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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-33
Nous avons vu que Paul ne se glorifiait que dans son infirmité, en opposition aux faux apôtres qui cherchaient à détruire son influence pour établir la leur. Mais, quand il est forcé de parler de lui-même, il dit: «Je parle comme un homme hors de sens». Appelez-moi un insensé, si je viens vous parler de mes mérites. Je suis obligé de parler ainsi pour mâopposer à ceux qui voudraient vous détourner de la foi en accaparant votre confiance. Or ces faux docteurs, que présentaient-ils aux Corinthiens? Ils se présentaient eux-mêmes. On voit ici la différence entre le ministère selon Dieu et le ministère selon lâhomme. De fait, le ministère humain nâa jamais dâautre résultat (nous nous gardons bien de dire: dâautre but) que de mettre lâhomme en avant, tandis que le ministère qui a sa source en Dieu nâa pas autre chose à présenter que Christ. En considérant ce qui est dit ici de ces faux apôtres, vous serez frappés de voir combien ces hommes, dont Paul tait ici les noms à dessein, réussissaient à prendre de lâinfluence sur lâesprit des Corinthiens. Ils venaient leur annoncer des choses qui étaient lâopposé de ce que lâapôtre leur avait prêché, et les Corinthiens qui étaient encore charnels, les laissaient faire. Vous trouvez, au v. 4, quel danger les menaçait: «Si celui qui vient prêche un autre Jésus que nous nâavons pas prêché, ou que vous receviez un Esprit différent que vous nâavez pas reçu, ou un Ãvangile différent que vous nâavez pas reçu vous pourriez bien le supporter». Ces trois principes fondamentaux, sans lesquels, de fait, il nây a point de christianisme, étaient en danger: la personne de Christ, lâEsprit de Christ, lâÃvangile de Christ. Les yeux de ces croyants, dont beaucoup étaient sincères, étaient assez obscurcis pour ne pas voir que le travail de ces hommes venait saper les fondements mêmes de leur foi et les préparait peu à peu à supporter de fausses doctrines. On voit lâinfluence délétère quâun faux enseignement, qui nâest pas celui de lâEsprit Saint, peut exercer sur des chrétiens qui sont engagés dans ce chemin. Il dit au v. 20: «Si quelquâun vous asservit, si quelquâun vous dévore, si quelquâun prend votre bien, si quelquâun sâélève, si quelquâun vous frappe au visage, vous le supportez». Quand on est sur cette pente, on supporte tout de la part de ceux qui se recommandent eux-mêmes et, se mesurant eux-mêmes par eux-mêmes, réussissent à sâintroduire au milieu des enfants de Dieu; on accepte tout ce que ces gens imposent à leurs adhérents, tous les fardeaux dont ils les chargent, plutôt que de recevoir le sain enseignement apporté par un apôtre! Paul faisait exactement le contraire. Il possédait une autorité de la part de Dieu pour venir frapper, au milieu des Corinthiens, tous ceux qui sâopposaient à lui; aussi a-t-il le droit de dire: Si je reviens je serai peut-être obligé dâagir ainsi. Cependant on peut remarquer, en lisant ces chapitres, que lâapôtre nâa pas songé un instant à venir opposer son autorité à celle de ces «ouvriers trompeurs». Câest que, comme nous lâavons dit plus haut, dans sa pensée, toute lâautorité que le Seigneur avait mise entre ses mains avait pour but lâédification de lâAssemblée de Christ.
Maintenant, si nous entrons un peu dans le caractère du ministère de Paul, tel que ce chap. 11 nous le présente, nous voyons quâil nâa, tout du long, quâune pensée: présenter Christ, comme seul moyen de les détourner du mal et de les attacher aux choses excellentes. Il le représentait dans sa personne. Câest une chose très belle que lâenseignement, mais une chose plus belle encore, de porter dans sa personne: «la douceur et la débonnaireté de Christ». Les âmes sont souvent beaucoup plus attirées vers le Seigneur par les caractères quâelles constatent chez les serviteurs de Christ que par tout ce quâelles peuvent entendre de leur bouche.
Vous trouvez cela en premier lieu, au v. 2 de ce chapitre: Paul était jaloux à leur égard «dâune jalousie de Dieu»; il nâavait pas du tout une jalousie humaine à lâégard des Corinthiens en cherchant à en faire ses disciples. Les faux apôtres nâavaient que cela, eux qui voulaient les gagner à leur propre cause. «Car je vous ai fiancés», dit-il, «à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste». Nâest-ce pas exactement ce que nous trouvons au chap. 5 de lâépître aux Ãphésiens? Jésus nâavait pas fait autre chose: il sâétait donné lui-même pour lâAssemblée, afin quâil se la «présentât... glorieuse, nâayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin quâelle fût sainte et irréprochable». Tel était le but du Seigneur en se donnant lui-même. Lâapôtre dit: Je nâai pas voulu faire autre chose que Lui; aucun autre but que le sien, ne mâanime; je désire vous présenter à Lui comme une vierge chaste. Câest ainsi quâil veut vous avoir, et comment aurais-je un autre but que le sien?
Il dit un peu plus loin: «Nous avons été manifestés de toute manière, en toutes choses, envers vous» (v. 6). Il avait plu au Seigneur de se manifester à Saul de Tarse, quand la lumière divine avait resplendi dans les ténèbres de son cÅur. Mais, ayant reçu cette manifestation de Christ, il nâa pas dâautre pensée que de le manifester lui-même au-dehors. Aussi peut-il dire: «Nous avons été manifestés de toute manière, en toutes choses, envers vous». Il apportait la lumière de cette présence, et par son moyen les hommes se trouvaient placés dans la pleine lumière de Christ. Nous nâavons pas à agir autrement, soit comme individus, soit comme assemblée. On le voit dans la première épître aux Corinthiens. Certes, il y avait, dans cette assemblée, beaucoup à reprendre, mais si un homme du dehors se trouvait là , les secrets de son cÅur étaient rendus manifestes, et, placé en pleine lumière, il publiait que Dieu était réellement parmi eux. Comme individus, nous pouvons aussi agir de même. Il faut que Christ habite par la foi dans nos cÅurs, en sorte que chacun le voie en nous et dise: Jâai eu affaire avec Christ; jâai trouvé Celui qui est lumière, dans cet humble chrétien qui venait me parler, et cela mâa attaché à Jésus seul!
Au v. 10, vous trouvez un autre caractère de Christ, tel quâil est représenté par lâapôtre. Avez-vous remarqué cette expression: «Comme la vérité de Christ est en moi»? La Parole nous apprend que câest Christ qui est la vérité. «Je suis la vérité», dit le Seigneur. Il a manifesté parfaitement la vérité, câest-à -dire toute la pensée de Dieu devant les hommes, mais cette même pensée de Dieu était manifestée maintenant par lâapôtre, parce que «la vérité de Christ était en lui». Celui qui était la vérité pouvait être connu dans la personne de Paul, le bien-aimé serviteur de Dieu, et les âmes qui se trouvaient en relation avec lui, pouvaient dire: «Câest par Paul que nous avons reçu la vérité».
Au v. 11, il dit: «Est-ce parce que je ne vous aime pas? Dieu le sait». Le caractère suprême de Christ est lâamour. Lâapôtre peut dire: Dieu sait si cet amour est en moi. Je ne regarde pas aux hommes, pour voir sâils sâen rendent compte, mais Dieu le sait. Il a dit auparavant: «Lâamour du Christ nous étreint». Lâamour du Christ! Il en était donc le porteur auprès de tous les hommes, comme auprès des saints. Dieu sait si je vous aime, de lâamour de Celui qui sâest révélé à moi comme le Dieu dâamour, et câest cet amour que jâai apporté au milieu de vous. Voilà pourquoi je nâai pas voulu vous être à charge, pourquoi aussi vous ne mâavez pas vu venir parmi vous, muni de mon autorité.
Après avoir présenté ces choses, lâapôtre répond aux faux docteurs qui venaient au milieu des saints, déguisés en anges de lumière, car il ne faut pas oublier que câest aux doctrines séductrices que Satan sait donner la plus belle apparence. De nos jours, quand on parle aux chrétiens dâun faux docteur, la plupart dâentre eux vous répondent: «Mais cet homme est un véritable saint dans sa conduite!» Lâapparence est celle dâun ange de lumière, et pourtant le caractère est celui du serpent qui a séduit Ãve par sa ruse!
Après avoir répondu à toutes les prétentions de ces gens-là , lâapôtre est contraint de parler de ce quâil a souffert pour Christ: «Puisque plusieurs se glorifient selon la chair, moi aussi je me glorifierai» (v. 18). Toute cette description (v. 23-31) nous montre combien peu le livre des Actes nous énumère les circonstances traversées par lâapôtre Paul. Dans toute cette énumération, vous rencontrez peut-être trois faits relatés dans les Actes. Tout le reste y est passé sous silence, mais le Seigneur ne lâa pas oublié, et si lâapôtre mentionne toutes ces tribulations, câest en se réjouissant dâavoir été estimé digne de souffrir des opprobres pour le nom de Christ. Quant à ses circonstances, ce cher serviteur pouvait bien dire ici, comme dans sa première épître: «Si, pour cette vie seulement, nous avons espérance en Christ, nous sommes plus misérables que tous les hommes» (1 Cor. 15:19). Le plus misérable, mais le plus heureux aussi, parce que son espérance était en Christ seul et que pour lui, vivre ici-bas, câétait Christ. Ces souffrances de Paul nâétaient pas une discipline de Dieu à son égard. Il avait apporté Christ au monde, et voilà ce que le monde avait su lui offrir en échange. Mais il ne se plaignait pas, puisque ainsi il avait part aux souffrances de Christ. Ce qui ajoutait à ses souffrances, en lâassiégeant tous les jours, câétait la sollicitude pour toutes les assemblées. Il complétait ainsi les souffrances de Christ pour Son corps qui est lâÃglise.
Après avoir mentionné toutes ces tribulations, il ajoute: «Sâil faut se glorifier, je me glorifierai dans ce qui est de mon infirmité», et il développe cette pensée à la fin de notre chapitre et dans le chapitre suivant. Dès le commencement de son ministère, la persécution sâétait élevée contre lui. Il sâétait trouvé à Damas dans une position que le monde aurait pu tourner en ridicule et il sâen glorifie. Câest ainsi, semble-t-il dire, que Dieu mâa fait descendre. Et cet homme, descendu si bas, est élevé dans le troisième ciel pour entendre les paroles ineffables! Dieu dit: Je tâai abaissé; maintenant je tâélève. Mais il faut redescendre encore du troisième ciel. Il semble quâil va vivre désormais avec le souvenir glorieux dâêtre monté dans le paradis pour y entendre Christ. Non; un ange de Satan le soufflette, et lâabaisse jusquâau niveau de Job, le patriarche. Le Seigneur lui dit alors: Je veux que tu ne te glorifies que dans tes infirmités; câest là que ma puissance se développe et je veux faire de toi un vase de ma puissance.
Apprenons nous-mêmes par lâexemple de lâapôtre à ne nous glorifier en rien, sinon dans nos infirmités. Le Seigneur nâemploie que des vases brisés pour faire son Åuvre dans ce monde, et pour être en bénédiction à lâassemblée de Christ.