Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 1". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/2-corinthians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 1". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
Plan du commentaire biblique de 2 Corinthiens 1
Introduction, actions de grâces
Signature et adresse de lâépître ; vÅu apostolique (1, 2).
Effusions de reconnaissance pour tant de consolations reçues dans lâépreuve ; ces consolations abondent avec les afflictions et Dieu fait tourner les unes et les autres au bien spirituel des Corinthiens (3-7).
Paul fait part à ses lecteurs des grands dangers auxquels il a été exposé, des grandes délivrances dont il a été lâobjet, de sa confiance pour lâavenir, moyennant le secours de leurs prières (8-11).
Verset 1
Soit à cause de ses adversaires, soit pour imprimer dans les âmes lâautorité divine de son apostolat, Paul, au commencement de la plupart de ses lettres, déclare ainsi solennellement que câest la sainte volonté de Dieu qui lâa appelé à cette charge dans son Ãglise (Romains 1.1â¯; 1 Corinthiens 1.1â¯; Galates 1.1â¯; Ãphésiens 1.1, etc.).
Bien que Paul soit seul lâauteur de cette lettre, il sâassocie Timothée, par un humble sentiment dâamour fraternel et de déférence pour ce dernier, à qui probablement il la dicta (comparer 1 Corinthiens 1.1â¯; Philippiens 1.1â¯; Colossiens 1.1â¯; 1 Thessaloniciens 1.1) Il avait de plus lâintention de relever Timothée aux yeux des Corinthiens qui ne lâavaient peut-être pas accueilli comme ils lâauraient dû quand il était venu à eux chargé dâune mission par Paul (1 Corinthiens 4.17â¯; 1 Corinthiens 16.10â¯; 1 Corinthiens 16.11. Comparer lâIntroduction).
LâAchaïe comprenait tout le Péloponèse, vaste presquâîle rattachée au continent par lâisthme sur lequel était située Corinthe. Dans toute cette province de la Grèce il y avait des chrétiens dispersés qui se rattachaient à lâÃglise de la capitale et Paul ne les oublie pas (1 Corinthiens 1.2).
Verset 2
Voir Romains 1.1 note.
Verset 3
Comparer sur le rapport de ces termesâ¯: Dieu des miséricordes, de consolation, de patience, de paix, Romains 15.5, note.
Père des miséricordes ne signifie pas seulement Père miséricordieuxâ¯; mais lâapôtre désigne par là Celui qui, devenu pour ses enfants un tendre Père réconcilié, est pour eux la source intarissable de toutes les miséricordes dont ils sont et seront les objets. Il en est de même de ces motsâ¯: Dieu de toute consolation.
Verset 4
Lâapôtre dit nous et il ne comprend pas seulement lui et Timothée (verset 1) dans ce pluriel significatif, mais aussi ses frères auxquels il écrit. Telle est la réalité et lâintimité de la communion dans laquelle Paul se sent avec les Ãglises, quâil considère toutes ses expériences, afflictions ou consolations, comme étant à la fois son partage et celui des âmes qui lui sont confiées (versets 6, 7 et 11).
Ce grand et saint avantage des afflictions, pour les serviteurs de Dieu et pour les chrétiens en général, câest quâaprès avoir été ainsi affligés et consolés par Dieu lui-même, ils sont aussi rendus capables de consoler leurs frères dans leurs douleurs. Quiconque nâa pas souffert et éprouvé la puissance de la grâce pour relever le courage, ne saurait offrir aux âmes affligées les vraies consolations.
Verset 5
Ce sont les souffrances de Christ quâendure lâapôtreâ¯; elles se renouvellent en lui (Galates 6.17â¯; Philippiens 3.10â¯; Romains 8.17â¯; Romains 9.3, noteâ¯; Colossiens 1.24, note)â¯; câest-à -dire que le Chef de notre salut à ouvert la carrière du combat et de la victoire et que les siens, dans une communion vivante avec lui, le suivent dans cette voie.
Les causes des douleurs que le monde a accumulées sur le Sauveur, subsistent pour les siensâ¯; seulement, lui seul a souffert comme Médiateur, portant la peine de nos péchés et nous rendant son imitation possible par sa parfaite obéissanceâ¯; tandis que tout pécheur souffre à la fois comme tel et pour le nom de Christ.
Toutefois, en tant quâil endure lâépreuve pour le nom de Christ, pour sa vérité, pour ses frères, dont il facilite le combat et la victoire, ses souffrances sont bien réellement les souffrances de Christ. Câest dans ce sens que Paul sâappelle prisonnier de Jésus-Christ (Ãphésiens 3.1).
De là vient que sa consolation abonde aussi par Christ. Sa communion avec Christ est la source de sa consolation, comme de ses souffrances (Hébreux 2.17â¯; Hébreux 2.18), parce que cette communion a pour terme la victoire et la gloire où Christ est entré pour lui-même et pour les siens. Par la nature des choses et par une dispensation de la bonté de Dieu, ces deux choses, souffrance et consolation, sont toujours proportionnées lâune à lâautreâ¯: lorsque la première abonde, la seconde abonde aussiâ¯: douce et précieuse assuranceâ¯!
Verset 7
Soit la souffrance, soit la consolation dâun serviteur de Jésus-Christ contribuent également à la consolation et au salut de lâÃgliseâ¯: sa souffrance, parce que câest par là quâun témoin du Sauveur surmonte le péché et le monde, fortifie la foi de ses frères et augmente leur patience pour endurer les mêmes épreuves (verset 6)â¯; sa consolation, parce quâau sein de ses renoncements et de ses douleurs, il fait une expérience plus profonde et plus riche de la grâce quâil annonce aux âmes et les en rend participantes (verset 7).
En un mot, comme il y a entre eux une intime communion dans le même salut, il y a aussi une sainte communion de souffrance et de consolation.
La construction de ces deux versets (versets 6 et 7) varie dans les manuscrits et dans les éditions critiques du Nouveau Testament Nous avons adopté lâordre des plus anciens manuscrits.
Le texte reçu place la propositionâ¯: soit que nous soyons consolés câest pour votre consolation et pour votre salut à la fin du verset 6, après la phraseâ¯: qui déploie son efficaceâ¦
Mais toutes les autorités mettent ces mots du verset 7â¯: et lâespérance que nous avons de vous est ferme, immédiatement après ceux-ci du verset 6â¯: les mêmes souffrances que nous souffrons. Et ces derniers doivent dès lors terminer verset 6. La pensée de lâapôtre reste dâailleurs à peu près la même.
Verset 8
Soit à Ãphèse (1 Corinthiens 15.32 et plus tard, Actes 19), soit dans dâautres villes de lâAsie Mineure, lâapôtre avait été exposé à de grandes épreuves, à de terribles dangers, que les Corinthiens ne pouvaient pas ignorer entièrement, dont les détails devaient leur être donnés par les porteurs de cette lettre et que Paul décrit ici par quelques mots énergiques. Mais comparez 2 Corinthiens 11.22 et suivants.
Dâautres pensent que Paul fait allusion à quelque grave maladie, ce qui est moins probable dâaprès les termes quâil emploie.
Verset 9
Grecâ¯: «â¯Mais nous-mêmes avions en nous-mêmes la sentence de mortâ¯;â¯Â» tout semblait lâannoncerâ¯; nous avions en nous, selon la volonté de Dieu, ce pressentiment, afin que notre délivrance inattendue nous apparût avec dâautant plus dâévidence comme une Åuvre du Dieu qui ressuscite les morts.
Là où il nây a plus dâespérance humaine, il reste toujours au chrétien la toute-puissance de Dieu. Câest pourquoi il ne craint pas les dangers, car, quoi quâil arrive, lâissue est pour lui une victoire, soit sur la terre, soit dans le ciel.
Verset 11
Grecâ¯: «â¯Afin que ce don de la grâce (charisma) obtenu à nous par plusieurs soit remercié de plusieurs personnes pour nousâ¯Â». Encore ici (comparez verset 4, note) lâapôtre associe ses frères, leurs prières, leurs actions de grâces, à sa délivrance et à tout ce qui lui arrivera dans la suite.
Quelle foi en la prièreâ¯! quelle puissante réalité que la communion des âmes en Jésus-Christâ¯!
Verset 12
Il proteste de la sincérité de sa conduite et de sa parole, en en appelant à ce que ses lecteurs savent eux-mêmes fort bien (12-14).
Câest dans ce sentiment quâil avait projeté son voyage en Macédoine et à Corinthe (15, 16).
Si ce plan ne sâest pas réalisé, est-ce une preuve de versatilité ? Il repousse cette accusation en attestant la fidélité de Dieu, la vérité de Jésus-Christ quâil a prêché, la certitude des promesses divines, lâonction et le sceau de lâEsprit de Dieu (17-22).
La vraie raison de son retard, câest quâil voulait épargner à lâÃglise de Corinthe des mesures sévères ; il ne veut pas dominer sur la foi des fidèles, mais contribuer à leur joie (23, 24).
Lâapôtre se justifie au sujet de son voyage différé à Corinthe (12-24)
Câest par ces mots que Paul commence cette apologie de son ministère, qui occupe une si grande partie de lâépître et que les fausses accusations de ses adversaires rendaient indispensable. Il la rattache (car) à cette communion de prières qui remplit son cÅur (verset 11).
Il avait promis aux Corinthiens de les visiter, afin de combattre par sa présence les nombreux abus qui sâétaient introduits dans leur Ãglise. Il nâavait point encore jusquâici rempli cette promesse, parce que, au milieu de ses combats et de ses souffrances, il redoutait de paraître dans une Ãglise qui lui était si chère avec toute la sévérité de son autorité apostolique (2 Corinthiens 1.23â¯; 1 Corinthiens 4.21â¯; 2 Corinthiens 13.10).
Ses adversaires, loin dâêtre humiliés par sa première lettre, sâétaient saisis de cette circonstance pour lâaccuser de versatilité (verset 17) et de crainte des hommes (2 Corinthiens 10.1-10). Ce sont ces reproches quâil doit repousser pour lâhonneur et lâefficacité de son ministère.
Il proteste donc en invoquant le témoignage de sa conscience qui est son sujet de gloire, quâil sâest conduit dans le monde, câest-à -dire aux yeux de tous, en simplicité (dâautres lisent en sainteté) et en sincérité de Dieu, câest-à -dire en sincérité qui vient de Dieu et qui lui est agréable.
Pour comprendre toute la force du terme que nous traduisons par sincérité, il faut remonter à son étymologieâ¯: il se compose des deux mots soleil et jugement et signifieâ¯: la qualité dâun objet transparent dont on juge aux rayons du soleilâ¯; ainsi, la pureté sans tache dâun cristal, et, au moral, la limpidité dâune âme que la lumière de lâEsprit de Dieu pénètre tout entière et qui se juge par là .
Ce substantif composé se retrouve 2 Corinthiens 2.17â¯; 1 Corinthiens 5.8 Lâadjectif formé des mêmes racines se lit, Philippiens 1.10â¯; 2 Pierre 3.1.
Il faut remarquer encore ici le profond contraste que lâapôtre établit entre la sagesse charnelle, câest-à -dire lâhabileté de la raison humaine livrée à elle-même, à ses moyens équivoques et la grâce de Dieu, qui éclaire lâintelligence, purifie le cÅur et sanctifie tous les motifs.
Verset 13
La version dâOstervald, en traduisant ces verbes au passéâ¯: «â¯Ce que vous avez lu et reconnuâ¯Â», peut faire penser à la première lettre de lâapôtre, dont il affirmerait le parfait accord avec ce quâil vient de dire. Tel nâest pas le sens.
Lâapôtre, pour témoigner encore de sa sincérité en dâautres termes, après lâavoir fait au verset 12, déclare quâil nây a dans ce quâil écrit ici et que ses lecteurs lisent, aucune arrière-pensée, aucun détour et quâils peuvent eux-mêmes le reconnaître.
Il y a dans le grec un gracieux jeu de mots par le fait que, dans cette langue, les verbes lire et reconnaître ont la même étymologie et sâécrivent de la même manière, à une particule près.
Verset 14
Pour persuader tout à fait ses lecteurs, lâapôtre en appelle à leurs relations précédentes, à leur confiance mutuelleâ¯: «â¯Vous, vous avez reconnu en moi (du moins en partie, pas tous et pas entièrement) un fidèle serviteur de Dieu et vous vous glorifiez de moiâ¯; de mon côté, jâai reconnu en vous de sincères disciples, qui seront ma gloire, non devant les hommes, mais au tribunal de Jésus-Christ, lorsquâil mettra en pleine lumière les secrets des cÅurs. Pourquoi donc des défiances â¯Â»â¯? Voilà la sainte éloquence du cÅur et de la véritéâ¯!
Verset 15
Grecâ¯: «â¯Une seconde grâceâ¯Â», par sa présence pour la seconde fois au milieu dâeux après son retour de Macédoine (verset 16). Câest pour leur procurer cette seconde grâce que lâapôtre avait résolu dâaller premièrement vers eux.
Paul, ayant conscience des dons qui lui ont été confiés pour les âmes, ne cherche point à les voiler par une fausse humilité (Romains 1.11).
Verset 16
Comparer verset 12, note et 1 Corinthiens 16.5â¯; 1 Corinthiens 16.6. On peut se demander à quel moment lâapôtre avait fait ce projet non exécuté et lâavait communiqué aux Corinthiens.
Est-ce dans notre première épîtreâ¯? Non, car dans cette épître il expose un plan de voyage par la Macédoine (1 Corinthiens 16.5â¯; 1 Corinthiens 16.6) quâil est en voie dâexécuter au moment où il écrit notre épître.
La supposition la plus probable câest quâil fit part aux Corinthiens de son intention dâaller les voir directement avant de se rendre en Macédoine dans une première lettre quâil leur écrivit et qui est aujourdâhui perdue (1 Corinthiens 5.9).
Dans la première aux Corinthiens actuelle, il trahissait déjà un changement de projet (1 Corinthiens 16.5â¯; 1 Corinthiens 16.6) et sâattirait ainsi les reproches dont il sâefforce de se justifier.
Verset 17
Comme mes adversaires mâen accusent (1 Corinthiens 4.18).
Le oui et le non en même temps, des contradictions entre mes paroles et ma conduite, ou des assurances jetées à la légère et qui ne signifient rienâ¯? Ce serait là agir selon la chair, câest-à -dire selon les impulsions de la nature, non selon les principes moraux que produit la vérité chrétienne, lâEsprit de Dieu.
Verset 22
Ces versets (versets 18-22) forment un tout inséparable, présentent une admirable réfutation de lâaccusation portée contre lâapôtre (verset 17), et montrent comment le moindre événement de sa vie, toute pensée de son cÅur et toute parole de sa bouche, se rattachent aux profondeurs de la Parole de Dieu et de lâexpérience du chrétien.
En effet, il commence par invoquer la fidélité de Dieu (verset 18), comme le garant et la source de sa propre fidélité dans ses paroles et dans sa conduite.
Ensuite, ce quâil affirme de ses paroles dans les relations de la vie, il lâétend à toute sa prédication de Jésus-Christ et à celle de ses compagnons dâÅuvre (verset 19). Et câest avec raisonâ¯; car si lâaccusation était fondée sur un point, pourquoi ne le serait-elle pas sur tousâ¯? Lâefficace de la prédication serait détruite, la confiance des auditeurs anéantie.
Mais, bien plus, câest à Jésus-Christ lui-même quâil en appelle, à la parfaite vérité avec laquelle il a paru dans le monde, sans aucune ombre de contradictionâ¯; et ainsi il devient le garant de ses apôtres, qui sont ses imitateurs et quâil conduit par son Esprit.
Bien plus encoreâ¯: tout cet Ãvangile de Jésus-Christ repose sur les promesses de Dieu (verset 20), dont pas une seule ne sâest trouvée démentie par lâévénement, mais qui ont toutes été confirmées en Christ (Oui en lui, trois fois répété).
Le texte reçu porteâ¯: «â¯le Oui en lui et lâAmen en luiâ¯Â» (en Christ qui a accompli toutes les promesses de Dieu faites dans lâAncien Testament)â¯; et dâordinaire on prend les mots oui et amen comme synonymes, exprimant la certitude de lâaccomplissement.
Dâautres entendent par le oui la certitude objective (en Christ) et par lâamen lâassurance subjective, la foi chez les fidèles qui, dans le culte, répètent tous ensemble amen après chaque prière. Ce sens est confirmé par une variante très autorisée que nous avons admise dans la traductionâ¯: «â¯le oui en lui et câest pourquoi aussi lâamen par luiâ¯;â¯Â» câest-à -dire lâamen que nous prononçons par notre foi en lui, et cela, à la gloire de Dieu, que nous glorifions ainsi (par nous).
Enfin, si Dieu en Christ est le garant infaillible de sa vérité, il lâest une seconde fois par son Åuvre en vous, en nous, en tout vrai croyantâ¯; car câest lui qui nous affermit en Christ, nous unissant à lui comme les membres avec la tête, nous rendant participants de sa natureâ¯; par quel moyenâ¯? Par la même onction de lâEsprit que Christ a reçue (Christ signifie oint et les mots de lâoriginal font ce rapprochement qui paraît si hardi, verset 21).
Par cet Esprit de vérité, il nous a scellés, comme on confirme et rend authentique un document au moyen dâun sceau officiel (Ãphésiens 1.13).
En le répandant dans nos cÅurs, il lâa donné comme les arrhes de tout ce quâil a promis (Ãphésiens 1.14), comme cette partie du prix convenu que lâon paie à lâavance et qui ratifie un contrat (verset 22). Câest pourquoi le chrétien a, dès ici-bas, la vie éternelle (Jean 3.16â¯; Jean 5.24).
Quelle apologie dans ces grandes et profondes penséesâ¯! Aussi lâapôtre ne sâarrête-t-il plus à se les appliquer pour le cas présentâ¯; il se contente de dire aux Corinthiens la vraie raison pour laquelle il nâest pas venu vers eux et cette raison est propre à les humilier (verset 23), non moins que la défense de lâapôtre.
Verset 23
Relativement à ce solennel serment de lâapôtre, voir Matthieu 5.37, note.
Câest-à -dire, afin de ne pas y exercer lui-même une sévère discipline, en usant de son autorité apostolique. Comparer 1 Corinthiens 4.21.
Verset 24
Par ces dernières paroles, Paul adoucit ce quâil y avait de sévère dans le verset précèdent.
Il veut dâautant moins dominer despotiquement sur la foi de ses frères, que câest par cette même foi quâils demeurent fermes. Sâil en était autrement, toute discipline ne servirait de rien.
En lâexerçant, il est bien convaincu quâil ne fait, en définitive, que contribuer à la joie de lâÃglise, joie qui serait bientôt troublée par les désordres quâil avait à reprendre, si les membres nâétaient pas affermis par la foi.