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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ephesians-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
V. 1-9
Au début de ce chapitre 6, nous passons de la relation de mari et femme à celles d’enfants et de pères, de serviteurs et de maîtres. L’obéissance doit marquer l’enfant, et le soin dans l’éducation et les avertissements doivent marquer le père. Mais tout cela doit se faire comme étant sous le regard du Seigneur, comme l’indiquent les versets 1 et 4. Ceci place tout à un niveau très élevé. Il en est aussi de même avec le serviteur et le maître. Leurs relations doivent être réglées comme devant le Seigneur, selon les versets 7, 8 et 9.
Toutes ces exhortations sont très importantes de nos jours, car de fortes influences sataniques envahissent la chrétienté, et amènent à renier et à bouleverser tout ce qui devrait caractériser ces relations. Mais le fait même qu’il en soit ainsi, offre au croyant une excellente occasion de rendre témoignage à la vérité, en maintenant soigneusement les relations dans leur intégrité selon la parole de Dieu. L’occasion de rendre témoignage en tant que serviteurs ou maîtres est très grande, vu que cette relation est très en vue publiquement. Il est très beau de voir un serviteur chrétien caractérisé par l’obéissance et la bonne volonté dans le service, comme s’il était fait pour le Seigneur. Il est aussi très beau de voir un maître chrétien marqué pareillement par le soin et la bonne volonté, sous les yeux du grand Maître des deux, qui est dans le ciel.
V. 10-12
Jusqu’ici l’épître nous a donné un déploiement tout à fait merveilleux de la vérité quant à Christ et l’église, suivi par des exhortations à avoir une vie de caractère très élevé. Avec le verset 10, nous arrivons aux dernières paroles de l’épître. Elles concernent les adversaires, et l’armure dont nous avons besoin, si nous voulons maintenir la vérité, et vivre la vie qui a été placée devant nous. Nous ne sommes pas laissés à nos propres ressources. La puissance du Seigneur est à notre disposition, et nous devons être forts de Sa puissance.
Les adversaires envisagés ici ne sont pas humains mais sataniques. Ils existent dans le monde des esprits, et non dans la chair et le sang. Satan est leur chef, mais il est parlé d’eux comme des principautés et des autorités, et aussi comme des «dominateurs de ces ténèbres». Nous ne savons que très peu de choses sur ces adversaires, et nous n’avons pas besoin d’en savoir plus. Il nous suffit que leur dessein maléfique soit démasqué. Ce sont des dominateurs de ce monde, car ils contrôlent et dominent tout le système du monde, même si les acteurs humains sur la scène du monde ne le suspectent guère. Leur domination génère les ténèbres. C’est l’explication des ténèbres spirituelles grossières qui remplissent la terre. Combien souvent, après que l’évangile a été prêché très clairement, n’entendons-nous pas des gens exprimer leur étonnement que les personnes inconverties l’aient tout écouté sans qu’aucun rayon de lumière ne soit entré dans leurs cœurs. Ce passage, comme aussi 2 Cor. 4:4, fournit une explication qui ôte toute raison de s’étonner devant ce phénomène.
V. 13-17
Mais il s’agit ici de ce que ces grands pouvoirs hostiles exercent toutes leurs ruses et leur énergie contre les croyants. Ils ne peuvent pas leur ravir le salut de leur âme, mais ils peuvent les détourner de l’intelligence de leur appel céleste, et d’une vie réellement en harmonie avec cet appel: tel est leur objectif. Or il est évident que nous ne pouvons pas faire face à de telles puissances avec notre propre force. Grâce à Dieu, nous n’avons pas besoin d’essayer de le faire, car l’armure nécessaire nous est toute fournie gratuitement par Dieu. Nous n’avons qu’à la prendre. Sinon nous ne ferons pas l’expérience de sa valeur.
Nous avons à prendre pour nous toute l’armure complète de Dieu, mais nous avons aussi à la revêtir. Alors nous pourrons résister, et tenir. Le conflit envisagé ici est essentiellement défensif. Par la grâce de notre Dieu, nous sommes placés dans une position céleste et élevée, et nous devons la tenir malgré toutes les tentatives de nous en déloger. En harmonie avec cela, les diverses parties spécifiées de l’armure sont, à une exception près, toutes de nature défensive. La ceinture, la cuirasse, les chaussures, le bouclier et le casque ne sont pas des armes offensives; seule l’épée est offensive.
L’apôtre parle bien sûr au sens figuré, car nous trouvons que chaque élément de l’armure, est quelque chose de nature morale ou spirituelle que nous devons revêtir: des choses qui, bien que données par Dieu, doivent être prises, et on doit aussi les revêtir d’une manière pratique, et les intégrer dans notre expérience. Le premier élément est la vérité. Elle doit être comme une ceinture pour nos reins. Ceindre ses reins exprime une préparation à l’activité. Toutes nos activités doivent se situer dans le cadre de la vérité. La vérité doit nous gouverner. La vérité nous est donnée par Dieu, mais nous devons la revêtir pour qu’elle puisse nous gouverner. La parole de Dieu est la vérité, mais ce n’est pas la vérité dans la Bible qui va nous défendre, mais bien plutôt la vérité appliquée d’une manière pratique à toutes nos activités.
Le deuxième élément est la cuirasse qui est la justice. Nous sommes justice de Dieu en Christ, mais c’est quand nous marchons en conséquence de cela, dans la justice pratique, qu’elle agit comme un bouclier, protégeant tous nos organes vitaux des coups portés par nos puissants ennemis. Combien de combattants chrétiens sont tombés douloureusement blessés dans la bataille parce qu’il y avait des carences lamentables dans leur justice pratique. Une fissure dans la cuirasse offre une ouverture aux flèches de l’ennemi.
Normalement nous ne pensons pas aux chaussures comme faisant partie de l’armure, pourtant, vu que c’est par nos chaussures que nous sommes en contact continuel avec la terre, elles prennent ce caractère du point de vue chrétien. Si notre contact avec la terre n’est pas correct, nous serons effectivement vulnérables. Que signifie «la préparation de l’évangile de paix»? Ce n’est pas que nous ayons à préparer le chemin de l’évangile dans un sens évangélique (bien que ce soit bien sûr très désirable de le faire), mais que nous-mêmes devrions être soumis à la préparation que l’évangile de paix opère. Si nos pieds sont ainsi chaussés, nous apporterons la paix de l’évangile dans toutes nos relations avec les hommes de ce monde, et ce faisant nous serons protégés nous-mêmes.
À côté de tout cela, il y a ensuite la foi qui agit comme un bouclier, cette foi qui signifie une confiance pratique et vivante en Dieu; cette foi qui garde les yeux sur Lui et sur Sa parole et non pas sur les circonstances ni sur les ennemis. Avec le bouclier qui nous protège, outre le reste de l’armure, les dards du doute brûlant envoyés par les méchants sont détournés et éteints.
Le casque protège la tête qui, juste après le cœur, est le point le plus vulnérable chez l’homme. Le salut connu, compris, dont on jouit, et mené à bien pratiquement, c’est là notre casque. Quand Paul écrivait aux Philippiens (2:12-13): «Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement: car c’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir», il les exhortait réellement à prendre et à porter le casque du salut.
En dernier lieu vient «l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu». Elle peut être utilisée pour la défensive et pour l’offensive. La parole de Dieu sera la parade à toutes les tentatives d’attaque (les coups d’épée) de l’ennemi; elle le mettra aussi en fuite d’un seul coup bien envoyé. Il en est parlé comme de «l’épée de l’Esprit», car c’est Lui qui l’a composée au commencement, et c’est Lui qui donne l’habileté et l’intelligence pour s’en servir. Notre grand modèle dans l’utilisation de la parole est notre Seigneur Lui-même, comme nous le rapportent Matthieu 4 et Luc 4.
V. 18
Le Seigneur est aussi notre modèle dans la prière, qui nous est prescrite au verset 18. L’évangile de Luc souligne tout particulièrement cet aspect de la vie du Seigneur. Étant devenu homme, Il prit la place de dépendance qui convient à l’homme, et Il le fit tout au long de Sa vie dans la perfection la plus complète. La prière caractérisait donc Sa vie, et elle doit caractériser la nôtre. La prière doit toujours être notre ressource, spécialement en relation avec le conflit dont nous parlent les versets que nous lisons. La parole de Dieu est effectivement l’épée de l’Esprit. Mais justement parce qu’elle l’est, nous ne la manierons efficacement que si nous prions toujours par [ou: dans] l’Esprit. Sans une dépendance continuelle et stable de Dieu, nous ne porterons aucune pièce de l’armure correctement.
Nos prières doivent atteindre cette ferveur qu’indique le mot supplication; et en même temps, il nous faut toujours veiller. Nous devons être en alerte d’un côté pour éviter tout ce qui serait incompatible avec nos requêtes, et d’un autre côté pour accueillir la réponse à nos requêtes. Ceci caractérise l’intensité et la vérité dans notre manière de prier, de sorte que nos prières puissent bien être une force et non une farce.
Nous ne devons pas être limités dans nos prières. Sans doute il faut commencer par nous-mêmes, mais ne nous arrêtons pas là. Élargissons nos requêtes pour inclure «tous les saints». De même que tous les saints sont nécessaires pour saisir la vérité (3:18), de même la portée de nos prières ne doit pas être moindre que tous les saints. Cette portée s’élargit même à «tous les hommes» en 1 Timothée 2:1. Toutefois l’épître aux Éphésiens est avant tout l’épître de l’église, et c’est pourquoi le cercle considéré ici est celui de «tous les saints».
V. 19-20
Mais nous ne devons pas être occupés de «tous» au point de s’égarer dans l’indéfini. Aussi l’apôtre ajoute «et pour moi». Tout grand serviteur de Dieu qu’il était, il désirait être soutenu par les prières d’autres saints qui n’étaient pas aussi grands que lui. Il désirait des prières, non pour sortir de prison et que ses circonstances soient plus faciles, mais pour qu’il soit capable d’accomplir pleinement son ministère malgré sa captivité. Il était dans les liens, mais restait tout autant un ambassadeur que quand il était libre (voir 2 Corinthiens 5:20).
Quand il était libre, il pensait être plutôt un ambassadeur de l’évangile, suppliant les hommes d’être réconciliés. Maintenant qu’il était captif, il se considérait comme un ambassadeur du mystère, ce mystère qu’il a brièvement dévoilé dans ce qui précède dans l’épître. C’est le «mystère de l’évangile», puisque l’un découle de l’autre et en est la suite appropriée. Si nous ne comprenons pas l’évangile, nous ne pouvons pas comprendre le mystère. Par exemple, le mystère doit être un livre fermé pour ceux qui s’imaginent que l’évangile doit christianiser toute la terre, et introduire ainsi le millénium.
V. 21-24
Les derniers désirs de Paul pour les frères, bien que simples sont très complets. Combien les frères doivent être heureux quand la paix, l’amour et la foi ont libre cours parmi eux, le tout procédant d’une source divine. Alors la grâce repose effectivement sur eux. Seulement il faut qu’il y ait la pureté de cœur et dans les motivations. La dernière expression du verset 24, «en pureté», ou «en incorruption», est un rappel pour nous que, même dans ces premiers temps de l’église où l’apôtre écrivait, ce qui était corrompu avait fait son entrée parmi ceux qui professaient être chrétiens. Aimer le Seigneur Jésus en incorruption est le cachet de la réalité, le fruit de l’œuvre authentique de Dieu.