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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-33.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Manassé et Amon
Lâhistoire de Manassé, telle quâelle est relatée ici, a une importance considérable comme exemple des relations futures de lâÃternel avec son peuple. Nous avons vu dans lâhistoire dâÃzéchias que Dieu lui avait annoncé la captivité de Juda à Babylone comme conséquence du péché dâorgueil quâil avait commis. Ãzéchias et son peuple sâhumilièrent devant cette sentence et Dieu remit à un temps futur lâexécution du jugement. Après la mort dâÃzéchias, lâinfidélité arriva à un tel point, lâidolâtrie prit de telles proportions, quâil ne restait plus quâà exécuter le jugement annoncé. Manassé fut emmené captif à Babylone qui, dans ces jours-là , était au pouvoir de lâAssyrien. Le sort de ce roi était ainsi le prélude et lâimage anticipée de la captivité future de Juda, mais, plus encore, lâimage de lâétat dâangoisse et dâhumiliation qui précédera la restauration définitive de ce peuple sous le règne du Messie.
à proprement parler, lâhistoire symbolique, telle que les Chroniques nous la présentent, est close avec la restauration de Manassé. Ammon lui succède, recommençant pour ainsi dire le récit de la ruine de Juda au point de vue historique. Le règne de Josias qui suit est comme le dernier effort de lâEsprit de Dieu pour ramener sur la scène le roi de ses conseils, effort sans résultat, par suite de lâimperfection du meilleur instrument humain que Dieu pût employer, et suivi du lamentable tableau de la royauté finissante en Juda.
Examinons de plus près le règne de Manassé, si différent dans les Chroniques de ce même règne dans le livre des Rois. Le commencement nous en est décrit (v. 1-9) comme le plus affreux qui se puisse imaginer au point de vue religieux, dâautant plus affreux quâil suit les jours du fidèle Ãzéchias, comblé de faveurs et de prospérité à cause de cette fidélité même. La perversité de Manassé creuse un abîme entre son règne et celui de son père: «Il fit outre mesure ce qui est mauvais aux yeux de lâÃternel» (v. 6). Il agit en toutes choses selon les abominations des Cananéens que le Seigneur avait dépossédés devant Israël, lorsque leur iniquité était arrivée à son comble. Il rebâtit les hauts lieux démolis par Ãzéchias, élève des autels à Baal, rétablit le culte dâAstarté, le culte des astres, sacrifie ses fils à Moloch, pratique les sciences occultes, les enchantements et la magie, profane Jérusalem et la maison de Dieu en y bâtissant des autels aux faux dieux et place une idole abominable dans le temple, pareil en cela à lâAntichrist de la fin. Il défie Dieu lui-même qui avait dit: Câest dans Jérusalem et dans cette maison que «je mettrai mon nom à toujours». Et ce Dieu fidèle avait ajouté: «Je nâôterai plus le pied dâIsraël de dessus la terre que jâai assignée à vos pères, si seulement ils prennent garde à faire tout ce que je leur ai commandé par Moïse, selon toute la loi et les statuts et les ordonnances» (v. 8). Il nâavait tenu quâau peuple dâobéir; partout où il sâétait montré obéissant à la loi et aux commandements, Dieu avait tenu sa promesse, et maintenant... que restait-il à faire? Lâexemple de Manassé fut suivi par son peuple. Lui-même fut responsable de cette ruine, mais le peuple ne se repentit pas davantage que son roi. Quand Dieu parla à tous deux par ses serviteurs les prophètes, ils nây firent pas attention (v. 10). Alors «lâÃternel fit venir contre eux les chefs de lâarmée du roi dâAssyrie, et ils prirent Manassé dans des ceps, et le lièrent avec des chaînes dâairain et lâemmenèrent à Babylone» (v. 11). Ce que lâÃternel avait fait en figure à lâAssyrien: «Je mettrai mon anneau à ton nez et mon frein entre tes lèvres» (2 Rois 19:28), il le fait en réalité à Manassé1.
1 «Les ceps» semblent avoir à peu près la même signification que lâanneau de nez, un anneau ou un crochet de fer dont on perçait le nez ou les lèvres des captifs.
Et maintenant, le jugement étant consommé, on voit apparaître lâinépuisable, merveilleuse, adorable grâce de Dieu. La détresse a produit son effet dans le cÅur de Manassé; il devient un type frappant du résidu dâIsraël aux derniers jours. «Quand il fut dans la détresse, il implora lâÃternel, son Dieu, et sâhumilia beaucoup devant le Dieu de ses pères, et le pria; et il se laissa fléchir par lui, et écouta sa supplication, et le ramena à Jérusalem dans son royaume; et Manassé reconnut que câest lâÃternel qui est Dieu» (v. 12-13).
Il cria du fond de lâabîme et sâhumilia devant le Dieu de ses pères: câest la repentance; il pria: câest la dépendance et le renouvellement des relations avec lâÃternel; il fut réintégré dans son royaume et proclama la souveraineté de ce Dieu quâil avait renié. La grâce lui fait reconnaître Dieu dans ses jugements et la grâce le restaure. Dès ce moment, Manassé est un nouvel homme.
Ce règne de 55 ans se divise en trois périodes: Lâidolâtrie, la captivité, le retour, ou: lâapostasie, le jugement, la restauration. Cette dernière est complète, parce quâelle est le fruit de la grâce.
Dès lors nous voyons Manassé à lâÅuvre pour Jérusalem et pour Dieu. Il bâtit au nord toute la muraille extérieure qui offrait un point faible aux assauts de lâAssyrien; au sud-ouest il entoure Ophel de cette haute muraille qui fut plus tard entièrement détruite par Nebucadnetsar et ne fut pas même réédifiée du temps de Néhémie. Il place les forteresses de Juda sous la surveillance des chefs dâarmée. Quant au culte il détruit entièrement celui des faux dieux quâil avait institué partout; il enlève de la maison de Dieu lâidole abominable quâil y avait placée et jette toutes les impuretés hors de la ville. Mais lâÅuvre nâaurait été faite quâà moitié si Manassé nâavait pas rétabli le culte de lâÃternel et commandé à Juda de le servir. Les hauts lieux ne furent, il est vrai, pas entièrement supprimés, mais du moins ne furent-ils destinés quâau seul culte de lâÃternel.
Nous avons déjà fait remarquer que, jusque dans la mort, Dieu exprime son approbation ou son mécontentement sur la conduite des rois. Si un grand nombre dâentre eux, et pas toujours des meilleurs, fut enterré dans la ville de David et parmi les sépulcres des rois (même ces cas offrent, du reste, quelques nuances), dâautres furent privés de cette sépulture. Ainsi Joas fut enterré «dans la ville de David, mais on ne lâenterra pas dans les sépulcres des rois», juste conséquence du meurtre de Zacharie (24:22). Ozias le fut seulement «dans le champ de la sépulture des rois» (ce qui est différent de leurs sépultures), car il était lépreux, jugement de son acte profane (26:23); lâimpie Achaz «fut enterré dans la ville de Jérusalem, mais on ne le mit pas dans les sépulcres des rois dâIsraël» (28:27); Manassé fut enterré dans sa maison (v. 20) ou, comme il est dit au livre des Rois, «dans le jardin de sa maison, dans le jardin dâUzza» (2 Rois 21:18). Seulement Manassé me semble, après sa repentance, avoir choisi lui-même le lieu de son sépulcre, se sentant indigne de la sépulture royale. Sâil en est ainsi, cela ajoute un trait touchant à son humiliation.
Amon (v. 21-25) retourne aux traditions du règne de Manassé à son début. Il rétablit le culte idolâtre de son père, «et il ne sâhumilia point devant lâÃternel, comme Manassé, son père, sâétait humilié; car lui, Amon, multiplia son péché» (v. 23). Il fut mis à mort dans sa maison et les Chroniques ne nous renseignent pas sur le lieu de sa sépulture, mais 2 Rois 21:26 nous apprennent que ce fut, comme son père, «dans son sépulcre, dans le jardin dâUzza». Manassé, par ce choix reconnaissait son crime; celui dâAmon est constaté par Dieu lui-même. Plus tard, Josias, très honoré pour sa piété est enterré «dans les sépulcres de ses pères» (35:24). Enfin, des quatre derniers rois, trois, Joakhaz, Jehoïakin et Sédécias, meurent en Ãgypte ou à Babylone, tandis que Jéhoïakim est atteint par le jugement prononcé en Jér. 36:30: «Son cadavre sera jeté dehors, de jour à la chaleur, et de nuit à la gelée».