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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Le chapitre que nous venons de lire présente un caractère du ministère quâil est important de considérer. On voit souvent un serviteur du Seigneur qui a reçu un don spirituel de Sa part, exercer ce don indépendamment de son état moral, en sorte que cet état se trouve ne plus correspondre à la valeur de ce qui lui est confié. Lâapôtre se montre ici personnellement au niveau du ministère quâil exerçait, et son état moral ne sâen séparait pas. Câest ce qui donnait à ce service une telle valeur au milieu de ceux en faveur desquels il lâexerçait. Sa personne et sa conduite étaient la reproduction de ce quâil prêchait. Sa parole correspondait à ses actes, et lâétat de son cÅur correspondait à sa parole. Il suivait en tout lâexemple de son Maître. Quand les hommes demandaient à Jésus ce quâil était, il répondait: «Absolument ce quâaussi je vous dis». En contraste avec la conduite de Paul, nous trouvons dans ce chapitre celle des faux apôtres et des faux docteurs. Les Corinthiens venaient dâéchapper, par le ministère de lâapôtre dans sa première épître, aux entreprises de Satan pour détruire cette assemblée de Dieu, en y introduisant lâesprit charnel, le manque de vigilance, le mal et la corruption qui en sont la suite. Lâépître ayant produit son effet, les Corinthiens avaient été restaurés. La tristesse, la repentance, le zèle pour juger le mal et sâen purifier, avaient été tels que lâapôtre pouvait leur dire: «Je me glorifie de vous». Il pourrait sembler quâune assemblée, délivrée aussi complètement, aurait dû lâêtre dâune manière définitive; mais, à la première victoire sur Satan remportée par vous, soyez certains que lâEnnemi préparera une seconde attaque. Devant ce danger, les Corinthiens paraissent nâavoir eu aucune appréhension, et cependant le mal était déjà là , menaçant, et agissait sourdement au milieu dâeux, dâabord pour les séparer de lâapôtre, ensuite pour les détruire eux-mêmes.
Devant ces dangers, nous avons à être sur nos gardes, à veiller sans cesse, non seulement comme individus, mais comme assemblée. Dieu nous a peut-être donné quelque victoire en nous délivrant de choses qui étaient des entraves pour notre vie chrétienne. Ne nous endormons pas sur une victoire, car Satan, notre Ennemi, ne dort pas. Il sait revêtir mille déguisements (11:14, 15) et, sâil nâa pas réussi à nous vaincre une première fois, il reviendra, avec des séductions plus subtiles que les premières, afin de nous anéantir. En parlant de ce danger aux Corinthiens, lâapôtre ne nomme pas même ces adversaires; il les appelle «des hommes», «un homme». Il faut que ce soit leur Åuvre qui les démasque, mais de plus, le danger quâils représentent est de tous les temps et ne se lie pas à un nom particulier. Leur travail souterrain avait pour but de miner lâautorité des apôtres, comme il a pour but aujourdâhui de miner lâautorité de cette Parole quâils nous ont transmise. Ces gens cherchaient à déprécier la valeur personnelle que les Corinthiens avaient jusquâalors attribuée à Paul. Ils étaient assez osés pour laisser penser que celui qui avait marché au milieu dâeux, ayant le Christ pour modèle, et qui avait souffert pour lâÃvangile, marchait «selon la chair» (v. 2). Ils se gardaient bien de nier la valeur des lettres inspirées: Ses lettres, disent-ils, «sont graves et fortes, mais sa présence personnelle est faible et sa parole méprisable» (v. 10). Il a de lâautorité quand il est loin, mais quand il est présent il nâen a aucune; voyez comme il est «chétif au milieu de vous!» (v. 1). Plus loin, au v. 12, on trouve que ces «faux apôtres» et ces «ouvriers trompeurs» (11:13) â car, en ce temps-là , beaucoup prenaient le titre dâapôtres au milieu des assemblées â «se recommandaient eux-mêmes», plaçant leur propre autorité en regard de la faiblesse apparente de Paul. Mais si Satan cherchait à annuler lâautorité du serviteur de Dieu dans lâestime de ceux envers lesquels il exerçait son ministère, câétait en fin de compte pour sâattaquer à Christ (11:4). En apparence, cela pouvait être considéré comme une lutte dâhomme à homme; en réalité, câétait la guerre de Satan contre le Seigneur lui-même. Ruinez lâautorité de lâapôtre et non seulement vous entravez, mais vous perdez lâÅuvre du Seigneur au milieu des chrétiens.
Au v. 1, Paul parle ainsi de lui-même: «Or moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la débonnaireté du Christ, moi qui, présent, quant à lâapparence suis chétif au milieu de vous, mais qui, absent, use de hardiesse envers vous...» Câétait exactement ce que ses adversaires disaient de lui; il lâaccepte. Il avait usé de hardiesse quand il était absent; quand il était au milieu dâeux, il sâadressait à eux avec crainte et tremblement; cela était vrai. Et maintenant il les exhortait «par la douceur et la débonnaireté du Christ»: câétait ce quâil voulait montrer aux yeux de tous. Il avait appris à connaître le caractère du Seigneur et le reproduisait au milieu des Corinthiens. Ce nâétait pas la douceur et la débonnaireté de Paul, mais celles de Christ: la douceur qui abandonne tous ses droits pour servir les autres, la débonnaireté qui nâimpute pas le mal, qui traverse ce monde avec un cÅur simple, qui cherche le bien partout et lâapporte dans tous ses rapports avec les hommes.
Mais quand il est loin, il dit: «Nous avons lâautorité». Au v. 8, il dit: «Le Seigneur nous lâa donnée pour lâédification et non pas pour votre destruction». Aussi ne sâen servait-il envers eux que quand il était loin, parce quâil ne voulait pas les détruire, mais les édifier. Câest pourquoi il avait, lors de sa première lettre, renoncé à user de son autorité au milieu dâeux pour livrer le méchant à Satan. Mais, quant aux adversaires, il dit: «Je vous supplie que, lorsque je serai présent, je nâuse pas de hardiesse avec cette assurance avec laquelle je pense que je prendrai sur moi dâagir envers quelques-uns qui pensent que nous marchons selon la chair» (v. 2). Il montre que, sâil ne réussit pas à faire un effet sur ces hommes, il sera obligé de venir pour les détruire. Cette arme, Dieu lâavait mise dans sa main; il pouvait lâemployer contre ces faux apôtres, mais, sâil ne le faisait pas, câétait à cause des saints. Il voulait dâabord que «leur obéissance fût rendue complète» par son autorité pour lâédification. Après cela, il agirait avec hardiesse, ses armes étant puissantes pour tirer vengeance de toute désobéissance (v. 3-6).
Au v. 12, il accuse ces hommes de «se comparer eux-mêmes à eux-mêmes». Quand il se compare aux autres, le chrétien, comme du reste tout autre homme, nây acquiert quâune bonne opinion de lui-même. Quand il se compare à lui-même, il se présente aux autres comme étant en lui-même un modèle, et câest le comble de lâorgueil, car câest supplanter Christ. Mais il peut encore se comparer à Christ. Quand cela a lieu, il atteint immédiatement les dernières couches de lâhumiliation, car, comment avoir une pensée élevée de soi-même quand on se place devant Dieu? Câétait ce que faisait lâapôtre, et de telle manière que son caractère se fondait dans celui de Christ, pour exhorter les autres; il se cachait derrière son Maître. Souvenons-nous-en. Chaque fois que nous sommes en présence de Christ nous sommes vraiment humbles, mais nous ne sommes humbles dâune manière habituelle que si nous nous plaçons habituellement en Sa présence. Il peut mâarriver de me juger sévèrement au moment où je me trouve là , et dâavoir, le moment dâaprès, une bonne opinion de moi-même pour avoir quitté un instant cette présence. On ne trouvait pas cela chez lâapôtre, parce quâil était continuellement «manifesté à Dieu». à la fin de cette épître, il dit: «Je ne suis rien» (12:11). Pensait-il réellement ce quâil disait? Oui, parce que ce quâil disait était exactement ce quâil était. Il avait tellement disparu à ses propres yeux que, quand il voulait parler de lui-même, il ne se retrouvait pas. Il dit: «Je connais un homme en Christ»; il nâavait pas de nom. Cependant, ce même homme en Christ, obligé de reprendre son service dans ce monde, après être monté au troisième ciel, est en danger de sâenorgueillir et de penser à lui-même, car le danger est toujours là . Mais le Seigneur, dans son amour, lui envoie un ange de Satan pour le souffleter, afin quâil reste dans la position dâoubli de lui-même où la grâce lâa placé.
à la fin du chapitre, nous trouvons ces mots: «Mais que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur» (v. 17). Lâapôtre dit à deux reprises: «Je me glorifie de vous». Il avait montré combien il estimait ce que Dieu, dans sa grâce, avait produit dans leurs cÅurs, mais il ne se glorifiait pas en eux. Sâil sâagissait de lui-même, il disait: «Sâil faut se glorifier, je me glorifierai dans ce qui est de mon infirmité» (11:30). Là , en effet, il mâest permis de me glorifier. Quand celui qui venait dâêtre consacré apôtre des gentils était dévalé, dans une corbeille, par une fenêtre, à travers le mur de Damas, il lui seyait bien de se glorifier; il en était de même quand, depuis le début de sa carrière, il nâavait cessé dâêtre souffleté par un ange de Satan. â «Ce nâest pas», ajoute-t-il, «celui qui se recommande lui-même (comme ces faux apôtres) qui est approuvé, mais celui que le Seigneur recommande» (v. 18). Câest ce que nous aussi, nous avons à chercher, comme lâapôtre, dans toute notre vie chrétienne. Ne parlons pas de nous-mêmes; ne nous attribuons aucune importance quelconque. Le Seigneur recommande celui quâil approuve. Quand ses serviteurs sont vraiment humbles, il a soin de leur ménager une place dâhonneur, et une influence bénie sur dâautres, à la gloire de Christ.