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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/philippians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-30
Chapitre 1er
V. 1-2
Paul ne commence pas par se présenter comme apôtre, mais simplement comme esclave de Jésus Christ. Nous ne devons donc pas considérer lâexpérience quâil est amené à relater comme quelque chose dâapostolique, et donc hors de portée des chrétiens ordinaires. Au contraire, câest lâexpérience dâun esclave ou serviteur, et nous le sommes tous. Il sâadresse lui-même à ceux quâon pouvait qualifier, à Philippes, de «saints dans le Christ Jésus». Ãtant en Christ, ils étaient mis à part pour Dieu. Il y avait des surveillants et des serviteurs au milieu dâeux, mais ceux-ci ne sont pas mentionnés en premier. Les hommes qui avaient de telles charges dans lâassemblée locale avaient une place dâhonneur et dâimportance, mais ils ne dominaient pas sur lâhéritage de Dieu (1 Pierre 5:3), ni ne réclamaient la première place en toutes choses. De plus, au lieu quâils soient surveillants avec un rôle de président sur de nombreuses églises, il y avait plusieurs surveillants dans cette seule assemblée.
V. 3-7
Immédiatement après les salutations du début, Paul rappelle lâheureux souvenir quâil avait des saints à Philippes. Ils avaient été particulièrement caractérisés par la communion dans lâévangile. Ils avaient beaucoup eu lâapôtre dans leur cÅur, et ils sâétaient tenus à ses côtés comme des partenaires; tout cela était une preuve du travail de Dieu en eux. Dieu avait commencé en eux une bonne Åuvre par Son Esprit, mise en évidence de cette manière; et ce que Dieu avait commencé, Il lâachèverait, et ce serait finalisé au jour de Christ.
De toute évidence ils étaient caractérisés par un grand amour pour lâévangile, et par une communion de cÅur avec lâévangile, dâune manière pratique; et non seulement avec lâévangile, mais aussi avec Paul qui en était lâambassadeur, et ils étaient ainsi participants de la grâce avec lui. Ils en étaient participants non seulement en rapport avec la confirmation de lâévangile par les merveilleux résultats quâil produisait, mais aussi en rapport avec sa défense contre tous les adversaires, et en rapport avec les liens dans lesquels se trouvait lâambassadeur. Nombreux sont ceux qui désirent participer à la confirmation, et peut-être à la défense de lâévangile, mais ils ne sont plus tant désireux quand les liens et les afflictions arrivent. Les liens sont le test, et lâempressement à cet égard est une preuve plus sûre du travail intérieur de Dieu quâune grande érudition en matière de doctrine chrétienne.
V. 8-11
Le verset 8 nous assure combien Paul rendait aux Philippiens toute leur affection, et à vrai dire combien la sienne dépassait la leur. Les versets 9 et 10 nous montrent ce quâétait le désir de son cÅur pour eux: quâils croissent continuellement en amour, en intelligence, en discernement, en pureté et en fruits portés. Il y avait beaucoup de choses chez eux qui étaient un sujet de joie, mais le désir de lâapôtre est résumé dans lâexpression «encore de plus en plus».
Tandis que lâÅuvre de Dieu pour nous a été accomplie une fois pour toutes par le Seigneur Jésus, lâÅuvre de Dieu en nous par Son Saint Esprit est quelque chose de progressif. Que nous ayons à abonder de plus en plus en amour est évidemment le principal, car ce faisant, notre connaissance et notre puissance de discernement augmenteront. Nous discernerons toujours plus ce qui est excellent, et nous y trouverons notre joie, et nous nous garderons de tout ce qui pourrait le ternir, et par conséquent nous serons remplis de ces fruits produits par la justice «à la gloire et à la louange de Dieu». Lâamour est vraiment la nature divine. Nous avons à croître dans cette nature comme résultat de lâÅuvre de Dieu en nous, et cela continuera jusquâau terme de notre séjour ici-bas, et portera son fruit et sera manifesté au jour de Christ.
V. 12-14
à partir du verset 12, lâapôtre commence à faire allusion à ses propres circonstances, mais non pas pour se plaindre ni pour en occuper nos pensées, mais plutôt pour montrer combien Dieu qui est au-dessus de toutes les circonstances, les a fait tourner pour lâavancement de lâévangile.
Quel choc ce dut être pour les premiers chrétiens quand Paul fut emprisonné sous la main de fer de Rome! Un anéantissement soudain semblait sâabattre sur ses travaux et ses triomphes sans précédent dans lâévangile, et cela devait avoir lâair dâun désastre total. Mais il nâen était rien; câest plutôt lâinverse qui arriva; les versets suivant nous apprennent comment Dieu a été plus fort et a fait tout tourner pour le bien.
Câétait expressément en vue du bien que les choses étaient arrivées ainsi, pour rendre manifeste que la Bonne Nouvelle était la seule cause de lâemprisonnement de Paul. Depuis les plus hauts cercles à Rome jusquâaux plus humbles, il était partout parfaitement clair quâil était dans les liens à cause de Christ, et non comme un malfaiteur ordinaire.
Câétait dâautant plus pour le bien que la plupart des frères avaient été remués de la bonne manière par sa captivité. Au lieu dâêtre découragés et intimidés, ils avaient été poussés à se confier davantage dans le Seigneur, à la suite de quoi ils faisaient preuve de plus de hardiesse pour annoncer la parole de Dieu sans crainte. Une triste minorité sâétait jointe à la prédication pour de mauvais motifs; étant opposés à Paul, ils espéraient attiser le trouble quâil subissait, mais quoi quâil en soit, ils prêchaient Christ, et Dieu le faisait tourner en bénédiction.
V. 15-18
Nous avons ici un coup dâÅil frappant sur la vie intérieure et lâesprit de lâapôtre. Ses épreuves étaient très profondes. Non seulement son emprisonnement risquait dâirriter son esprit, mais lâaction de ces frères envieux et querelleurs devait lâexaspérer outre mesure. Et pourtant le voici calme, confiant, bienveillant, sans aucune trace dâirritation dans son esprit: un véritable triomphe de la puissance de Dieu. Le secret en était évidemment quâil avait appris à sâoublier lui-même, et à voir les choses entièrement du point de vue de Dieu. Ce qui lui pesait, ce nâétait pas comment les choses lâaffectaient lui, mais comment elles affectaient Christ et Ses intérêts. Cela pouvait être mauvais pour Paul, mais, si câétait bon pour Christ, alors il nây avait rien de plus à dire, car rien dâautre ne comptait pour lui.
Lâapôtre pouvait donc dire: «en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai» (1:18). Il se réjouissait dans la prédication de Christ, et il se réjouissait dans lâassurance que tout ce qui semblait tellement contre lui, se tournerait à son propre salut, les Philippiens aidant par leurs prières, et les secours de lâEsprit de Jésus Christ étant toujours disponibles pour lui.
V. 19-20
Le verset 19 place devant nous un salut présent, un salut dont Paul lui-même avait besoin et quâil sâattendait à avoir. Sa nature devient claire au verset 20: sa vive attente et son espérance étaient que Christ soit magnifié dans son corps «soit par la vie, soit par la mort». Lâaccomplissement de ce désir impliquait un salut, car selon la nature, chacun de nous aspire à lâexaltation et à lâassouvissement de soi-même dans nos corps. Avons-nous tous découvert que câest un merveilleux salut présent que dâavoir nos penchants et le cours de nos vies détournés entièrement de nous-mêmes pour être réorientés vers Christ? Avons-nous jamais prié de la manière suivante:
Mon Sauveur, Tu as offert le repos,
Oh! donne-le moi alors,
Le repos dâen finir avec le moi,
Pour trouver mon tout en Toi!
Le salut présent est alors trouvé dans la mise de côté du moi et dans lâexaltation de Christ, et câest non seulement un salut, mais câest aussi ce qui est réellement la vie. Quand lâapôtre disait: «pour moi, vivre câest Christ», il nâénonçait pas un élément de doctrine chrétienne, mais il parlait dâexpérience. En effet, câest un fait que Christ est la vie de Ses saints, mais ici ce fait est traduit dans lâexpérience et la pratique de Paul, au point que sa vie pouvait se résumer en un seul mot: CHRIST. Christ vivait en Paul et à travers Paul. Il était lâObjet de lâexistence de Paul, et Son caractère était manifesté en lui, mais bien sûr, pas encore en plénitude.
V. 21-26
Si la vie signifiait Christ vivant en Paul, la mort signifiait Paul avec Christ. Câest pourquoi il ajoute: «et mourir, un gain». Pour tout chrétien, la mort, quand elle arrive, est vraiment un gain; mais il est évident que bien peu dâentre nous demeurent conscients de ce fait. Quand nos bien-aimés qui croient, nous sont retirés, nous nous consolons à la pensée que, pour eux, cela signifie être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur. Mais nous nous obstinons à nous accrocher à la vie dans ce monde. Avons-nous déjà été écartelés comme Paul lâétait? La grande majorité dâentre nous nâauraient aucune difficulté à décider si le choix nous était laissé. Nous choisirions de suite lâalternative dont il nâest pas dit quâelle est de beaucoup meilleure.
La mort est un gain, et Paul le savait bien; câest lui qui, des années auparavant, était monté au troisième ciel, sans pouvoir dire si câétait dans ou hors du corps. Quelle quâen soit la manière, il lui avait été ainsi accordé un avant-goût de la bénédiction dâêtre avec Christ. Nous pouvons prendre les mots «de beaucoup meilleur», aussi bien comme le verdict de Paul résultant de cette merveilleuse expérience, que comme la révélation de la part de Dieu de ce fait merveilleux.
Quand il dit «ce que je dois choisir, je nâen sais rien», nous ne devons pas comprendre quâil lui était effectivement laissé le choix de décider sâil devait vivre ou mourir. Au moins, câest ce que nous pensons. Il écrit très familièrement et avec beaucoup de liberté à ses bien-aimés Philippiens rachetés, et il ne sâarrête donc pas pour dire: «si le choix mâétait laissé». Il savait quâêtre avec Christ nâest pas simplement meilleur, mais de beaucoup meilleur; pourtant il ne décide pas sur cette alternative en se basant sur ses propres sentiments. Nous voyons à nouveau que la seule chose qui comptait était ce qui était le plus approprié à lâavancement des intérêts de son Seigneur. Il sentait que ce qui aiderait le plus les saints, câétait quâil demeure un peu plus longtemps parmi eux, et il avait donc confiance quâil resterait, selon ce quâil dit au verset 25.
Soyons bien clairs: le départ dont parle lâapôtre ici nâa rien à voir avec le retour du Seigneur. Il se réfère à lâétat intermédiaire, appelé «dépouillé» en 2 Corinthiens 5:4. Dans ce passage il montre que lâétat «revêtu» (quand nous aurons revêtus nos corps de gloire) est à tous égards supérieur à lâétat «dépouillé». Mais ici (Phil. 1), nous voyons que lâétat «dépouillé» est bien meilleur que le meilleur de ce que nous pouvons connaître en étant revêtus de nos corps actuels dâhumiliation. Ce que cela signifie en détail est forcément inconcevable dans notre condition actuelle, mais soyons assurés quâune bénédiction dépassant tout ce quâon peut imaginer nous attend.
Il semble assez certain que la confiance de Paul fut justifiée et quâil «demeura et resta» avec eux quelques années de plus, en vue de leur progrès spirituel et de leur joie, et quâil leur donna de quoi se réjouir par sa venue parmi eux pour un peu de temps.
V. 27-28
Il nâavait quâun seul grand désir à leur égard: quâil soit absent ou présent parmi eux, câétait quâils se conduisent dâune manière digne de lâévangile. Non seulement ils devaient tenir ferme, mais ils devaient tenir ferme «dans un seul et même esprit». Ce nâétait pas simplement combattre avec la foi de lâévangile, mais le faire «dâune même âme» et «ensemble».
Voilà une injonction apostolique qui a bien de quoi frapper nos cÅurs très profondément et intensément. Cela explique en bonne partie le manque de puissance en rapport avec lâévangile, soit quant à ses progrès parmi les inconvertis, soit quant à lâaffermissement des sauvés. Remarquez que «tenir ferme» vient avant «combattre». Et le mot traduit par «combattant» est aussi à lâorigine du mot «athlétisme». Il semble donc indiquer, non pas tellement lâeffort pour maintenir la vérité de lâévangile par des paroles ou des arguments, mais plutôt le combat sous forme dâun travail effectif en faveur de lâévangile.
En Romains 15:30 et en Jude 3, nous avons aussi le mot «combattre», mais câest un mot différent, duquel provient notre mot «agonie». Les saints devaient combattre ensemble en prières avec Paul (Rom. 15:30), et pour la foi (Jude 3), comme sâils étaient à lâagonie. Ici (1:27) il nous est ordonné de travailler (ou de faire la course) ensemble pour lâévangile, et au début du chapitre 4, il nous est parlé de deux femmes qui effectivement avaient ainsi combattu avec Paul, car le mot utilisé est le même quâici. Sâil y avait plus de combats ensemble dans la prière jusquâà lâagonie, et plus de course ensemble en faveur de lâévangile, nous verrions plus de résultats.
En avançant dans lâépître, nous découvrirons que cette unité de pensée et dâesprit était le principal souci qui pesait sur lâapôtre à propos des Philippiens, car les dissensions sont un mal qui sâinsinue chez les chrétiens les plus spirituels et les plus dévoués de manières subtiles et variées.
Quand les dissensions sont bannies et que lâunité prévaut parmi les saints, les adversaires nâapparaissent pas aussi effrayants, et lâon est davantage prêt à souffrir. En fait, nous nâavons jamais à être terrifiés par des adversaires qui agissent ouvertement. Le fait même quâils soient des adversaires nâest pour eux quâun gage de destruction quand Dieu se lèvera. Quand Il se lèvera, ce sera le salut pour Son peuple. Tandis que nous attendons Son intervention, câest à nous de combattre et de souffrir pour Lui. Les Philippiens lâavaient vu en Paul, selon le témoignage dâActes 16, et maintenant ils apprenaient que la même chose était en train de lui arriver à Rome.
V. 29-30
Souffrir pour Christ et Son évangile est présenté ici comme un privilège accordé à nous les croyants. Si nous nâétions pas aussi tristement énervés dâune part par les dissensions et la désunion qui prévalent dans lâéglise, et dâautre part par les incursions du monde et de lâesprit du monde, câest sous cet éclairage que nous devrions voir la souffrance pour Christ. Combien nous en serions immensément bénis!