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Bible Commentaries
Colossiens 15

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

versets 1-47

Marc 15:1-21

Jésus est interrogé par Pilate

15 Et dès1 le matin, les principaux sacrificateurs, ayant tenu conseil avec les anciens et les scribes et tout le sanhédrin, lièrent Jésus et l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
1 littéralement : immédiatement.

2 Alors Pilate l'interrogea : « Es-tu, toi, le roi des Juifs ? » Et répondant, il lui dit : « Tu le dis toi-même. »

3 Et les principaux sacrificateurs l'accusaient de beaucoup de choses.

4 Puis Pilate l'interrogea encore, en disant : « Ne réponds-tu rien ? Vois combien d'accusations ils portent contre toi. »

5 Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate s'en étonnait.

6 Or, à chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu'ils demandaient.

7 Et il y avait le dénommé Barabbas. Il était détenu avec les [autres] émeutiers qui, au cours de l'émeute, avaient commis un meurtre.

8 Et la foule étant montée1 se mit à demander [à Pilate de faire] comme il leur avait toujours fait.
1 plusieurs manuscrits portent : poussant des cris.

9 Alors Pilate leur répondit, en disant : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »

10 Car il savait que les principaux sacrificateurs l'avaient livré par jalousie.

11 Mais les principaux sacrificateurs excitèrent la foule afin qu'il leur relâche plutôt Barabbas.

12 Et Pilate, répondant, leur dit encore : « Que [voulez-vous] donc que je fasse de [celui que vous appelez] le roi des Juifs ? »

13 Mais ils crièrent encore : « Crucifie-le ! »

14 Et Pilate leur dit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »

15 Alors Pilate, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas. Et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.

Jésus est entre les mains des soldats

16 Et les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du palais, c'est-à-dire du prétoire1. Et ils rassemblent toute la cohorte2.
1 le prétoire : le quartier général d'un gouverneur militaire romain; à Rome, celui de la garde impériale; et aussi la salle où siégeait le préteur. 2 la cohorte, à l'origine de 500 hommes, plus tard beaucoup moins nombreuse, comptait 6 centuries commandées chacune par un centurion. La légion avait 10 cohortes.

17 Et ils lui mettent [un manteau] de pourpre1 et, ayant tressé une couronne d'épines, ils la lui mettent autour [de la tête].
1 c.-à-d. : un manteau de soldat (une chlamyde).

18 Puis ils se mirent à le saluer, [en disant] : « Salut, roi des Juifs ! »

19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau et crachaient sur lui; et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui.

20 Et après qu'ils se furent moqués de lui, ils lui enlevèrent le [manteau de] pourpre et lui remirent ses vêtements. Puis ils l'emmènent dehors pour le crucifier.

Jésus est crucifié

21 Et ils contraignent un passant à porter sa croix, un certain Simon, Cyrénéen, père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.

L'œuvre de mort doit, elle aussi, s'accomplir aussitôt (v. 1). Pressés par l'approche de la Pâque et dans leur hâte d'en finir avec ce prisonnier qui leur inspire de la crainte, les chefs du peuple ne perdent pas un instant. Ils conduisent Jésus à Pilate après avoir lié ces mains qui avaient guéri tant de misères et qui n'avaient jamais fait que le bien. Devant le gouverneur romain, le Sauveur à nouveau garde un silence dont les Ps. 38 v. 14 à 16 Psaumes 38:13-16; 39 v. 10 Psaumes 39:8-10 et Lam. 3 v. 28 lm 3.28-30 révèlent les profonds motifs. Sa prière dans le même moment est: «Je m'attends à toi,… toi tu répondras, Seigneur, mon Dieu»… et: «c'est toi qui l'as fait».

Sous la pression des principaux sacrificateurs, tout le peuple dans sa folie aveugle réclame à grands cris la mise en liberté du meurtrier Barabbas et la crucifixion de son Roi. Alors Pilate, voulant contenter la foule, libère le criminel et condamne celui dont il reconnaît l'innocence. Voilà jusqu'où peut aller le désir de plaire aux hommes (Jean 19:12 j 19.7-12)!

Les soldats brutaux se moquent, feignant de se soumettre à Celui qui est en leur pouvoir (parce qu'il s'est livré volontairement). Et l'homme couronne son Créateur des épines que la terre avait produites comme conséquence de son péché (Gen. 3:18 gn 3.17-19).

Marc 15:22-41

22 Et ils le mènent au lieu [appelé] Golgotha, ce qui se traduit : « Lieu du Crâne. »

23 Puis ils lui donnèrent du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.

24 Et ils le crucifient, puis ils partagent ses vêtements en les tirant au sort [pour savoir] ce que chacun en prendrait.

25 Or c'était la troisième heure quand ils le crucifièrent.

26 Et l'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots1 : « Le roi des Juifs. »
1 littéralement : l'inscription de son motif était inscrite.

27 Et avec lui, ils crucifient deux bandits, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.

29 Et ceux qui passaient par là l'injuriaient, hochant la tête et disant : « Eh ! toi qui détruis le Temple1 et qui [le] reconstruit en trois jours,
1 c.-à-d. : la maison même.

30 sauve-toi toi-même et descends de la croix ! »

31 De même aussi, les principaux sacrificateurs, se moquant entre eux avec les scribes, disaient : « Il [en] a sauvé d'autres, il ne peut pas se sauver lui-même.

32 Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.

Les trois heures de ténèbres

33 Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays1 jusqu'à la neuvième heure.
1 ou : sur toute la terre.

34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabachthani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »1
1 Psaumes 22:2.

35 Et quelques-uns de ceux qui se tenaient là, ayant entendu [cela], disaient : « Voici, il appelle Élie. »

36 Alors l'un d'eux courut [et], ayant rempli une éponge de vin aigri1, la mit au bout d'un roseau [et] lui donna à boire, en disant : « Laissez, voyons si Élie vient pour le faire descendre. »
1 le vin aigri était la boisson des soldats romains.

La mort de Jésus

37 Puis Jésus, ayant jeté un grand cri, expira.

38 Alors le voile du Temple1 se fendit en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
1 c.-à-d. : la maison même.

39 Et le centurion qui se tenait là en face de lui, voyant qu'il avait expiré1 de cette manière, dit : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
1 plusieurs manuscrits ajoutent : en criant.

40 Et il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, parmi lesquelles étaient aussi Marie de Magdala et Marie, la mère de Jacques le Mineur1 et de Joses, et Salomé.
1 ou : le Petit.

41 [Ce sont] elles qui l'avaient suivi et l'avaient servi lorsqu'il était en Galilée. Il y avait aussi beaucoup d'autres [femmes] qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

L'homme accomplit le plus grand forfait de tous les temps. Il crucifie le Fils de Dieu et ne lui épargne aucune forme de souffrance et d'humiliation. Le Sauveur est sur le bois d'infamie où le retient son amour pour le Père et pour les hommes. il connaît sur cette croix toutes sortes d'insultes et de provocations. Le monde le rejette, se condamnant ainsi lui-même; mais voici que le ciel se ferme aussi comme l'exprime le cri de son indicible détresse: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (voir Amos 8:9, 10 am 8.4-10). Le ciel est fermé pour lui afin qu'il puisse s'ouvrir pour nous. Car c'est pour amener «plusieurs fils à la gloire», que le chef de notre salut a été rendu parfait par des souffrances (Héb. 2:10 hb 2.10-13). Cette page de l’Écriture sainte, sur laquelle notre foi se fonde avec adoration, constitue le document incontestable qui nous garantit l'accès du ciel de gloire; accès dont un signe est donné par le voile qui s'est déchiré. Et le grand cri du Sauveur expirant est la preuve qu'il laisse sa vie de lui-même, en pleine possession de sa force. C'est le dernier acte d'obéissance de Celui qui était venu ici-bas pour servir, souffrir et mourir, donnant sa vie précieuse en rançon pour beaucoup (ch. 10 v. 45 mc 10.35-45).

Marc 15:42-47; 16:1-8

Jésus est mis dans le tombeau

42 Et le soir étant déjà venu, comme c'était la Préparation, [le jour] qui précède un sabbat,

43 Joseph, [originaire] d'Arimathée, conseiller honorable, arriva. Il attendait, lui aussi, le royaume de Dieu. Il osa se rendre chez Pilate et [lui] demanda le corps de Jésus.

44 Mais Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort . Et ayant appelé auprès [de lui] le centurion, il lui demanda s'il y avait longtemps qu'il était mort.

45 Et l'ayant appris du centurion, il accorda le corps à Joseph.

46 Alors Joseph, ayant acheté un drap de lin, le descendit1 et l'enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans la roche. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau.
1 littéralement : Et ayant acheté… il le descendit.

47 Et Marie de Magdala et Marie, la [mère] de Joses, regardaient où on le déposait.

Résurrection de Jésus

16 Puis le sabbat étant passé, Marie de Magdala et Marie, la [mère] de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour venir l'embaumer.

2 Et le premier jour de la semaine, de grand matin, au lever du soleil, elles viennent au tombeau.

3 Et elles disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre de l'entrée du tombeau ? »

4 Mais levant les yeux, elles voient que la pierre était roulée; or elle était très grande.

5 Et étant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis du côté droit, habillé d'une longue robe blanche. Et elles furent épouvantées.

6 Alors il leur dit : « Ne soyez pas épouvantées ! Vous cherchez Jésus le Nazarénien, le crucifié : il est ressuscité, il n'est pas ici. Voici le lieu où on l'avait déposé.

7 Mais allez, dites à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l'a dit. »

8 Et étant sorties, elles s'enfuirent loin du tombeau, car le tremblement et la stupeur les avaient atteintes. Mais elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

Maintenant qu'est passée l'heure de la croix où le Sauveur a été seul, Dieu se plaît à relever l'empressement et les égards de quelques personnes dévouées qui ont honoré son Fils. C'est en premier lieu Joseph d'Arimathée qui demande à Pilate le corps de Jésus et s'occupe pieusement de son ensevelissement. Puis l'aube du jour de la résurrection nous montre trois femmes se hâtant vers le sépulcre. Elles étaient de celles qui «l'avaient suivi et l'avaient servi», avant d'assister avec douleur à la crucifixion (ch. 15 v. 40, 41 mc 15.37-41; Jean 12:26 j 12.23-26). Dans leur désir d'accomplir un dernier service envers celui qu'elles pensent avoir perdu, elles apportent des aromates pour embaumer son corps. Mais elles ont à apprendre l'inutilité de ces préparatifs, car un ange leur annonce la glorieuse nouvelle: Jésus est ressuscité. Or il est une autre femme que nous ne trouvons pas au sépulcre: celle qui au ch. 14 v. 3 mc 14.3-9 avait oint les pieds de Jésus. Était-ce un manque d'affection de sa part? Elle a donné la preuve du contraire. Mais elle avait su discerner le moment de répandre son parfum. Souvenons-nous que le dévouement de l'amour est d'autant plus agréable au cœur du Seigneur qu'il est accompagné du discernement de sa volonté et de l'obéissance à sa Parole.

Informations bibliographiques
"Commentaire sur Mark 15". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/mark-15.html.
 
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