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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ephesians-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
V. 1-9
Au début de ce chapitre 6, nous passons de la relation de mari et femme à celles dâenfants et de pères, de serviteurs et de maîtres. Lâobéissance doit marquer lâenfant, et le soin dans lâéducation et les avertissements doivent marquer le père. Mais tout cela doit se faire comme étant sous le regard du Seigneur, comme lâindiquent les versets 1 et 4. Ceci place tout à un niveau très élevé. Il en est aussi de même avec le serviteur et le maître. Leurs relations doivent être réglées comme devant le Seigneur, selon les versets 7, 8 et 9.
Toutes ces exhortations sont très importantes de nos jours, car de fortes influences sataniques envahissent la chrétienté, et amènent à renier et à bouleverser tout ce qui devrait caractériser ces relations. Mais le fait même quâil en soit ainsi, offre au croyant une excellente occasion de rendre témoignage à la vérité, en maintenant soigneusement les relations dans leur intégrité selon la parole de Dieu. Lâoccasion de rendre témoignage en tant que serviteurs ou maîtres est très grande, vu que cette relation est très en vue publiquement. Il est très beau de voir un serviteur chrétien caractérisé par lâobéissance et la bonne volonté dans le service, comme sâil était fait pour le Seigneur. Il est aussi très beau de voir un maître chrétien marqué pareillement par le soin et la bonne volonté, sous les yeux du grand Maître des deux, qui est dans le ciel.
V. 10-12
Jusquâici lâépître nous a donné un déploiement tout à fait merveilleux de la vérité quant à Christ et lâéglise, suivi par des exhortations à avoir une vie de caractère très élevé. Avec le verset 10, nous arrivons aux dernières paroles de lâépître. Elles concernent les adversaires, et lâarmure dont nous avons besoin, si nous voulons maintenir la vérité, et vivre la vie qui a été placée devant nous. Nous ne sommes pas laissés à nos propres ressources. La puissance du Seigneur est à notre disposition, et nous devons être forts de Sa puissance.
Les adversaires envisagés ici ne sont pas humains mais sataniques. Ils existent dans le monde des esprits, et non dans la chair et le sang. Satan est leur chef, mais il est parlé dâeux comme des principautés et des autorités, et aussi comme des «dominateurs de ces ténèbres». Nous ne savons que très peu de choses sur ces adversaires, et nous nâavons pas besoin dâen savoir plus. Il nous suffit que leur dessein maléfique soit démasqué. Ce sont des dominateurs de ce monde, car ils contrôlent et dominent tout le système du monde, même si les acteurs humains sur la scène du monde ne le suspectent guère. Leur domination génère les ténèbres. Câest lâexplication des ténèbres spirituelles grossières qui remplissent la terre. Combien souvent, après que lâévangile a été prêché très clairement, nâentendons-nous pas des gens exprimer leur étonnement que les personnes inconverties lâaient tout écouté sans quâaucun rayon de lumière ne soit entré dans leurs cÅurs. Ce passage, comme aussi 2 Cor. 4:4, fournit une explication qui ôte toute raison de sâétonner devant ce phénomène.
V. 13-17
Mais il sâagit ici de ce que ces grands pouvoirs hostiles exercent toutes leurs ruses et leur énergie contre les croyants. Ils ne peuvent pas leur ravir le salut de leur âme, mais ils peuvent les détourner de lâintelligence de leur appel céleste, et dâune vie réellement en harmonie avec cet appel: tel est leur objectif. Or il est évident que nous ne pouvons pas faire face à de telles puissances avec notre propre force. Grâce à Dieu, nous nâavons pas besoin dâessayer de le faire, car lâarmure nécessaire nous est toute fournie gratuitement par Dieu. Nous nâavons quâà la prendre. Sinon nous ne ferons pas lâexpérience de sa valeur.
Nous avons à prendre pour nous toute lâarmure complète de Dieu, mais nous avons aussi à la revêtir. Alors nous pourrons résister, et tenir. Le conflit envisagé ici est essentiellement défensif. Par la grâce de notre Dieu, nous sommes placés dans une position céleste et élevée, et nous devons la tenir malgré toutes les tentatives de nous en déloger. En harmonie avec cela, les diverses parties spécifiées de lâarmure sont, à une exception près, toutes de nature défensive. La ceinture, la cuirasse, les chaussures, le bouclier et le casque ne sont pas des armes offensives; seule lâépée est offensive.
Lâapôtre parle bien sûr au sens figuré, car nous trouvons que chaque élément de lâarmure, est quelque chose de nature morale ou spirituelle que nous devons revêtir: des choses qui, bien que données par Dieu, doivent être prises, et on doit aussi les revêtir dâune manière pratique, et les intégrer dans notre expérience. Le premier élément est la vérité. Elle doit être comme une ceinture pour nos reins. Ceindre ses reins exprime une préparation à lâactivité. Toutes nos activités doivent se situer dans le cadre de la vérité. La vérité doit nous gouverner. La vérité nous est donnée par Dieu, mais nous devons la revêtir pour quâelle puisse nous gouverner. La parole de Dieu est la vérité, mais ce nâest pas la vérité dans la Bible qui va nous défendre, mais bien plutôt la vérité appliquée dâune manière pratique à toutes nos activités.
Le deuxième élément est la cuirasse qui est la justice. Nous sommes justice de Dieu en Christ, mais câest quand nous marchons en conséquence de cela, dans la justice pratique, quâelle agit comme un bouclier, protégeant tous nos organes vitaux des coups portés par nos puissants ennemis. Combien de combattants chrétiens sont tombés douloureusement blessés dans la bataille parce quâil y avait des carences lamentables dans leur justice pratique. Une fissure dans la cuirasse offre une ouverture aux flèches de lâennemi.
Normalement nous ne pensons pas aux chaussures comme faisant partie de lâarmure, pourtant, vu que câest par nos chaussures que nous sommes en contact continuel avec la terre, elles prennent ce caractère du point de vue chrétien. Si notre contact avec la terre nâest pas correct, nous serons effectivement vulnérables. Que signifie «la préparation de lâévangile de paix»? Ce nâest pas que nous ayons à préparer le chemin de lâévangile dans un sens évangélique (bien que ce soit bien sûr très désirable de le faire), mais que nous-mêmes devrions être soumis à la préparation que lâévangile de paix opère. Si nos pieds sont ainsi chaussés, nous apporterons la paix de lâévangile dans toutes nos relations avec les hommes de ce monde, et ce faisant nous serons protégés nous-mêmes.
à côté de tout cela, il y a ensuite la foi qui agit comme un bouclier, cette foi qui signifie une confiance pratique et vivante en Dieu; cette foi qui garde les yeux sur Lui et sur Sa parole et non pas sur les circonstances ni sur les ennemis. Avec le bouclier qui nous protège, outre le reste de lâarmure, les dards du doute brûlant envoyés par les méchants sont détournés et éteints.
Le casque protège la tête qui, juste après le cÅur, est le point le plus vulnérable chez lâhomme. Le salut connu, compris, dont on jouit, et mené à bien pratiquement, câest là notre casque. Quand Paul écrivait aux Philippiens (2:12-13): «Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement: car câest Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir», il les exhortait réellement à prendre et à porter le casque du salut.
En dernier lieu vient «lâépée de lâEsprit, qui est la parole de Dieu». Elle peut être utilisée pour la défensive et pour lâoffensive. La parole de Dieu sera la parade à toutes les tentatives dâattaque (les coups dâépée) de lâennemi; elle le mettra aussi en fuite dâun seul coup bien envoyé. Il en est parlé comme de «lâépée de lâEsprit», car câest Lui qui lâa composée au commencement, et câest Lui qui donne lâhabileté et lâintelligence pour sâen servir. Notre grand modèle dans lâutilisation de la parole est notre Seigneur Lui-même, comme nous le rapportent Matthieu 4 et Luc 4.
V. 18
Le Seigneur est aussi notre modèle dans la prière, qui nous est prescrite au verset 18. Lâévangile de Luc souligne tout particulièrement cet aspect de la vie du Seigneur. Ãtant devenu homme, Il prit la place de dépendance qui convient à lâhomme, et Il le fit tout au long de Sa vie dans la perfection la plus complète. La prière caractérisait donc Sa vie, et elle doit caractériser la nôtre. La prière doit toujours être notre ressource, spécialement en relation avec le conflit dont nous parlent les versets que nous lisons. La parole de Dieu est effectivement lâépée de lâEsprit. Mais justement parce quâelle lâest, nous ne la manierons efficacement que si nous prions toujours par [ou: dans] lâEsprit. Sans une dépendance continuelle et stable de Dieu, nous ne porterons aucune pièce de lâarmure correctement.
Nos prières doivent atteindre cette ferveur quâindique le mot supplication; et en même temps, il nous faut toujours veiller. Nous devons être en alerte dâun côté pour éviter tout ce qui serait incompatible avec nos requêtes, et dâun autre côté pour accueillir la réponse à nos requêtes. Ceci caractérise lâintensité et la vérité dans notre manière de prier, de sorte que nos prières puissent bien être une force et non une farce.
Nous ne devons pas être limités dans nos prières. Sans doute il faut commencer par nous-mêmes, mais ne nous arrêtons pas là . Ãlargissons nos requêtes pour inclure «tous les saints». De même que tous les saints sont nécessaires pour saisir la vérité (3:18), de même la portée de nos prières ne doit pas être moindre que tous les saints. Cette portée sâélargit même à «tous les hommes» en 1 Timothée 2:1. Toutefois lâépître aux Ãphésiens est avant tout lâépître de lâéglise, et câest pourquoi le cercle considéré ici est celui de «tous les saints».
V. 19-20
Mais nous ne devons pas être occupés de «tous» au point de sâégarer dans lâindéfini. Aussi lâapôtre ajoute «et pour moi». Tout grand serviteur de Dieu quâil était, il désirait être soutenu par les prières dâautres saints qui nâétaient pas aussi grands que lui. Il désirait des prières, non pour sortir de prison et que ses circonstances soient plus faciles, mais pour quâil soit capable dâaccomplir pleinement son ministère malgré sa captivité. Il était dans les liens, mais restait tout autant un ambassadeur que quand il était libre (voir 2 Corinthiens 5:20).
Quand il était libre, il pensait être plutôt un ambassadeur de lâévangile, suppliant les hommes dâêtre réconciliés. Maintenant quâil était captif, il se considérait comme un ambassadeur du mystère, ce mystère quâil a brièvement dévoilé dans ce qui précède dans lâépître. Câest le «mystère de lâévangile», puisque lâun découle de lâautre et en est la suite appropriée. Si nous ne comprenons pas lâévangile, nous ne pouvons pas comprendre le mystère. Par exemple, le mystère doit être un livre fermé pour ceux qui sâimaginent que lâévangile doit christianiser toute la terre, et introduire ainsi le millénium.
V. 21-24
Les derniers désirs de Paul pour les frères, bien que simples sont très complets. Combien les frères doivent être heureux quand la paix, lâamour et la foi ont libre cours parmi eux, le tout procédant dâune source divine. Alors la grâce repose effectivement sur eux. Seulement il faut quâil y ait la pureté de cÅur et dans les motivations. La dernière expression du verset 24, «en pureté», ou «en incorruption», est un rappel pour nous que, même dans ces premiers temps de lâéglise où lâapôtre écrivait, ce qui était corrompu avait fait son entrée parmi ceux qui professaient être chrétiens. Aimer le Seigneur Jésus en incorruption est le cachet de la réalité, le fruit de lâÅuvre authentique de Dieu.