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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Paul et Barnabas à Iconium
(v. 1-7). â DâAntioche, Paul et Barnabas allèrent à Iconium. Dans la synagogue, «ils parlèrent de telle sorte», est-il dit, «quâune grande multitude de Juifs et de Grecs crurent». Par les résultats de leur prédication, nous voyons quâils parlèrent sous la puissante action de lâEsprit Saint qui plaçait devant tous la Parole de Dieu. Car «la foi est de ce quâon entend, et ce quâon entend par la parole de Dieu» (Romains 10:17). Il est dit simplement quâils «crurent». La parole de Dieu sâadresse au pécheur pour quâil la croie; en la croyant, il croit Dieu. Lâhomme raisonneur prétend que pour croire il faut comprendre; mais la parole de Dieu ne peut être comprise que par ceux qui croient parce quâils possèdent la vie divine et le Saint Esprit. Dieu a usé dâune grande bonté envers les hommes en plaçant devant eux sa Parole à laquelle il suffit de croire pour être sauvé. Il savait que personne ne pouvait être sauvé par une Åuvre quelconque, ni même en cherchant à comprendre ce quâil dit, possédât-on lâintelligence humaine la plus élevée, câest pourquoi il met sa Parole à la portée de tous, afin que chacun se place devant elle dans lâattitude dâun petit enfant qui croit ce quâil entend parce quâil a confiance en celui qui parle. Se voyant rejeté par les sages et les intelligents de ce monde, le Seigneur dit: «Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants» (Matt. 11:25). Tous les petits enfants ne peuvent pas devenir des sages et des intelligents selon le monde; mais les sages et les intelligents peuvent devenir comme de petits enfants pour croire, et ainsi tous peuvent être sauvés.
Voyant les résultats de la prédication de Paul, les Juifs incrédules excitèrent ceux des nations contre les frères. LâÅuvre de Dieu ne peut sâaccomplir dans le domaine de Satan sans y rencontrer son opposition. Cependant «ils séjournèrent là assez longtemps, parlant hardiment, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, accordant que des miracles et des prodiges se fassent par leurs mains» (v. 3). Le Seigneur était la force de Paul et de Barnabas; câest lui qui les avait envoyés; ils parlaient de sa part et, par les miracles quâil leur donnait de faire, il rendait témoignage à la parole de sa grâce quâils annonçaient. Les miracles nâavaient pas pour but de convertir ces païens, mais dâaccréditer auprès dâeux la parole par laquelle ils pouvaient obtenir le salut. Il fallait cette double opération de la puissance du Seigneur: par la parole dans les cÅurs et par les miracles dont ils étaient témoins, pour accomplir lâÅuvre de Dieu chez les Juifs qui avaient crucifié le Seigneur et chez les populations plongées depuis plus de deux mille ans dans les ténèbres de lâidolâtrie. Aujourdâhui le Seigneur nâopère plus de miracles puisque, dans nos pays, tous possèdent la Bible et se prétendent chrétiens; mais il faut la puissance de sa Parole pour sauver ces chrétiens de nom, car tous ne le sont pas en réalité.
à Iconium, tous ne crurent pas; la population de la ville se scinda entre partisans des Juifs et partisans des apôtres. Les Juifs, avec leurs chefs et les gentils, se soulevèrent pour les outrager et les lapider; mais au lieu dâentraver lâÅuvre de Dieu, ils contribuèrent à la propager ailleurs. Les apôtres «sâenfuirent aux villes de Lycaonie, à Lystre et à Derbe et dans les environs; et ils y évangélisaient» (v. 4-7).
Les apôtres à Lystre
(v. 8-19). â Parmi les auditeurs de Paul à Lystre se trouvait un homme qui nâavait jamais marché. Pendant quâil écoutait, Paul fixa les yeux sur lui et «voyant quâil avait la foi pour être guéri, lui dit à haute voix: Lève-toi droit sur tes pieds. Et il sautait et marchait» (v. 8-10). En présence de ce grand miracle, les foules sâécrièrent en lycaonien: «Les dieux, sâétant faits semblables aux hommes, sont descendus vers nous. Et ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce que câétait lui qui portait la parole» (v. 11, 12). On attribuait lâéloquence à Mercure. Les sacrificateurs de Jupiter amenaient déjà aux portes des taureaux et des couronnes pour sacrifier à Paul et à Barnabas. On comprend que ces gens, ignorant le vrai Dieu et voyant des manifestations de puissance qui ne pouvaient provenir de lâhomme, attribuassent cette puissance à leurs divinités. Les apôtres, apprenant ce que la foule se proposait de faire, déchirèrent leurs vêtements, sâélancèrent au milieu dâeux et leur dirent: «Hommes, pourquoi faites-vous ces choses? Nous sommes, nous aussi, des hommes ayant les mêmes passions que vous; et nous vous annonçons que de ces choses vaines vous vous tourniez vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont; lequel dans les générations passées a laissé toutes les nations marcher dans leurs propres voies; quoique cependant il ne se soit pas laissé sans témoignage, et faisant du bien, en vous donnant du ciel des pluies et des saisons fertiles, remplissant vos cÅurs de nourriture et de joie» (v. 15-17). Dans ce bref et merveilleux discours, lâapôtre leur déclare premièrement quâils sont des hommes comme eux, quant à leur nature, et non des dieux. Sâil dit quâils avaient les mêmes passions, cela ne signifie pas quâils se laissaient gouverner par elles comme les païens, mais simplement quâils étaient des hommes. Il ajoute que le vrai Dieu a créé toutes choses, quâils doivent se tourner vers lui et délaisser les vanités de lâidolâtrie. Ce Dieu avait laissé marcher les nations dans leurs propres voies (Romains 1:19-32), alors que les hommes lâavaient abandonné pour adorer les faux dieux, derrière lesquels se plaçaient les démons (voir 1 Corinthiens 10:19, 20). Dieu avait appelé Abraham à sortir de son pays et de sa parenté, pour se former, par sa postérité, un peuple qui gardât la connaissance de lui-même, le vrai et seul Dieu, et au milieu duquel il voulait habiter.
Tant que Dieu avait mis de côté les nations, il ne les avait pas laissées sans témoignage de lui-même; il leur avait donné des pluies, des saisons fertiles; il avait veillé à ce quâelles eussent la nourriture et de quoi réjouir leur cÅur. Il est appelé «le conservateur de tous les hommes» (1 Timothée 4:10; voir aussi le Psaume 104). Par la bonté de Dieu envers tous et par la création, les hommes auraient dû garder la connaissance de lui-même, comme seul vrai Dieu. Maintenant, passant sur ce temps dâignorance des hommes, comme Paul le dira aussi aux Athéniens (chap. 17:30), Dieu les invite à se détourner de leur idolâtrie vers lui. Câest ce que firent les Thessaloniciens; ils sâétaient «tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils» (1 Thess. 1:9).
Impressionnée par la guérison de cet impotent, malgré les paroles de Paul, la foule eut peine à ne pas sacrifier. Mais cette exaltation ne dura pas longtemps. Des Juifs venus dâAntioche et dâIconium les excitèrent contre Paul à tel point quâils le lapidèrent et le traînèrent hors de la ville, le croyant mort. La versatilité du cÅur de lâhomme! Tout à lâheure les apôtres passaient pour des dieux et maintenant on les traite comme de vils malfaiteurs, indignes de vivre. Si le cÅur nâa pas été touché par la Parole de Dieu, les impressions les plus vives sont passagères; elles ne créent aucune conviction. On peut admirer, aujourdâhui, une belle prédication de la Parole, sans quâaucun effet salutaire se produise. On a vu les foules dans lâadmiration en entendant le Seigneur et en contemplant les miracles quâil faisait, et lorsque les chefs du peuple veulent le faire mourir, cette même foule joint sa voix aux leurs pour demander quâil soit crucifié.
LâÅuvre à Derbe
(v. 20-28). â Entouré des disciples, Paul eut la force de se lever et dâentrer dans la ville quâil quitta le lendemain pour aller à Derbe avec Barnabas. Il fallait que le Seigneur le soutînt puissamment pour quâil pût continuer son service après avoir été laissé pour mort sous les pierres quâil avait reçues. Il fait, sans doute, allusion à cette circonstance lorsquâil dit en 2 Cor. 11:25: «Une fois jâai été lapidé». Il rappelle aussi à Timothée les persécutions et les souffrances quâil avait endurées à Antioche, à Iconium et à Lystre (2 Timothée 3:11) en ajoutant: «Et le Seigneur mâa délivré de toutes».
On peut trouver étrange que le Seigneur permette quâun serviteur aussi fidèle que Paul passe par de si grandes épreuves, qui, à vues humaines, devaient nuire à lâaccomplissement de son service. Mais lâapôtre avait compris pourquoi le Seigneur agissait ainsi. Lorsquâil lui fut envoyé une écharde dans la chair, il supplia le Seigneur trois fois pour quâelle se retirât de lui; mais le Seigneur lui répondit: «Ma grâce te suffit, car ma puissance sâaccomplit dans lâinfirmité». Alors il put dire: «Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi. Câest pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ: car quand je suis faible, alors je suis fort» (2 Cor. 12:8-10).
LâÅuvre du Seigneur ne peut aboutir que par la force qui vient de lui. Il place ses serviteurs dans des circonstances où leur faiblesse se réalise, tandis que sa puissance se manifeste en eux pour accomplir son Åuvre. Lorsquâun maître engage un domestique, il en choisit un qui jouit dâune bonne santé, parce quâil ne peut lui communiquer aucune force en vue de son travail. Mais, quand le Seigneur appelle quelquâun à son service, il lui fournit toute la force nécessaire et le place dans des circonstances qui lâobligent à dépendre de lui. Câest pourquoi lâapôtre dit: «Quand je suis faible, alors je suis fort».
Voici le court récit de lâÅuvre à Derbe: «Ayant évangélisé cette ville-là et fait beaucoup de disciples, ils sâen retournèrent à Lystre, et à Iconium, et à Antioche» (v. 21). Les apôtres nây subirent probablement pas de persécutions comme à Lystre. Si lâépreuve nâest pas nécessaire, le Seigneur ne lâenvoie pas. Les souffrances endurées à Lystre ne découragèrent pas ces fidèles serviteurs du Seigneur. Ils retournèrent dans les localités où ils avaient été persécutés, pour voir les croyants quâils y avaient laissés.
Paul ne travaillait pas seulement à évangéliser; dans chaque localité les convertis formaient une assemblée de Dieu, objet de ses soins et de son grand amour. Il imitait en cela aussi le Seigneur qui «a aimé lâassemblée et sâest livré lui-même pour elle, afin quâil la sanctifiât, en la purifiant par le lavage dâeau par parole» (Ãphésiens 5:25, 26). En 2 Cor. 11:28, où lâapôtre énumère ce qui lui était arrivé durant son service, il termine en disant: «Outre ces choses exceptionnelles, il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées». Attaché au Seigneur dans ce quâil avait de plus cher ici-bas, il aimait tous les chrétiens parce quâils étaient les membres du corps de Christ. Lâédification de lâassemblée constitue une partie importante de lâÅuvre du Seigneur; câest pourquoi Paul et Barnabas retournèrent dans les villes quâils avaient évangélisées, «fortifiant les âmes des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et les avertissant que câest par beaucoup dâafflictions quâil nous faut entrer dans le royaume de Dieu» (v. 22).
Ces nouveaux chrétiens étaient sans doute exposés aux persécutions, et leur foi pouvait en être ébranlée. Ils ne résisteraient à lâennemi que par la foi qui compte sur Dieu et en se nourrissant de sa Parole. Paul comprenait la nécessité de les fortifier et de les exhorter, car si Dieu sauve des pécheurs, ce nâest pas seulement pour quâils aillent au ciel; câest pour avoir sur la terre des témoins de ce que la grâce accomplit en faisant marcher sur les traces de Christ des hommes incapables de lui obéir, tant quâils resteront étrangers à la vie divine. Puis, outre le témoignage individuel que le chrétien doit rendre, Dieu voulait aussi une assemblée, comparée à une lampe qui projette la lumière de Christ dans ce monde (Apoc. 1:20). Le chrétien est une lumière (Matthieu 5:14-16; Ãphésiens 5:8; 1 Thessaloniciens 5:5).
Les apôtres avertissaient aussi les frères que câest par beaucoup dâafflictions quâil faut entrer dans le royaume de Dieu, état de choses où les droits de Dieu sont reconnus, comme ceux dâun roi auquel on rend toute obéissance. Mais, si lâon croit en Dieu, si on lui obéit, on rencontre lâopposition de Satan et des hommes, car ce royaume est au milieu dâeux; il ne change rien à lâétat de choses qui caractérise le monde dont Satan est le chef. Câest pourquoi il y a de la souffrance, tandis que, lorsque le Seigneur établira son royaume en gloire après la destruction de ses ennemis, il nây en aura plus. Aujourdâhui les chrétiens portent lâopprobre de Christ et souffrent pour lui, pendant que le monde cherche des jouissances; plus tard, les chrétiens jouiront dans la gloire, alors que ceux qui nâont pas voulu entrer dans le royaume de Dieu auront leur part dans la souffrance.
Dans chaque assemblée, Paul et Barnabas choisirent des anciens «et ils prièrent avec jeûne, et les recommandèrent au Seigneur en qui ils avaient cru» (v. 23). On demande souvent pourquoi on nâétablit plus des anciens dans chaque assemblée. Seuls les apôtres le faisaient, grâce à une autorité que nous nâavons pas et à leur capacité de discerner chez ces nouveaux convertis lesquels pouvaient accomplir ce service. Ils avaient à veiller au maintien de lâordre et à présenter la Parole. Les qualités requises des surveillants ou anciens sont énumérées en 1 Timothée 3:1-7 et Tite 1:5-9. Sur lâordre de Paul, Timothée et Tite devaient en choisir.
Aujourdâhui il nâexiste plus dâapôtres pour donner des ordres pareils. Ils nâont jamais prescrit aux assemblées de se donner des anciens. Si elles trouvent des frères qui portent les caractères dâanciens et qui en accomplissent le service, elles peuvent les reconnaître, mais elles nâont aucune autorité de la part du Seigneur pour en établir. Les assemblées étaient recommandées à Dieu et au Seigneur en qui les frères avaient cru, comme nous le verrons au chap. 20:32, et non à une succession dâapôtres ou dâanciens. à mesure que lâÃglise sâest affaiblie spirituellement, on a donné une grande importance à ceux quâelle désignait comme anciens. Plus tard on leur donna le nom dâévêques (surveillants); leur importance dépendit de celle de lâéglise ou de la localité. Ensuite on institua des archevêques, établis sur plusieurs églises. Rome étant devenue un centre religieux important, son évêque prit plus tard le nom de pape. Il domine sur toutes les églises qui reconnaissent son pouvoir, savoir lâéglise romaine, en opposition à lâéglise grecque qui ne le reconnaît pas. Câest ainsi que tout dégénère, si lâon ne demeure pas attaché à la Parole de Dieu.
Paul et Barnabas revinrent sur leurs pas, et, traversant de nouveau la Pisidie et la Pamphylie, ils arrivèrent à Perge, près de la mer, où ils annoncèrent la parole, et de là à Attalie. Il nâest pas dit quâils évangélisèrent dans cette ville. De là ils se rendirent par mer à Antioche dâoù ils étaient partis, recommandés à la grâce de Dieu qui ne leur fit pas défaut tout le long de ce laborieux voyage. à Antioche, ils réunirent lâassemblée et racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi».
Ces chapitres 13 et 14 nous font connaître le premier voyage dâévangélisation de Paul, commencement du grand ministère que le Seigneur lui avait confié. Il nâavait pas seulement à annoncer le salut aux nations, mais à annoncer aux convertis quâils constituaient lâÃglise ou Assemblée de Dieu, dont chaque croyant est un membre du corps de Christ, la tête dans le ciel. Lâassemblée de chaque localité représente lâAssemblée universelle dont Christ est le seul chef. Il nây a dans le monde entier quâune Assemblée, dont fait partie chaque croyant. Les fondateurs des Ãglises diverses, indépendantes les unes des autres, ne lâont pas compris.