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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 19". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/acts-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 19". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-41
Ch. 19 v. 1-20 â Travail de Paul à Ãphèse, dans la puissance apostolique
Ch. 19 v. 1-7 â Enseignement et baptême de Jean, par rapport au christianisme
[19:1] Pendant quâApollos était à Corinthe, Paul trouve à Ãphèse [19:7] douze personnes [19:2] qui croyaient, [19:3] mais qui nâavaient pas dâautre instruction que celle de Jean. [19:4] Leur baptême se rapportait à lâenseignement de Jean : câétait un Christ à venir quâils attendaient et un Saint Esprit qui devait être communiqué par Lui [(Luc 3:16)]. Or, le baptême de Jean exigeait la repentance, mais ne sortait nullement du giron judaïque [(Luc 3:3)], tout en ouvrant une perspective de choses plus excellentes qui découlaient de la souveraineté de Dieu et seraient lâeffet de la venue de Christ. Mais ce baptême de Jean était un baptême de repentance pour lâhomme sur la terre, et ne signifiait pas la mort et la résurrection. La grâce agissait dans un Résidu, mais dans un Résidu dont Jésus était le compagnon sur la terre. Le christianisme (car le péché de lâhomme a été mis pleinement en évidence) se base sur la mort et sur la résurrection, dâabord sur celle de Christ, par laquelle la rédemption est accomplie; ensuite sur notre mort et notre résurrection avec Christ, de manière à nous placer en lui et tels que lui, devant Dieu dans une vie sans péché, ayant une vie dont Sa vie est la source, et étant lavés de tous nos péchés dans son sang. Le baptême de Jean nâenseignait, de fait, que la repentance ici-bas, pour préparer les Juifs à recevoir le Christ; le christianisme, par contre, enseigne lâefficace de la mort et de la résurrection dâun Christ rejeté, en vertu de laquelle on recevait le Saint Esprit, le Paraclet descendu du ciel. [19:2] Les douze hommes dâÃphèse savaient bien que Jean avait annoncé que par lâintervention du Christ on serait baptisé du Saint Esprit [(Luc 3:16)], mais ils ne savaient pas si ce Saint Esprit existait déjà 1, preuve claire quâils nâétaient pas encore entrés dans la maison de Dieu où lâEsprit demeurait. [19:4] Paul leur explique cela [19:5] et ils sont baptisés au nom de Jésus. [19:6] Paul, dans sa capacité dâapôtre, leur impose les mains et ils reçoivent le Saint Esprit; ils parlent en langues et prophétisent (vers. 6).
1 Littéralement : « Si lâEsprit saint est ». Cette expression, la même quâen Jean 7:39, est un témoignage très frappant à lâimportance et à la présence distincte du Saint Esprit sur la terre. Cette présence est appelée « le Saint Esprit », bien que nous sachions tous quâIl était de tout temps. Mais ce qui est appelé « le Saint Esprit », câest-à -dire sa présence ici-bas, nâavait jamais été auparavant.
Manifestation et établissement de la puissance de lâEsprit en grâce
Il faut que cette puissance de lâEsprit et celui qui en est lâinstrument se dessinent nettement devant nos yeux. La capitale de lâAsie (câest-à -dire de la province romaine de ce nom) est la scène où cette action de lâEsprit est mise en évidence. Dans cette ville nous verrons se déployer une puissance qui agit indépendamment de toutes les formes traditionnelles, et domine tout ce qui lâentoure, lâhomme, lâEnnemi, la conscience â une puissance organisatrice qui forme dâelle-même et pour elle-même, les institutions et le corps qui lui conviennent. La puissance de la grâce agissante avait été déployée dans lâÅuvre de Paul depuis Antioche, et sâétait montrée de diverses manières : maintenant, ici à Ãphèse, nous avons des détails sur lâétablissement formel de lâÅuvre de cette grâce dans un grand centre.
Ch. 19 v. 8 â Annonce de lâévangile dâabord aux Juifs
[19:8] Pendant trois mois de patience lâapôtre annonce Jésus dans la synagogue et discute avec les Juifs, conscient de la force divine et de la vérité. Il accorde la préséance, comme sphère de témoignage, à ceux qui avaient été lâinstrument et le peuple de Dieu; « au Juif premièrement » [(Rom. 1:16)]. On ne peut plus dire : « Le salut vient Jean 4:23)]; mais ce salut est annoncé à eux premièrement.
Juifs » [(Ch. 19 v. 8-20 â Åuvre et témoignage de Paul par la puissance de lâEsprit
[19:8] Cependant lâÅuvre que lâapôtre faisait au milieu dâeux ayant eu son développement, [19:9] et plusieurs se montrant adversaires, Paul agit comme fondateur de ce qui convenait à Dieu, et de la part de Dieu : il sépare les disciples et discourt sur le christianisme dans la salle dâun Grec qui tenait une classe publique. [19:10] Il continue ainsi pendant deux ans, en sorte que la doctrine a été répandue dans tout le pays, soit parmi les Juifs, soit parmi les Grecs. [19:11] Dieu ne manque pas de rendre témoignage à la parole de sa grâce, et sa puissance est déployée dâune manière remarquable en rapport avec la personne de lâapôtre qui rend le témoignage. [19:12] Les manifestations de la puissance de lâEnnemi disparaissent devant lâaction de cette puissance libératrice du Seigneur, et le nom de Jésus est glorifié. Or la réalité de cette action divine confiée aux mains de lâapôtre, a été démontrée dâune manière frappante : dâun côté la source de la délivrance divine, accordée à lâhomme dans lâaction personnelle, positive et réelle du Seigneur, et de lâautre, la mission de Paul, et la foi comme moyen par lequel cette force surnaturelle opérait, ont été publiquement mises en évidence. [19:13] Certains Juifs veulent se servir des noms de Jésus et de Paul comme dâinstruments de puissance dans leur intérêt propre (vers. 13 et suiv.); et, sans la foi, ils emploient le nom de Jésus que Paul prêchait, comme si ce nom renfermait une espèce de charme. [19:15] Or le mauvais esprit, dont la puissance était aussi vraie et réelle dans son genre que celle du Seigneur quâil était forcé de reconnaître lorsquâelle était en exercice, savait très bien quâil en était autrement, quâil nây avait ici ni foi, ni puissance. « Je connais Jésus », dit-il aux fils de Scéva, « et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous ? » [19:16] et lâhomme possédé se jette sur eux et les maltraite; â éclatant témoignage rendu à lâaction de lâEnnemi, éclatant témoignage rendu aussi, en même temps, et à la force supérieure qui arrêtait celui-ci quand elle le trouvait bon, et à la réalité de lâintervention de Dieu qui opérait par le moyen de Paul. Or quand Dieu se montre, la conscience se montre toujours, et lâinfluence de lâEnnemi sur elle se manifeste et est abolie. [19:17] La frayeur sâempare des esprits des Juifs et des Grecs, [19:18] et plusieurs de ceux qui avaient cru [19:19] apportent les preuves de leurs sorcelleries passées et brûlent leurs livres. La puissante action de lâEsprit se montre dans la décision quâelle a produite, dans la réalisation immédiate et sans hésitation des pensées et des résolutions engendrées dans les cÅurs : il ne sâagissait pas de longs raisonnements avec soi-même; la présence et la puissance de Dieu avaient produit les effets qui leur étaient propres.
Ch. 19 v. 21-41 â Opposition de lâennemi agitant les passions des hommes
Les ressources de lâEnnemi nâétaient cependant pas épuisées. LâÅuvre de Dieu était faite dans le sens de lâétablissement du témoignage par lâÅuvre apostolique; [19:21] et Dieu envoyait son serviteur ailleurs (vers. 21 et suiv.). [19:23] LâEnnemi, maintenant, ainsi quâil le fait habituellement, suscite du tumulte, excite les passions des hommes contre les instruments du témoignage de Dieu. [19:21] Déjà Paul avait le dessein de quitter lâAsie, quoique un peu plus tard seulement : [19:22] il avait donc envoyé devant lui en Macédoine, Timothée et Ãraste, [19:21] ayant lui-même lâintention de visiter la Macédoine et lâAchaïe pour se rendre ainsi à Jérusalem, et ensuite à Rome : [19:22] lâapôtre demeure donc quelque temps encore en Asie. Or après le départ de ces deux frères qui devaient le précéder, [19:24-25] Démétrius ameute le peuple contre les chrétiens. [19:25-27] Acharné contre lâÃvangile qui ébranlait tout le système en rapport avec lequel il faisait sa fortune, et qui était lié à tout ce qui lui donnait de lâimportance, cet instrument de lâEnnemi sait agir sur les passions des ouvriers qui travaillaient au métier dont il sâoccupait lui-même, [19:24] car il faisait de petits sanctuaires portatifs de Diane, en argent. Son travail se rattachait à ce que tout le monde admirait, à un objet de culte qui était en possession des esprits, à ce qui avait longtemps donné sa couleur aux habitudes religieuses du pays; or câest un grand soulagement pour lâhomme quâil y ait un objet de culte ayant ce caractère. [19:28] Une grande partie de lâinfluence quâexerçait cette idole sur les masses était non pas : « Grande est Diane », mais : « Grande est la Diane des Ãphésiens ». Outre les motifs qui gouvernaient Démétrius, il y avait dans tout ce qui se passait à Ãphèse la puissance de lâEnnemi parmi les Gentils. [19:33] Les Juifs, à ce quâil paraît, ayant voulu profiter de la disposition des esprits, poussent en avant un certain Alexandre, peut-être celui qui sâétait opposé à Paul, et quâils supposaient par conséquent devoir être écouté par le peuple; [19:34] mais câétait le démon dâidolâtrie qui agitait les foules, et les Juifs ont été déçus dans leur espoir. [19:30-31] Soit les frères, soit quelques-uns des Asiarques1 empêchent Paul de se montrer dans le théâtre; [19:35, 41] lâassemblée est dissoute par les autorités de la ville, [20:1] et Paul ayant vu les disciples, sâen va en paix2. Son Åuvre était achevée là ; et lâÃvangile planté dans la capitale de la province dâAsie, et même dans toute la province : la Grèce et la Macédoine lâavaient déjà reçu.
1 Les Asiarques étaient des magistrats honoraires, pris parmi les notables, et chargés de présider à la célébration des fêtes religieuses.
2 Il peut être intéressant pour le lecteur que jâindique lâépoque à laquelle Paul a écrit quelques-unes de ses épîtres; et ces observations ne seront pas sans utilité pour aider à comprendre cette partie de lâhistoire du Nouveau Testament. Paul a écrit dâÃphèse, la première aux Corinthiens et la leur a fait passer par les mains de Tite. Il a envoyé Timothée par la Macédoine, et nous voyons que celui-ci devait peut-être aller en Grèce : « sâil vient » dit lâapôtre aux Corinthiens [(1 Cor. 16:10)]. Lâémeute dans laquelle la vie de lâapôtre a été en grand danger à Ãphèse arrive; il ne pensait pas quâil conserverait sa vie. [19:21] Il sâétait proposé de passer par la Grèce, en Macédoine, et de revenir ensuite en Grèce; mais lâétat de Corinthe lâen a empêché, [20:1-3] et il passe par la Macédoine. [20:6] Il se rend dâabord à Troas, mais ne sây arrête pas; il est beaucoup exercé en Macédoine et nâa pas de repos, parce que Tite nâavait encore apporté aucune nouvelle des Corinthiens [(2 Cor. 2:13)]. Tite cependant le trouve là , et lâapôtre est consolé dans son affliction par la bonne nouvelle du retour des Corinthiens à des sentiments plus saints et plus chrétiens [(2 Cor. 7:5-7)]. Là -dessus, il écrit à ceux-ci la seconde lettre, et après avoir visité les églises, il continue sa route vers Corinthe. De là il écrit son épître aux Romains. Je ne mâoccupe ici que de ce qui se rapporte à cette partie de lâhistoire de lâapôtre et jette de la clarté sur ses travaux.
Fin du service de lâapôtre Paul en liberté et en activité
Vie de Paul pour Dieu, et fruits produits par elle malgré toute lâopposition
Rome restait encore à visiter; de quelle manière Paul doit-il sây rendre ? Câest la question qui reste maintenant. La vie libre et active de lâapôtre, en tant quâelle nous a été donnée par le Saint Esprit, se termine ici; vie bénie dâune foi presque sans égale, dâune énergie qui a dépassé tout ce quâon a vu dans les hommes; â vie qui, par la puissance divine qui y travaillait, a produit les effets voulus de Dieu à travers des obstacles en apparence insurmontables et malgré toutes sortes dâoppositions, dans le mépris et le dénuement; â vie enfin qui, comme instrument entre les mains de Dieu, a imprimé son caractère sur lâÃglise en lui donnant son existence. Cette vie a produit ces effets malgré deux religions hostiles qui partageaient le monde civilisé; malgré un système religieux qui possédait la vérité, mais cherchait toujours à la retenir dans les limites des traditions qui accordaient quelque place à la chair â système qui pouvait invoquer la priorité et lâappui des habitudes des apôtres nommés par le Seigneur lui-même.
Action de lâEsprit dans toute la vie de Paul, en contraste avec la chair
LâÃglise, comme Paul lâa prévu, a bientôt, sans doute, repris ses allures judaïques, quand lâénergie de lâapôtre lui a manqué. Il faut la puissance de lâEsprit pour monter plus haut que la religiosité de la chair : la piété ne sort pas nécessairement de celle-ci, et la puissance nâest jamais une tradition. La puissance est toujours la puissance, et partant, elle est indépendante de lâhomme et de ses traditions, lors même quâelle les supporte par amour. La chair reprend donc toujours le chemin des traditions et des formes, car elle nâest jamais
dans les choses de Dieu, quoiquâelle puisse reconnaître Elle ne monte par conséquent pas au ciel; elle ne comprend pas la grâce; elle peut voir ce que lâhomme devrait être pour Dieu (sans en voir cependant toutes les conséquences si Dieu est révélé), mais elle ne peut voir en aucune façon ce que Dieu est pour lâhomme dans sa grâce souveraine. Là où lâEsprit a agi, la chair gardera peut-être la doctrine de la grâce comme orthodoxie; mais elle ne placera jamais lââme dans la jouissance de cette grâce. Câest ce retour charnel à un esprit légal et traditionnel, plus que les violences des païens ou la haine des Juifs, qui a navré le cÅur de lâapôtre béni et fidèle et qui a été la source de ses angoisses. Il a eu, par grâce, un caractère ou plutôt une position plus semblable à Christ quâaucun autre sur la terre. Ses épîtres nous montrent combien ont été grands les combats auxquels cette position lâa exposé, et quelle a été cette âme ardente qui â embrassant dans ses pensées tous les conseils révélés de Dieu, mettant chaque partie à sa place, et étendant ses affections à tout lâensemble de lâÅuvre et de lâAssemblée de Dieu â savait en même temps concentrer toute lâénergie de sa pensée sur un seul point important, et toute lâénergie de son affection sur un pauvre esclave que la grâce lui avait donné dans ses chaînes. Comme instrument de lâEsprit, il brille dâune clarté céleste au milieu de tout ce qui lâentourait dans lâÅuvre de lâÃvangile. Il condescend à la faiblesse de la foi de ses frères à Jérusalem, élève sa voix avec force en Galatie quand on pervertit les âmes, amène les apôtres à décider que la liberté des Gentils sera maintenue, et use de toute liberté pour se faire comme Juif aux Juifs, et comme sans loi à ceux qui nâavaient point de loi [(1 Cor. 9:20)] â mais toujours soumis à Christ. Mais combien était grande la difficulté de maintenir la hauteur de la vie et de la révélation spirituelle au milieu de tant de tendances contraires ! Aussi était-il « sans reproche » [(Act. 24:16)] : rien au dedans de lui nâempêchait la communion avec Dieu, cette communion dans laquelle il puisait sa force pour être fidèle au milieu des hommes. Lui pouvait dire, et personne que lui : « Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ » (1 Cor. 11:1); il pouvait dire : « Jâendure tout pour lâamour des élus, afin quâeux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle » (2 Tim. 2:10). Ces paroles ne seraient hors de place dans la bouche du Sauveur lui-même, quoique dans un sens plus élevé sans doute, car le Sauveur a porté pour Paul lui-même la colère qui aurait été la condamnation éternelle de celui-ci; mais elles font ressortir la position remarquable de Paul comme vase de lâEsprit qui se servait de lui. « Jâaccomplis dans ma chair », dit-il, « ce qui reste1 encore à souffrir des afflictions du Christ pour son corps qui est lâAssemblée, de laquelle moi je suis devenu serviteur⦠pour compléter la parole de Dieu » (Col. 1:24, 25).1 Le lecteur doit distinguer les souffrances du Seigneur pour le péché, de la part de Dieu agissant en justice â et Ses souffrances pour la justice, de la part des hommes pécheurs. Nous avons part à ces dernières, tandis que Christ nous a sauvés des premières. Il ne sâagit nullement pour nous de participer aux premières, mais de la substitution de Christ pour nous quand nous avions mérité la condamnation due au péché.
Services de Paul et de Jean, pour propager ou maintenir la vérité
Jean, par sa connaissance intime de la personne de Christ, né sur la terre et fils de Dieu, a pu maintenir cette vérité essentielle et individuellement vitale, dans le champ même où Paul a travaillé; mais câétait la part de Paul dâêtre lâinstrument actif de la propagation de la vérité qui sauve lââme et qui met lâhomme ruiné en rapport avec Dieu par la foi, en communiquant tous les conseils de Dieu en grâce.
Relation entre lâhomme et la loi, et principe de la grâce
Paul était homme cependant, tout en étant un homme merveilleusement béni. La force intrinsèque du judaïsme en rapport avec la relation de celui-ci avec la chair est étonnante. En effet, pour ce qui regarde le résultat, si lâhomme descend au-dessous de la grâce, câest-à -dire, au-dessous de Dieu, il est mieux, dans un certain sens, quâil soit homme sous la loi, quâhomme sans loi : il sera lâun ou lâautre, mais en entrant dans lâidée exclusive du devoir, lâhomme oublie Dieu tel quâil est, car Dieu est amour [(1 Jean 4:16)] et il oublie trop souvent aussi lâhomme tel quâil est, car il est péché. Si lâhomme réunit les idées de devoir et de péché, un esclavage continuel en est la conséquence; et câest à cette idée de péché et de devoir, en y ajoutant des ordonnances pour soulager la conscience chargée, que le christianisme a été généralement réduit. On a établi des formes pour créer la piété là où la communion manque; on a revêtu du nom de Christ et de lâautorité de la soi-disant Ãglise, lâexistence réelle de ce qui, dans sa réalité, sâidentifie avec le principe de la grâce souveraine (Voyez Ãph. 5:24).