Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Mark 14". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/mark-14.html.
"Commentaire sur Mark 14". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-72
Marc 14:1-16
Complot des chefs du peuple contre Jésus
14 Or, deux jours après, c'était la Pâque et [la fête] des Pains sans levain. Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient se saisir de lui par ruse et le faire mourir.
2 Car ils disaient : « Pas pendant la fête, de peur qu'il n'y ait un tumulte parmi le peuple. »
Une femme répand un parfum sur la tête de Jésus
3 Et comme il était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, et qu'il était à table, une femme vint, ayant un vase d'albâtre [plein] d'un parfum de nard pur de grand prix. [Et] ayant brisé le vase d'albâtre, elle répandit [le parfum] sur sa tête.
4 Mais quelques-uns exprimaient entre eux leur indignation1 : « À quoi bon la perte de ce parfum ?
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et disaient.
5 Car ce parfum aurait pu être vendu plus de 300 deniers1 et [l'argent] donné aux pauvres. » Et ils la reprenaient sévèrement.
1 1 denier correspond au salaire journalier d'un ouvrier.
6 Mais Jésus dit : « Laissez-la ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne1 œuvre envers moi.
1 ou : belle.
7 En effet, vous avez toujours les pauvres avec vous et, quand vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien; mais moi, vous ne m'avez pas toujours.
8 Ce qui était en son pouvoir, elle l'a fait; elle a anticipé [le moment] d'oindre mon corps pour la mise au tombeau.
9 Et en vérité, je vous [le] dis, partout où l'Évangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme1 a fait, en mémoire d'elle. »
1 littéralement : elle.
Judas s'engage à trahir son maître
10 Puis Judas l'Iscariote, l'un des Douze, s'en alla vers les principaux sacrificateurs pour leur livrer Jésus1.
1 littéralement : le leur livrer.
11 Et eux, l'ayant entendu, s'en réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Et il cherchait comment il le livrerait au bon moment.
La dernière Pâque
12 Et le premier jour des Pains sans levain, lorsqu'on sacrifiait [l'agneau de] la Pâque, ses disciples lui disent : « Où veux-tu que nous allions préparer [ce qu'il faut] afin que tu manges la Pâque ? »
13 Alors il envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez à la ville et un homme portant une cruche d'eau viendra à votre rencontre. Suivez-le !
14 Et là où il entrera, dites au maître de la maison : "Le maître1 dit : 'Où est ma salle, [celle] où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?'"
1 c.-à-d. : maître qui enseigne.
15 Et lui vous montrera une grande salle1 aménagée, toute prête. Et là, préparez-nous [la Pâque]. »
1 pièce à l'étage supérieur, servant de salle à manger.
16 Et les disciples s'en allèrent, et entrèrent dans la ville et trouvèrent [tout] comme il [le] leur avait dit. Et ils préparèrent la Pâque.
À l'approche de la mort du Seigneur, les sentiments des cœurs s'affirment et se manifestent. Haine et mépris de la part des chefs du peuple qui complotent à Jérusalem! Amour et respect dans la maison familière de Béthanie où cette femme accomplit à Son égard une «bonne œuvre», fruit d'un amour intelligent. Belle illustration du culte des enfants de Dieu! Ils reconnaissent dans un Sauveur rejeté celui qui est digne de tout hommage; ils lui expriment par l'Esprit et dans le sentiment de leur indignité, cette adoration qui est pour son cœur un parfum d'un prix inestimable (remarquons que ce sont les hommes qui font l'évaluation — v. 5 — ramenant tout à une affaire d'argent). Les critiques ne manquent pas à l'adresse de ces adorateurs, même de la part de certains croyants qui placent la bienfaisance (v. 5) ou l’évangile avant toute autre activité chrétienne. Sans négliger ces choses, n'oublions pas que la louange est le premier de nos devoirs. Et contentons-nous de l'approbation du Seigneur pour accomplir avec un esprit brisé (dont ce vase est le symbole) le saint service de l'adoration, le seul qui soit directement envers Lui et pour l'éternité.
Les v. 10 à 16 nous montrent les dispositions que prennent les disciples pour préparer la Pâque… et Judas pour trahir son Maître.
Marc 14:17-31
17 Alors le soir étant venu, il vient avec les Douze.
18 Et comme ils étaient à table et mangeaient, Jésus dit : « En vérité, je vous dis que l'un d'entre vous, celui qui mange avec moi, me livrera. »
19 Et ils commencèrent à s'attrister et à lui dire l'un après l'autre : « Est-ce moi ? »
20 Mais il leur dit : « C'est l'un des Douze, celui qui trempe [la main] avec moi dans le plat.
21 Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit à son sujet; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il aurait été bon pour cet homme1 qu'il ne soit pas né. »
1 littéralement : pour lui.
Institution de la Cène
22 Et comme ils mangeaient, Jésus1, ayant pris du pain [et] ayant béni, le rompit et [le] leur donna et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
1 littéralement : lui.
23 Puis, ayant pris une coupe [et] ayant rendu grâces, il [la] leur donna et ils en burent tous.
24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, [le sang] de l'alliance1, qui est versé pour un grand nombre.
1 plusieurs manuscrits portent : la nouvelle alliance.
25 En vérité, je vous dis que je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau1 dans le royaume de Dieu. »
1 pas « de nouveau », mais d'une manière différente, d'une autre sorte.
26 Et ayant chanté des hymnes, ils sortirent [pour aller] au mont des Oliviers.
Jésus annonce que Pierre va le renier
27 Puis Jésus leur dit : « Vous aurez tous une cause de chute, car il est écrit : "Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées."1
1 Zach. 13:7.
28 Mais après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée. »
29 Et Pierre lui dit : « Même si c'était pour tous une cause de chute, cela ne le sera pas pour moi ! »
30 Et Jésus lui dit : « En vérité, je te dis qu'aujourd'hui, cette nuit même, avant qu'un coq n'ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois. »
31 Mais Pierre1 affirmait d'autant plus : « Même s'il me faut mourir avec toi, je ne te renierai absolument pas. » Et tous dirent aussi la même chose.
1 littéralement : lui.
C'est l'instant du dernier souper. Dans cette heure intime des adieux, où Jésus voudrait laisser parler librement ses affections, un fardeau accable son âme. Non pas la croix qui s'approche, mais l'indicible tristesse de savoir que se trouve là, au milieu des Douze, un homme qui a décidé sa perte. «L'un d'entre vous… me livrera». À leur tour les disciples s'attristent et s'interrogent. Ils n'ont pas ici la confiance en eux-mêmes qui apparaîtra aux v. 29 et 31 dans leurs protestations de dévouement, en particulier de la part de Pierre.
Quand le traître est sorti, le Seigneur institue le saint repas du souvenir. Il bénit, rompt le pain et le distribue aux siens; il prend la coupe, rend grâces et la leur donne. Et il leur explique la portée de ces symboles simples et cependant solennels par les grands faits dont ils perpétuent la mémoire: son corps donné, son sang versé, sûrs fondements de notre foi. Lecteur, n'auriez-vous pas aimé vous trouver dans cette salle auprès de votre Sauveur? Alors, pourquoi ne pas vous joindre, chaque premier jour de la semaine, à ceux qui annoncent Sa mort en attendant son retour?
Puis Jésus chante des hymnes avec ses onze disciples et se rend au jardin des Oliviers.
Marc 14:32-54
Jésus dans l'angoisse à Gethsémané – Ses prières
32 Puis ils arrivent à un endroit appelé Gethsémané. Et il dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici jusqu'à ce que j'aie prié. »
33 Alors il prend avec lui Pierre et Jacques et Jean. Et il commença à être saisi d'effroi et très angoissé.
34 Et il leur dit : « Mon âme est profondément triste, jusqu'à la mort; restez ici et veillez. »
35 Puis, allant un peu plus loin, il se jeta contre terre et priait que, si cela était possible, l'heure passe loin de lui.
36 Et il disait : « Abba1, Père, toutes choses te sont possibles, fais passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, [tu veux] ! »
1 Abba : mot araméen que l'on traduit par Père, avec cependant une nuance de tendresse.
37 Puis il vient et les trouve endormis. Et il dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n'as pas pu veiller une heure ?
38 Veillez et priez afin que vous n'entriez pas en tentation; l'esprit est bien disposé1, mais la chair est faible. »
1 ou : plein d'ardeur.
39 Et il s'en alla de nouveau et pria en disant les mêmes paroles1.
1 littéralement : la même parole.
40 Puis, quand il revint, il les trouva de nouveau endormis, car leurs yeux étaient appesantis. Et ils ne savaient que lui répondre.
41 Et il vient pour la troisième fois et leur dit : « Dormez dorénavant et reposez-vous. C'en est fait, l'heure est venue. Voici, le Fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs.
42 Levez-vous, partons ! Voici, celui qui me livre s'est approché. »
Arrestation de Jésus
43 Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l'un des Douze, arriva, et [ayant] avec lui une foule avec des épées et des bâtons, [qui venait] de la part des principaux sacrificateurs et des scribes et des anciens.
1 littéralement : de la part de.
44 Or celui qui le livrait leur avait donné un signe1, en disant : « Celui que j'embrasserai, c'est lui. Saisissez-le et emmenez-le sûrement ! »
1 proprement : un signe [convenu] entre eux.
45 Et, étant venu [et] s'étant aussitôt approché de lui, il dit : « Rabbi ! » Et il l'embrassa avec empressement.
46 Alors ils mirent les mains sur Jésus1 et se saisirent de lui.
1 littéralement : lui.
47 Mais l'un de ceux qui étaient là présents, ayant tiré l'épée, frappa l'esclave du souverain sacrificateur et lui emporta l'oreille.
48 Et Jésus, prenant la parole, leur dit : « Vous êtes sortis comme après un bandit, avec des épées et des bâtons pour vous emparer de moi.
49 J'étais tous les jours avec vous, enseignant dans le Temple, et vous ne vous êtes pas saisis de moi. Mais c'est afin que les Écritures soient accomplies. »
50 Alors tous le laissèrent et s'enfuirent.
51 Et un certain jeune homme le suivit, enveloppé d'un drap de lin sur le [corps] nu; et ils se saisirent de lui.
52 Mais lui, abandonnant le drap de lin, s'enfuit [tout] nu.
Jésus est interrogé de nuit devant le sanhédrin
53 Puis ils emmenèrent Jésus chez le souverain sacrificateur. Alors tous les principaux sacrificateurs et les anciens et les scribes se rassemblèrent.
54 Et Pierre le suivit de loin, jusqu'à l'intérieur, dans la cour [du palais] du souverain sacrificateur. Et il était assis avec les gardes et se chauffait près du feu1.
1 littéralement : de la lumière.
Il appartient maintenant à Celui qui a pris la forme d'esclave de montrer jusqu'où ira son obéissance. Sera-ce jusqu'à la mort… la mort même de la croix (Phil. 2:7, 8 ph 2.5-11)? Satan met tout en œuvre pour faire sortir Jésus du chemin de sa perfection. Dans cette lutte décisive, il se sert de l’effroi et de l’angoisse du Seigneur, qui mesure toute l'horreur de la coupe de la colère de Dieu contre le péché. L'arme de Jésus, c'est sa dépendance. Un nom que nous ne l'entendons employer qu'ici traduit l'intimité la plus profonde dans un tel moment: «Abba Père», s'écrie-t-il dans la conscience que cette parfaite communion devra s'interrompre quand il portera le péché. Mais précisément, son amour sans réserve pour le Père entraîne une obéissance sans réserve. «Non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi»!
En présence d'un tel combat, combien le sommeil des disciples est coupable! Peu de temps avant, leur Maître les a exhortés à veiller et à prier (ch. 13 v. 33 mc 13.28-33). Il le leur demande encore instamment à trois reprises. En vain; mais lui est prêt. Voici le traître qui s'avance avec ceux qui viennent Le prendre. Alors tous l'abandonnent et s'enfuient, y compris finalement ce jeune homme enveloppé d'un drap de fin lin: image de la profession chrétienne qui ne résiste pas à l'épreuve.
Marc 14:55-72
55 Or les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mourir, mais ils n'en trouvaient pas.
56 Car beaucoup portaient de faux témoignages contre lui et les témoignages ne concordaient pas.
57 Mais quelques-uns s'étant levés portèrent un faux témoignage contre lui, en disant :
58 « Nous, nous l'avons entendu dire : "Moi, je détruirai ce Temple1 qui est fait par la main de l'homme et en trois jours j'en construirai un autre qui ne sera pas fait par la main de l'homme2." »
1 c.-à-d. : la maison même. 2 voir Jean 2:19-21.
59 Et même ainsi, leurs témoignages ne concordaient pas.
60 Et le souverain sacrificateur, s'étant levé au milieu [de l'assemblée], interrogea Jésus, en disant : « Ne réponds-tu rien ? Que dis-tu à ceux-ci qui témoignent contre toi ? »
61 Mais il garda le silence et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea encore et lui dit : « Toi, es-tu le Christ, le Fils du Béni1 ? »
1 Béni : mot employé chez les Juifs pour désigner Dieu.
62 Et Jésus dit : « Je le suis, moi. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la Puissance et venant avec les nuées du ciel. »
63 Alors le souverain sacrificateur, ayant déchiré ses vêtements, dit : « Pourquoi avons-nous encore besoin de témoins ?
64 Vous avez entendu le blasphème. Qu'en pensez-vous ? » Et tous le condamnèrent comme méritant la mort.
65 Alors quelques-uns se mirent à cracher sur lui et à lui couvrir le visage, et à lui donner des coups de poing, et à lui dire : « Prophétise ! » Et les gardes le frappaient au visage.
Reniement de Pierre
66 Et comme Pierre était en bas, dans la cour, une des servantes du souverain sacrificateur arrive
67 et, ayant aperçu Pierre qui se chauffait, elle le regarda et dit : « Toi aussi, tu étais avec le Nazarénien Jésus. »
68 Mais il le nia, en disant : « Je ne sais ni ne comprends ce que toi, tu dis. » Et il sortit dehors dans le vestibule. [Alors un coq chanta.]
69 Puis la servante, le [re]voyant, se mit encore à dire à ceux qui se tenaient là : « Celui-ci est l'un d'entre eux. »
70 Mais il le nia de nouveau. Et encore un peu après, ceux qui se tenaient là dirent à Pierre : « Certainement tu es des leurs, car tu es aussi Galiléen. »
71 Alors il se mit à lancer des malédictions et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
72 Et aussitôt un coq chanta pour la deuxième fois. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : « Avant qu'un coq ne chante deux fois, tu me renieras trois fois. » Et en y pensant, il se mit à pleurer.
En pleine nuit, le palais du souverain sacrificateur est en grande effervescence. Jésus se tient devant ses accusateurs. De faux témoins font des dépositions qui ne s'accordent pas. Mais lui n'en tire pas parti pour se défendre. Il est condamné, giflé, frappé; on lui crache au visage. Notre adorable Sauveur accepte tous ces outrages, annoncés par la prophétie (És. 50:6 es 50.4-7). Hélas! Une autre scène se joue dans la cour du palais. Pierre n'avait pas cru son Maître, à qui il avait assuré: «Je ne te renierai absolument pas» (v. 31). Il ne l'avait ensuite pas écouté pour veiller et prier à Gethsémané. Le secret de sa défaite est là. Pourtant le Seigneur les avait avertis que «la chair est faible» (v. 38). Mais c'était une vérité que Pierre n'était pas prêt à accepter, aussi doit-il en faire l'amère expérience. Ce que nous ne voulons pas apprendre avec le Seigneur en recevant humblement sa Parole, nous pourrons avoir à l'apprendre douloureusement en ayant affaire avec l'Ennemi de nos âmes.
Pour mieux confirmer qu'il ne connaît pas «cet homme», le pauvre Pierre profère des imprécations et des jurons. Ne l'accablons pas; pensons plutôt de combien de manières nous pouvons renier le Seigneur si nous ne veillons pas: par nos actes, par nos paroles, ou… par nos silences (lire 1 Cor. 10:12 1cr 10.10-14).