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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ephesians 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/ephesians-6.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ephesians 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
Éphésiens 6:1
* Les devoirs des enfants et des parents. (1-4)
Devoirs des maîtres et des serviteurs. (5-9)
Tous les chrétiens doivent revêtir « l’armure spirituelle » contre les ennemis de leur âme. (10-18)
L’apôtre désire entendre les prières des Éphésiens ; il termine par l’envoi de sa bénédiction. (19-24)
(1-4)
Le principal devoir des enfants est d’obéir à leurs parents. Cette obéissance inclut le respect sous toutes ses formes ; toutes les époques de prospérité se sont distinguées par l’obéissance des enfants à leurs parents.
Quels sont les devoirs des parents ? - Ne soyez pas impatients ; - N’usez pas de sévérité inconsidérée ; - Conduisez vos enfants avec prudence et sagesse ; - Développez leurs jugements et leurs raisonnements. - Élevez-les correctement, usant de corrections adéquates et compatissantes, dans la connaissance du devoir que Dieu exige.
Souvent, hélas, ce dernier devoir est négligé, même parmi ceux qui professent l’Évangile. Beaucoup de personnes poussent leurs enfants à se rebeller contre la piété ; cette tendance n’excuse en aucune manière la désobéissance des enfants, bien que cela puisse les entraîner parfois sur une pente dangereuse …
Dieu seul peut changer le cœur, cependant Il accorde Sa bénédiction aux parents qui élèvent convenablement leurs enfants, et Il répond à leurs prières.
Ceux dont le principal souci n’est que la réussite et la prospérité de leurs enfants, quoi qu’il advienne de leur âme, ne doivent pas s’attendre à recevoir une grande bénédiction divine …
Éphésiens 6:5
(5-9)
Le devoir des serviteurs se résume en un mot : l’obéissance.
Les serviteurs de l’époque de Paul étaient généralement des esclaves. Les apôtres devaient apprendre aux serviteurs et à leurs maîtres, leurs devoirs respectifs, pour alléger le joug de la servitude, tant que l’esclavage ne fut éradiqué par l’influence du christianisme.
Les serviteurs doivent respecter ceux qui les dirigent. Ils doivent être loyaux, ne prétendant pas être obéissants quand ils ont l’intention de désobéir : ils doivent servir fidèlement et correctement leurs maîtres, non seulement quand ces derniers les observent, mais aussi quand ils ont « le dos tourné ».
Un regard permanent dirigé vers le Seigneur Jésus-Christ rendra les hommes fidèles et honnêtes, là où ils sont placés, non pas à contrecœur, ni par contrainte, mais par amour pour leurs maîtres et leurs intérêts. Ceci facilitera leur service, contentera leurs maîtres, et leur conduite sera approuvée par le Seigneur. Dieu récompensera même la moindre tâche faite dans le sens du devoir, en vue de Le glorifier.
Le texte nous indique ensuite quel le devoir des maîtres : « vous devez agir de la même manière ». Ayez envers vos serviteurs la même attitude que vous voudriez qu’ils aient envers vous ; manifestez pour eux de la bonne volonté et un certain égard, prenez soin que votre conduite soit approuvée par Dieu. Ne soyez pas tyranniques, ni autoritaires. Vous avez un Maître auquel vous devez obéir ; vous et vos domestiques, n’êtes que des serviteurs, au service de Christ !Si les maîtres et les serviteurs considéraient dans une juste mesure, leurs devoirs envers Dieu, ainsi que les comptes qu’ils devront bientôt Lui rendre, ils seraient plus attentifs quant à l’exercice de leurs devoirs mutuels et les familles seraient aussi plus heureuses …
Éphésiens 6:10
(10-18)
La force spirituelle et le courage sont nécessaires, lors de l’épreuve, comme dans notre combat avec « l’ennemi ».
Ceux qui sont convaincus de posséder la Grâce véritable, doivent viser à en obtenir toute l’entité : revêtir l’armure de Dieu, celle qu’Il nous a préparée et mise à notre disposition. L’armure chrétienne est faite pour être portée ; nous ne devons pas ôter cette armure tant que notre combat n’a pas cessé, ni achever notre course spirituelle. Ce combat ne consiste pas à s’opposer à des ennemis humains, ni à notre propre nature corrompue : nous avons en fait, affaire à un ennemi qui possède mille manières pour déstabiliser les âmes vulnérables. Les démons nous attaquent dans le domaine qui appartient à notre âme, ils opèrent pour dépraver « l’image » céleste qui réside en notre cœur. Nous devons, par la grâce de Dieu, prendre la résolution de ne pas céder à Satan. Résistez-lui, et il s’enfuira. Si nous lui « ouvrons la voie », il gagnera immanquablement du terrain …
Si nous doutons de notre état spirituel, de notre Chef, ou de la solidité de notre armure spirituelle, nous donnons l’avantage à Satan.
Ce texte décrit les différentes parties de l’armure des soldats bien armés, capables de soutenir les assauts les plus violents. rien n’est prévu pour protéger le dos : il n’y a rien pour défendre ceux qui tournent le dos au combat chrétien.
La vérité, (ou la sincérité), représente la ceinture. Celle-ci entoure tous les autres constituants de notre armure, elle est d’ailleurs mentionnée en premier lieu. Il ne peut pas y avoir de religion sans authenticité. La justice de Christ, dont nous pouvons disposer, est une véritable cuirasse, elle nous protège des flèches du courroux divin. La justice de Christ, implantée en nous, fortifie notre cœur, contre les attaques de Satan.
Une ferme résolution de lutter, ressemble à des guêtres, destinées à protéger nos jambes ; elle sert à tenir ferme dans notre marche ; dans les sentiers accidentés, les pieds doivent être chaussés avec la « préparation de l’Évangile de paix ».
L’obéissance, lors de l’épreuve, doit être accompagnée d’une solide connaissance de l’Évangile.
La foi est un tout, à l’heure de la tentation. Elle est basée sur des éléments invisibles ; elle reçoit Christ et les bienfaits de Sa rédemption : elle est un véritable bouclier, une défense efficace.
Le diable est le « méchant ». Les tentations virulentes, par lesquelles l’âme est confrontée au « feu de l’enfer », sont de véritables flèches que Satan décoche contre nous. Elles peuvent consister également dans de mauvaises pensées à l’égard de Dieu, voire défaitistes contre nous-mêmes. La foi, qui se base sur la Parole de Dieu et la Grâce de Christ, éteint les flèches enflammées de la tentation.
Le salut doit représenter notre casque. Une solide espérance du salut et une attente scripturaire de la victoire spirituelle, purifieront l’âme et lui éviteront d’être souillée par Satan.
Au chrétien revêtu d’une telle armure, pour sa protection dans le combat, l’apôtre recommande une seule arme offensive ; elle est toutefois suffisante : c’est l’épée de l’Esprit, la Parole de Dieu. Elle subjugue et mortifie les mauvais désirs et les pensées blasphématoires qui peuvent s’éveiller en nous ; elle répond à l’incrédulité et aux différentes déviations qui peuvent nous assaillir de l’extérieur. Un texte biblique, relativement simple, bien compris et appliqué en toute droiture, détruit immédiatement toute tentation ou une objection négative, il subjugue l’adversaire le plus redoutable.
La prière doit fixer toutes les parties de notre armure chrétienne. Différents devoirs existent dans l’exercice de la piété ; dans notre situation ici-bas, nous devons réserver un temps de prière. Une prière « artificielle » n’est guère efficace, cependant celle qui est sobre et fervente apporte toujours un bienfait.
Nous devons avoir de saintes pensées dans notre cheminement spirituel. Un cœur vain sera inefficace dans la prière. Nous devons intercéder par toutes sortes de prières, en public, comme en privé, dans le secret ; en société ou seul ; solennellement ou spontanément ; une prière doit comporter :
- La confession du péché ;
- L’appel à la Miséricorde ;
- Des actions de grâces pour les bénédictions reçues.
Nous devons prier par la Grâce de Dieu, avec le Saint-Esprit, dans Sa dépendance et d’après Son enseignement. Nous devons persévérer dans nos demandes spécifiques, sans nous décourager. Nous devons prier, non seulement pour nous-mêmes, mais pour tous les saints.
Nos ennemis spirituels sont puissants, et nous disposons de peu de force, mais notre Rédempteur est tout-puissant, et grâce à Lui, nous sommes capables de vaincre ! Nous devons donc réagir !
N’avons-nous pas souvent négligé de répondre aux appels divins ?
Méditons les paroles de ce texte et persévérons dans l’exercice de la prière !
Éphésiens 6:19
(19-24)
L’Évangile était dans l’Ancien Testament un véritable mystère, jusqu’à ce qu’il soit révélé par Dieu ; le rôle des serviteurs de Dieu consiste désormais à annoncer cette « bonne nouvelle aux hommes ! »
Les meilleurs, les plus éminents serviteurs de Dieu ont besoin du soutien des prières des croyants. Nous devons particulièrement prier pour ceux qui sont exposés à de grandes épreuves ou à des périls, dans leur ministère.
« Que la paix et la charité, avec la foi, soient données aux frères. » Le terme paix comporte différentes significations :
- La paix avec Dieu ;
- La paix de la conscience ;
- La paix parmi les croyants ;
- La grâce de l’Esprit, qui produit la foi et l’amour.
Paul désire tout cela pour ceux en qui la Grâce a déjà opéré. Toutes grâces et bénédictions parviennent aux enfants de Dieu par le biais de Jésus-Christ notre Seigneur. La grâce, c’est-à-dire, la faveur de Dieu, avec tous les biens spirituels et temporels qui en découlent, est avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ en toute sincérité ; avec eux seulement !