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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-26
Chapitre 1er
Les disciples et Jésus ressuscité
(v. 1-5). â «Jâai composé le premier traité, ô Théophile, sur toutes les choses que Jésus commença de faire et dâenseigner, jusquâau jour où il fut élevé au ciel, après avoir donné, par lâEsprit Saint, des ordres aux apôtres quâil avait choisis» (v. 1, 2). Ce premier traité, lâévangile selon Luc, comprend les choses que «Jésus commença de faire et dâenseigner». Toute lâactivité du Seigneur ici-bas était le commencement de la grande Åuvre quâil allait continuer par la puissance du Saint Esprit et au moyen de ses serviteurs, jusquâà lâaccomplissement des conseils de Dieu pour le ciel et la terre. Dans le livre des Actes, nous voyons la part que les apôtres ont prise à cette Åuvre. à la fin de lâévangile selon Marc, nous lisons: «le Seigneur coopérant avec eux, et confirmant la parole par les signes qui lâaccompagnaient» (Marc 16:20). Que pourraient faire les serviteurs de Dieu, si le Seigneur nâopérait pas lui-même en eux et par leur moyen? LâÅuvre est celle du Seigneur, le serviteur nâest quâun instrument. Il lâa commencée lui-même sur la terre, et elle sera entièrement achevée lorsque la terre actuelle aura fait place à une nouvelle terre, sous des cieux nouveaux.
Le Seigneur donna des ordres aux apôtres quâil avait choisis, par lâEsprit Saint, son agent, par lequel il a toujours tout accompli. Le Seigneur le reçut comme homme au début de son ministère, pour son service, et câest encore par le même Esprit quâil agit après sa résurrection.
LâEsprit de Dieu rappelle que le Seigneur sâest présenté vivant aux apôtres: «Après avoir souffert, il se présenta lui-même vivant, avec plusieurs preuves assurées, étant vu par eux durant quarante jours, et parlant des choses qui regardent le royaume de Dieu» (v. 3). Cette déclaration a une très grande importance dans nos jours, parce quâelle affirme la vérité capitale de la résurrection du Seigneur. Après avoir souffert, il est mort, mais il sâest présenté vivant, en donnant toutes les preuves quâil était le même; les apôtres le virent pendant quarante jours; il mangea et but avec eux, dit Pierre au chap. 10:41, et il leur parla des choses qui concernaient le royaume de Dieu. Nous trouvons, dans le dernier chapitre de Luc, les détails de ce que dit ce verset 3, car en Luc lâEsprit de Dieu fait ressortir lâimportante vérité que le Seigneur était le même après sa résurrection quâavant, quoique son corps fût un corps spirituel, tout en étant visible et tangible, ce que nâest pas un esprit. Lorsquâil se trouva au milieu des disciples, il leur fit toucher ses mains et ses pieds pour les assurer quâil était toujours le même, et il mangea devant eux, quoique son corps, devenu spirituel, nâeût plus besoin de nourriture. Ce nâest pas dans une apparition soudaine et passagère que les disciples virent Jésus ressuscité, mais durant quarante jours. Dans la Parole, le nombre quarante représente le temps nécessaire à une épreuve. Il fallut quarante ans pour éprouver le peuple dâIsraël dans le désert. Moïse resta quarante jours sur la montagne avec Dieu; pendant ce temps le peuple montra ce quâil était en faisant le veau dâor. Lâépreuve de lâhomme dura quarante siècles, jusquâà la venue de Christ. Le Seigneur demeura sur la terre le temps voulu de Dieu pour que la grande vérité de sa résurrection fût établie dâune manière irréfutable, car câest par elle que lâÅuvre de Christ acquiert toute sa valeur. Elle fournit la preuve que Dieu a été parfaitement glorifié par la mort de son Fils, et que tous nos péchés, quâil avait pris sur lui à la croix, ont été expiés, car, sâils ne lâavaient pas été, Dieu ne lâaurait pas ressuscité: «Si Christ nâa pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés» (1 Cor. 15:17).
Nous verrons, dans ce livre, lâimportance de la résurrection dans la prédication de lâÃvangile au milieu dâun peuple qui, après avoir mis à mort le Seigneur, avait cru au mensonge de ses chefs qui disaient que ses disciples étaient venus de nuit et avaient dérobé son corps. Il est facile de comprendre que, si le Seigneur nâétait pas ressuscité, tout ce quâil a fait et dit durant son ministère aurait été de nulle valeur, puisque son Åuvre et sa personne auraient pris fin dans la mort. En conséquence, la mort éternelle aurait été la part de tous les hommes, Satan aurait eu la victoire, puisquâil aurait détruit toute lâÅuvre de Dieu, ce qui était impossible. Des hommes pécheurs et perdus, Dieu voulait faire les habitants heureux et glorieux dâune terre nouvelle sous des cieux nouveaux; mais, pour cela, il fallait un Sauveur qui prît sur lui toutes les conséquences du péché, et, après avoir tout accompli, sortît de la mort triomphant et vainqueur.
Nous nous sommes arrêtés sur ce v. 3, à cause de lâimportance de la résurrection du Seigneur, sur laquelle repose tout le christianisme, mais que méconnaissent aujourdâhui ceux qui enseignent que Jésus ne ressuscita quâen esprit. Il nâest pas plus ressuscité en esprit quâil nâest mort en esprit. Par la grâce de Dieu, il est bien mort: il souffrit à notre place le jugement que nous avions mérité, et Dieu le ressuscita et le glorifia pour montrer sa parfaite satisfaction de lâÅuvre accomplie, quand il mourut sur la croix. Câest un homme véritable mais un homme divin, qui vécut dans ce monde, qui mourut, qui ressuscita, qui est maintenant dans le ciel et qui reviendra en gloire avec tous les saints glorifiés pour régner mille ans sur cette terre; pendant ce temps ceux qui nâont pas cru à sa mort expiatoire et à sa résurrection seront dans le hadès en attendant de paraître devant lui en jugement, lorsquâil siégera sur le grand trône blanc (Apoc. 20:11-15).
«Et étant assemblé avec eux, il leur commanda de ne pas partir de Jérusalem, mais dâattendre la promesse du Père, laquelle dit-il, vous avez ouïe de moi: car Jean a baptisé avec de lâeau; mais vous, vous serez baptisés de lâEsprit Saint, dans peu de jours, (v. 4, 5). Nous avons vu (Jean, chap. 14 à 16) que le Seigneur avait annoncé plusieurs fois la venue du Saint Esprit, appelé la promesse du Père, parce quâil était promis dans lâAncien Testament (entre autres Ãsaïe 32:15; Ãzéchiel 36:27; Joël 2:29). En attendant quâil accomplisse, en faveur du peuple terrestre, les prédictions des prophètes, il est venu comme Consolateur de ceux que le Seigneur laissait ici-bas, comme puissance pour accomplir leur service, comme sceau de la foi chez ceux qui croient, et comme habitation de Dieu au milieu des siens sur la terre. Avant la venue et la glorification du Seigneur, le Saint Esprit nâavait jamais habité personnellement sur la terre. Il avait agi momentanément chez les prophètes, chez des croyants et même chez des non-croyants, comme dans le cas de Saül (l Samuel 10:10 et 19:24); mais il ne demeurait pas en eux.
Ascension du Seigneur
(v. 6-9). â Nous voyons les disciples dans une liberté et une intimité parfaites avec le Seigneur ressuscité. Au v. 4, il est «assemblé avec eux», de même quâau v. 6 où ils lâinterrogent. Il ne pouvait «sâassembler» avec le monde qui lâavait rejeté. En dehors des disciples, personne ne le vit ressuscité. Il avait dit aux Juifs: «Vous ne me verrez plus désormais, jusquâà ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur» (Matt. 23:39). Il en est de même aujourdâhui; le Seigneur a promis sa présence, non à tout le monde, mais aux deux ou trois réunis à son nom.
Les apôtres dirent au Seigneur: «Est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël?» Ils conservaient leurs pensées juives quant au royaume, croyant quâil nâétait que pour Israël. Le royaume de Dieu dont le Seigneur leur a parlé au v. 3 est un ordre de choses divin dans lequel on entre par la foi, que lâon soit Juif ou gentil. Le Seigneur répond: «Ce nâest pas à vous de connaître les temps ou les saisons que le Père a réservés à sa propre autorité; mais vous recevrez de la puissance, le Saint Esprit venant sur vous; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusquâau bout de la terre» (v. 7, 8).
Il y a deux parties dans la réponse du Seigneur. Dans la première, il ne leur dit pas que le royaume pour Israël ne sera pas rétabli, mais que le moment nâest connu que de son Père. Les temps et les saisons se rapportent à lâétablissement du règne de Christ sur la terre, et ne concernent pas lâÃglise qui a sa part dans le ciel, où il nây a pas de temps ni de saisons. Ces termes indiquent les temps qui doivent sâécouler avant que le Roi prenne en main sa grande puissance pour régner; pour ce moment-là , il attend la volonté de son Père. Le Seigneur dit en Marc 13:32: «Mais quant à ce jour-là , ou à lâheure, personne nâen a connaissance, pas même les anges qui sont dans le ciel, ni même le Fils, mais le Père». En 1 Thess. 5:1, Paul dit: «Mais pour ce qui est des temps et des saisons, frères, vous nâavez pas besoin quâon vous en écrive; car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit». Il sâagit toujours de sa venue pour juger et régner. Dans le chap. 4, lâapôtre avait parlé de la venue du Seigneur pour ressusciter les morts en Christ et transmuer les vivants; cette venue peut se produire dâun instant à lâautre; chaque croyant lâattend journellement pour être introduit, non dans le royaume terrestre, mais dans le ciel où sont ses bénédictions éternelles. Sâil sâagit de la venue du Seigneur en gloire avec tous les saints, elle est en rapport avec les temps et les saisons; elle surprendra, comme un voleur dans la nuit, ceux qui auront été laissés lors de lâenlèvement des saints.
Dans la seconde partie de sa réponse, le Seigneur indique aux disciples leur part en attendant le rétablissement du royaume. Laissés dans le monde qui avait rejeté le Seigneur et qui lui était toujours hostile, ils seraient ses témoins à Jérusalem, dans la Judée et la Samarie, jusquâau bout de la terre. Partout on devait porter le témoignage de ce quâest le Seigneur et le Sauveur du monde. Pour être les témoins de celui que les hommes ont crucifié et que hait le cÅur naturel, il leur fallait de la puissance. Le Saint Esprit viendrait sur eux et les rendrait capables dâaccomplir leur service. Ils auraient ainsi à leur disposition la même puissance que le Seigneur a eue pour accomplir son Åuvre ici-bas; lui que «Dieu a oint de lâEsprit Saint et de puissance, qui a passé de lieu en lieu, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance,» dit Pierre, au chap. 10:38. Nous verrons, dans les récits de ce livre, de quelle manière lâEsprit de Dieu opéra en eux et les rendit capables de faire ce que le Seigneur leur disait en Jean 14:12: «Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les Åuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci; parce que moi, je mâen vais au Père» (v. 12).
«Et ayant dit ces choses, il fut élevé de la terre, comme ils regardaient, et une nuée le reçut et lâemporta de devant leurs yeux» (v. 9). Quel fait étrange et merveilleux, de voir un homme élevé au ciel du milieu de ceux qui lâentouraient! Câest ce qui aura lieu lorsque le Seigneur viendra; des enfants de Dieu pourront se trouver au milieu de non-croyants, à leur travail, en voyage ou ailleurs, et disparaîtront à la rencontre du Seigneur en lâair, lorsque le cri du commandement et la trompette de Dieu se feront entendre: beau moment pour ceux qui sont prêts, mais angoisse terrible pour ceux qui seront laissés, pour autant quâils pourront se rendre compte de leur situation; ensuite le jour du Seigneur les surprendra comme un voleur dans la nuit. Nous aimons à croire quâaucun de nos lecteurs ne sera du nombre de ceux-là .
LâAncien Testament nous parle de deux hommes qui montèrent au ciel sans passer par la mort: Ãnoch, figure de lâÃglise enlevée avant les jugements, lâa été avant le déluge, et Ãlie après avoir achevé son ministère. Mais on remarquera la différence des expressions que lâEsprit de Dieu emploie à propos de lâenlèvement du Seigneur et de ces deux hommes de Dieu. Du Seigneur il est dit quâil fut élevé: une nuée le reçut et lâemporta de devant leurs yeux, mais dâÃnoch quâil fut enlevé (Hébreux 11:5), dâÃlie aussi (2 Rois 2:3 et 5). Le Seigneur fut élevé dans le ciel où il avait le droit dâentrer avec toute la gloire qui lui était due. Les portails éternels se sont élevés pour laisser entrer le roi de gloire (Psaumes 24:7-10). Comme les apôtres regardaient, une nuée le reçut et lâemporta de devant leurs yeux. La nuée est le signe de la demeure de Jéhovah; Jésus y entrait de plein droit. Lorsque cette nuée remplit le tabernacle au désert et, plus tard, le temple de Salomon (Exode 40:34, 35 et 1 Rois 8:11, 12), personne ne put y entrer, car la présence de Dieu est inaccessible à lâhomme naturel. Il nâest pas dit quâune nuée reçut Ãlie. Un char de feu et des chevaux de feu le séparèrent dâÃlisée, et il monta au ciel dans un tourbillon (2 Rois 2:11). Les chars et les chevaux de feu sont des anges. Le feu figure le jugement qui avait caractérisé le ministère dâÃlie. Lorsque le Seigneur reviendra du ciel pour exercer la vengeance, ce sera avec les anges de sa puissance en flammes de feu, est-il dit en 2 Thess. 1:8. Les anges exécutent les jugements de Dieu. Les anges nâétaient pas nécessaires pour que le Seigneur montât au ciel. Venu du Père, il sâen allait au Père après avoir accompli toute lâÅuvre que le Père lui avait donnée à faire.
Les messagers célestes
(v. 10-14). â «Et comme ils regardaient fixement vers le ciel, tandis quâil sâen allait, voici, deux hommes en vêtements blancs, se tinrent là à côté dâeux, qui aussi dirent: Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous ici, regardant vers le ciel? Ce Jésus, qui a été élevé dâavec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous lâavez vu sâen allant au ciel» (v. 10, 11). On se représente aisément la surprise des disciples qui, ayant retrouvé le Seigneur après sa résurrection, nâavaient pas encore compris quâil devait remonter au ciel, puisquâils espéraient quâil rétablirait le royaume pour Israël. Ils croyaient, avec raison, quâil accomplirait ce que les prophètes avaient annoncé quant à son règne; mais le rejet du Roi différait lâétablissement du royaume. Dieu dans sa bonté, leur envoya deux anges pour les rassurer en leur disant que Jésus reviendrait de la même manière quâils lâavaient vu monter au ciel. Le fait quâil était rejeté nâannulait pas lâaccomplissement des promesses. La foi des disciples reçut un précieux encouragement, et au lieu de regarder vers le ciel comme si tout était perdu, «ils sâen retournèrent à Jérusalem avec une grande joie», est-il dit en Luc 24:52, puisquâils savaient que Jésus reviendrait.
Le retour du Seigneur, annoncé par les anges, nâest pas sa venue que nous attendons aujourdâhui pour ressusciter les morts et transmuer les vivants. Il sâagit de son apparition glorieuse dont les prophètes ont parlé. Câest de la montagne des Oliviers que Jésus est monté au ciel, et nous lisons en Zacharie 14:4: «Ses pieds se tiendront, en ce jour-là , sur la montagne des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, vers lâorient...». Il sây tiendra aussi pour délivrer le résidu pieux et Jérusalem tombée entre les mains des nations. Tous ceux qui leur auront fait la guerre seront détruits et le Seigneur établira son règne de paix et de justice, non seulement pour Israël, comme les disciples le pensaient, mais sur toutes les nations. Le temps qui sâécoule entre lâascension et le retour du Seigneur est nécessaire pour que lâévangile de la grâce soit annoncé au monde en vue de former lâÃglise, lâÃpouse du Roi, qui apparaîtra avec lui en gloire. Câest pourquoi il la prendra auprès de lui, en même temps quâil ressuscitera tous les saints endormis, avant de venir pour régner: «Si nous croyons que Jésus mourut et quâil est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus» (1 Thess. 4:14). Il les amènera glorifiés, sans quâil en manque aucun: «Et lâÃternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints avec toi» (Zach. 14:5).
Après avoir reçu le message des anges, les disciples retournèrent à Jérusalem, dans la chambre haute où demeuraient les onze apôtres dont les noms sont donnés au v. 13. Là ils «persévéraient dâun commun accord dans la prière, avec les femmes, et avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères» (v. 14). La chambre haute est souvent mentionnée. Câest là , dans ce lieu retiré, en dehors du monde et de son agitation, dégagés de son influence, que les disciples pouvaient librement faire monter à Dieu leurs prières. Aujourdâhui nous avons aussi le privilège de nous réunir, pour chercher la présence du Seigneur, dans un lieu qui correspond à la chambre haute, hors du monde agité et de toutes ses formes religieuses. Là le Seigneur a promis sa présence, là où deux ou trois sont assemblés en son nom. Nous trouvons encore la chambre haute dans les Actes, au chap. 9:37 et 20:8. En réalité cette pièce était située au haut des maisons en Orient, et même bâtie sur les toits qui, dans ces pays, sont plats. Mais câest la situation figurée de cette chambre qui est significative pour nous. Câest dans la chambre haute quâÃlisée, après avoir fermé la porte sur lui seul, supplia lâÃternel pour la résurrection du fils de la Sunamite (2 Rois 4). Pierre veut aussi être seul pour prier, lors de la résurrection de Dorcas (Actes 9:40). Le Seigneur lui-même rechercha cet isolement pour ressusciter la fille de Jaïrus (Luc 8:54). Cette chambre était tout indiquée aux disciples pour y habiter et persévérer dans la prière, car ils sentaient leur isolement au milieu de la ville coupable, meurtrière des prophètes et de son Roi. Ils se souvenaient des exhortations du Seigneur à la prière, en vue de son départ. Jean 14:13, 14; 15:7, 16; 16:23, 24, 26; câétait là leur unique ressource, celle du croyant dans tous les temps et toutes ses circonstances. Câest pourquoi la prière est si importante; le Seigneur écoute celle des petits enfants comme celle des grandes personnes. La position des disciples était tout à fait spéciale. Selon la promesse du Seigneur, ils attendaient à Jérusalem la venue du Saint Esprit, en persévérant dans la prière avec les femmes, parmi lesquelles se trouvait la mère du Seigneur; elle sâunissait de cÅur aux prières des disciples. LâEsprit de Dieu a soin de mentionner ce fait pour montrer combien grande est lâerreur de ceux qui sâadressent à elle sous le titre de Vierge Marie, afin quâelle intercède pour eux auprès de son Fils. Malgré le grand honneur quâelle eut de communiquer lâhumanité au Fils de Dieu, câétait par nature une pécheresse, sauvée par lâÅuvre de la croix, dépendante de Dieu, comme un autre disciple. Les frères de Jésus étaient devenus croyants depuis quâil était dit dâeux quâils «ne croyaient pas en lui» (Jean 7:5).
Remplacement de Judas
(v. 15-26). â Pendant les jours qui sâécoulèrent entre lâascension du Seigneur et la descente du Saint Esprit, Pierre se leva au milieu des disciples, réunis au nombre dâenviron cent vingt, et leur démontra que ce qui était arrivé à Judas marquait lâaccomplissement des Ãcritures, comme lâEsprit Saint lâavait annoncé par la bouche de David. Il rappelle que lâargent rapporté par Judas aux chefs des Juifs, lorsquâil vit Jésus condamné, avait servi à acheter le champ sur lequel le traître sâétait ôté la vie et appelé Aceldama ou champ du sang. Il cite un passage du Psaumes 69:26, relatif à ce lieu-là : «Que sa demeure soit déserte, et quâil nây ait personne qui y habite» et un autre (Psaumes 109:8) indiquant que Judas devait être remplacé: «Quâun autre prenne sa charge de surveillant». Avec lâautorité de cette écriture, Pierre dit: «Il faut donc que dâentre les hommes qui se sont rassemblés avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus entrait et sortait au milieu de nous, en commençant depuis le baptême de Jean, jusquâau jour auquel il a été élevé au ciel dâavec nous, quelquâun dâentre eux soit témoin avec nous de sa résurrection» (v. 21, 22). Nous voyons de nouveau lâimportance de la résurrection dans le témoignage que les apôtres avaient à rendre du Seigneur. Remarquons aussi, dans ce discours de Pierre, que câest la Parole écrite qui dirige les croyants. Le Seigneur avait ouvert lâintelligence des disciples pour quâils comprissent les Ãcritures (Luc 24:45), en sorte quâils nâavaient pas besoin dâune autre direction pour remplacer Judas. Aujourdâhui la révélation de Dieu, tout à fait complète, contient tout ce qui est nécessaire au croyant pour le guider dans sa marche et lâinstruire à tous égards. Tout enseignement qui nâest pas en accord avec les Ãcritures ou qui provient dâune autre source, de prétendues révélations de lâEsprit ou des esprits, est faux. LâEsprit de Dieu dirige au moyen de la Parole écrite.
Les apôtres mirent deux disciples sur les rangs, «Joseph, appelé Barsabbas, qui était surnommé Juste, et Matthias. Et priant, ils dirent: Toi, Seigneur, qui connais les cÅurs de tous, montre lequel de ces deux tu as choisi, afin quâil reçoive en partage ce service et cet apostolat, duquel Judas est déchu pour sâen aller en son propre lieu» (v. 24, 25). Il importait dâavoir la direction de Dieu pour choisir cet apôtre. On voit le Seigneur passer la nuit en prières avant dâappeler ses disciples (Luc 6:12-16). Les apôtres, dès le début, font usage de la Parole et de la prière, ces précieuses ressources encore à notre disposition jusquâà la venue du Seigneur. Si nous en faisons usage, nous serons gardés dâagir dâaprès notre propre volonté et de tout ce que Satan emploie pour nous nuire et nous empêcher dâhonorer le Seigneur par une marche dâobéissance.
Les apôtres jetèrent le sort sur ces deux disciples et le Seigneur le fit tomber sur Matthias. Peut-être auraient-ils choisi Joseph, puisquâils le nomment en premier lieu.
Nous nâavons plus besoin dâemployer le sort, coutume juive, parce que la Parole de Dieu est complète et que le Saint Esprit dirige le croyant avec intelligence pour quâil se conforme aux Ãcritures et en faisant usage de la prière.