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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Il existe une certaine liaison entre la première et la seconde épître aux Corinthiens. Dans la première, les Corinthiens, bénis extérieurement et comblés de tous les dons spirituels, avaient pris confiance en eux-mêmes, sâétaient enorgueillis, et cela nâavait pas eu dâautre résultat que dâamener parmi eux des divisions et toute espèce de désordre. Il y avait chez eux beaucoup de choses à reprendre, mais je nâinsiste ici que sur les divisions. Ils étaient désunis pour le bien et unis pour le mal. Lâun disait être de Paul, lâautre dâApollos, et cela les divisait en sectes diverses. Puis, quand un mal scandaleux sâétait présenté dans lâassemblée, indifférents à ce qui déshonorait le nom de Christ, ils étaient unis pour le passer sous silence. Lâapôtre en avait pris occasion pour montrer quâil y a un ordre dans la maison de Dieu, ordre quâil nâest pas permis dâenfreindre. Si tous les enfants de Dieu comprenaient cela en ce qui concerne lâÃglise ou lâAssemblée, comme le témoignage de cette dernière serait plus puissant devant le monde!
Ayant reçu lâexhortation, les Corinthiens perdent la confiance quâils avaient en eux-mêmes. Une tristesse selon Dieu remplit leurs cÅurs et les amène à la repentance. Lâapôtre leur montre alors que lui nâavait aucune confiance en lui-même, et se sert de ses propres expériences pour leur édification. Il connaissait la tristesse, il connaissait la puissance de Satan dans le monde. Nâayant aucune confiance en lui-même, il pouvait apporter aux Corinthiens qui nâétaient plus exaltés par la valeur de leurs dons, les consolations que lui-même avait éprouvées.
Mais nâoublions pas que lorsquâon a surmonté certains dangers, et câétait le cas pour les Corinthiens, dâautres dangers se présentent. Satan ne se tient jamais pour battu. Sâil nâa pas réussi à nous vaincre dâun côté, il nous attaquera de lâautre, et il nous faudra de nouveau lui faire face. Quel était donc le danger que couraient maintenant les Corinthiens? Ils avaient été ramenés à une juste appréciation de la pensée de Dieu quant à la discipline; ils avaient été, comme on le voit au chap. 7 de notre épître, remplis de zèle pour juger le mal parmi eux et avaient suivi les enseignements de lâapôtre à ce sujet. La partie semblait donc gagnée, car maintenant ils étaient unanimes dans le bien, unanimes pour exercer une action judiciaire contre le méchant. Ils lâavaient fait comparaître devant leur tribunal et lâavaient ôté du milieu dâeux. Mais, au lieu de les louer de ce quâils avaient parfaitement accompli leur devoir, lâapôtre leur dit: Ce nâest pas tout dâêtre unis dans le jugement; il faut que vous soyez unis dans lâexercice de lâamour (v. 8). Dieu ne voulait pas les faire demeurer sur une action judiciaire. Avec le retranchement tout nâest pas fini. Les Corinthiens avaient ôté le méchant du milieu dâeux, mais lâapôtre avait appris que ce dernier était accablé de tristesse (v. 7). Lâassemblée le laissait dans cet état. Où était lâamour? Lâapôtre en profite pour montrer ce quâils avaient à faire envers un homme humilié et repentant. Avant toute chose il sâoccupe dâeux; il leur avait écrit sa première lettre «dans une grande affliction et avec serrement de cÅur, avec beaucoup de larmes, non afin, dit-il, que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez lâamour que jâai si abondamment pour vous». La cause de ces larmes était, sans doute, en partie le péché qui avait été commis dans lâassemblée de Corinthe, si chère à son cÅur. Lâapôtre prenait leur place, alors quâeux ne savaient pas encore pleurer avec lui. Il pleurait pour eux sur celui qui, ayant déshonoré le Seigneur, avait jeté de lâopprobre sur Lui et terni sa gloire au milieu de son Assemblée. Mais il pleurait aussi sur les Corinthiens, et, remarquez-le, à un moment où ils ne pleuraient pas du tout. Le souci des assemblées assiégeait continuellement lâapôtre. Il sentait profondément la dureté de cÅur qui avait rendu les Corinthiens indifférents au mal et avait déshonoré le nom de Christ au milieu dâeux. Maintenant il ne lui suffisait pas de les voir unis dans le jugement; il voulait les voir unis dans lâamour. Il leur dit: Si moi jâai pleuré, ce nâétait pas pour vous attrister, mais afin que vous connussiez lâamour que jâai si abondamment pour vous. Il voulait quâils comprissent quâil avait été affligé de les reprendre, de venir à eux avec lâautorité apostolique pour leur parler de leur péché, dans cette première épître si sévère, et que les Corinthiens avaient pu estimer froide et dure. La pensée que leurs cÅurs étaient peut-être froissés ne lui laissait pas un moment de répit; il désirait savoir quel serait lâeffet de sa lettre sur eux. Se révolteraient-ils ou accepteraient-ils la réprimande? Paul en était presque à regretter dâavoir écrit cette épître inspirée! (7:8).
Tableau touchant de lâamour qui remplissait son cÅur! Trop angoissé pour attendre leur propre réponse à sa lettre, il leur envoie Tite pour quâil lui rende compte de leur état. En attendant, il est lui-même dans la Troade où la porte est largement ouverte à lâÃvangile; mais une chose est plus importante pour son cÅur que même cette Åuvre que Dieu lui confie! Il lâabandonne, va au devant de Tite en Macédoine, et nâa pas de repos quâil ne lâait rencontré.
Cela parle à nos propres cÅurs. Il nây a rien de plus béni, de plus heureux pour nous que lâÃvangile. Quelle joie, quand on le voit pénétrer dans les consciences et amener des âmes au Seigneur par la conversion! Câest une Åuvre merveilleuse à laquelle il nous est donné de prendre part! Cependant, dans ce moment-là , une chose avait plus dâimportance pour Paul que même la porte ouverte pour lâÃvangile. Il désirait voir une vraie restauration chez ses bien-aimés enfants dans la foi: une assemblée, reprenant par une repentance complète, par le jugement dâelle-même, un chemin où le Seigneur pouvait être glorifié. Voilà ce qui remplissait son cÅur. Sa joie était que les frères de lâassemblée de Corinthe marchent ensemble fidèlement, humblement, dépouillés de toute confiance en eux-mêmes, prompts à juger le mal, prompts à pardonner au méchant repenti. Il dit: «Si quelquâun a causé de la tristesse» (v. 5). Cet homme nâétant pas encore restauré, lâapôtre ne lâappelle pas: «un frère», et ne le nomme même pas; il est: «quelquâun». Nous pouvons en tirer une utile instruction pour la conduite de lâassemblée envers ceux qui sont retranchés. «Si quelquâun a causé de la tristesse, ce nâest pas moi quâil a attristé, mais, en quelque sorte... câest vous tous». Il avait été obligé de les charger dans sa première épître; maintenant quâil les voit attristés, il renonce à leur écrire sévèrement. Il avait encore, comme nous le verrons plus tard, beaucoup de choses à reprendre, quâil aurait pu placer devant eux dès le début de son épître, mais il ne voulait pas les accabler. Nous apprenons ici de quelle manière nous avons à nous comporter envers nos frères, quand nous avons été obligés de les reprendre. Il nous arrive parfois de les charger plus lourdement encore quand nous voyons que la réprimande nâa pas produit tout lâeffet désiré; et nous aggravons ainsi le fardeau dont ils sont déjà accablés. Lâapôtre nâagissait pas de cette manière. Voyant les Corinthiens restaurés dans une mesure, il ne cherchait pas à ajouter à leur accablement. Il dit: Ce que je désire, câest la joie, câest lâamour; et il les engage à pardonner, à consoler un tel homme, de peur quâil ne soit accablé par une trop grande tristesse. Après vous être repentis, leur dit-il, vous pouvez être maintenant réjouis, consolés, fortifiés par mon ministère, et vous laissez cet homme, chez qui la repentance sâest produite, en proie à lâaccablement! (v. 8, 9).
Ils avaient été obéissants pour exercer le jugement; il sâagissait maintenant quâils soient obéissants pour pardonner. Paul désirait savoir sâils étaient obéissants en toutes choses (v. 10). La différence entre cette seconde épître et la première est très frappante. Sâagissait-il de juger le mal, lâapôtre avait décidé de livrer cet homme à Satan, mais il avait suspendu son verdict. Dans la seconde épître, il se hâte de pardonner dans la personne de Christ. Au lieu de prononcer le jugement quâil avait retardé, il accorde le pardon, afin quâil soit donné par la puissance et avec lâautorité de Christ à lâhomme qui avait péché. Cela ayant lieu, lâEnnemi ne pouvait réussir dans ses desseins (v. 11). Satan aurait voulu répandre de nouveau la désunion, séparer lâassemblée de lâapôtre; car ainsi elle aurait été unanime à juger, et lâapôtre tout seul à pardonner. Lorsque lâEnnemi de nos âmes peut nous empêcher de marcher dans une même pensée, dans un même sentiment, soyons bien certains quâil nây manque pas.
Au v. 14, lâapôtre conclut en disant: Il mâest donc arrivé dâabandonner lâÅuvre par amour pour vous, mais je puis mâen remettre à la grâce de Dieu1: Il me conduit «toujours en triomphe dans le Christ». Un empereur ou un général qui avait remporté des victoires et soumis des peuples, célébrait un triomphe. Son char était accompagné dâun cortège portant des encensoirs. La fumée de lâencens montait autour du triomphateur. Parmi les captifs quâil menait à sa suite, les uns étaient destinés à la mort, les autres à être graciés. Christ ayant remporté la victoire à la croix, lâapôtre accompagnait son triomphe comme thuriféraire (v. 14). Le parfum, lâodeur de la connaissance de Christ par lâÃvangile, montait autour de Lui pour proclamer la valeur de Son Åuvre.
1 Cette Åuvre en Troade, il la reprit après sa seconde visite à Corinthe (Actes 20:2-6).
Paul ajoute: «Nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu»; il se présente ici, en second lieu, lui-même comme un parfum de Christ qui monte devant Dieu. Persécuté, voué à la mort, humilié, sans aucune confiance en lui-même, ayant besoin dâêtre continuellement consolé, il était la bonne odeur de Christ. On pouvait voir, dans la personne de celui qui accompagnait son Maître, ce que ce Maître, maintenant vainqueur et triomphateur, avait été ici-bas. Chers amis, sommes-nous, aux yeux de Dieu, le parfum de Christ, ou faisons-nous monter devant Lui la mauvaise odeur du monde et de ses convoitises? Cela parle, me semble-t-il, à nos consciences. Paul pouvait dire: «Nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu». Dieu estimait précieux ce parfum et voulait le répandre pour glorifier son Fils. Câétait une odeur de vie pour ceux qui croient, car la victoire de Christ leur annonce la délivrance; mais une odeur de mort pour ceux qui refusent le salut, car câest leur condamnation. Les hommes suivent aujourdâhui, quâils le veuillent ou ne le veuillent pas, le triomphe de Christ; mais leur attitude vis-à -vis de lâÃvangile décide de leur sort: la vie, sâils reçoivent la bonne nouvelle; la mort, sâils la repoussent. Dans ce pays-ci, où lâÃvangile est connu de tous, quelle est la condition de ceux qui suivent le triomphe de Christ? Question sérieuse pour ceux qui nâont pas reçu le Sauveur pour la vie!
Quel beau tableau de toute lâactivité de lâapôtre, au v. 17! Elle était de la part de Dieu dans ce monde; elle était devant Dieu, avec sincérité, sans fraude; et il parlait en Christ! Toutes les ambitions de Paul se concentraient sur ce point: agir pour Dieu avec un cÅur sincère, agir devant Dieu avec un cÅur droit; agir en Christ, de manière à nâêtre pas plus séparé de Lui, en pensée quâen réalité! Que Dieu nous donne dâapprécier la victoire de Christ, la valeur de son Åuvre et de sa personne, et de pouvoir dire, comme Paul: «Câest de la part de Dieu, devant Dieu, que nous parlons en Christ!»