon trouve avec Paul à Ãphèse, en Actes 19:33 et Rufus, « lâélu dans le Seigneur », en Romains 16:13, sont les fils de ce même Simon. Lorsque Marc écrivit son évangile, ces deux hommes étaient connus de lui et des frères. Cela fait penser que Simon et ses fils ont continué de porter la croix de Jésus, selon quâil le dit en Marc 8:34. Arrivés au lieu du supplice, nommé Golgotha, mot qui veut dire: lieu du crâne, les soldats veulent donner à Jésus du vin mixtionné de myrrhe, boisson qui avait une certaine propriété narcotique, que lâon donnait aux crucifiés pour atténuer les premières douleurs. Jésus ne le prit pas. Il voulait tout endurer en trouvant le secours ailleurs, dans la jouissance de la communion avec son Père, car, dans les souffrances quâil supportait de la part des hommes, il nâétait pas abandonné de Dieu.
Après lâavoir crucifié, les soldats se partagèrent les vêtements de Jésus, accomplissant les Ãcritures sans le savoir (Psaumes 22:19). Câétait la troisième heure (neuf heures dâaprès notre manière de compter le temps). Au-dessus de la croix on avait placé une inscription indiquant le sujet de lâaccusation: « Le roi des Juifs ». De chaque côté un brigand était aussi crucifié. Là encore lâÃcriture fut accomplie qui dit: « Il a été compté parmi les iniques » (Ãsaïe 53:12).
Exposé aux injures de tous
(v. 29-32). â Lorsque les soldats eurent terminé leur Åuvre cruelle, Jésus fut exposé, durant les trois heures qui suivirent, aux insultes de toutes les classes de la société, depuis les chefs du peuple jusquâaux brigands crucifiés à ses côtés. Ceux qui passaient lâinjuriaient, hochant la tête et disant: « Hé! toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, et descends de la croix! » (v. 29). Nous savons, chers lecteurs, ce que nous serions devenus, si notre précieux Sauveur avait usé de son pouvoir pour descendre de la croix: le jugement quâil allait endurer de la part de Dieu, aurait été notre part durant lâéternité. Là encore, câest son amour parfait qui lâa fait rester sur la croix. Il voulait glorifier Dieu en subissant sa colère contre nos péchés, afin que son amour puisse être connu de ceux qui nâavaient mérité que le jugement. « Pareillement aussi les principaux sacrificateurs, se moquant entre eux avec les scribes, disaient: Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même » (v. 31). Câétait précisément afin de sauver les autres, quâil demeurait attaché à la croix, souffrant toutes les douleurs du crucifiement et, plus encore, les douleurs morales, dont son cÅur parfait était torturé dans ce moment où les hommes ne lui épargnaient rien: cette « assemblée de méchants », ces « taureaux » de Basan, ce « lion déchirant et rugissant », ces « chiens » dont parle le Psaume 22. Rien nâa été épargné à Christ; dans sa vie et dans sa mort, il a enduré tout ce quâon peut souffrir, et cela non seulement pour sauver, mais aussi afin de pouvoir sympathiser avec ceux quâil sauvait, lorsquâils passeraient par tous les genres de souffrances.
« Que le Christ, le roi dâIsraël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! » ajoutent encore les sacrificateurs. Si Jésus était descendu de la croix, il aurait été inutile de croire en lui, parce que câest la foi en un Christ mort et ressuscité qui sauve et non la foi en un Christ qui nâaurait pas passé par la mort. Câest pourquoi Jésus disait aux Juifs: « Si vous ne mangez la chair du Fils de lâhomme et ne buvez son sang, vous nâavez pas la vie en vous-mêmes » (Jean 6:53). La chair et le sang séparés signifient la mort. Les pères avaient pu être délivrés, lorsquâils avaient crié à Dieu (Psaume 22), mais, si Jésus avait été délivré de la croix avant la mort, nous ne lâaurions jamais été. Comme le serviteur hébreu, type de Christ (Exode 21:5), disait: « Jâaime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre », de même, par amour pour son Dieu et Père, quâil voulait glorifier à la croix, et par amour pour tous ses rachetés. Jésus nâa pas voulu user du droit quâil avait de se soustraire à la mort, car il nây était nullement obligé pour lui-même. Il est venu pour accomplir la volonté de son Père; il ne veut pas sây soustraire; il va jusquâau bout, pour recevoir la délivrance de Dieu lui-même lorsque tout sera accompli. Câest ce qui eut lieu pleinement par la résurrection.
Les trois heures de ténèbres
(v. 33-36). â Nous avons suivi Jésus au travers des phases diverses qui se sont succédé depuis son arrestation. Il a comparu devant le sanhédrin, devant Pilate; il a passé entre les mains des soldats; il a été exposé sur la croix, de la troisième à la sixième heure â de neuf heures à midi â aux injures et aux railleries de tous, et même aux insultes des brigands crucifiés à ses côtés. Maintenant les hommes ont accompli leur Åuvre de haine contre leur innocente victime, lâhomme doux et humble de cÅur, qui était comme une brebis muette devant ceux qui la tondent (Ãs. 53:7). Une autre scène commence: « Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusquâà la neuvième heure » (v. 33). Câest le moment où Jésus, chargé de nos péchés, subit le jugement de Dieu à la place du coupable. De ce qui se passa durant ces trois heures de souffrances indicibles que Jésus endura, aucune description ne pouvait être donnée. Le Sauveur était seul sous le poids de nos péchés. « Et à la neuvième heure, Jésus sâécria dâune forte voix, disant: Eloï, Eloï, lama sabachthani? ce qui, interprété, est: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mâas-tu abandonné? » (v. 34). Ce cri seul exprime ce qui sâest passé durant ces trois heures de ténèbres qui enveloppaient la terre. Séparé de Dieu par nos innombrables péchés, identifié avec le péché, car il est dit quâil a été « fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5:21), Jésus vit se détourner de lui la face du Dieu trois fois saint qui a les yeux trop purs pour voir le mal. à ce moment unique dans lâéternité, il accomplissait ce quâétait en type la victime pour le péché, dans le service lévitique, sacrifice qui ne montait pas devant Dieu en parfum de bonne odeur, mais quâon brûlait hors du camp (Lévitique 4:12). Ce qui se passait dans lââme pure du Sauveur, on ne saurait le sonder; câétait infini, divin, éternel. En Gethsémané, lâanticipation de cette heure, où Jésus buvait la coupe de la colère de Dieu, avait produit lâangoisse indescriptible et la sueur sanglante, mais ici câen était la réalité, ce qui correspond au châtiment éternel que le croyant aurait dû subir, abandonné de Dieu. Là , comme nous lâavons déjà vu en Matthieu, eut lieu lâexpiation du péché; en vertu de ce qui sâest passé durant ces trois heures de ténèbres, quiconque croit a la vie éternelle. Jusquâà la sixième heure, Jésus a souffert de la part des hommes; ces souffrances ont pour conséquence les jugements de Dieu sur eux. Mais, de la sixième à la neuvième heure, Jésus endurait les souffrances expiatoires, que Dieu infligeait à son saint Fils, contre le péché. Les conséquences en sont le salut, la paix, la délivrance du jugement, le pardon des péchés pour celui qui croit. Le Psaume 22 décrit ces conséquences en bénédiction, à partir du moment où lâÅuvre est accomplie, Jésus ayant été délivré des « cornes des buffles », figure de la mort. Dieu dès lors a toute liberté pour faire grâce; il fait proclamer son salut jusquâau bout de la terre.
Quelques-uns de ceux qui assistaient à cette scène solennelle, unique et mystérieuse, en entendant le cri de Jésus, loin de saisir ce qui se passait, ne comprenant pas même son langage, disent: « Voici, il appelle Ãlie. Et lâun dâeux courut, et ayant rempli une éponge de vinaigre et lâayant mise au bout dâun roseau, il lui donna à boire, disant: Laissez, voyons si Ãlie vient pour le faire descendre » (v. 36). Jusquâau bout, lâhomme montre sa bassesse, sa dureté, et tout ce qui découle du cÅur éloigné de Dieu, qui ne veut rien de lui, qui, lorsquâil vint en grâce pour le visiter, nâa vu en Christ quâun objet de haine. Cependant lâamour parfait était, dans la personne du Crucifié, manifesté dans sa plus haute expression; mais lâhomme ne le voyait pas, et, pour autant quâil lâavait vu, il ne lâavait pas voulu.
Mort de Jésus
(v. 37-41). â LâÅuvre était accomplie, Jésus nâavait plus rien à faire sur la croix. Dans la pleine possession de sa force, il jeta un grand cri et expira. Ce dernier acte de sa vie était un acte dâobéissance, comme tout ce quâil avait fait jusque-là . Il donne sa vie par obéissance. Il avait dit à ses disciples: « à cause de ceci le Père mâaime, câest que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me lâôte, mais moi, je la laisse de moi-même; jâai le pouvoir de la laisser, et jâai le pouvoir de la reprendre: jâai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17, 18). Jésus nâest donc pas mort comme meurent les hommes, à la suite dâun accident survenu dans les organes vitaux, par maladie, par faiblesse ou par un accident quelconque, sa mort ne résulta pas des mauvais traitements quâil avait subis, ni du supplice de la croix, comme beaucoup le pensent. La mort de Jésus provient de son obéissance, lorsque tout fut accompli. Néanmoins les hommes portent la responsabilité de sa mort; ils lâont livré à Pilate pour le faire mourir, cet acte devait avoir pour conséquence la mort de Jésus, sâil nâavait été le Fils de Dieu. Juifs et Gentils en sont coupables; mais, au-dessus de cette scène visible, il y avait lâexécution des conseils de Dieu; une Åuvre divine de justice et dâamour sâaccomplissait en même temps que lâÅuvre de la haine et du péché de lâhomme.
Au moment où Jésus expirait, le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusquâen bas. Dieu montrait par cet acte surprenant que le chemin nouveau et vivant était ouvert au pécheur jusque dans sa sainte présence. Par la foi en lâÅuvre expiatoire de Christ, tous les hommes peuvent y pénétrer, puisque le péché, qui les en tenait éloignés, venait dâêtre expié et que le jugement était une chose passée. Dès lors le croyant a « une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant quâil nous a consacré à travers le voile, câest-à -dire sa chair » (Hébreux 10:19, 20). Combien une telle Åuvre est digne de Dieu et contraste étrangement avec celle des hommes! Christ a été le moyen de manifester lâamour de Dieu et, en même temps, la haine des hommes.
Frappé de ce que Jésus avait expiré avec force, au lieu de succomber après une longue agonie, le centurion présent sâécria: « Certainement, cet homme était Fils de Dieu ». Ce païen voit, dans la manifestation dâune pareille puissance de vie, lâorigine divine dâun tel homme, car une mort semblable nâa rien de commun avec celle dâun mortel. Cependant câétait un homme. Le mystère de lâincarnation demeure jusquâau bout. Jésus était aussi bien Dieu quâil était homme, ce qui le rendait capable dâaccomplir lâÅuvre de la rédemption.
De pieuses femmes furent aussi témoins de la mort de leur Seigneur. Elles lâavaient suivi depuis la Galilée jusquâà la croix; leur amour pour lui ne leur avait pas permis de sâenfuir. Comme elles lâont suivi et servi dans lâhumiliation, elles auront une belle part dans la gloire avec leur Seigneur. Dans le domaine divin, lâhumiliation précède la gloire; mais si nous avons une part dans la gloire avec Christ, câest lui qui nous lâa méritée; tout sera grâce éternellement.
Ensevelissement de Jésus
(v. 42-47). â Ãsaïe avait dit: « On lui donna son sépulcre avec les méchants; mais il a été avec le riche dans sa mort » (Ãsaïe 53:9). Cette parole devait sâaccomplir. Le soir étant venu, un homme riche, nommé Joseph, de la ville dâArimathée, conseiller honorable qui, lui aussi, attendait le royaume de Dieu, alla demander à Pilate le corps de Jésus. Pilate sâétonna, ayant peine à croire que Jésus fût déjà mort. Ne se fiant point à la parole de Joseph, il appela le centurion pour savoir de sa propre bouche si le fait était réel. Le centurion lâayant confirmé, Pilate donna à Joseph le corps de Jésus. Sans cela, comme avait dit le prophète, son sépulcre était avec ceux des méchants, car on ensevelissait les crucifiés dans le cimetière commun et non dans des sépulcres taillés dans le roc. Joseph voulut éviter ce déshonneur pour celui dont il attendait le royaume. Il acheta un linceul neuf, dont il enveloppa le corps de Jésus et le déposa dans son sépulcre; puis il roula une pierre à lâentrée, qui servait de porte. Marie de Magdala et Marie, la mère de Joses, parmi les femmes venues de Galilée, regardaient où lâon mettait le corps de leur Seigneur, afin de pouvoir lâembaumer après le sabbat.
Marc est très concis dans ce récit, comme dans celui de la crucifixion et, du reste, dans tout son évangile, car lâEsprit de Dieu ne se départit pas de ce qui caractérise la présentation de Jésus comme Prophète et Serviteur. Tout est rapporté simplement, mais avec toute la dignité que réclame la personne du Fils de Dieu qui sâest fait homme pour servir ici-bas, et qui, même dans la gloire, restera le glorieux serviteur de ceux qui lâauront servi (Luc 12:37).