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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 35". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-35.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 35". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
La Pâque et le Culte
Comme nous lâavons déjà remarqué, nous avons ici lâun des grands résultats de la Parole retrouvée: la célébration de la Pâque unie au Culte, la plus haute expression de la vie divine dans le croyant. La Pâque était le fondement du Culte, aussi la description de cette fête est bien plus détaillée ici que lors de la Pâque dâÃzéchias (30:15-27), car elle est accompagnée de tout lâappareil du culte. De fait, au temps dâÃzéchias, comme nous lâavons déjà remarqué, la fête des pains sans levain, symbole dâune vie sainte, entièrement consacrée à lâÃternel, faisant suite au sacrifice de lâagneau pascal est mise beaucoup plus en évidence que le culte lui-même.
Examinons en détail le contenu de cet intéressant chapitre. On y remarque tout dâabord que le culte est basé sur la révélation que la parole de Dieu en a faite au peuple. Aucun détail quelconque nâest laissé à la décision ou au bon plaisir de lâhomme. Les livres de Moïse avaient été retrouvés dans le temple; ils règlent lâinstitution de la Pâque, mais aussi de tous les sacrifices qui étaient offerts à lâoccasion de cette solennité. Les lévites, nâayant plus à porter lâarche sur leurs épaules, devaient la placer de nouveau dans le lieu très saint, dâoù probablement Amon lâavait fait sortir. Cela modifiait leur service: Ils avaient maintenant à servir lâÃternel, leur Dieu, et son peuple Israël (v. 3). Prenant désormais leur place dans le lieu saint, ils devaient égorger la Pâque et la préparer pour leurs frères. De plus, ils étaient au service des sacrificateurs. Ils mettaient à part les holocaustes, faisaient rôtir la Pâque au feu et cuire dans les chaudières les sacrifices de prospérité pour le peuple; préparaient leurs portions et celles des fils dâAaron. Leur service fut réglé selon le commandement du roi (v. 10, 16), mais ce commandement lui-même le fut «conformément à la parole de lâÃternel par Moïse», «selon quâil est écrit dans le livre de Moïse», «selon lâordonnance» (v. 6, 12, 13). On voit aussi que la parole de Dieu contenait tous les écrits inspirés donnés jusquâau temps de Josias. Tout devait être préparé et ordonné «suivant lâécrit de David, roi dâIsraël, et suivant lâécrit de Salomon, son fils» (v. 4), et enfin «selon le commandement de David, et dâAsaph, et dâHéman, et de Jeduthun, le voyant du roi». Ainsi aucune partie de la Parole nâétait négligée quand il sâagissait du culte et de lâordre qui convenait à la maison de Dieu.
Combien aussi cela est nécessaire de nos jours! Câest précisément dans ces choses que les chrétiens, souvent les plus pieux, manquent complètement. Ignorant ce quâest le Culte â lâadoration en commun des enfants de Dieu, réunis autour de la table du Seigneur â ils ignorent aussi en quoi consiste le service des lévites (correspondant aux ministères actuels) et quâils confondent avec celui des sacrificateurs; ils ignorent tout aussi complètement que la Parole a seule le droit de régler lâordre et lâorganisation de la maison de Dieu, lorsquâil sâagit du service de lâAssemblée, aussi bien que jadis quand il sâagissait du service du temple. Pour nous, chrétiens, la première épître aux Corinthiens détermine cet ordre, comme la première à Timothée règle la manière de se conduire dans la maison de Dieu. Lors de la célébration de la Pâque de Josias, nous voyons ordre et conduite rétablis selon la Parole. Ce ne sont pas seulement les sacrificateurs et les lévites qui occupent les places qui leur sont assignées; ce sont aussi les chantres, selon le commandement de David, dâAsaph, dâHéman, de Jeduthun; ce sont les portiers qui nâeurent pas à abandonner leur service, car leurs frères, les lévites, préparaient ce qui était pour eux. Ainsi chaque partie de cet organisme était bien à sa place, chacun sâacquittant fidèlement de ses fonctions. Ce qui reliait le tout dans une activité commune était le service lévitique, descendant de ses hautes fonctions primitives, désormais inutiles (porter lâarche), aux plus humbles fonctions en faveur de leurs frères.
Le fonctionnement de lâAssemblée, de lâÃglise, corps de Christ, présente ces mêmes caractères, lorsque la parole de Dieu le dirige. Lisez, par exemple, Rom. 12:4-8; 1 Cor. 12 tout entier, ainsi que le chap. 14, vous y trouverez les mêmes principes et les mêmes vérités qui sont présentés dans notre chapitre.
La Pâque de Josias fut célébrée le quatorzième jour du premier mois, non pas au deuxième mois, comme celle dâÃzéchias, parce que sacrificateurs et lévites sâétaient sanctifiés et consacrés à lâÃternel. Cette date correspond à lâannée de la restauration du temple, câest-à -dire à la dix-huitième année du règne de Josias. Tant que lâhabitation de Dieu au milieu de son peuple nâétait pas un fait reconnu et établi de nouveau, il était impossible que cette fête fût célébrée. Il ne peut y avoir de culte lorsque la promesse du Seigneur dâêtre au milieu des siens nâest pas réalisée. On peut trouver partout un mémorial de Sa mort, mais combien le mémorial de la Pâque aurait été incomplet sous Josias, sans lâensemble des bénédictions attachées à la sacrificature et au culte de lâÃternel. Point nâétait besoin, pour célébrer la Pâque, comme simple mémorial, de tout lâensemble du culte dont Josias lâentourait. Chaque famille des Israélites aurait pu la prendre dans sa maison. Mais si ce mémorial était à la base du culte, il nâétait pas le culte lui-même. Quand la Pâque fut célébrée la nuit de la sortie dâÃgypte, ou bien quand le mémorial de la mort du Sauveur fut confié par lui à ses disciples, la nuit où il fut livré, ce nâétait pas le culte proprement dit. Il ne fut compris et réalisé quâaprès la délivrance, et il gardera éternellement ce caractère quand il sera célébré autour de lâAgneau immolé, son Åuvre expiatoire en étant la base et le centre.
Nous trouvons donc dans ce chapitre trois choses inséparables. Elles constituent la grandeur de cette cérémonie, dont il est dit: «On nâavait point célébré en Israël de Pâque semblable depuis les jours de Samuel, le prophète; et aucun des rois dâIsraël nâavait célébré une Pâque comme celle que firent Josias, et les sacrificateurs, et les lévites, et tout Juda et Israël, qui sây trouvèrent, et les habitants de Jérusalem» (v. 18). Lâannée de la restauration du temple et du placement de lâarche en son lieu â lâannée de la découverte du livre de la loi â cette année, la Pâque fut célébrée et le Culte retrouvé. Il en est de même de nos jours. Lorsque lâAssemblée du Dieu vivant, lâhabitation de Dieu par lâEsprit, est connue, lorsque la parole de Dieu, toute la Parole et rien quâelle, est découverte et mise en lumière, comme seule et unique règle du chrétien, le Culte peut avoir lieu dâune manière intelligente autour du mémorial de la mort, et à la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
La réalisation de ces choses est nécessairement accompagnée dâune grande liberté et dâune grande joie. Jamais encore, sous lâéconomie des prophètes, on nâavait vu Pâque pareille. Comparez les dons volontaires du roi, des princes, des sacrificateurs et des lévites (v. 7-9) avec ceux qui furent offerts sous le règne dâÃzéchias (30:24), et vous constaterez aisément la différence entre ces deux Pâques.
Cette scène de joie est suivie, hélas! dâun désastre. Josias montre quâil nâest pas le roi des conseils de Dieu. Comme cela arrive si souvent, il manque précisément du côté où, étant le plus fort, il avait en apparence le moins besoin de se mettre en garde. Il ne reconnaît pas la parole de Dieu quand elle lui est adressée, lui, dont les oreilles avaient été jusque-là si promptes à lâécouter. «Il nâécouta pas les paroles de Neco, qui venaient de la bouche de Dieu» (v. 22). Quâavait-il donc à entrer dans le conflit des nations, quand le peuple de Dieu nâétait pas en cause? Ne devait-il pas considérer ces événements comme dirigés par lâÃternel et ne pas intervenir? Sâengager dans les luttes des hommes, chercher à prévoir leurs desseins pour les contrecarrer, prendre part à leur politique, câest courir au-devant dâune défaite certaine. Nâoublions jamais que Dieu a la haute main sur tout ce qui arrive dans le monde. Lâhomme sâattribue la direction de ces événements, mais il nâest, comme le Pharaon Neco, quâun instrument dont Dieu se sert pour arriver au but que Lui â non pas lâhomme â sâest proposé.
Câest ainsi que, blessé à mort dans le combat, Josias termine sa carrière. Le deuil est général; le prophète Jérémie écrit ses Lamentations au sujet de sa mort. Il comprend, comme prophète, que le dernier espoir dâun règne selon Dieu disparaît avec ce roi pieux; câest pourquoi ces Lamentations sont établies «comme ordonnance pour Israël». Mais, devant ce deuil, les yeux de Jérémie se portent sur un autre que Josias, sur Celui qui put dire: «Je suis lâhomme qui ai vu lâaffliction par la verge de sa fureur» (Lam. 3:1) â sur Celui «qui est assis solitaire, et se tait, parce quâil lâa pris sur lui; il met sa bouche dans la poussière: peut-être y aura-t-il quelque espoir. Il présente la joue à celui qui le frappe, il est rassasié dâopprobres» (3:28-30) â sur Celui qui dit: «Les eaux ont coulé par-dessus ma tête; jâai dit: Je suis retranché!» (3:54) â mais qui, par ses souffrances même, mettra fin au jugement dâIsraël: «La peine de ton iniquité a pris fin, fille de Sion; il ne te mènera plus captive» (4:22) â sur Celui enfin qui établira son trône à jamais, là où même le trône du fidèle Josias sâest affaissé et a disparu: «Toi, ô Ãternel! tu demeures à toujours, et ton trône est de génération en génération» (5:19).