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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Nous avons vu au chapitre 10 que tout ministre de Christ doit mettre son état moral dâaccord avec le don que le Seigneur lui a confié, et quâil doit être personnellement son représentant dans ce monde. Câest ce que lâapôtre réalisait fidèlement dans son service. Dans le chapitre que nous venons de lire, deux autres points importants sont développés: En quoi consiste la puissance du ministère, et où faut-il en chercher la source?
Voyons dâabord le deuxième point, la source du ministère, car câest par cela que lâapôtre commence. Si lâon considère le ministère à la manière des hommes, on voit la différence immense entre leur conception et celle du ministère selon Dieu. Les hommes, beaucoup de chrétiens même, pensent quâen acquérant une certaine science humaine, mise à la portée de tous dans les écoles, ils pourront devenir des ministres de Christ, ou du moins développer le don que Dieu leur a confié. En cela ils se trompent. La source du ministère ne peut être trouvée que dans le nouvel homme; elle nâa rien à faire avec tout ce que le vieil homme peut acquérir. Lâapôtre développe ici cette vérité. Quant à son état avant sa conversion, et notez bien que sa «grande science» datait dâalors, il nâen était plus question pour lui; il ne se considérait plus comme étant dans le premier Adam; aussi, parlant de lui-même, il dit: «Je connais un homme en Christ». Câest dans le nouvel homme que son ministère a pris sa source, et non dans tout ce que Saul de Tarse avait appris aux pieds de Gamaliel. Pour exercer efficacement un ministère selon Dieu, il faut avoir jeté par-dessus bord tout ce que lâhomme voudrait y ajouter. Dès le début, Saul apprit cela sur le chemin de Damas. Son vieil homme était fini, jugé, réduit en poussière, et le point de départ de lâapôtre est la ruine complète du premier Adam pour entrer, en Christ, dans une vie toute nouvelle. Il avait appris cela en un instant; nous ne lâapprenons souvent quâà la longue et difficilement. Câest aussi ce qui fait que parfois, quand nous rencontrons quelque bénédiction dans notre ministère, nous en attribuons volontiers quelque chose à nos facultés naturelles. Souvent nous perdons ainsi les bénédictions qui sâattachent au service du Seigneur. On ne trouvait rien de semblable chez lâapôtre; il savait que la croix de Christ était le seul endroit où il pouvait placer la chair avec tous ses avantages. Aussi ne se glorifiait-il que du nouvel homme, dâêtre en Christ, et de nâavoir place nulle autre part.
Il y avait quatorze ans que Paul avait entrepris son premier voyage, et câétait peut-être à Antioche que les choses extraordinaires dont il parle ici, lui étaient arrivées. Pour lâencourager dans son ministère où il allait rencontrer tant de souffrances, Dieu le ravit au troisième ciel et lui fait entendre là des choses ineffables. Il était de toute importance que lâapôtre soit mis en présence de lâexcellence de Christ dans le troisième ciel, pour que, redescendu sur la terre, il soit bien convaincu quâil valait la peine dâendurer pour Lui les plus grandes souffrances. Quel lieu que le troisième ciel, pour y être transporté! Le tabernacle modèle des choses célestes que Dieu montra à Moïse sur la montagne, était divisé en trois: le parvis, le lieu saint et le lieu très saint. Câétaient des types de choses qui étaient en dehors et au-dessus de la terre. Dâabord le parvis où se trouvait lâautel dâairain, image de la croix, dans un sens au-dessus de la terre, et dont Jésus dit: Quand je serai «élevé de la terre, jâattirerai tous les hommes à moi». Le monde a déclaré là quâil nây avait pas de place ici-bas, même pour les pieds du Sauveur. On peut donc dire que la première partie du tabernacle sort de la limite des choses terrestres, comme symbole. Câest le point qui déjà nous sépare du monde. Du parvis on entrait dans le lieu saint où lâon trouvait la table des pains de proposition, le chandelier et lâautel dâor. En type, nous sommes dans le lieu saint, présentés à Dieu en Christ, capables de rendre culte, illuminés du Saint Esprit. Ensuite, vient le lieu très saint, type du troisième ciel. On y trouvait lâarche et le trône de Dieu sur le propitiatoire. Dans le troisième ciel nous pouvons entrer par lâEsprit, à travers le voile déchiré, car nous y trouvons le trône de la grâce. Mais lâapôtre y avait été ravi en réalité, sans cependant pouvoir dire comment, et il y avait entendu des choses incommunicables à dâautres. Il ne nous est pas donné dây entrer ainsi, car nous nâavons pas reçu comme lui un ministère inspiré pour présenter aux hommes les mystères de Dieu. Mais il y a pour le chrétien un lieu plus intime que celui du trône, câest la maison du Père. Si nous nâavons pas la perfection de révélations que lâapôtre seul a eues, Dieu nous a ouvert lâendroit caché de son tabernacle, câest là que nous pouvons méditer sur la présence ravissante de Christ qui nous a révélé le Père. Nous nây entendons pas les choses ineffables, mais nos âmes y jouissent de la communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Quand nous serons là corporellement ce sera bien différent, sans doute, car nous serons en tout point et pour toujours, semblables à Lui dans la gloire; mais maintenant déjà nous pouvons jouir de ce lieu béni.
Quand lâapôtre parle, comme nous lâavons vu, dâêtre en Christ il dit: «Je me glorifierai dâun tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-même, si ce nâest dans mes infirmités» (v. 5). Il fait donc une différence entre un tel homme et lui-même. Il sait très bien ce qui serait arrivé, si descendant du troisième ciel, il avait été livré à lui-même, car il se serait glorifié dây avoir été. Le danger, pour lui, nâétait pas dâêtre au troisième ciel, mais dâen descendre. Tant quâil était là -haut, il gardait absolument sa place, mais quand il redescend sur la terre, lâextraordinaire des révélations aurait pu le remplir dâorgueil. Afin de le garder de se glorifier, Dieu lui envoie un ange de Satan pour le souffleter, de sorte quâil pouvait devenir un objet de mépris ou de dégoût pour ceux auxquels il sâadressait. Aussi les faux apôtres disaient de lui: «Sa personne est méprisable». Quand il parle aux Galates, il leur dit: «Vous savez que dans lâinfirmité de la chair je vous ai évangélisés au commencement; et vous nâavez point méprisé, ni rejeté avec dégoût ma tentation qui était en ma chair» (4:13, 14). Satan devient ainsi, comme pour Job, le moyen de bénédiction pour lâapôtre. Loin dâêtre détourné du chemin de la dépendance, il suit les traces de son Sauveur à Gethsémané. Jésus avait prié trois fois que la coupe passe loin de Lui, Paul supplie trois fois le Seigneur que lâépreuve se retire de lui. Une fois encore Satan sâétait trompé. Il espérait rendre lâÃvangile méprisable dans la personne de son ministre, mais Dieu dit: «Ma grâce te suffit, car ma puissance sâaccomplit dans lâinfirmité».
Câest ici que nous trouvons la réponse à notre seconde question: En quoi consiste la puissance du ministère? Dieu dit: Il faut que tu sois sans force en toi-même pour que ma puissance se développe en toi. Ce passage est vrai pour nous tous. Nous ne trouvons de puissance dans notre service que si nous ne sommes rien à nos yeux. Câest en effet ce que dit Paul au v. 11: «Je nâai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien». Je me demande si quelquâun dâentre nous pourrait dire de lui-même, en toute sincérité: «Je ne suis rien». Certains hommes de Dieu lâont montré dâune manière remarquable dans la pratique. Quand on demandait à Jean le Baptiseur qui il était, il répondait: «Voix de Celui qui crie dans le désert». Dieu parle par ma voix, mais je ne suis rien. Arrivent les infirmités. Ah! dit Paul, aussi bien que je me glorifie dâun homme en Christ, je me glorifie dans mes infirmités, afin que la puissance de Christ demeure sur moi. Jâaccepte les soufflets de lâange de Satan, je consens à nâêtre rien, je ne recule pas devant la souffrance, pourvu seulement que cette puissance ne mâabandonne pas. «Mon millier, dit Gédéon, est le plus pauvre en Manassé, et moi je suis le plus petit dans la maison de mon père»; alors une parole de lâange lui communique la force. Si, dâun autre côté, comme Samson, lâon se confie en sa force, on devient une proie facile de lâEnnemi. Il peut en être ainsi pour nous. Lorsque, perdant le sentiment de notre faiblesse et de notre néant, nous mettons notre confiance en nous-mêmes ou dans les dons que Dieu nous a départis, la puissance nous a quittés sans que, peut-être, comme Samson, nous nâen sachions rien; et la bénédiction ne se retrouve pas. Aussi lâapôtre dit: «Câest pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ: car quand je suis faible, alors je suis fort» (v. 10). Il ne dit pas: Je les supporte, je les accepte; il y prend plaisir; son bonheur est de souffrir en vue du but à atteindre, et parce que dans la faiblesse est le secret de la puissance de son ministère.
Au commencement de ce chapitre, nous avons vu un homme en Christ et la puissance manifestée dans son ministère; nous trouvons à la fin (v. 20, 21), non plus les fruits de lâEsprit dans le cÅur du racheté, mais les fruits de la chair, fruits tels quâils font monter la rougeur à nos fronts: «Car je crains que, quand jâarriverai, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que moi je ne sois trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas, et quâil nây ait des querelles, des jalousies, des colères, des intrigues, des médisances, des insinuations, des enflures dâorgueil, des désordres, et quâétant de nouveau revenu au milieu de vous, mon Dieu ne mâhumilie quant à vous, et que je ne sois affligé à lâoccasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant et qui ne se sont pas repentis de lâimpureté, et de la fornication, et de lâimpudicité quâils ont commises».
Les Corinthiens, doués comme ils lâétaient, avaient marché selon la chair, et ce nâétait pas seulement un individu, «le méchant» parmi eux qui avait péché; beaucoup dâentre eux avaient fait des choses semblables, puis étaient revenus en apparence de leurs errements, sans que leurs consciences aient été atteintes et que la repentance se soit produite dans leurs cÅurs. Comme tout cela est sérieux! Il nous est possible de vivre dans la puissance du nouvel homme; mais, dâautre part, nous pouvons suivre le chemin de la chair et marcher avec les enfants de Dieu, en affligeant ceux qui ont à cÅur la gloire de leur Sauveur. Ayons soin de bannir de notre vie tout ce qui ne correspond pas au caractère de Christ, afin que notre conduite le glorifie. Que le désir de nos cÅurs à tous soit de vivre selon le nouvel homme et dans sa puissance!