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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
Chapitre 1er
Vous connaissez, chers amis, les circonstances extérieures qui ont donné lieu à cette épître. Lâapôtre avait écrit dâÃphèse une première lettre aux Corinthiens, après avoir appris le désordre qui régnait parmi eux et auquel son cÅur était dâautant plus sensible, quâils étaient tous ses enfants dans la foi. LâEsprit de Dieu sâest servi de ces circonstances pour instruire tous les chrétiens sur lâordre qui convient à la maison de Dieu. En effet, pour connaître lâorganisation de lâAssemblée et nous y conformer, nous nâavons quâà lire la première épître aux Corinthiens. Après leur avoir adressé sa lettre, lâapôtre avait envoyé Tite vers eux pour sâinformer de leur état. Une grande porte était ouverte à son activité dans la Troade, mais, dans son inquiétude, il avait abandonné cette Åuvre pour se rendre en Macédoine à la rencontre de Tite. Ce dernier lui ayant apporté de bonnes nouvelles des Corinthiens, lâapôtre leur écrivit cette seconde épître. Il était venu une première fois en personne auprès dâeux, puis une deuxième fois par sa première épître; il était prêt à venir personnellement vers eux une troisième fois, mais en attendant il les visitait une troisième fois par cette seconde lettre (12:14; 13:1). Sa deuxième visite personnelle à Corinthe est, sans aucun doute, relatée dans les versets 2 et 3 du chap. 20 des Actes, mais câest la seule mention qui en soit faite.
Je donne ces détails pour que nous nous rendions compte des circonstances extérieures de Paul quand il écrivait cette seconde épître, mais il est beaucoup plus important pour nous dây chercher ce que le Seigneur veut nous y enseigner. Jâai dit une fois quâon pouvait intituler cette épître: Le ministère chrétien. Tout en étant exacte, cette définition est cependant loin dâembrasser lâensemble des vérités que le Saint Esprit nous y présente. Câest ainsi que, dans le chapitre que nous venons de lire, nous trouvons en premier lieu les conditions dans lesquelles un chrétien doit se trouver pour exercer un ministère qui puisse être béni au-dehors. Or, en disant «les conditions du ministère», je parle de chacun de nous, car un certain état moral est nécessaire pour sâacquitter dâun service quelconque que le Seigneur nous confie.
Je vous ferai remarquer, au commencement de ce chapitre, une parole particulièrement édifiante. La voici: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à lâégard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu» (v. 3, 4). Vous rencontrez trois fois dans les épîtres ce terme: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ». Dans la première épître de Pierre, (1:3), lâapôtre bénit Dieu pour avoir été régénéré, câest-à -dire pour avoir reçu personnellement la nouvelle naissance, qui caractérise chacun de nous au début de sa carrière chrétienne. Or, dans cette épître de Pierre, le chrétien nâa, dans ce monde, aucune autre chose que celle-là . Il a devant lui une espérance et marche vers elle, sans la posséder encore; son salut ne lui sera révélé que dans les derniers temps. Ce nâest pas, comme en dâautres épîtres, un salut actuel, mais une délivrance future et finale. Lâapôtre bénit donc Dieu dâavoir reçu une vie nouvelle, avec laquelle il peut traverser le monde, sans y rien posséder, et, bien plus, sans avoir obtenu aucune des choses futures, les ayant encore toutes devant lui. Mais, par la foi en Christ, il possède la vie divine; il est parfaitement heureux de ne rien avoir dâautre et «se réjouit dâune joie ineffable et glorieuse», en recevant «un salut dââmes», dans lequel il nâentre que comme «fin de sa foi». Chers amis, sommes-nous pleinement satisfaits dâêtre des enfants de Dieu et de nâavoir aucune part dans ce monde? dâavoir tous nos trésors devant nous, sans les avoir atteints et sans les posséder? Rien dans le présent, tout dans lâavenir? Cela suffisait à ces premiers chrétiens et leur communiquait une telle joie, quâaucune autre partie de la Parole nâen présente lâexpression dâune manière plus élevée: «Une joie ineffable et glorieuse!»
Dans lâépître aux Ãphésiens (1:3), vous trouvez exactement lâopposé de ce qui nous est dit dans lâépître de Pierre. Là le chrétien nâa rien: ici, il a tout. Il est introduit dans le ciel, béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes; il est arrivé au but; les désirs de son âme sont satisfaits; sa position est céleste en Christ; pour lui le monde a disparu, sauf pour y rendre témoignage et y combattre; dâen haut, le chrétien le voit sous ses pieds. Aussi nous comprenons fort bien cette parole: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ!» Toutefois lâune de ces positions du chrétien est aussi réelle que lâautre. Dans lâune il est dans le monde, dans lâautre il est dans le ciel. Il est tout à la fois, comme Israël, mangeant la manne dans le désert, et se nourrissant du «vieux blé du pays».
La seconde épître aux Corinthiens nous présente le passage peut-être le plus étonnant des trois: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à lâégard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu» (1:3, 4). Nous voyons ici un homme, entouré dâafflictions, dâépreuves, de douleurs, de souffrances si grandes quâil désespère de vivre, étant déjà comme jeté dans la poussière de la mort. Quel est donc pour cet homme le motif de rendre grâces? Câest que Dieu se sert des circonstances les plus douloureuses de sa vie pour se glorifier et faire de lui le canal de bénédictions nouvelles pour dâautres. Paul est satisfait de souffrir, parce que le Dieu de toute consolation le console ou lâencourage (ce mot a les deux significations) dans toute son affliction, non pas pour sa propre âme, et en réponse à ses propres besoins, mais pour quâil soit capable dâencourager ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit. Paul avait subi et traversé toutes ces épreuves, et ses provisions de consolations étaient inépuisables de la part de Dieu pour lui-même, afin quâelles le fussent pour dâautres.
Vous trouverez la même pensée dans la suite de cette épître où il se compare à un vase de terre dans lequel Dieu a mis son trésor. Le vase est fêlé ou brisé; câétait la mort qui opérait en lâapôtre, mais afin que la lumière puisse se répandre au-dehors et aller porter la vie dans le cÅur des Corinthiens.
Lâapôtre Paul possédait plusieurs secrets de son action et de son service au milieu des hommes. Nous les verrons dans le courant de nos lectures; mais le premier de tous, et ce qui donnait tant de puissance a son ministère, était quâil en avait fini avec tout ce qui constituait lâhomme dans la chair: Paul était un chrétien affranchi.
On peut prêcher lâaffranchissement, lâexpliquer clairement à dâautres, sans être soi-même affranchi, car, pour lâêtre réellement, il ne faut pas seulement, souvenez-vous-en, connaître lâaffranchissement, mais le pratiquer.
Ce sont, en effet, deux choses très différentes: expliquer ce que câest que dâêtre mort avec Christ, ou le réaliser. Lâapôtre le réalisait pleinement. Lâaffranchissement a, pour ainsi dire, plusieurs côtés et comprend plusieurs sortes de délivrances.
Vous trouvez le premier côté au chap. 6 de lâépître aux Romains. Câest lâaffranchissement du péché. Nous avons été identifiés avec Christ dans la ressemblance de sa mort et, si nous acceptons cela par la foi, notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que «le corps du péché» (le péché, comme racine en nous de tous les péchés) soit annulé pour que nous ne servions plus le péché; car «celui qui est mort est justifié du péché». Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. Tel est donc le premier côté de lâaffranchissement. Nous en avons fini par la mort avec la domination du péché sur nous. Non pas que nous nâayons pas le péché, la chair en nous, mais nous ne sommes plus dans la chair; nous avons été affranchis de sa domination. Un autre, Christ, est venu se mettre à notre place, a été fait péché pour nous (ce nâest pas seulement quâil a porté nos péchés), est mort au péché, est vivant à Dieu, et si nous sommes unis à Christ, nous sommes morts au péché et vivants à Dieu. Aussi lâapôtre exhorte les chrétiens à se «tenir pour morts», afin que, si le péché se présente, ils puissent dire: «Je suis mort», et ne lui céder en aucune manière.
Dans lâépître aux Galates, vous trouvez dâautres côtés de lâaffranchissement. Le premier (correspondant à Rom. 7) se trouve au chap. 2:19. «Par la loi, je suis mort à la loi». La loi a prononcé sur moi la sentence de mort, à cause du péché, mais cette sentence a été exécutée sur Christ, fait péché, quand il est «devenu malédiction pour nous», afin de «nous racheter de la malédiction de la loi» (Gal. 3:13, 14). La loi qui me condamnait a condamné Christ à mort, quand il a été fait péché pour moi. Désormais, en mourant, Christ est mort à la loi, et moi de même. Comme Lui, je suis mort au péché, afin que je vive à Dieu; comme Lui, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu.
Lâépître aux Galates nous présente encore un autre côté de lâaffranchissement (5:24): «Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises». Ici, la crucifixion est lâacte de ceux qui sont du Christ. Câest à peu près le «mortifiez vos membres», de Col. 3:5, sauf que, dans notre passage, câest une chose faite et accomplie une fois pour toutes. Celui qui, après être mort avec Christ, a reçu lâEsprit comme puissance de sa nouvelle vie, est censé avoir fait usage de cette puissance pour en finir avec la chair et se soustraire à sa domination, car elle domine par les passions, et par les convoitises qui sont lâamorce des passions. Nous trouvons donc ici la réalisation pratique, dans la puissance de lâEsprit de Dieu, de la domination sur la chair qui a déjà rencontré son jugement complet à la mort de Christ.
à la fin de cette même épître aux Galates (6:14), nous trouvons encore un nouveau côté de lâaffranchissement: «Quâil ne mâarrive pas à moi de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde mâest crucifié, et moi au monde». Lâapôtre était affranchi, par la croix, de tout cet ordre de choses dont lâhomme pécheur est le centre et dont Satan est le prince. Le monde, le système qui avait mis à mort le Sauveur, était jugé, condamné, crucifié pour Paul par cet acte même; et, quand le monde portait les yeux sur lâapôtre, il voyait un homme crucifié, mort à tout ce que le monde aime, veut et recherche; un homme que rien ne pouvait tenter dans la scène de péché, dâéloignement de Dieu et dâinimitié contre Christ, quâil traversait; scène dont il est dit: «Le monde entier gît dans le Méchant» (1 Jean 5:19). Nâest-il pas vrai, chers amis, que nous connaissons fort peu ce côté de lâaffranchissement? Câest ce qui me fait dire que lâaffranchissement nâest une réalité pour lââme quâautant quâil est pratiqué. Un chrétien retenu dans les liens du monde politique, artistique, scientifique, du monde où lâon sâamuse ou du monde religieux, ne sera jamais un chrétien affranchi.
Paul était donc un homme libre de ce qui le retenait autrefois; il avait vu la fin de toutes ces choses à la croix; aucune dâentre elles ne pouvait revivre pour lui; elles avaient toutes reçu le coup de grâce dans le jugement qui avait atteint son Sauveur, aussi peut-il dire: «Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi» (Gal. 2:20). Il était devenu comme une personnalité nouvelle, un nouvel homme, tout en ayant la chair en lui, mais cette dernière, il la tenait à la seule place qui lui soit due, dans la mort sur la croix.
Il est si vrai que, pour Paul, lâhomme lui-même est crucifié que, dès le premier chapitre de cette épître aux Galates, il refuse de lui accorder aucune place dans son ministère. Il déclare nâêtre pas apôtre de la part des hommes, ni par lâhomme. Il ne sâapplique pas à satisfaire les hommes, ni à complaire aux hommes. Son évangile nâest pas selon lâhomme; il ne lâa pas reçu de lâhomme; et, sâil sâagissait même des meilleurs dâentre les apôtres, Christ nâavait point égard à lâapparence de lâhomme (Gal. 1 et 2).
Revenons maintenant au premier chapitre de notre épître aux Corinthiens. Nous y trouvons un dernier côté de lâaffranchissement qui dépasse encore celui dont nous venons de parler. Dieu faisait passer lâapôtre par des circonstances telles, quâil avait en lui-même la sentence de mort, afin quâil nâait pas confiance en lui-même, mais en Dieu qui ressuscite les morts (v. 9). Il aurait pu nâavoir aucune confiance dans la chair, dans lâhomme, dans le monde, et cependant avoir confiance en lui-même; mais quand la sentence de mort est, non pas prononcée sur lui du dehors, mais réalisée en lui-même, il ne peut avoir confiance quâen Celui qui ressuscite les morts. à la fin de cette épître, nous apprenons que quatorze ans auparavant, câest-à -dire au commencement de sa carrière, lâapôtre avait fait une expérience tendant au même but. Dieu lâavait transporté au troisième ciel, où il avait entendu des choses si merveilleuses quâaucun langage humain ne saurait les reproduire; mais, quand il descendit de ces hauteurs, le danger commença. Il aurait pu sâenorgueillir et prendre confiance en lui-même. Dieu lui envoie un ange de Satan pour le souffleter, puis il lui dit: «Ma grâce te suffit». Longtemps après cette expérience, elle se renouvelle, car rien nâest plus subtil que le «moi», et il doit être continuellement tenu en échec. Ici, ce nâest plus lâange de Satan, câest la sentence de mort que rencontre lâapôtre et il lâa tellement réalisée, quâà la fin de cette épître il sâécrie: «Je ne suis rien» (12:11). Où est la confiance en soi-même, quand on est souffleté par Satan, quand la sentence de mort sâexécute? On nâest plus rien! Je ne pense pas que la pratique de lâaffranchissement puisse dépasser cette expérience.
La conséquence est que, si lâapôtre nâest rien, Christ est tout pour lui. Il peut dire: «Pour moi, vivre câest Christ» et, par rapport à son ministère, Christ en est le seul objet. Lui seul a pris la place de toute autre chose dans le cÅur, dans les pensées, dans lâactivité de Paul. Sâagit-il de ses circonstances, il dit: «Comme les souffrances du Christ abondent à notre égard» (v. 5). Ses souffrances ne sont plus les souffrances de Paul; dans sa carrière dâamour, il accomplit les souffrances du Christ, afin quâil puisse apporter à dâautres tous les encouragements qui les accompagnent. Par la grâce de Dieu, il peut parler de lui-même comme dâun «homme en Christ» (12:2). Telle est chez lâapôtre la réalisation pratique de lâaffranchissement.
Le résultat de cet affranchissement quant à son ministère, était que sa prédication avait Christ, et rien dâautre, pour sujet. Vous avez pu penser, dit-il aux Corinthiens, que je faisais preuve dâincertitude dans mes desseins, mais il nây a pas dâincertitude en Lui, «Car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui lâamen, à la gloire de Dieu par nous» (v. 20). Oui, toutes les promesses se résument en Lui. En Gal. 3:14, le Saint Esprit est une de ces promesses. Câest en vertu de lâacceptation de Christ et de son élévation à la droite de Dieu, que la promesse de lâEsprit est devenue notre part. En Tite 1:2, il en est de même pour la vie éternelle, mais il y a encore dâautres promesses: la gloire, la justice, le pardon, lâhéritage. Lâapôtre ajoute: «à la gloire de Dieu par nous». Pourquoi ce par nous? Parce que, chose merveilleuse, Dieu nous a unis à Christ dâune manière si indissoluble que tout ce qui Lui appartient nous appartient aussi. La gloire de Dieu est par Christ, mais la gloire de Christ étant notre gloire, la gloire de Dieu est aussi par nous. Lâhéritage est à Christ, mais cet héritage nous appartient. La vie est en Christ, cette vie est à nous. Si donc Dieu est glorifié par Christ, il lâest aussi par nous.
Lâapôtre ajoute: «Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, câest Dieu, qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de lâEsprit dans nos cÅurs» (v. 21, 22). Câest donc ce qui caractérise le chrétien: Il est lié fermement à Christ, fait «une même plante avec Lui». Il est oint de lâEsprit, comme Jésus lâa été, mais le Seigneur, Lui, en vertu de sa perfection comme homme, et nous, en vertu de lâÅuvre quâil a accomplie en notre faveur. Le chrétien est scellé du Saint Esprit qui lui apporte la conscience et lâentière connaissance de sa relation avec Dieu, relation dont le Seigneur jouissait lui-même comme homme ici-bas. Enfin, lâEsprit est «les arrhes de notre héritage». Nous allons entrer dans notre héritage céleste dont, par lâEsprit, nous avons déjà lâavant-goût et la certitude. Le Seigneur, Lui, y est entré avant nous, tandis que nous nâen avons que les arrhes; mais Il attend encore dâentrer dans son héritage terrestre, et nous y entrerons aussi avec Lui.
Telles étaient les choses que Paul annonçait. Il «prêchait le Fils de Dieu, Jésus Christ». Il montrait la valeur de sa personne et de son Åuvre, et ce quâelles étaient pour Dieu et pour nous. Il affirmait quâen dehors de Christ, les chrétiens nâavaient rien, et lui ne voulait pas dâautre place. Il nâavait quâune pensée, être trouvé en Lui, sans autre justice que celle de Dieu; il nâavait quâun désir, celui de le connaître en traversant ce monde, et de le reproduire dans sa marche; il nâavait quâune ambition, celle de lâatteindre dans la gloire.
Que Dieu nous donne de pouvoir dire ces mêmes choses, et de pratiquer notre affranchissement de telle sorte que nous soyons de vrais témoins de Christ dans ce monde!