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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-41
Une conférence à Jérusalem
(v. 1-21). â Le rassemblement des chrétiens au milieu des nations offrait aussi à Satan un nouveau champ dâactivité. Il chercha à lui nuire depuis le dedans, comme il lâavait fait depuis le dehors et se servit des Juifs incrédules pour susciter la persécution, comme nous lâavons vu dans les chapitres précédents, tandis que les Juifs convertis troublèrent les assemblées intérieurement. Paul lutta constamment avec eux, car ils voulaient introduire la loi et les ordonnances chez les chrétiens des nations. En lisant lâépître aux Galates, on voit combien ils avaient réussi dans les assemblées de la Galatie.
Dans ce chapitre 15, nous assistons aux premiers efforts de lâennemi pour troubler les chrétiens et susciter de la souffrance dans le cÅur de lâapôtre. Plusieurs Juifs croyants venus de Judée à Antioche, enseignaient aux frères quâils ne pouvaient être sauvés à moins dâêtre circoncis selon lâusage de Moïse (v. 1). Câétait en opposition directe à lâévangile de la grâce, qui présente le salut gratuit par la foi en lâÅuvre de Christ à la croix, puisque, sur le principe des Åuvres, personne nâa pu ni ne peut être sauvé. Mais cette affirmation suscita une grande contestation entre Paul et Barnabas et ces Juifs. Ne voulant pas trancher la question à Antioche, lors même quâils lâauraient pu, on décida quâils iraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens pour examiner cela. La sagesse de Dieu dicta cette résolution, car, si Paul et Barnabas avaient déclaré à Antioche que les croyants des nations ne devaient pas être placés sous les ordonnances de Moïse, sans que lâassemblée de Jérusalem se déclarât dâaccord avec eux, une division aurait pu éclater entre les assemblées formées de croyants juifs, qui avaient leur centre à Jérusalem, et celles des nations qui avaient le leur à Antioche. Tel était le but de lâennemi.
Accompagnés par les frères dâAntioche, les apôtres traversèrent la Phénicie et la Samarie, où se trouvaient des assemblées et racontèrent la conversion des nations, ce qui causa une grande joie à tous les frères. Arrivés à Jérusalem, «ils furent reçus par lâAssemblée et les apôtres et les anciens; et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux». Mais il se trouvait là quelques pharisiens qui avaient cru, donc chrétiens, mais sans avoir abandonné les formes du judaïsme; aussi ils sâélevèrent en disant quâil faut circoncire les croyants dâentre les gentils et leur enjoindre de garder la loi de Moïse.
(v. 2-5). â Ãtroitement attachés au judaïsme, les pharisiens ne se permettaient ni lâincrédulité des sadducéens, ni la mondanité des Hérodiens.
On comprend que les croyants dâentre eux demeurassent attachés à leur religion, tout en ayant accepté le salut par Christ. Plus on tient à une religion qui sâadapte à la chair, plus on lâabandonne difficilement. Ils nâavaient pas compris que non seulement leurs péchés avaient pris fin par la mort de Christ; mais que le vieil homme auquel sâadressait la loi, quâils nâavaient jamais pu accomplir, était aussi mort à la croix. On nâexige pas dâun mort quâil accomplisse la loi. La circoncision figurait cette mort de lâhomme en Adam; mais puisque, en Christ, cet homme est mort à la croix, il était parfaitement inutile de le circoncire.
Les apôtres et les anciens sâassemblèrent pour examiner cette grave question. Une grande discussion ayant eu lieu, Pierre se leva et rappela que Dieu lâavait choisi pour annoncer aux nations la parole de lâévangile, afin quâelles crussent; il fit allusion à son appel auprès de Corneille, en déclarant que Dieu leur avait donné lâEsprit Saint comme aux Juifs et quâil nâa établi aucune différence entre les Juifs et les nations, puisquâil a purifié leurs cÅurs par la foi. Il ajouta: «Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous nâavons pu porter? Mais nous croyons être sauvés par la grâce du Seigneur Jésus, de la même manière quâeux aussi» (v. 6-11). Il affirme clairement la suffisance de lâÅuvre de Christ pour être sauvé; quant au salut, il met Juifs et Gentils sur un pied dâégalité, ce qui froissait lâorgueil de ces pharisiens convertis. En plaçant ces chrétiens sous la loi, on tentait Dieu, câest-à -dire quâon exigeait de lui une preuve que ce quâil dit est vrai. Lorsque Dieu a parlé, cela suffit. Le Seigneur dit à Satan: «Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu». Dieu avait dit prophétiquement, en parlant du Messie: «Il commandera à ses anges à ton sujet, de te garder en toutes tes voies: ils te porteront sur leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre une pierre» (Psaumes 91:11, 12). Il nâétait donc pas nécessaire de se jeter en bas du temple pour voir si ce que Dieu avait dit était vrai. De même on ne pouvait exiger de Dieu quâil recommençât lâexpérience faite de lâhomme naturel; puis la loi et la grâce ne se mélangent pas. Câest lâune ou lâautre. Demeurer sous la loi, câest la perdition; accepter la grâce, câest le salut.
Après le discours concluant de Pierre, la multitude se tut. Barnabas et Paul racontèrent les miracles que Dieu avait accomplis par leur moyen parmi les nations (v. 12), et qui devaient impressionner ces chrétiens juifs; ils savaient bien quâils venaient de Dieu seul, et que sâil les faisait par les apôtres chez les gentils, câest quâil approuvait leur ministère.
Après Paul et Barnabas, Jacques prit la parole. Câétait lâancien le plus estimé de lâassemblée de Jérusalem, auteur de lâépître qui porte son nom, et, dâaprès Galates 1:19, un des frères du Seigneur. Ses paroles avaient donc du poids pour ses auditeurs juifs. Dans son discours, il montre que Pierre, en disant que Dieu avait visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom, était en accord avec les paroles des prophètes; il cite Amos 9:11, 12: «Après ces choses, je retournerai et je réédifierai le tabernacle de David, qui est tombé, et je réédifierai ses ruines et je le relèverai, en sorte que le résidu des hommes recherche le Seigneur, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est réclamé, dit le Seigneur, qui fait ces choses, connues de tout temps» (v. 15-18). Ce passage sâapplique littéralement à ce que Dieu fera pour rétablir le peuple dâIsraël après les jugements qui seront tombés sur lui; cela amènera la bénédiction des nations. En attendant lâaccomplissement entier de cette prophétie, elle se réalisait en ce que les bénédictions parvenaient aux nations par lâévangile pour en faire un peuple céleste; lorsque le temps de lâÃglise aura passé, le tabernacle de David sera réédifié; Dieu reprendra ses relations avec son peuple terrestre mis de côté pour le moment. Appuyé par le témoignage de Pierre, de Paul et des prophètes, Jacques est dâavis «de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers Dieu, mais de leur écrire quâils sâabstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang; car Moïse, dès les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque sabbat» (v. 19-21). Cela suffisait pour les Juifs qui restaient sous la loi. Mais les croyants dâentre les gentils nâavaient rien à faire avec la synagogue, pas plus quâavec la loi de Moïse. Ce quâils devaient observer nâavait rien de spécial pour les Juifs et liait tous les hommes; tous ont la responsabilité de se conformer à la Parole de Dieu, dès le commencement et doivent, Juifs ou non, sâabstenir de lâidolâtrie, de la fornication et de lâusage du sang interdit dès le jour où un nouveau monde recommença avec Noé, alors que Dieu ajouta à lâalimentation humaine la chair (Genèse 9:4). Lâordre fut renouvelé à Moïse lorsque Dieu donna ses commandements au peuple juif (Lévitique 7:26; 17; 12:13; Deutéronome 12:16, 23; 15:23). De nouveau Dieu maintient pour les chrétiens ce quâil a ordonné à chacun.
Lettre adressée aux assemblées des nations
(v. 22-35). â On décida de communiquer aux assemblées des nations le résultat de cette conférence, afin de les rassurer en annulant ce que certains hommes leur avaient dit quant à la loi de Moïse. «Alors il sembla bon aux apôtres et aux anciens, avec toute lâassemblée, de choisir parmi eux des hommes, et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas: savoir Judas appelé Barsabbas, et Silas, hommes dâentre ceux qui tenaient la première place parmi les frères» (v. 22). On voit par le choix des hommes que lâon envoyait avec Paul et Barnabas, lâimportance de ce message, où lâon constate le parfait accord entre les frères de Jérusalem et ceux qui travaillaient au milieu des nations. Ainsi, toute division fut évitée. Voici les termes de la lettre: «Aux frères dâentre les nations qui sont à Antioche et en Syrie et en Cilicie: Salut! Comme nous avons ouï dire que quelques-uns qui sont sortis dâentre nous, vous ont troublés par des discours, bouleversant vos âmes, disant quâil faut être circoncis et garder la loi (auxquels nous nâavons donné aucun ordre), il nous a semblé bon, étant tous dâaccord, de choisir parmi nous des hommes et de les envoyer vers vous avec nos bien-aimés Barnabas et Paul, hommes qui ont exposé leurs vies pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ. Nous avons donc envoyé Judas et Silas, qui vous annonceront de bouche les mêmes choses. Car il a semblé bon au Saint Esprit et à nous de ne mettre sur vous aucun autre fardeau que ces choses-ci qui sont nécessaires: quâon sâabstienne des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez de ces choses, vous ferez bien. Portez-vous bien» (versets 23-29). Par cette lettre, les frères de Jérusalem déclarent aux assemblées des nations quâil nây a aucune solidarité entre eux et ceux qui les avaient troublés. Câétait important pour le cas où dâautres viendraient se réclamer de lâautorité de Jérusalem pour imposer les ordonnances de Moïse.
Arrivés à Antioche, ces frères convoquèrent lâassemblée et remirent la lettre aux frères. Après en avoir pris connaissance, «ils se réjouirent de la consolation».
Le séjour des frères venus avec les apôtres fut une bénédiction pour lâassemblée, car Judas et Silas «qui eux aussi étaient prophètes, exhortèrent les frères par plusieurs discours et les fortifièrent. Et après avoir séjourné là quelque temps, ils furent renvoyés en paix par les frères vers ceux qui les avaient envoyés» (v. 32, 33). De bonnes relations étaient établies entre les frères de Jérusalem et ceux des nations. Câétait aussi un grand encouragement et une force pour Paul de pouvoir dire désormais aux judaïsants ce que lâassemblée de Jérusalem avait décidé.
«Paul et Barnabas séjournèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres aussi, la parole du Seigneur» (v. 35). Dès le début, Dieu a pourvu à ce quâil y ait parmi les nouveaux convertis des hommes capables dâenseigner.
Départ de Paul pour son second voyage
(v. 36-41). â «Et quelques jours après, Paul dit à Barnabas: Retournons maintenant visiter les frères par toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont» (v. 36). Comme nous lâavons déjà remarqué, Paul ne se bornait pas à évangéliser; il avait à cÅur lâédification et la prospérité des assemblées quâil avait formées, car elles constituaient le témoignage du Seigneur: fait très important à retenir aujourdâhui, car, malgré la ruine de lâÃglise professante, les vrais croyants qui se trouvent au milieu dâelle constituent la véritable Ãglise, ou Assemblée, et sont responsables de marcher selon les enseignements de Paul auquel le Seigneur avait confié, comme à un sage architecte, lâédification de lâAssemblée, vue comme «lâédifice de Dieu» (1 Corinthiens 3:10, 11). Si tout a été gâté dans lâÃglise par lâÅuvre de serviteurs infidèles, la Parole de Dieu demeure, elle ne peut changer. Ainsi au milieu du désordre actuel, en obéissance à cette Parole, les croyants doivent avoir à cÅur, ceux surtout que le Seigneur appelle à son service, non seulement lâévangélisation, Åuvre importante puisque câest par elle que les pierres sâajoutent à lâédifice, mais aussi le rassemblement des enfants de Dieu selon la Parole et leur édification.
Au chapitre 13 nous avons vu que Jean, ou Marc, le neveu de Barnabas, avait quitté les apôtres à Perge, pour retourner à Jérusalem. Pour ce second voyage, Barnabas voulait le reprendre avec eux, mais Paul sây opposa, vu quâil les avait abandonnés. Ce désaccord amena entre eux de lâirritation, et ils se séparèrent. Barnabas prit avec lui son neveu et partit pour Chypre, son pays. Paul fixa son choix sur Silas, dès lors son fidèle compagnon, et partit après que les frères lâeurent recommandé à la grâce du Seigneur. Ils parcoururent la Syrie et la Cilicie, où ils fortifièrent les assemblées.
Ce petit incident, survenu entre les serviteurs du Seigneur, nous montre que, pour être un instrument docile dans la main du maître, il ne faut prendre en considération que sa volonté et mettre de côté tout motif personnel. Paul le réalise dans une grande mesure. Il avait compris, dès le début, ce quâil dit à Agrippa (chap. 26:17) que le Seigneur, lâayant retiré du peuple et des nations, il était indépendant des uns et des autres, en ne prenant en considération que la volonté du Seigneur. Le dévoué Barnabas était moins affranchi des liens qui le rattachaient à sa famille et à son pays. Le fait que Marc était son neveu et Chypre son pays constituait un poids qui lâentraîna loin de Paul et le priva de son rôle de collaborateur dans une Åuvre aussi merveilleuse que celle qui lâattendait (chap. 13:2). Il ne cessait pas de travailler pour le Seigneur, quoiquâil nây ait plus quâune mention de lui en 1 Corinthiens 9:6. Dieu regarde aux motifs qui nous font agir; ils déterminent la valeur de nos Åuvres. Pour servir le Seigneur il ne faut songer quâà lui plaire et, pour cela, obéir à sa parole, vérité à retenir dès le jeune âge; car, petits ou grands, tout ce que nous faisons doit être fait pour le Seigneur. Câest ainsi que chacun peut le servir, car les évangélistes et les missionnaires ne sont pas seuls à servir le Seigneur; tous les croyants sont ses serviteurs, du plus jeune au plus âgé, sâils font pour lui tout ce quâil place devant eux, depuis les plus simples devoirs aux choses qui paraissent les plus importantes. Rien de ce qui se fait en son nom ne perdra sa récompense, même le don dâun verre dâeau froide, dit le Seigneur en Matthieu 10:42.