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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ephesians 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/ephesians-5.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ephesians 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Éphésiens 5:1
* Exhortation à l’amour fraternel. (1, 2)
Avertissements relatifs à différents péchés. (3-14)
Directives pour changer de comportement, sur les devoirs relationnels. (15-21)
Les devoirs des épouses et des maris sont affermis par la relation spirituelle, entre Christ et l’Église. (22-33)
(1, 2)
Puisque Dieu, grâce à l’œuvre de Christ à la croix, a pardonné tous vos péchés, « suivez » le Seigneur, soyez Ses « imitateurs » !Cherchez à Lui ressembler, particulièrement dans Son Amour et Sa Miséricorde, comme lui ressemblent les bien-aimés du Père.
Dans le sacrifice de Christ, c’est Son amour qui triomphe ; sachons pleinement le considérer !
Éphésiens 5:3
(3-14)
Tous les types d’immoralité doivent être éradiqués. Ces péchés doivent être redoutés et bannis.
Ce texte ne comporte pas que des avertissements relatifs aux transgressions gravissimes, mais aussi à tout ce qui peut les révéler. Ces pratiques dégradantes sont si nuisibles à l’âme, qu’elles polluent et souillent littéralement l’entourage de ceux qui les pratiquent.
Lorsque nous devenons chrétiens, notre bonne humeur doit être manifeste, elle doit mettre en valeur la Gloire de Dieu. Un homme cupide fait de son argent son dieu ; il place son espérance, sa confiance et sa raison de vivre, dans les biens de ce monde, au lieu de se consacrer au Seigneur.
Ceux qui se complaisent dans la convoitise et dans l’amour du monde, n’appartiennent pas au Royaume de la Grâce, ils ne parviendront jamais à connaître la Gloire divine. Quand les plus vils transgresseurs se repentent et croient en l’Évangile, ils deviennent des « enfants d’obéissance », et de ce fait n’ont plus à craindre le courroux divin.
Oserons-nous vraiment chercher ce qui pourrait nous amener à subir la colère de Dieu ? Les pécheurs, semblables à des hommes errants dans les ténèbres, ne savent où ils vont, ni ce qu’ils font. Mais la Grâce de Dieu est tout à fait capable d’opérer de puissants changements dans l’âme du pécheur.
Marchons comme des « enfants de lumière », dans la connaissance de la Parole et dans la sainteté. Les œuvres des ténèbres sont toutes stériles, quels que soient les profits qu’elles peuvent engendrer ; toutes se terminent par la destruction du pécheur impénitent.
De nombreux chemins favorisent la complicité avec les iniques ; il est très facile de prendre part aux péchés des autres, suite à de mauvais conseils, des faiblesses ou certaines dissimulations … Si nous partageons avec d’autres leurs péchés, nous devrons aussi craindre de partager leurs fléaux. Si nous ne blâmons pas les péchés des autres, nous en sommes alors les complices …
Un homme pieux aura honte de parler du péché, alors que de nombreux iniques n’éprouvent aucun scrupule à le pratiquer. Nous ne devons pas reconnaître simplement l’existence et l’horreur du péché, mais nous devons le considérer en tant qu’infraction à la sainte loi de Dieu.
Après les différents appels à la repentance, des prophètes et des apôtres, nous devons inciter ceux qui sont « endormis et morts » dans le péché, à se « réveiller et à se lever », pour que Christ puisse leur donner la Lumière !
Éphésiens 5:15
(15-21)
Nous trouvons dans ce texte un autre remède contre le péché : la vigilance, (ou la prudence) ; sans elle, il est impossible de garder une pureté de cœur et de vie.
Le temps est une bénédiction que Dieu nous accorde : il est mal exploité, voire perdu, lorsqu’il n’est pas employé selon Son dessein. Si jusqu’ici, nous avons perdu notre temps, nous devons redoubler de vigilance pour que cela cesse. Ce temps, que des milliers d’hommes sur leur lit de mort, rachèteraient à n’importe quel prix, combien peu y pensent, et à quelles bagatelles, ils le gaspillent quotidiennement !Beaucoup ont rapidement tendance à se plaindre des temps mauvais ; il serait bon qu’ils soient plus empressés à racheter ce temps ! Ne soyons pas imprudents : le mépris de notre devoir, et la négligence de notre âme, révèlent la plus grande folie qui soit.
L’ivresse est un péché qui ne reste jamais seul, mais qui conduit les hommes vers d’autres maux ; c’est une faute qui provoque Dieu au plus haut point. L’ivrogne offre à sa famille et au monde, le triste spectacle d’un pécheur endurci, au-delà de tout entendement. Cet homme court à sa perte.
Quand nous sommes las ou affligés, ne cherchons pas à « oublier » nos soucis dans une boisson forte, ce qui est odieux et nuisible ; cet agissement ne peut que nous affliger davantage … Mais, par le biais d’une prière fervente, cherchons plutôt à être remplis de l’Esprit ; évitons tout ce qui peut chagriner notre Consolateur, rempli de la Grâce divine.
Tous les enfants de Dieu ont maintes raisons de chanter pour exprimer leur joie. Bien que nous ne puissions pas le faire en permanence, nous devons sans cesse rendre grâces et remercier le Seigneur ; nous ne devons jamais manquer de dispositions dans cet élan, car nous ne manquons jamais d’opportunités de le faire, tout au long de notre parcours ici-bas. Remercions le Seigneur, même lors de l’épreuve et de l’affliction, rendons Lui grâce pour tout, et soyons satisfaits de notre condition présente.
Dieu aime Ses enfants, en les gardant de pécher contre Lui, en les engageant à se soumettre mutuellement, selon Sa Parole, pour promouvoir Sa gloire et pour accomplir leurs devoirs mutuels.
Éphésiens 5:22
(22-33)
Les épouses doivent rester soumises à leurs maris, « dans » le Seigneur : cela implique qu’elles doivent les honorer et leur obéir, par amour pour eux. Les maris, quant à eux, doivent aimer leurs épouses.
L’amour de Christ pour l’église nous sert d’exemple : un exemple sincère, pur et constant, malgré les « chutes » éventuelles de cette dernière. Christ s’est donné Lui-même pour l’Église, afin qu’Il puisse la sanctifier en ce monde et la glorifier, plus tard, dans le ciel ; Il s’est sacrifié pour elle, afin de donner à tous ses membres, par l’influence du Saint-Esprit, (dont l’eau du baptême est la représentation extérieure), un principe de sainteté et les délivrer de toute culpabilité, de toute pollution spirituelle et de tout esclavage provoqué par le péché.
L’Église et les croyants ne seront pas sans taches ni sans rides, tant qu’ils ne seront pas parvenus à connaître la gloire céleste. Seuls ceux qui sont sanctifiés, pourront ensuite être glorifiés.
Les paroles mentionnées par l’apôtre, relatives au mariage, rappellent celles concernant Adam et Ève, dans la Genèse ; elles ont cependant un sens complémentaire, en ce qui concerne l’union entre Christ et Son église. Cette union est évidemment une allégorie.
S’il peut y avoir des échecs et des chutes dans cette relation Christ-Église, à cause de notre nature humaine, cela ne change rien quant à l’existence réelle de cette union.
Tous les devoirs concernant le mariage sont contenus dans l’unité et l’amour. Pendant qu’au sein de l’Église, nous adorons Christ et que nous nous réjouissons dans Son amour condescendant, les maris et leurs épouses apprennent ici quels sont leurs devoirs mutuels. Si cette ordonnance biblique était mieux respectée, les plus terribles épreuves conjugales pourraient être prévenues et leurs conséquences douloureuses seraient ainsi évitées.