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the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
2 Corinthiens 1

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

versets 1-24

2 Corinthiens 1:1-11

Salutation

1 Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l'assemblée de Dieu qui est à Corinthe, avec tous les saints qui sont dans l'Achaïe tout entière :

2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ !

Paul et ses afflictions – Consolations et délivrances divines

3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation1 !
1 ou : encouragement; dans tous ces versets et souvent ailleurs.

4 [C'est lui] qui nous console1 à l'égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés par Dieu.
1 ou : encourage; dans tous ces versets et souvent ailleurs.

5 Car comme les souffrances du Christ abondent à notre égard, de même aussi, par le Christ, notre consolation abonde.

6 Et si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et votre salut; et si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation, laquelle se réalise en ce que vous endurez les mêmes souffrances que [celles que] nous souffrons nous aussi.

7 Et notre espérance à votre égard est ferme, sachant que, comme vous avez part aux souffrances, de même, [vous avez part] aussi à la consolation.

8 Car nous ne voulons pas vous laisser ignorer, frères, à propos de l'affliction qui nous est arrivée en Asie, que nous avons été accablés à l'extrême, bien au-delà de [nos] forces, de sorte que nous avons même désespéré de vivre.

9 Mais nous, nous avions1 en nous-mêmes la sentence de mort, afin que nous n'ayons pas confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts.
1 littéralement : nous avions et nous avons.

10 [C'est] lui qui nous a délivrés d'une si grande mort et qui nous délivre1. En lui, nous avons mis notre espérance, [celle] qu'il nous délivrera aussi encore,
1 plusieurs manuscrits portent : délivrera.

11 vous aussi coopérant par vos supplications pour nous, afin que, pour le don de grâce qui nous est [accordé] par le moyen de beaucoup de personnes, des actions de grâces soient rendues pour nous par un grand nombre.

Sa première épître, Paul ne l'avait pas écrite aux Corinthiens comme un censeur ou un juge sévère. Il avait été lui-même humilié et bouleversé par les nouvelles reçues de cette assemblée. D'autant plus qu'elles lui étaient parvenues à un moment où il passait par une affliction extrême dans cette ville d'Éphèse en Asie, où il y avait beaucoup d'adversaires (v. 8; 1 Cor. 16:9 1cr 16.5-9). Or même une telle somme de souffrances peut être un sujet de reconnaissance, car elle entraîne une double et précieuse conséquence. D'abord elle fait perdre au croyant toute confiance en lui-même (v. 9). En second lieu elle le fait entrer dans la profondeur des sympathies du Seigneur. L'abondance des souffrances a ainsi révélé au cher apôtre l'abondance de la consolation (v. 5). Une consolation est toujours personnelle, mais elle permet à celui qui en a fait l'expérience d'entrer à son tour dans les peines des autres et de leur exprimer une vraie sympathie. Être passé par l'épreuve avec le soutien du Seigneur qualifie un chrétien pour s'adresser aux affligés et diriger leurs regards vers «le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation» (v. 3).

2 Corinthiens 1:12-24

Sincérité de l'apôtre

12 Car notre gloire est celle-ci — comme en témoigne notre conscience — que nous nous sommes conduits dans le monde, et plus encore envers vous, avec une simplicité et une sincérité [qui viennent] de Dieu, [et] non avec une sagesse charnelle, mais par la grâce de Dieu.

13 Car nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous savez et que vous reconnaissez. Et j'espère que vous reconnaîtrez jusqu'à la fin

14 — comme aussi vous nous avez reconnus en partie — que1 nous sommes votre sujet de gloire, comme vous êtes aussi le nôtre dans le jour de [notre] Seigneur Jésus.
1 ou : car.

Pourquoi Paul ajourne sa visite à Corinthe

15 Et avec cette confiance, j'avais voulu tout d'abord aller auprès de vous afin que vous ayez une seconde grâce,

16 et, par chez vous, passer en Macédoine, et de Macédoine, aller de nouveau auprès de vous. Et puis vous m'auriez aidé à voyager vers la Judée.

17 En me proposant donc cela, est-ce que j'aurais usé de légèreté ? Ou bien, les choses que je me propose, est-ce que je me les propose selon la chair, de sorte qu'il y aurait en moi le « oui, oui » et le « non, non » ?

18 Mais Dieu est fidèle : la parole que nous vous avons adressée n'est pas « oui » et « non ».

19 Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous — par moi et Silvain et Timothée — n'a pas été « oui » et « non », mais il y a [toujours] « oui » en lui1.
1 c.-à-d. : la constatation de toute la vérité divine est effectuée dans la personne de Christ.

20 Car pour toutes les promesses de Dieu, en lui est le « oui »; c'est pourquoi aussi, par lui est « l'amen » à la gloire de Dieu par nous1.
1 ou : auprès de Dieu (ou : devant Dieu) pour gloire par nous.

21 Or celui qui nous affermit1 avec vous en Christ et qui nous a oints, c'est Dieu,
1 littéralement : rendre ferme, inébranlable.

22 qui nous a aussi marqués d'un sceau et nous a donné les arrhes de l'Esprit1 dans nos cœurs.
1 c.-à-d. : Dieu nous a donné l'Esprit comme arrhes des bénédictions qui nous sont promises.

23 Or moi, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c'est afin de vous épargner que je ne suis pas encore venu à Corinthe,

24 non que nous dominions sur votre foi, mais nous coopérons à votre joie. Car c'est par la foi que vous êtes debout.

Il n'était pas dans les habitudes de Paul de dire oui quand il pensait non (v. 17). Les Corinthiens pouvaient lui faire confiance: il n'avait pas d'arrière-pensée et faisait preuve de la même sincérité dans ses actes et décisions de la vie courante que lorsqu'il leur avait annoncé un évangile non falsifié (voir ch. 2 v. 17 2cr 2.14-17 et ch. 4 v. 2 fin 2cr 4.1-4). Combien c'est important! Si un enfant de Dieu manque sous le rapport de la vérité, il expose ceux qui l'observent à mettre également en doute la Parole dont il est un témoin si peu sûr. Paul, lui, montrait une droiture parfaite, qu'il s'agisse de ses rapports avec le monde ou avec les autres chrétiens (v. 12). N'était-il pas le messager de Celui qui est «l'Amen, le témoin fidèle et véritable», le Garant que toutes les promesses de Dieu s'accompliront (v. 20; Apoc. 3:14 ap 3.14-22)?

Les v. 21 et 22 nous rappellent trois aspects du don du Saint Esprit: Par Lui Dieu nous a oints, c'est-à-dire consacrés pour Lui et rendus capables d'entrer dans ses pensées. Il nous a scellés, autrement dit désignés comme Lui appartenant. Enfin Il nous a mis en possession des arrhes de nos biens célestes, nous donnant à la fois une première preuve de leur réalité et le moyen de les goûter dès à présent «dans nos cœurs».

Informations bibliographiques
"Commentaire sur 2 Corinthians 1". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/2-corinthians-1.html.
 
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