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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 14". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/acts-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 14". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Plan du commentaire biblique de Actes 14
Les messagers de lâÃvangile à Iconium
à Lystre
Verset 1
Iconium, Lystre, Derbe (1-20)
à Iconium (Actes 13.51, note) ils entrèrent dâabord, de même quâà Antioche et ailleurs, dans la synagogue des Juifs (voir Actes 13.5, note).
Toutes nos versions, à la suite de la Vulgate, traduisentâ¯: ils entrèrent ensemble, mais il vaut mieux rendre le terme grec parâ¯: de la même manière (comparer Luc 6.23-26â¯; Luc 17.30).
Les Grecs qui crurent étaient des gens du pays, nés païens et devenus prosélytes, puisque les apôtres les trouvèrent dans la synagogue (comparer Actes 11.20-21, noteâ¯; Actes 17.4â¯; Actes 18.4).
Verset 2
Comme nous le voyons partout dans le livre des Actes, lâopposition vient des Juifs qui étaient restés incrédules.
Ce dernier terme est un participe qui signifie littéralementâ¯: devenus désobéissants.
En effet, la foi nâest que lâobéissance de la conscience et du cÅur à la vérité (Romains 11.30-31â¯; Jean 3.36, note).
Ils irritèrent (grec rendirent mauvaises, méchantes) les âmes des païens. Les Juifs font pour cela une conjuration avec des païens quâils méprisaient (verset 5â¯; comparez note suivante)â¯!
Les frères sont ceux qui avaient cru par la prédication de Paul.
Verset 3
Donc se rapporte au grand succès mentionné au verset 1.
Les effets du travail accompli par les Juifs incrédules (verset 2) ne sont indiqués quâaux verset 4 et 5. Ils ne se firent sentir que peu à peu.
Le texte occidental expose autrement le cours des événements (comparer verset 7, note). Cette première tentative de persécution nâaurait pas eu de suites.
Quoi quâil en soit, Paul et Barnabas restèrent à Iconium un assez, long temps et malgré lâopposition qui se formait autour dâeux, ils parlaient avec assurance (grec ils sâenhardissaient) sâappuyant sur le Seigneur.
Aussi, Dieu, répondant à leur foi, rendait témoignage à la parole de sa grâce. Comment (grec)â¯? en donnant que des miracles et des prodiges sâaccomplissent par leurs mains.
Il nây a guère de distinction à faire entre les deux mots miracles et prodigesâ¯; il sâagit sans doute de guérisons qui sâopéraient par Paul et Barnabas (comparez Actes 4.29-30â¯; Actes 5.12) et qui étaient un témoignage, une sorte de légitimation que Dieu accordait à la parole de ses messagers (Hébreux 2.4â¯; Romains 15.19).
Les miracles seul, nâauraient converti personneâ¯; mais ils confirmaient la parole de la grâce, qui gagnait les cÅurs.
Verset 4
La division qui se produisit dans le peuple de la ville rendit plus facile aux Juifs et aux païens réunis de soulever une émeute contre les disciples.
Avec lâapprobation des magistrats mêmes, ils suscitèrent un mouvement populaire (grec un élan eut lieu) dans le dessein dâoutrager et même de lapider Paul et Barnabas.
Mais ceux-ci sâétant aperçus à temps de ce qui les menaçait, sâenfuirent, selon lâordre de leur Maître (Matthieu 10.23) et se dirigeant vers le sud-ouest, ils vinrent successivement à Lystre et à Derbe (verset 20), villes de Lycaonie.
Mais sâils sauvèrent leur vie en quittant Iconium, ce ne fut que pour annoncer encore la bonne nouvelle (grec évangéliser) dans les contrées nouvelles où les chassait la persécution.
La recension occidentale présente dans les premiers versets de ce chapitre de notables variantes, verset 2â¯: Les chefs de la synagogue et les magistrats suscitèrent contre eux une persécution et irritèrent les âmes des païens contre les frères, mais le Seigneur donna promptement la paix.
Les autres pour les apôtres, étant attachés à cause de la parole de Dieu
Et de nouveau les Juifs avec les païens suscitèrent une persécution pour la seconde fois et les ayant lapidés, ils les chassèrent de la ville. Et fuyant ils vinrent dans la Lycaonie, en une ville nommée Lystre et à Derbe et dans tout le pays dâalentour.
Et là ils annonçaient la bonne nouvelle, et toute la multitude fut émue de (leur) enseignement. Or Paul et Barnabas restaient à Lystre.
Verset 10
à Lystre, on supposait que cette ville était située au sud-est dâIconium.
Une inscription récemment retrouvée a permis de fixer son emplacement près du village de Khatyn Seraï, à 20 kilomètres au sud sud-ouest dâIconium.
Câétait alors une colonie romaine. Les missionnaires sây trouvaient en plein paganisme, se heurtant à de grossières superstitions, qui ne se révéleront que trop dans ce récit.
Ici, point de synagogue où Paul puisse commencer de prêcherâ¯; il parle, selon toute apparence, sur la place publique.
Parmi ses auditeurs, le plus attentif probablement était un pauvre impotent, perclus dès sa naissance (grecâ¯: dès le sein de sa mère).
Il se tenait là , assis tandis que lâauditoire était deboutâ¯; il écoutait la parole de Paul qui pénétrait dans son âme. Il faut remarquer cet imparfait (B, C) qui dénote la durée de lâaction et qui est préférable à lâaoriste (Codex Sinaiticus, A, D).
La recension occidentale fait de lâimpotent un prosélyte juif, car elle porte dâaprès Dâ¯: il écoutait étant dans la crainte de Dieu.
Cette indication est peu vraisemblable. Paul, après avoir fini son discours, ayant arrêté son regard sur ce malheureux, vit à la vive expression de sa physionomie quâil avait la foi pour être guériâ¯; le grec porte pour être sauvé et Paul prêchait, en effet, le salut.
Mais dâaprès le contexte, la foi que lâapôtre lisait dans les regards du malheureux avait pour premier objet la délivrance de ses maux physiques, puisque la vue de cette foi lui donna à lui-même la conviction que lâimpotent pouvait être guéri. De là son ordre plein dâassuranceâ¯: Lève-toiâ¯!
à cet ordre, par la puissance de Dieu, la force et la vie sont rendues aux membres perclus de lâimpotent.
Il faut remarquer le changement du temps des verbesâ¯: Il sauta (Sin B, A, C), dâun seul bond, il se leva sur ses pieds et il marchait car ici, il y a continuité dans lâactionâ¯; la guérison est complète.
Verset 11
Langue provinciale aujourdâhui inconnue. Dans leur vive émotion à la vue dâun grand miracle, il était naturel que ces gens sâexprimassent en leur dialecte.
Il en résulta probablement que les apôtres ne comprirent pas ce quâon disait dâeuxâ¯; ils ne purent prévenir lâaction idolâtre qui se préparait et dont ils ne sâaperçurent que plus tard (verset 14).
Verset 12
Il était conforme aux anciens mythes du paganisme dâadmettre ces théophanies ou manifestations des dieux sous formé humaine.
On a indiqué plus dâune raison pour lesquelles les Lycaoniens voyaient dans les apôtres Jupiter (grec Zeus) et Mercure (grec Hermès)â¯: câest dâabord lâantique légende de Philémon et Baucis, qui auraient, précisément dans cette contrée, été visités par ces deux divinités, auxquelles ils auraient offert lâhospitalité (Ovide, Métamorphoses, VIII)â¯; câest ensuite quâil y avait devant la porte de Lystre (verset 13) un temple de Jupiter et que ce dieu était ordinairement accompagné par Mercure, interprète et messager des dieux.
Luc indique fort bien la cause pour laquelle cette dernière divinité était identifiée avec Paulâ¯: câest quâil portait la parole, tandis quâon tenait Barnabas, qui était plus âgé peut-être et avait un extérieur plus imposant (2 Corinthiens 10.10), pour Jupiter, le maître des dieux.
Verset 13
Luc ditâ¯: du Jupiter qui est à lâentrée de la ville, pour indiquer que ce dieu y avait un temple consacré à son culte.
Câest ce que montre la présence dâun sacrificateur, ou prêtre de ce temple.
Entraîné par lâenthousiasme de la foule, ce prêtre amène des taureaux avec des couronnes, ou guirlandes destinées à orner les victimes et les autelsâ¯; il se disposait à offrir un sacrifice aux deux missionnaires.
Où se passe cette scène�
Luc dit simplementâ¯: Devant la porte, par où lâon a entendu, tantôt la porte du temple, tantôt la porte de la maison où demeuraient Paul et Barnabas, tantôt enfin la porte de la ville.
Ce dernier sens est le plus probable, car le sacrificateur, avec son cortège, quittant le temple situé hors de la ville, sâapprêtait à entrer dans celle ci pour rendre hommage aux deux hôtes divins.
Verset 15
Les apôtres (ce nom est donné aussi à Barnabas dans le sens général dâenvoyé, comme Romains 16.7), apprenant ce qui se passe et déchirant leurs vêtements, en signe de douleur et dâindignation, sâélancent sur la foule, afin dâempêcher cet acte dâidolâtrie.
Ils veulent, en outre, attribuer à Dieu seul toute la Gloire du miracle qui a rempli dâenthousiasme ce peuple ignorant.
Il leur suffisait pour cela de déclarer humblement quâils étaient, eux aussi, des hommes de même nature, ayant les mêmes infirmités (grec les mêmes affections, passions) que ceux qui voulaient leur sacrifier.
Tels sont, en eux-mêmes, les plus grands serviteurs de Dieu (Jacques 5.17, où se lit le même mot).
Grecâ¯: Nous vous évangélisons de vous tourner, loin de ces choses vaines (ou des dieux vains), vers le Dieu vivant.
Après sâêtre remis à leur vraie place, les apôtres déclarent que leur vocation est précisément de détourner leurs auditeurs de ces choses vaines, de ces idoles qui ne sont que néant (1 Samuel 12.21â¯; 1 Corinthiens 8.4) et de les convertir au Dieu vivant, la source de toute vie, de toute création, de tout ce qui existe. Quel immense contrasteâ¯!
Quelques paroles suffisent pour donner à ces pauvres païens une idée vraie de Dieu.
En particulier, cette profonde définition de Dieuâ¯: le Dieu vivant, est tout à fait du style de Paul (Romains 9.26â¯; 2 Corinthiens 3.3â¯; 2 Corinthiens 6.16â¯; 1 Thessaloniciens 1.9â¯; 1 Timothée 3.15â¯; 1 Timothée 4.10, etc.)â¯; Luc lui-même ne lâemploie jamais.
Les derniers mots du versetâ¯: qui a fait, etc. sont une citation de lâAncien Testament (Exode 20.11â¯; Psaumes 146.6).
Verset 16
Toutes les nations (Israël excepté tel est le sens du grec) ont marché dans les voies dâignorance et dâidolâtrie où le péché les avait plongées.
Dieu les a laissées jusquâau temps où il établirait son règne au milieu dâelles.
On voit, par les termes dont il se sert, que lâapôtre veut donner une caractéristique du paganisme, qui atténue la responsabilité de ses sectateurs. Il sâexprime de même Actes 17.30, tandis que dans Romains 1.18 et suivants, il porte un jugement plus sévère.
Verset 17
Grecâ¯: en remplissant vos cÅurs de nourriture et de joie.
Lâapôtre exprime en ces termes le sentiment de bien-être la joie de vivre, dont les bienfaits de Dieu dans la nature remplissent le cÅur de lâhomme.
Aussi le mot de joie, ici, nâest pas celui qui, dans lâÃcriture, exprime la joie chrétienne.
Paul montre à ses auditeurs, dans ces bienfaits de Dieu, un témoignage quâil se rend à lui-mêmeâ¯; il emploie, en grec, trois participes qui, comme le remarque Meyer, sont subordonnés, le second au premier et le troisième au secondâ¯: Dieu fait du bien en envoyant les pluies et par cet envoi il remplit les cÅurs de joie. Ainsi, quoiquâil ait jusquâici laissé les peuples païens marcher dans leurs voies sans révélation positive de sa part, ils auraient pu et dû le connaître et lâadorer (Actes 17.27â¯; Romains 1.19-21).
Verset 18
Dans ce discours, brièvement résumé par Luc, lâapôtre a montré dâabord ce quâest Dieu en lui-mêmeâ¯: le Dieu vivantâ¯; ensuite comment il sâest manifesté par la création qui annonce sa puissance infinieâ¯; comment enfin il se révèle par sa Providence qui gouverne les nations et fait du bien à tous.
On voit ici comment Paul savait «â¯se faire tout à tousâ¯Â». Ne pouvant, au milieu de ces païens, invoquer le témoignage de la révélation, il prend pour texte les Åuvres de Dieu dans la nature (comparer Actes 17.22 et suivants).
Luc ne dit pas quel fut lâeffet du discours il constate seulement quâil suffit à peine pour empêcher lâacte dâidolâtrie que les auditeurs allaient accomplirâ¯: (grec) à peine apaisèrent-ils la foule pour ne pas leur sacrifier.
Verset 19
Le fanatisme de ces Juifs qui avaient persécuté les évangélistes à Antioche (Actes 13.14-50) et à Iconium (versets 1 et 5) les pousse à les poursuivre Jusquâà Lystre (verset 8)â¯; et là , ayant gagné (persuadé) la foule mobile sans doute par de faux rapports, ils lapidèrent Paul. Le croyant mort, ils le traînèrent hors de la ville.
Plus tard, lâapôtre rappellera ces grandes tribulations, en bénissant Dieu de lâavoir délivré (2 Corinthiens 11.25â¯; 2 Timothée 3.11).
Verset 20
Même dans cette ville toute païenne de Lystre, lâapôtre avait déjà amené à Jésus-Christ des disciples.
Ils sortent de la ville à la suite des meurtriers de lâapôtreâ¯; ils font cercle autour de lui, sâapprêtant sans doute à lui rendre les derniers devoirs et ils sont témoins de son surprenant relèvement.
Parmi eux se trouvait un jeune homme qui, plus tard, deviendra un ami cher au cÅur de lâapôtre et son compagnon dâÅuvre (Actes 16.1 et suivants). Ce fut sans doute grâce à une intervention divine que Paul put se relever aussitôt quâil fut revenu de son évanouissement, entrer en ville et, malgré les blessures quâil avait reçues, partir dès le lendemain pour Derbe.
Lâemplacement de Derbe ne peut être fixé avec autant de précision que celui de Lystre. Les uns pensent quâil était au sud-est de Lystre, prés des villages actuels de Bossola et de Zosta, les autres plus à lâouest prés de Gudelissin.
Verset 21
Visite aux Ãglises fondées
Après avoir gagné à lâÃvangile de nombreux disciples à Derbe, les missionnaires retournent à Lystre, Iconium et Antioche, où ils affermissent les disciples et leur présentent les tribulations comme la condition dâentrée dans le royaume de Dieu. Ils établissent des anciens dans toutes les Ãglises et les recommandent au Seigneur (21-23).
Paul et Barnabas en Pamphylie. Leur retour en Syrie
Ils traversent la Pisidie, viennent en Pamphylie, prêchent lâÃvangile à Perge, puis sâembarquent à Attalie pour la Syrie. Arrivés à Antioche, ils convoquent lâÃglise et lui racontent ce que Dieu a fait par leur moyen, comment il a ouvert aux païens la porte de la foi. Ils prolongent leur séjour à Antioche (24-28).
Luc résume en un mot le séjours apôtres dans cette villeâ¯: annoncer lâÃvangile ou la bonne nouvelleâ¯; mais là encore ils firent un assez grand nombre de disciples.
Pour cela, il faut quâils y soient restés quelque temps.
Verset 22
De Derbe, Paul et Barnabas, revenant sur leurs pas, reprennent en sens inverse, Ã travers lâAsie Mineure, tout le voyage quâils avaient fait.
Ils nâhésitent pas à retourner dans ces villes de Lystre, dâIconium et dâAntioche, où ils ont souffert la persécution et où ils retrouveront les mêmes ennemis. Câest que de grands devoirs les y appellent.
Partout ils ont laissé des âmes converties au Sauveur et dans leur tendre sollicitude pour elles, ils éprouvent le besoin de les affermir au milieu des dangers qui les entourent, afin quâelles persévèrent dans la foi.
Et pour que ces nouveaux disciples ne sâétonnent pas des souffrances quâendurent les apôtres et auxquelles ils sont exposés eux-mêmes, les missionnaires leur enseignent cette grande vérité que câest par beaucoup dâafflictions quâil nous faut entrer dans le royaume de Dieu.
Il faut, il nây a pas dâautre chemin que celui quâa suivi le Sauveurâ¯; il nous faut, nous tous, sans exception, malgré la différence des temps (1 Thessaloniciens 3.2-4â¯; 2 Timothée 3.12).
Verset 23
Un autre devoir encore ramenait les apôtres dans ces jeunes Ãglisesâ¯: câétait dâétablir au milieu dâelles, pour les diriger et les instruire, des anciens (voir Actes 11.30, 1re noteâ¯; comparez 1.5).
Paul nâemploie jamais ce terme dans ses épîtres, sauf dans les Pastorales. Il appelle ceux qui exercent des charges dans les Ãglises des présidents (1 Thessaloniciens 5.12), des diacres (Romains 16.1), des évêques (Philippiens 1.1).
Mais il nâen résulte pas que la mention de ces anciens constitue un anachronisme.
Comme lâobserve M. Wendt, il se peut que ce titre fût dès lâorigine usité en Asie Mineure pour désigner les conducteurs des Ãglises (comparer Actes 20.17).
Le verbe que nous traduisons par choisir signifie dâaprès lâétymologieâ¯: élire en levant la mainâ¯; beaucoup dâinterprètes en concluent que les apôtres laissèrent à chaque Ãglise le soin de choisir, dans son sein, des hommes qui possédaient sa confiance (comparer 2 Corinthiens 8.19, où se trouve le même terme).
Mais dâautres objectent à cette supposition que le verbe grec a pris le sens tout général de choisir (comparez Actes 10.41, où il sâapplique au choix que Dieu a fait des apôtres) et que le pronom leur, qui lâaccompagne dans notre passage, montre que ce furent les apôtres qui procédèrent à ce choix pour les fidèles dans chaque Ãglise.
Quant à lâhypothèse qui identifie ces Ãglises avec celles auxquelles Paul adressa lâépître aux Galates, voir Actes 16.6, note.
Verset 24
Ils étaient rentrés en Pisidie pour revenir à Antioche. De là , se dirigeant vers le sud, ils traversent cette province et entrent dans la Pamphylie.
Ils arrivent à la ville de Perge, où il ne paraît pas quâils se soient arrêtés dans leur premier voyage (Actes 13.13). Cette fois, ils y font un séjour et y annoncent la parole.
Puis, avec lâintention de revenir à Antioche de Syrie, dâoù ils étaient partis (Actes 14.26â¯; Actes 13.1-3), ils poursuivent leur route vers le sud jusquâà Attalie, port de mer sur la Méditerranée. De là ils sâembarquent directement pour la Syrie, sans toucher lâîle de Chypre.
Verset 27
Arrivés à Antioche dâoù ils avaient été recommandés à la Grâce de Dieu (verset 26), leur premier besoin est de convoquer une assemblée de lâÃglise, afin de rendre compte de leur mission. Ils conduisent leurs auditeurs dans tous les pays quâils ont parcourus, dans toutes les villes où ils ont annoncé lâÃvangile et ils racontent leurs succès et leurs épreuves.
Ce quâils ont fait ils lâattribuent à Dieu qui lâa fait avec eux, parce quâils ont travaillé dans une communion constante avec lui.
Les résultats de leur voyage prouvaient dâune manière éclatante que Dieu avait ouvert aux païens la porte de la foi.
Cette belle image exprimait un fait dâune immense importance. Paul aimait employer cette image, par laquelle il attribuait à Dieu toute la gloire de ses succès (1 Corinthiens 16.9â¯; 2 Corinthiens 2.12â¯; Colossiens 4.3).
Pour autant que le récit de Luc est complet (Actes 13 et Actes 14), Paul et Barnabas ont pu raconter la fondation de sept églises comme résultat de cette première missionâ¯: deux dans lâîle de Chypre, puis à Antioche de Pisidie, à Iconium, à Lystre, à Derbe, à Perge. Câétaient là de petits commencements, mais assez pour réjouir lâéglise dâAntioche et lui faire tout espérer de lâavenir.
Verset 28
Grecâ¯: Un temps qui ne fut pas court.
Les indications chronologiques de Luc sont souvent très vagues.
Ainsi ce premier voyage de mission, quâil rapporte dâune manière si abrégée, dura probablement plusieurs années, de 45 à 48 ou 49.
Puis ce long temps que Paul et Barnabas passèrent à Antioche, travaillant dans cette grande Ãglise et aux environs (Actes 15.35), peut avoir été de deux ans environ, car les graves événements qui vont suivre (Actes 15), eurent lieu lâan 51 ou 52.