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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 34". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-34.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 34". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Chapitres 34 et 35 â Josias
La parole de Dieu retrouvée
Nous arrivons enfin au règne de Josias, dernière clarté que jette un lumignon près de sâéteindre, laissant après lui une nuit profonde jusquâà ce que le jour renaisse avec lâapparition du vrai roi des conseils de Dieu. Cependant, par un effet de la grâce, cette lampe de David brille dâun éclat suprême avant de disparaître et fait pressentir les bénédictions futures. La Parole nous dit: «Josias fit ce qui est droit aux yeux de lâÃternel, et marcha dans les voies de David, son père, et ne sâen écarta ni à droite ni à gauche» (v. 2). «Les voies de David, son père»: pareille chose avait été dite de ses deux grands prédécesseurs, Josaphat et Ãzéchias (17:3; 28:2). La parole de Dieu nâest pas libérale de cet éloge qui fait remonter les voies des rois fidèles aux débuts glorieux de la royauté dâIsraël. Mais, sâil en était ainsi du roi, le peuple ne méritait pas le même éloge. Dâune manière générale, sous les rois, la nation est allée se corrompant de plus en plus, se réveillant par moments sous lâinfluence dâun roi énergique et fidèle, mais, après lui, retombant bien vite dans lâidolâtrie que, de fait, elle nâavait jamais abandonnée depuis sa sortie dâÃgypte. Jérémie qui commença à prophétiser dans les jours de Josias dit, précisément au sujet de ce règne: «Juda, la perfide, nâest pas revenue à moi de tout son cÅur, mais avec mensonge, dit lâÃternel» (Jér. 3:10). Cette citation, entre beaucoup dâautres, suffit à dévoiler lâétat moral de Juda, même aux meilleurs jours du royaume.
Les v. 3 à 7 de notre chapitre décrivent lâactivité de Josias pour purifier Juda et Jérusalem de lâidolâtrie, et cela, dès le début de son règne, quand il était encore un jeune garçon. Le second livre des Rois (23:4-20 et 24-27) décrit lâactivité de Josias, après dix-huit ans de règne, pour purifier le temple. Ces deux récits nous offrent deux instructions également intéressantes. Celui des Rois rattache la purification du temple et de la ville (et ensuite la démolition de lâautel de Béthel) à la découverte du livre de la loi, la dix-huitième année du règne de Josias (2 Rois 22:3). La lecture du «livre de lâalliance» (23:2) poussa le roi à entreprendre cette Åuvre (Jér. 11:1-8). Le récit des Chroniques a une autre portée que celui-ci. Dâaccord avec le récit des Rois, le livre de la loi fut trouvé dans le temple la dix-huitième année du règne de Josias; dâaccord avec lui encore, cette découverte eut pour conséquence le renouvellement de lâalliance du roi et de tout son peuple avec Dieu. Seulement, à la suite de cette alliance, les Chroniques ne mentionnent pas lâabolition de lâidolâtrie dans le temple et à Jérusalem, mais la célébration de la Pâque. Cette dernière nâest mentionnée quâen passant en 2 Rois 23:21-23, tandis quâelle occupe tout le chap. 35 des Chroniques.
Donc, un fait commun, la découverte du livre de la loi, a pour conséquence, dans les Rois, le rejet complet de lâidolâtrie, à commencer par le temple et ce qui lâentoure, et dans les Chroniques la solennité de la Pâque. Cette divergence est simple, quand on considère le caractère du livre que nous étudions. Tout ce qui a trait au culte et à la sacrificature est inséparable, comme nous lâavons souvent fait remarquer, de lâinstitution de la royauté selon les conseils de Dieu. Pour la dernière fois Dieu en donne lâexemple en Juda et montre, comme nous le verrons dans le chapitre suivant, quelles bénédictions se rattachent à la célébration de la Pâque.
Mais le fait est que la découverte et la mise en lumière des Ãcritures, si longtemps ensevelies dans la poussière dâun sanctuaire abandonné, entraîne avec elle ces deux choses capitales du témoignage en Israël: le rejet de lâidolâtrie et la fête de la rédemption, comme de nos jours elle entraîne, pour le témoignage chrétien, la séparation du monde et du mal, et le rassemblement des enfants de Dieu autour de Christ, leur pâque, et autour du mémorial de son Åuvre.
Comme nous lâavons vu (v. 3-7), le dévouement pour lâÃternel avait commencé de très bonne heure, entre 16 et 20 ans, chez Josias. Il était encore très ignorant quant aux pensées de Dieu et aux conséquences de la culpabilité du peuple, mais il avait lâardent désir de voir le pays et la ville de lâÃternel purifiés de tant de souillures. Les bénédictions accordées à la foi de ses ancêtres, la restauration de Manassé, son grand-père, devaient sans doute être pour lui de puissants motifs de marcher dans cette voie, joints à lâhorreur causée par lâabominable exemple donné par son père Amon, et au sort terrible qui en avait été pour lui la conséquence.
Dieu bénit le zèle de Josias en lui faisant découvrir sa Parole. Si, comme nous le voyons ici, ayant eu à cÅur de purifier Israël, il sâétait borné à cela, sans éprouver le besoin de réparer les brèches de la maison de Dieu et de lui redonner son importance, la découverte du livre de la loi nâaurait pas eu lieu. De nos temps pareille chose est arrivée maintes fois à des chrétiens, pleins de zèle contre les pratiques idolâtres de lâÃglise romaine, et dont les efforts nâont pas été couronnés de succès, parce quâils nâavaient pas à cÅur lâÃglise, la vraie Assemblée de Christ.
La lecture de ce livre atteint puissamment la conscience de Josias: «Et il arriva, quand le roi entendit les paroles de la loi, quâil déchira ses vêtements» (v. 19). Il sent immédiatement le besoin de consulter lâÃternel, car il reconnaît sa culpabilité et celle de «ce qui est de reste en Israël et en Juda». Il constate que le mal remonte aux «pères qui nâont pas gardé la parole de lâÃternel». Câest la confession de la ruine complète de tous, fruit de la désobéissance commune. Reste-t-il encore quelque espoir? Consultée, la prophétesse Hulda donne la réponse définitive: Toutes les malédictions prononcées par la loi, ne peuvent être révoquées. La fureur de lâÃternel atteindra Jérusalem comme un feu inextinguible, mais, quant au roi, il sera lâobjet de la grâce, car â la prophétesse y insiste par deux fois â il sâest «humilié devant Dieu» (v. 27), a déchiré ses vêtements en signe de deuil et dâaffliction, a pleuré les larmes de la repentance. à cause de cela, il sera retiré devant le mal, comme il est dit en Ãsaïe: «Le juste périt, et personne ne le prend à cÅur; et les hommes de bonté sont recueillis sans que personne comprenne que le juste est recueilli de devant le mal. Il est entré dans la paix: ils se reposent sur leurs couches, ceux qui ont marché dans leur droit chemin» (Ãs. 57:1-2).
Il pourrait sembler, devant cette déclaration catégorique de la part de Dieu, que Josias nâavait autre chose à faire que dâattendre la délivrance sans sâinquiéter de ce qui suivrait. Câest exactement lâeffet contraire qui se produit chez cet homme de Dieu. La connaissance quâil a reçue par la Parole, «combien le Seigneur doit être craint», le pousse à sâefforcer de mettre le peuple à lâabri pendant quâil en est temps encore. Il fait alliance avec lâÃternel et «fait entrer dans lâalliance tous ceux qui se trouvaient à Jérusalem et en Benjamin» (v. 32), seul moyen de revenir à Dieu sous la loi, tant quâune nouvelle alliance, nâengageant que Dieu seul, nâavait pas été établie. Josias oblige «même tous ceux qui se trouvaient en Israël à servir lâÃternel leur Dieu» (v. 33). Câétait le zèle pour ces âmes, la crainte pour elles du jugement à venir, qui le faisaient agir ainsi. Josias accomplissait la parole dite par le maître à son esclave: «Contrains les gens dâentrer» (Luc 14:23). Ce qui le poussait à cette activité était la connaissance de la grâce pour lui-même, annoncée par la parole de la prophétesse et la révélation des jugements qui tout en épargnant le roi devaient atteindre le peuple. Pourquoi la grâce ne serait-elle pas aussi pour dâautres, pouvait-il se demander, lui qui avait reconnu, à la lecture du livre de la loi, que ce jugement aurait dû lâatteindre aussi lui-même?