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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-41
(v. 1-7). â Paul leur dit: «Jean a baptisé du baptême de la repentance, disant au peuple quâils crussent en celui qui venait après lui, câest-à -dire en Jésus» (v. 4). Le baptême de Jean était en rapport avec un Christ vivant qui devait venir pour établir son règne glorieux. Pour y participer il fallait se repentir et abandonner sa mauvaise voie; câest pourquoi Paul lâappelle le baptême de la repentance.
Mais ce Christ qui venait après Jean a été rejeté; son royaume en gloire nâa pu sâétablir. Jésus est mort; il a accompli ainsi lâÅuvre de la rédemption. Au lieu du royaume glorieux, lâévangile de la grâce proclame le salut des pécheurs. Ceux qui le reçoivent font partie de lâÃglise dont les bénédictions sont spirituelles et célestes. Or comme câest par la mort du Seigneur que le croyant est sauvé et fait partie de la maison de Dieu, le nouveau témoignage qui a remplacé Israël, le signe de lâintroduction dans ce nouvel ordre de choses est le baptême chrétien qui rattache à un Christ mort; on est baptisé pour Christ pour sa mort (Romains 6:3), pour réaliser la mort à tout ce qui caractérise le monde et le vieil homme, en suivant le Seigneur dans le chemin quâil nous a ouvert au travers du monde qui lâa rejeté.
Au temps des apôtres, après le baptême, on recevait le Saint Esprit. «Ayant ouï ces choses, ils furent baptisés pour le nom du Seigneur Jésus; et, Paul leur ayant imposé les mains, lâEsprit Saint vint sur eux, et ils parlèrent en langues et prophétisèrent» (v. 5, 6). Aujourdâhui, les effets de la puissance du Saint Esprit ne se manifestent pas par des dons miraculeux. Mais le Saint Esprit que lâon reçoit après avoir cru aujourdâhui comme alors, accomplit tout ce que le Seigneur a dit de lui dans lâévangile de Jean, en faveur des chrétiens, où il le présente comme le Consolateur qui demeure avec eux pour leur rappeler les choses que Jésus avait dites ici-bas, les conduire dans toute la vérité, leur annoncer ce qui va arriver, prendre ce qui est au Seigneur pour le leur communiquer (voir Jean 14:15-20, 26; 15:26; 16:12-15), en un mot, faire valoir la Parole dans les cÅurs, opérer lâÅuvre de Dieu dans les croyants et dans lâAssemblée que le Seigneur nourrit et chérit par ce moyen. LâAssemblée, au commencement, nâétait pas nourrie et consolée par les dons miraculeux, mais bien par la Parole de Dieu que le Saint Esprit faisait valoir. Chez le croyant, le Saint Esprit est aussi le sceau par lequel Dieu le reconnaît comme son enfant. On ne peut dire à Dieu Père, sans avoir le Saint Esprit (Romains 8:15, 16).
Travail de Paul à Ãphèse
(v. 8-22). â Paul entra dans la synagogue à Ãphèse et, pendant trois mois, il discourut avec les Juifs, «les persuadant des choses du royaume de Dieu» (v. 8). Mais, comme toujours, lâopposition surgit de la part des Juifs. Paul se retira dâavec eux, mit à part ceux qui avaient cru, et présenta la Parole tous les jours pendant deux ans dans lâécole de Tyrannus, personnage dont il nâest rien dit de plus; «de sorte que tous ceux qui demeuraient en Asie ouïrent la parole du Seigneur, tant Juifs que Grecs» (v. 5, 9, 13). Le terme Asie désignait seulement la contrée dont Ãphèse était la capitale.
Dans cette ville, où lâopposition se manifestait très forte de la part des Juifs, au milieu des ténèbres de lâidolâtrie, Dieu opérait des miracles extraordinaires par les mains de Paul. Il montrait ainsi que la puissance était à lui et non dans la magie qui se pratiquait largement à Ãphèse. «De sorte que même on portait de dessus son corps des mouchoirs et des tabliers sur les infirmes; et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient» (v. 11, 12). Ainsi la puissance miraculeuse ouvrait le chemin à lâévangile, mais câétait la Parole de Dieu qui, en pénétrant dans les cÅurs et les consciences, accomplissait lâÅuvre divine.
Il y avait à Ãphèse des Juifs exorcistes, personnages qui prétendaient chasser les démons. Voyant, sans doute, que Paul réussissait mieux quâeux, ils voulurent se servir du nom de Jésus pour obtenir plus de succès et disaient: «Je vous adjure par Jésus que Paul prêche» (v. 13). Mais le nom de Jésus ne se prête pas à lâhomme trompeur pour lui donner de lâimportance; aussi ceux qui voulurent sâen servir à cette fin, en firent lâhumiliante expérience. Un des principaux sacrificateurs juifs, nommé Scéva, avait sept fils qui prétendaient se servir du nom de Jésus pour chasser un démon. «Mais lâesprit malin, répondant, leur dit: Je connais Jésus et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous?» Et lâhomme en qui était lâesprit malin sâélança sur eux et ils sâenfuirent nus et blessés (v. 14-16). Les démons connaissaient Jésus mieux que les hommes. En Matthieu 8:29, ils lui disent: «Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter?» Ils savent quâil est leur juge. En Marc 5:7, lâun dâeux lui dit aussi: «Je tâadjure par Dieu, ne me tourmente pas». De même, en Luc 8:28; Jacques dit au chap. 2 de son épître: «Tu crois que Dieu est un; tu fais bien: les démons aussi croient et ils frissonnent». Ils ont péché; il nây a pas de pardon pour eux, et ils savent que le jour de leur jugement par le Seigneur arrivera certainement.
On voit aussi, dans cette confession des démons, la preuve de la divinité de Jésus. Ils le reconnaissent comme celui envers qui ils ont péché et, malgré lâhumanité quâil a revêtue, ils voient en lui le Dieu qui les jugera, ce dont ils frissonnent, tandis que lâhomme, une créature qui leur est inférieure et aussi coupable, auquel Dieu offre son pardon, refuse de croire en Jésus et à sa divinité, lui qui se présente à tous comme Sauveur, en attendant dâêtre le juge de ceux qui nâauront pas voulu croire.
Ce récit montre également la supériorité des démons, comme créatures, sur lâhomme. Lâun dâeux mit en fuite les sept fils de Scéva, nus et blessés: leur véritable état naturel fut manifesté et ils portaient des blessures, conséquences de leurs prétentions. Ces anges de Satan sont appelés en Ãphésiens 6:12, des principautés, des autorités, des dominateurs de ces ténèbres, une «puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes». Ce sont donc des êtres redoutables, mais qui ne peuvent rien faire au chrétien revêtu de lâarmure complète de Christ, câest-à -dire, sâil présente dans sa marche les caractères de Christ en obéissant comme il a obéi. Câest ainsi que le Seigneur vainquit Satan lors de la tentation au désert. Les hommes qui comparaîtront devant le grand trône blanc avec tous leurs péchés, en sortiront nus: leur état de péché sera pleinement dévoilé à la lumière éclatante du trône, malgré la bonne opinion quâils auront pu avoir de leur religion, de leur honnêteté. Ils nâen sortiront pas blessés, mais destinés à porter éternellement les conséquences de leurs péchés, pour nâavoir pas cru au Seigneur Jésus comme leur Sauveur. Pour nâêtre pas trouvé nu au jour du jugement, il faut être revêtu de Christ.
Cette action du démon sur les fils de Scéva, «vint à la connaissance de tous ceux qui demeuraient à Ãphèse, Juifs et Grecs; et ils furent tous saisis de crainte, et le nom du Seigneur Jésus était magnifié» (v. 17), ce nom qui nâavait aucune apparence au milieu des hommes, puisque Paul présentait Jésus comme mort sur la croix, expression de la faiblesse humaine, mais sorti de la mort en vainqueur de Satan et de ses anges. Mais en ce nom Dieu offrait le salut. Aussi, les effets de sa puissance en grâce se manifestèrent. «Plusieurs de ceux qui avaient cru, venaient, confessant et déclarant ce quâils avaient fait».
Lorsquâon sâest vu dans la présence de Dieu, où ce que nous sommes et ce que nous avons fait a été manifesté dans sa pleine lumière, on ne craint pas de le dire en public. Câest là la vraie droiture dont parle David après avoir confessé ses fautes devant Dieu: «Jetez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cÅur» (Ps. 32:11). Et: «Bienheureux lâhomme... dans lâesprit duquel il nây a point de fraude!» (v. 1, 2). Lâesprit sans fraude ne cache rien à Dieu, ne se justifie pas lui-même; câest à quoi il faut arriver pour obtenir le pardon. Dieu ne peut pardonner des péchés que lâon cache, ni des pécheurs qui croient ne pas avoir fait beaucoup de mal. Si un bienfaiteur veut payer les dettes dâun homme ruiné, il faut premièrement quâil sache de la bouche de cet homme quel est le montant de ses dettes. Une fois ses dettes payées, celui-ci ne craindra pas de dire à dâautres combien elles étaient grandes, afin de faire ressortir la grâce et la bonté de lâami qui les lui a acquittées. Il en ira de même pour tout croyant, comme pour les Ãphésiens et pour la Samaritaine qui alla dire à ses concitoyens: «Venez, voyez un homme qui mâa dit tout ce que jâai fait», parce quâelle sâétait vue dans la présence de Dieu auquel rien nâest caché.
Il y avait aussi parmi les convertis dâÃphèse plusieurs qui «sâétaient adonnés à des pratiques curieuses», soit les sciences occultes et la magie. Les livres qui les initiaient aux secrets de ces manifestations, admirées des gens superstitieux et qui nâavaient de vrai que dâêtre diaboliques, ils les brûlèrent devant tous, afin que personne ne pût les utiliser, démontrant ainsi lâerreur et la folie de leurs pratiques. Ils ne sâarrêtèrent pas à la valeur matérielle de ces ouvrages, qui sâélevait à cinquante mille pièces dâargent, dont ils faisaient la perte avec joie pour le Seigneur. «Câest avec une telle puissance que la parole du Seigneur croissait et montrait sa force» (v. 20), cette parole par laquelle Dieu créa les cieux et la terre (Ps. 33:6; 2 Pierre 3:5). Employée pour la conversion des pécheurs, elle produit, dans la conscience et le cÅur, les effets merveilleux qui prouvent la réalité de son Åuvre en ceux qui croient, une Åuvre cachée, dont la réalité se montre par des actes, appelés des Åuvres de foi, comme on le voyait chez les Thessaloniciens; la réalité de la vie divine se manifestait en eux par leur «Åuvre de foi» et leur «travail dâamour» (1 Thess. 1:3).
Nous connaissons la bonne marche de lâassemblée dâÃphèse par lâépître que Paul lui adressa quelque quinze ans plus tard, lorsquâil était prisonnier à Rome. Il nâa point dâobservations à leur faire, comme à la plupart des autres assemblées auxquelles il sâadressait. Câest pourquoi il pouvait leur exposer ce qui nous est si profitable maintenant, la position céleste de lâÃglise et des croyants, selon les conseils de Dieu.
Après ces manifestations de la puissance de la Parole à Ãphèse, Paul se proposa de passer par la Macédoine et lâAchaïe, pour aller de là à Jérusalem, et ensuite à Rome. Il nây arriva que prisonnier. Il aurait dû sây rendre sans passer par Jérusalem, car câest dans cette ville que les Juifs le prirent et le remirent entre les mains des Romains, comme nous le verrons dans les chapitres 21 à 24; mais le Seigneur le permit ainsi.
Paul resta encore quelque temps à Ãphèse, après avoir envoyé Timothée et Ãraste à Corinthe, car il était très préoccupé de lâétat de cette assemblée, comme nous le voyons dans les deux lettres quâil leur adressa. Câest à ce moment quâil leur écrivit sa première épître, que Tite leur porta. Pendant le reste de son séjour à Ãphèse, il traversa la terrible émeute suscitée par Démétrius.
Grand tumulte à Ãphèse
(v. 23-41). â Il ne semble pas quâil y ait eu de grandes persécutions durant le séjour de Paul à Ãphèse. Mais lâennemi, que la puissance de Dieu avait bridé jusque-là , suscita des troubles avant son départ. Il existait à Ãphèse un temple dédié à la déesse Diane. Plus anciennement ce temple, merveilleux en beauté et en richesse, passait pour une des sept merveilles du monde; mais il fut détruit par un incendie. Celui qui fut rebâti, quoique de moindre importance, était cependant célèbre à cause de la grande Diane, que le secrétaire de la ville appelle «lâimage tombée du ciel» (v. 35). En souvenir du temple détruit et pour maintenir au milieu du peuple le prestige de la déesse, un certain Démétrius fabriquait de petits temples en argent, dont la vente lui procurait un grand gain, ainsi quâà tous les artisans quâil occupait à cela. Mais comme les chrétiens nâen achetaient plus, Démétrius assembla ceux qui travaillaient à cette industrie, leur exposa que leur bien-être venait de ce travail, et quâil y avait du danger pour eux que cette industrie ne tombât en discrédit. Pour produire plus dâeffet encore sur ses auditeurs, il ajouta que si Paul continuait à parler contre lâidolâtrie, on risquait de voir le discrédit tomber sur le temple, si bien que lâidole, universellement révérée, serait anéantie.
Câest par la religion de la chair que Satan a le plus de prise sur le cÅur humain pour sâopposer à Dieu. Démétrius leur dit: «Vous voyez et apprenez que non seulement à Ãphèse, mais presque par toute lâAsie, ce Paul, usant de persuasion, a détourné une grande foule, disant que ceux-là ne sont pas des dieux, qui sont faits de main» (v. 26, 27). Tout en résistant à la vérité que Paul prêchait, Démétrius avait éprouvé, dans ce quâil appelle la persuasion dont Paul usait, la puissance de sa prédication. Ce nâétait rien moins que la «puissance de Dieu en salut à quiconque croit» (Romains 1:16) qui détournait ces hommes des tromperies du diable. «Quand ils eurent entendu ces choses, ils furent remplis de colère, et sâécriaient, disant: Grande est la Diane des Ãphésiens! Et toute la ville fut remplie de confusion; et, dâun commun accord, ils se précipitèrent dans le théâtre» (v. 28, 29), sans doute pour agir plus fortement sur les foules. Ils entraînèrent avec eux deux compagnons de Paul, Gaïus et Aristarque. Lâapôtre voulait aussi y entrer, mais les disciples sây opposèrent, ainsi que quelques Asiarques, magistrats qui présidaient aux cérémonies religieuses et aux jeux publics et qui étaient des amis de Paul. On ne sait sâils furent convertis; mais dâaprès ces paroles ils étaient favorables à lâapôtre, sans être au nombre des disciples. Le Seigneur se sert de qui il veut pour protéger les siens; il savait que Paul nâaurait aucune influence sur cette foule et quâil courrait un danger inutile. Un Juif, nommé Alexandre, voulut présenter une apologie au peuple; mais lorsquâon le reconnut comme Juif, les émeutiers crièrent pendant deux heures: «Grande est la Diane des Ãphésiens!» Malgré le prestige quâexerçait sur les hommes cette idole renommée, elle était impuissante à se protéger, puisquâil fallait crier si longtemps quâelle était grande. Il ne paraît pas que cet Alexandre fût un disciple; il voulait faire connaître, sans doute, que les Juifs étaient dâaccord avec Démétrius contre Paul; mais il échoua, car les Juifs nâétaient pas aimés des Grecs.
Le secrétaire de la ville intervint pour apaiser la foule. «Hommes éphésiens», dit-il, «qui est donc lâhomme qui ne sache pas que la ville des Ãphésiens est consacrée à la garde du temple de la grande Diane, et à lâimage tombée du ciel?» (v. 35). Selon lui, un tumulte pareil risquait de faire accuser la ville de sédition, car il nây avait aucun motif pour justifier les troubles. «Vous avez amené ces hommes», leur dit-il, «qui ne sont ni des voleurs sacrilèges, ni des blasphémateurs de votre déesse. Si donc Démétrius et les artisans qui sont avec lui ont quelque affaire contre quelquâun, les tribunaux sont ouverts, et il y a des proconsuls; quâils sâaccusent les uns les autres. Et si vous avez une réclamation à faire sur dâautres sujets, on en décidera dans lâassemblée légale» (v. 37-39). Après avoir prononcé ces paroles de bon sens, il congédia lâassemblée. Grâce à ce discours, nous voyons avec quelle sagesse Paul et ses compagnons avaient prêché lâÃvangile au milieu des païens dâÃphèse. Ils nâétaient pas des voleurs sacrilèges, câest-à -dire des gens qui se fussent emparés de choses que la population tenait pour sacrées, ni des blasphémateurs de leur déesse. Ils avaient présenté la Parole de Dieu qui suffisait pour démontrer le néant de lâidolâtrie, sans avoir besoin de dénigrer lâidole, sacrée à leurs yeux. Il y a là un enseignement important à retenir quand on doit présenter lâÃvangile au monde, surtout vis-à -vis dâune religion sincèrement respectée. Ce nâest pas en en disant du mal quâon fera accepter la vérité; il faut simplement présenter la Parole de Dieu. Elle fera son chemin dans les cÅurs en y apportant la lumière nécessaire; elle manifestera lâerreur mieux que si lâon montre du mépris pour ce qui passe pour sacré. Paul écrivait à Timothée: «Prêche la parole». Câest la seule véritable arme offensive dont il faut se servir, pour que le Seigneur accomplisse son Åuvre. Par elle Dieu a créé lâunivers; par elle le croyant est délivré du pouvoir des ténèbres et transporté dans le royaume du Fils de son amour (2 Pierre 3:5; Hébreux 1:3; Colossiens 1:13).