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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-46
V. 1-12 â Dernières recommandations de David
David mourant laisse un commandement à Salomon, son fils, et insiste sur sa responsabilité. Câest, pour ainsi dire, le testament du vieux roi et le fruit de sa longue expérience. Nous ne trouvons pas ici «les dernières paroles de David», que 2 Sam. 23 nous fait connaître. Le discours contenu dans notre passage précède historiquement ces «dernières paroles» qui pourraient sâintercaler entre les v. 9 et 10. Il nâest pas ici question dâun David, jugeant toute sa conduite en regard de celle du vrai roi, «juste dominateur des hommes», et proclamant lâinfaillibilité des conseils de la grâce de Dieu (2 Sam. 23:4, 5). Non; il fallait, en premier lieu, prémunir Salomon, à lâaurore de son règne, contre ce qui pourrait lâentraver ou en amener la ruine.
Il y a beaucoup dâanalogie entre les paroles de David à son fils et celles de lâÃternel à Josué (Josué 1). Le roi doit avant tout «se fortifier et être un homme». Lâobéissance à lâÃternel et la dépendance de Lui, sont les preuves de cette force qui sera employée à «marcher dans ses voies». La marche elle-même est dirigée par la parole de Dieu, comme nous le voyons ici et au Ps. 119. Cette Parole a différents caractères, et il est nécessaire dâêtre attentif à tous. Il est dit ici: «En gardant ses statuts, et ses commandements, et ses ordonnances, et ses témoignages» (v. 3). Tel est lâensemble de la Parole. Ses statuts sont les choses quâil a établies et auxquelles son autorité est attachée; ses commandements, lâexpression de sa volonté à laquelle nous sommes tenus de nous soumettre; ses ordonnances (ou jugements), les principes quâil exprime et selon lesquels il agit; enfin ses témoignages sont les pensées quâil nous a communiquées et que la foi doit recevoir. Tout cela constituait pour lâIsraélite «la loi de Moïse», et devait être la règle divine de la marche du fidèle. Une vie réglée de cette manière devait être prospère, sous quelque face quâon lâenvisageât: «Afin que tu réussisses dans tout ce que tu fais, et où que tu te tournes». Tel devait être le secret du règne de Salomon et de ses successeurs. Jamais avec ces principes il «nâaurait manqué dâun homme sur le trône dâIsraël».
Il en est de même pour nous. Notre vie trouve son aliment et sa force dans la parole de Dieu, et ce nâest quâen la gardant que nous pouvons traverser sans crainte un monde ennemi et voir prospérer tout ce que nous faisons (Ps. 1:2, 3). Elle nous enseigne à marcher dans le chemin de Dieu. Peut-il y avoir un bonheur plus grand que de trouver ici-bas un sentier parfait, le sentier de Christ sur lequel les yeux de Dieu reposent avec complaisance? Voilà donc quelle était la tâche de Salomon et de ses successeurs. Sâils marchaient dans le chemin de Dieu et sous son regard, leur domination resterait établie à perpétuité (Ps. 132:11, 12).
La seconde recommandation de David (v. 5-9) à son fils, avait trait aux jugements que ce dernier devait exécuter. David, représentant de la grâce, a lâintelligence de ce qui convient au règne de justice. Sâil nây avait pas de justice, la grâce elle-même ne serait quâune coupable faiblesse. Comme homme, David sâétait montré bien peu capable pendant sa vie de donner à chacune de ces choses la place qui lui revenait. Câest ainsi que nous le trouvons à mainte reprise trop faible pour exercer la justice, comme dans le cas de Joab, ou faisant grâce avec injustice, comme dans le cas dâAbsalom. Dieu seul fait régner la grâce par la justice. Lui seul a trouvé, en Christ, le moyen de concilier ces deux choses: sa haine parfaite pour le péché et son amour parfait pour le pécheur.
Mais cette absence de jugement nâétait pas rien que faiblesse chez David. Il arrivera un temps où les actions des hommes seront appréciées selon la règle de la justice, longtemps suspendue, mais qui nâaura son cours quâalors. Lorsque la justice régnera, pourra-t-elle paraître ignorer le péché? On ne viole pas impunément les lois du royaume et lorsque celui-ci sâétablit en puissance, il faut que ceux qui ont foulé aux pieds ces lois sous le règne de la grâce, subissent les amères conséquences de leur révolte. Il nây a pas prescription pour la loi de Dieu comme pour celle des hommes. Lâacte inique du pécheur se retrouvera, peut-être, «aux cheveux blancs», mais à coup sûr il sera rappelé en mémoire.
Joab vient en premier lieu (v. 5, 6). Nous avons suffisamment apprécié sa carrière1 pour nây pas revenir ici. La faiblesse de David (2 Sam. 3:39) avait empêché le roi de tirer une vengeance immédiate du meurtre dâAbner et, plus tard, de celui dâAmasa, mais il ne les avait pas oubliés. Ce que Joab avait fait à ces hommes, il lâavait fait à David. «Tu sais ce que mâa fait Joab»2. Peut-être cet homme sanguinaire pensait-il servir son roi, tout en servant ses propres intérêts. Impossible! Ce que lâon fait pour soi-même, on le fait contre Dieu. En temps de paix, «la ceinture et les sandales» de Joab, son service et sa marche, avaient été tachés par le sang de la guerre. Câétait une souillure. La guerre devait lâatteindre aussi; il lui faudrait apprendre quâil nây avait pas de paix pour lui, car elle nâest que pour ceux qui procurent la paix (Jacq. 3:18). Ni le règne de paix de Salomon, ni son règne de justice ne pouvaient admettre de tels éléments. Joab devait être sacrifié sans sursis et sans miséricorde. «Fais selon ta sagesse», dit David (v. 6). Oui, il y a une rétribution selon la sagesse de Christ (Apoc. 5:12). Sans elle, sa gloire ne serait pas complètement mise en évidence.
1 Méditations sur le second livre de Samuel, par H. R.
2 Nous ne pensons pas que le roi fasse mention ici du meurtre dâAbsalom par Joab.
Mais les pensées de David aiment à se reposer, par contraste, sur ce que Barzillaï a fait pour lui (2 Sam. 19:31-40). Il rend à ce dévoué vieillard bien au-delà de ses désirs, dans la personne de ses fils. à lâorigine, il sâagissait de Kimham seul; maintenant, tous les fils de Barzillaï ont droit à la table du roi en récompense de la fidélité de leur père. Ils jouissent de la gloire du royaume dans une position dâhonneur et dâintimité particulière. Souvenons-nous-en, dans nos familles. Le dévouement des parents à Christ est récompensé dans leurs enfants. «Me rappelant, dit lâapôtre, la foi sincère qui est en toi, et qui a dâabord habité dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice» (2 Tim. 1:5).
Un troisième personnage est Shimhi, le Benjaminite, qui avait maudit David, puis, lors de son retour, avait montré des signes de repentance en confessant son péché. Ce même Shimhi nâavait pas suivi le parti dâAdonija1; il était resté en compagnie des hommes forts de David, et avait suivi Salomon. David dit de lui: «Voici, il y a avec toi, Shimhi, fils de Guéra». Il était donc, en apparence, restauré, mais si David, en grâce, lâavait épargné, il ne le tenait pas pour innocent. Tout allait dépendre de sa conduite sous le roi de justice. Elle montrerait si sa repentance était réelle. Comme le cas de Joab, celui de Shimhi est remis à la sagesse de Salomon (v. 9).
1 Malgré plusieurs opinions contraires, nous ne voyons pas de raison à ce que le Shimhi du chapitre 7:8, soit un autre personnage que le fils de Guéra.
David meurt (v. 10-12), et la Parole note ici, non pas le premier début du règne de Salomon, mais ce qui le caractérise dâune manière générale et dans son ensemble: «Son royaume fut très affermi». Câest le caractère du royaume de la justice, en contraste avec celui de la grâce, plein de troubles et de séditions.
V. 13-46 â La justice et le jugement sont la base de son trône
à peine le trône est-il inauguré que les éléments hostiles ou étrangers au royaume se manifestent; mais le caractère du règne de justice est de réprimer tout ce qui nâest pas dâaccord avec lui. En présence de Salomon, la chair ne peut plus se faire valoir, ni suivre librement sa pente.
Adonija sâadresse à Bath-Shéba pour quâelle présente son désir au roi, son fils. «Est-ce en paix que tu viens?» dit cette femme pieuse qui se défie du fils de Hagguith. Elle savait en effet que sâil avait réussi dans ses projets, «elle et son fils Salomon auraient été trouvés coupables» (1:21). Cet homme, extérieurement brisé, est toutefois bien loin de lâêtre dans son cÅur. «Tu sais, dit-il, que le royaume était à moi, et que tout Israël avait porté ses yeux sur moi pour que je fusse roi» (v. 15). Comment une telle prétention ne soulèverait-elle pas lâindignation du vrai roi? Lui, Adonija, avoir tous les droits à la succession, à la couronne et au peuple de David! Ses paroles seules dénotent un cÅur ulcéré, une amertume longtemps comprimée se faisant jour, parce quâil nây a chez lui aucun jugement de lui-même. Sans doute il dit aussi: «Le royaume a tourné et est passé à mon frère, car il était à lui de par lâÃternel», mais est-ce une vraie reconnaissance de la volonté de Dieu, une vraie soumission au trône de justice? Adonija lâaccepte, parce quâil ne peut faire autrement. Certes, il ne fait pas partie du «peuple de franche volonté», au jour de la puissance du fils de David. à son sens, Salomon est un intrus et, dans ce cas, quâest-ce donc, pour le cÅur dâAdonija, que lâÃternel qui a établi Salomon?
«Et maintenant, dit-il, je te fais une seule requête; ne me repousse pas... Quâil me donne la Sunamite, Abishag, pour femme» (v. 16, 17). Abishag! cette jeune vierge, qui avait servi David et lui avait prodigué ses soins, qui avait vécu dans lâintimité du roi de grâce, à cet homme révolté que la patience seule de Salomon avait épargné jusquâici! Comme il connaît peu David et Salomon1! Lui donner Abishag, câétait lui reconnaître quelque droit à la succession de son père, quelque contact avec le royaume quâil pourrait revendiquer en une occasion favorable; câétait accepter la légitimité de ses prétentions et de la révolte conduite par Joab et Abiathar (v. 22). La femme qui avait servi David comme une vierge chaste, serait donnée à ce profane?
1 Rien ne nous autorise positivement, comme nous lâavons dit au chapitre 1, à voir dans Abishag, la Sunamite la Sulamithe du Cantique des Cantiques, aimée de Salomon; aussi est-il prudent, dans lâapplication de ces types, de ne pas dépasser ce que la Parole nous enseigne clairement.
Il en sera de même de lâÃglise. Le roi de gloire consentira-t-il jamais à céder à un autre, lâÃpouse quâil sâest choisie comme roi de grâce? LâAntichrist, lâhomme de péché, croira peut-être enlever lâÃpouse à Christ, en sâemparant de la chrétienté apostate, devenue la grande Babylone de la fin, mais ses efforts pour se substituer à Christ, pour posséder son Ãpouse et sâemparer du royaume, aboutiront, pour la prostituée et pour lui-même, à lâétang de feu et de soufre. Ici, le jugement ne se fait pas attendre: le jour même Adonija est mis à mort.
Le chef de la conspiration, le faux roi, ayant été livré à son sort, la justice de Salomon atteint le sacrificateur (v. 26, 27), longtemps supporté par David, mais dont lâÃternel avait déjà prononcé la sentence aux oreilles dâÃli (1 Sam. 2:35). On retrouve ici le principe exprimé dans les paroles: «Jâai aimé Jacob et jâai haï Ãsaü» (Mal. 1:2), prononcées treize siècles après quâil avait été dit: «Le plus grand sera asservi au plus petit» (Gen. 25:23). Câétait le libre choix de lâÃternel, mais la sentence nâest prononcée que lorsquâÃsaü sâest montré lâennemi irréconciliable de Dieu et de son peuple. Il en est ainsi dâAbiathar. Cent trente-cinq ans après le jugement annoncé, il est retranché de la sacrificature, après avoir fourni un motif au jugement, par son alliance avec le rebelle.
Le règne de justice sâinaugure ainsi par le jugement de tous ceux qui, placés sous la grâce et la longue patience de Dieu, nâen avaient pas profité pour mettre leur cÅur et leurs actes en accord avec ce règne. Abiathar était dâautant plus coupable quâil avait «porté lâarche du Seigneur Ãternel devant David», quâil avait aussi partagé ses afflictions dès le commencement (1 Sam. 22:20). Il avait donc eu part au témoignage de lâOint de lâÃternel et avait souffert pour lui. Salomon reconnaît cela, mais dans le seul cas où la fidélité dâAbiathar est mise à lâépreuve et où il sâagit de la gloire du fils de David, il fait naufrage et abandonne son maître. La parole de lâÃternel, longtemps suspendue, sâaccomplit; Abiathar est rejeté.
Joab vient ensuite. Il est dit expressément de lui quâil ne sâétait pas détourné après Absalom (v. 28), quelque velléité quâil en eût eue, comme nous lâavons vu au second livre de Samuel, mais il était bien plus grave de se détourner du règne de justice au début, car cela dénotait un manque absolu de crainte en présence de celui qui était destiné à sâasseoir comme roi glorieux sur son trône.
Joab sâenfuit dans le tabernacle et saisit les cornes de lâautel. Cela ne peut le sauver. La parole de Dieu est contre lui: «Si un homme sâélève de propos délibéré contre son prochain, pour le tuer par ruse, tu lâarracheras de mon autel, pour quâil meure» (Ex. 21:14). Salomon sâen souvient. Quand le jugement de Joab est décrété, il est trop tard pour que lâautel le mette à lâabri. Il faut que la vengeance soit exécutée sur lui, afin que «la paix soit de par lâÃternel sur David et sur sa semence, et sur sa maison, et sur son trône, à toujours» (v. 33), car sans cela, le sang serait resté sur la maison de David. Le jugement était nécessaire à sa gloire.
En dernier lieu, vient Shimhi (v. 36-46). Il est placé par Salomon sur le pied de sa responsabilité et lâaccepte. Il dénote par là une pure ignorance de son état de péché et, par suite, de son incapacité dâobéir. Israël nâavait-il pas dit les mêmes paroles, lorsque la loi lui fut proposée? «Tout ce que lâÃternel a dit, nous le ferons» (Ex. 19:8). Et Shimhi: «La parole est bonne; selon que le roi, mon seigneur, a parlé, ainsi fera son serviteur» (v. 38). Il sait, le malheureux, que désobéir est pour lui la mort, et que son sang sera sur sa tête â et cependant il est incapable de ne pas désobéir. Il ne peut renoncer à deux esclaves fugitifs, et pour recouvrer ce bien dâun jour, sacrifie sa propre vie! Quelle image du monde qui connaît la loi de Dieu et qui ne veut ni ne peut sây soumettre, dès quâun intérêt passager vient se placer entre la volonté de Dieu et lui. Il est jugé sur sa propre parole: «La parole que jâai entendue est bonne» (v. 42). Lâhomme placé sous sa responsabilité, qui lâaccepte et y manque, ne peut être supporté sous le règne de justice.