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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
3>1 à 11 Pourquoi Paul a retardé son voyage à Corinthe
Câest-à -dire ayant moi-même de la tristesse et en donnant aux autres. Voir 2 Corinthiens 1:23.
Le texte reçu porte : «â¯retourner vers vous avec tristesseâ¯Â», mais une variante beaucoup plus appuyée change lâordre des mots et fait porter lâadverbe «â¯de nouveau«⯠sur â¯Â»avec tristesseâ¯Â», ce qui suppose que lâapôtre a fait, «â¯dans la tristesseâ¯Â» un précédent séjour à Corinthe, dont les Actes nâont pas conservé le souvenir.
Lâapôtre poursuit ainsi lâexplication du retard de son voyage, et il fait allusion au déplorable sujet quâil avait traité dans la première épître, 1 Corinthiens 5, et qui avait dû affliger profondément lâÃglise. Au lieu de retourner à Corinthe tant quây existait cette cause de douleur, il avait préféré leur écrire (versets 3, 4).
«â¯Câest de vous que jâattends des consolations et de la joie dans mes peines; mais comment pourrez-vous me les donner, si moi-même je vous attristeâ¯Â». (verset 3)
Voir Première lettre, 1 Corinthiens 5.
Dâautant plus que le sujet de cette joie, la purification de lâÃglise, concernait les Corinthiens plus directement encore que lâapôtre.
Sans doute, il fallait bien quâil les attristât en leur disant la vérité, (comparez 2 Corinthiens 7:8; 2 Corinthiens 7:9) mais lâamour prédominait dans son cÅur.
De là sa grande affliction. Avec beaucoup de larmes, ajoute lâapôtre, ce qui, chez un homme fort et courageux, est la marque dâune immense douleur.
Nous voyons par là quelles dispositions du cÅur doivent inspirer les représentions chrétiennes.
La construction de ce verset est difficile; en voici la traduction littérale : «â¯Mais si quelquâun a attristé, ce nâest pas moi quâil a attristé, mais, en partie, afin que je ne surcharge point, vous tousâ¯Â».
Dâabord, Paul, bien quâil eût été attristé plus que tous, (verset 4) met à part sa personne, afin que nul ne voie en lui des motifs égoïstes, tels que son autorité méconnue, etc. Quant au reste du verset, il présente trois sens possibles :
La seconde interprétation paraît le plus en harmonie avec le verset suivant, qui montre évidemment que lâapôtre veut maintenant alléger la position du coupable.
Grec : «â¯Quâil ne soit engloutiâ¯Â». Lâapôtre trouve suffisante lâhumiliation publique, ordonnée par lui (1 Corinthiens 5:3 et suivants).
Dâautres entendent par ce châtiment quelque acte de discipline autre que celui qui avait été recommandé par lâapôtre, et qui aurait été exercé par le plus grand nombre des membres de lâÃglise, sans quâils eussent eu recours au moyen sévère indiqué par Paul.
Quoi quâil en soit, cet homme sâétait repenti; il courait même le danger de tomber dans le désespoir. En sorte que le but que sâétait propose lâapôtre (1 Corinthiens 5:5) était pleinement atteint, et que maintenant il demande pour le pénitent le pardon et même la consolation de ses frères !
Grec. «â¯De confirmer envers lui votre charitéâ¯Â».
Selon plusieurs interprètes, Paul parlerait ici de cette lettre même, de ce quâil écrit en ce moment, par où il éprouve lâobéissance des Corinthiens en leur demandant de réintégrer ce pécheur, comme il lâa éprouvée auparavant en leur ordonnant de lâexclure.
Selon dâautres, lâapôtre parle encore, comme à 1 Corinthiens 1:3; 1 Corinthiens 1:4, (sa première épître), ce qui est plus probable.
Le verset verset 10, dont le vrai texte est ici rétabli, exprime lâintime confiance de lâapôtre dans ses frères, et son entière communion avec eux dans toute cette affaire si grave et si délicate.
Sâils pardonnent au pécheur repentant, lui aussi lâa fait déjà , et il lâa fait par un double motif : dâabord, pour lâamour dâeux, à qui il voulait donner cet exemple, et dont il a cherché le bien spirituel en tout ceci; ensuite, pour agir en la présence de Christ, sous son regard, selon sa charité, dans sa communion. On pourrait aussi traduire avec Luther : «â¯Ã la place de Christâ¯Â», câest-à -dire en prononçant en son nom le pardon du coupable, selon la règle quâil a établie (Jean 20:23)
à ces motifs, lâapôtre en ajoute un troisième (verset 11) quâil suppose agissant également sur lui et sur les Corinthiens, à savoir que, sâils ne suivaient pas cette ligne de conduite, commandée par la sagesse et la charité, ils donneraient à Satan un avantage et sur eux et sur le pécheur pénitent, qui retomberait peut-être, par découragement, dans le paganisme et la souillure (voir verset 7, note).
Plan
3>II. Inquiétudes de lâapôtre et actions de grâces pour les succès de lâÃvangile
Arrivé à Troas, nây ayant pas trouvé Tite, par qui jâattendais de vos nouvelles, je partis pour la Macédoine, où je le rencontrai ; maintenant, grâces à Dieu qui nous a fait triompher en répandant la connaissance de Christ (12-14).
Nous sommes ainsi la bonne odeur de Christ, soit pour ceux qui sont sauvés, soit pour ceux qui périssent, pour la vie ou pour la mort ; mais qui est ici suffisant ? Pour nous, nous ne falsifions point la Parole, mais nous la prêchons en toute sincérité (15-17).
Grec : «â¯Une porte mâétant ouverte dans le Seigneurâ¯Â». (comparer 1 Corinthiens 16:9, note.)
La liaison la plus naturelle de ce verset est de le rattacher aux versets 1 à 4, et non à ce qui précède immédiatement.
Après avoir écrit sa première lettre, lâapôtre alla à Troas, où il eut lâoccasion dâannoncer lâÃvangile; mais nây ayant point trouvé Tite, quâil attendait de Corinthe avec des nouvelles de lâÃglise et de lâeffet produit par son épître, (2 Corinthiens 7:5-7) il ne put goûter aucun repos, et il passa en Macédoine, afin de se rapprocher de Corinthe, et sans doute dâen recevoir des nouvelles.
Quel ardent amour des âmes et de leurs intérêts éternels ! Celui qui lâéprouvait avait le droit dâécrire les instructions qui suivent sur le ministère de la Parole.
Par la force et dans la communion de Christ. Lâoccasion actuelle de cette ardente action de grâces est le résultat de ses efforts pour lâÃglise de Corinthe, résultat quâil avait appris par Tite lors de ce voyage en Macédoine accompli dans lâangoisse de son cÅur (versets 12, 13).
Dans son empressement à bénir Dieu, il ne mentionne point ici cette heureuse rencontre avec Tite; il nây revient quâà 2 Corinthiens 7:6 et suivants. à ce nouveau témoignage de la fidélité du Seigneur, Paul est saisi de la grandeur et de la gloire de son ministère; il donne essor à cette pensée, quâil expose longuement sous diverses faces.
Cette image est empruntée aux sacrifices, dont la bonne odeur, image elle-même dâun cÅur sincère et pieux, montait vers Dieu et lui était agréable (Genèse 8:21; Lévitique 1:9; Lévitique 1:17; Nombres 15:7). Câest ainsi que lâapôtre nomme le sacrifice de Christ, (Ãphésiens 5:2) et les dons de la charité (Philippiens 4:18).
Ici il applique cette image aux fidèles serviteurs de Christ, sâoffrant entièrement en sacrifice à Dieu; la bonne odeur quâils répandent, câest la connaissance de Dieu au sein de notre humanité corrompue et enveloppée de ténèbres.
Grec : «â¯A Dieuâ¯Â». Nous sommes à Dieu ou pour Dieu la bonne odeur de Christ, câest-à -dire que Christ, qui vit en nous et que nous portons en tous lieux, nous rend agréables à Dieu; Dieu voit en nous son Fils bien-aimé (Ãphésiens 1:6). Lâapôtre applique ici aux serviteurs de Dieu eux-mêmes lâimage par laquelle il a caractérisé leur action (verset 14).
Grec : «â¯Dans ceux quiâ¯Â»â¦ ou «â¯parmi ceux quiâ¯Â»â¦
Le texte reçu porte : «â¯odeur de mort, à mort; odeur de vie, à vieâ¯Â» (voyez la version de Lausanne); une leçon préférable ajoute une préposition qui signifie : «â¯venant de la mort pour (ou vers) la mort; venant de la vieâ¯Â», etc.
La connaissance de Dieu par lâÃvangile, (verset 14) et de même ceux qui la répandent, (verset 15) sont appelés la bonne odeur de Christ, quel que soit lâeffet de cette connaissance.
Dans la nature, comme dans le monde moral, la même influence (celle du soleil, par exemple) peut vivifier, développer certains êtres, tandis que pour dâautres elle est nuisible et hâte leur dissolution.
Telle est aussi la double action de lâÃvangile; il produit la vie ou la mort. La vie de Dieu, manifestée et communiquée en Christ, pénètre le pécheur qui la reçoit, et le ressuscite dâentre les morts; mais cette puissance divine (Romains 1:16) tue celui qui, résistant à Dieu, se refuse à être abaissé, crucifié, dépouillé de sa vie propre. Câest la même vérité que le Seigneur annonce en dâautres termes (Matthieu 16:25).
Ainsi, là même où lâÃvangile provoque la contradiction, lâirritation, la haine, il nâen est pas moins la bonne odeur de Christ. Ce résultat est inévitable pour plusieurs; mais ce nâest pas celui que doivent rechercher les serviteurs de Dieu.
Aucun homme, par ses propres forces ou sa propre sagesse, (2 Corinthiens 3:5) mais seulement celui qui comprend et pratique verset 17, selon le contraste absolu quâil exprime. Tels sont les éléments dâaprès lesquels tous ceux qui veulent entrer dans cette vocation sainte doivent sâexaminer eux-mêmes. Un diplôme académique nâest point une réponse à la question redoutable posée par lâapôtre.
La liaison de ce verset avec le précédent par la particule car peut être envisagée comme indiquant la raison dâune réponse tacite à la question sérieuse du verset 16 «â¯Nul nâest suffisant que ceux qui prêchent la Parole comme nous, carâ¯Â»â¦ Câest ainsi quâon lâentend dâordinaire.
Mais ne serait-ce pas plutôt une réflexion inspirée par la vue de ces plusieurs qui falsifient la Parole pour plaire aux hommes, et pensent ainsi se rendre suffisants ? «â¯Ils sâimaginent lâêtre; non pas nous, carâ¯Â»â¦
Falsifier est exprimé dans lâoriginal par un mot emprunté au mélange frauduleux des liqueurs; ainsi on dit : «â¯frelater du vinâ¯Â». Par opposition à ce crime des faux apôtres, et pour que la Parole de Dieu reste pure, tout en passant par lâhomme, Paul expose la manière dont ils doivent lâannoncer (Voir, sur le sens du mot que nous traduisons par sincérité, 2 Corinthiens 1:12, note.)
Les trois expressions qui suivent ne sont point une répétition inutile; Paul parle de par Dieu, source de toute vérité, de toute vie, comme si Dieu parlait par lui; en la présence de Dieu, sous son regard, lâayant pour témoin, devant lui rendre compte; en Christ, en qui seul Dieu est le vrai Dieu, hors de qui nous ne pouvons rien produire, qui est le centre, lâobjet de toute prédication évangélique.