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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-kings-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-46
Verset 1
Dernières exhortations et mort de David (1-12)
Le chemin de toute la terre. Dans la vie chaque homme a son chemin, mais tous ces chemins divers aboutissent à un passage commun, celui de la mort (Josué 23.14).
Sois un hommeâ¯: 1 Samuel 4.9. Le sentiment de sa responsabilité, bien loin de lâabattre, doit lui inspirer un nouveau courageâ¯: Conduis-toi, malgré ta jeunesse, avec la mâle énergie et la prudence dâun homme fait.
Verset 3
Statuts, commandements⦠Ces quatre termes synonymes rappellent à Salomon le nombre et la diversité des commandements quâil doit sâefforcer de garder et doivent stimuler son zèle.
Verset 4
Sa parole quâil a prononcée. Voir 2 Samuel 7.14-16â¯; Psaumes 132.11-12. Si lâhomme est infidèle, Dieu reste fidèle en reportant ses promesses sur dâautres.
Tu ne manqueras jamais⦠Il y aura toujours un homme de ta famille capable de monter sur le trôneâ¯; Dieu oppose ici la famille de David à celle de Saül. Il y a aussi à cet égard un contraste frappant entre la dynastie unique du royaume de Juda et les nombreuses familles de rois qui se sont succédé dans le royaume des dix-tribus (1 Rois 14.10â¯; 1 Rois 15.29, etc.).
Verset 5
Ce que mâa fait Joab. Par le meurtre dâAbner, Joab avait compromis David aux yeux du peuple, en lâexposant au soupçon dâêtre lâauteur de ce crime (2 Samuel 3.27 et suivantsâ¯; comparez verset 37)â¯; par le meurtre dâAmasa (2 Samuel 20.10), il avait bravé ouvertement lâautorité royale (2 Samuel 19.13â¯; 2 Samuel 20.4). David ne mentionne pas la mort dâAbsalom, parce que le meurtre de celui-ci, tué dans la bataille, nâétait pas, comme les précédents, un lâche assassinat. Câétait le sang de la guerre.
Abner, fils de Nerâ¯: voyez 1 Samuel 14.50.
Amasa, fils de Jéther⦠Jéther ou Jithra (2 Samuel 17.25) était un Ismaélite qui avait eu ce fils dâAbigaïl, sÅur de David. Amasa était donc le neveu de David et le cousin de Joab (1 Chroniques 2.13-17).
Le sang de la guerre, câest-à  -dire le sang quâil est permis de répandre dans la guerre. Autre chose est de tuer un ennemi loyalement dans un combat régulierâ¯; autre chose de lâassassiner, en pleine paix, lorsquâil ne songe pas à se défendre.
Sur la ceinture⦠Joab restait souillé de ce sang innocent qui sâétait comme attaché à ses vêtements.
Verset 6
Selon ta sagesse. David, qui avait déjà remarqué chez son fils une sagesse plus quâordinaire (verset 9), sâen remet lui pour le choix des voies et moyens dâexécution à lâégard de lâordre difficile quâil lui donne. Ce nâétait pas chose facile que de frapper un aussi illustre coupable que le général en chef des armées dâIsraëlâ¯; David lui-même avait reculé devant cette tâche, tant à cause de la puissance de Joab que par égard pour les services quâil lui avait rendus (2 Samuel 3.9). Sa conscience lui avait sans doute reproché souvent sa faiblesse. Avant de mourir, il se décharge de cette responsabilité sur son fils, qui sera plus libre que lui dâexercer ce juste jugement.
Descendre en paix. Meurtrier, il doit mourir de mort violente.
Sépulcreâ¯: en hébreu, non le tombeau, mais le séjour des morts (Genèse 37.35â¯; Ãsaïe 5.14).
Verset 7
Aux yeux du roi mourant, la récompense dâun service reçu est un devoir aussi sacré que la punition dâun crime.
Aux fils de Barzillaï. Voir 2 Samuel 17.27-29â¯; 2 Samuel 19.31-39. Dans ce dernier passage il nâest question que dâun fils, Kimham, qui était probablement lâaînéâ¯; mais David veut que ses frères aussi participent à la faveur royale dont Kimham avait été lâobjet.
Manger à la table du roiâ¯: non seulement être nourris aux frais du roi, comme les serviteurs du palais, mais être traités comme membres de la famille royale (2 Samuel 9.7, 2 Samuel 9.10-11).
Câest ainsi quâils sont venus à ma rencontre. Ce quâils ont fait pour moi dans ma détresse, tu le feras désormais pour eux. Les fils de Barzillaï accompagnaient leur père octogénaire lorsquâil vint au-devant de David.
Verset 8
Siméiâ¯: voir 2 Samuel 16.5-13â¯; 2 Samuel 19.18-23.
Près de toiâ¯: à ta portée. La distance entre Jérusalem et Bahurim, le domicile de Siméi, nâétait que de 6 km (2 Samuel 16.5).
Mahanaïmâ¯: 2 Samuel 17.24.
Verset 9
Et maintenant⦠Le sens estâ¯: Toi qui nâes pas lié comme moi par un serment⦠(2 Samuel 19.23).
Tu es un homme sage (verset 6, note). Ici encore, comme dans le cas de Joab, David ne prescrit rien à Salomon quant au mode dâexécution. Il nâest pas nécessaire, pour justifier cet ordre, de supposer que Siméi fût un homme dangereux pour la sécurité du royaume. Dâaprès la loi divine, Siméi avait mérité la mort, comme ayant outragé lâoint de lâÃternel (Exode 22.28â¯; Lévitique 24.14-15â¯; 1 Rois 21.10-13). David aurait fait périr également tout homme qui se serait attaqué de la même manière à lâun de ses ennemis, à Saül, par exemple (1 Samuel 24.5-7â¯; 2 Samuel 1.1-6)â¯; câest donc bien à tort que lâon a vu dans ces ordres des actes de vengeance personnelle et des preuves de son prétendu caractère implacable et rancuneux. La vie de David montre bien plutôt en lui un modèle au point de vue du pardon des injures, surtout si nous considérons que cette conduite faisait contraste avec la manière dâagir ordinaire sous lâalliance de la loi. Dans le cas de Siméi et pour autant que sa personne seule était en jeu, il avait supporté les insultes de cet homme avec une patience et une humilité étonnantes et il lui avait pardonné plus tard. Mais, en sa qualité de juge suprême du peuple, il ne pouvait laisser à jamais impunis des crimes que, pour son compte personnel et ensuite de diverses circonstances, il avait cru devoir tolérer. Au point de vue de la théocratie, la responsabilité du crime laissé impuni retombe sur le peuple entier et sur son chef (Nombres 35.33â¯; Deutéronome 21.8-9â¯; 2 Samuel 21.1-23)â¯; voir le verset 33 qui donne la clef de tout le récit. La présence de deux hommes comme Joab et Siméi, ouvertement coupables de meurtre et de lèse-majesté, restait là comme un défi jeté à la loi de Dieu et comme une accusation contre David qui avait autorisé cette impunité. Il sent avant de mourir le besoin de réparer ce désordre. Cependant il le fait avec mesure. Il enjoint seulement à Salomon dâavoir lâÅil sur ces deux hommes et sâils abusent de leur impunité, comme il sait bien quâils ne manqueront pas de le faire, de leur appliquer alors toute la sévérité de la loi. On ne voit pas ce quâil y a à reprendre dans cette conduite aussi prudente que ferme.
Verset 10
Sâendormit avec ses pèresâ¯: voir Genèse 15.15, note.
La cité de David, câest-à  -dire le mont de Sion, autrefois la forteresse des Jébusiens, dont David avait fait sa résidence royale (2 Samuel 5.7-9). On conclut de certains indices que le sépulcre de David devait être un caveau creusé sur la pente orientale de la colline de Sion, vis-à  -vis du réservoir de Siloé. Dâaprès Actes 2.29, ce tombeau existait encore au temps de Jésus-Christ.
Verset 11
Quarante ans. Ces quarante ans ne datent que du moment où, après la mort de Saül, David fut reconnu comme roi à Hébron par la tribu de Juda (2 Samuel 2.4).
Sept ans à Hébronâ¯: plus exactement, sept ans et six mois, 2 Samuel 2.11â¯; 2 Samuel 5.5.
Verset 12
Bien affermi (verset 46). Toute velléité dâopposition de la part des principaux adversaires avait disparu. Salomon se sentait solidement établi sur le trône de son père.
Verset 13
Punition dâAdonija (13-25)
Serait-ce ici lâindice dâun nouveau complot ourdi par Adonija, de concert avec Joab et Abiatharâ¯? En Orient, lâhomme qui épousait la veuve dâun roi acquérait par ce fait un droit à la royauté (2 Samuel 16.21). Adonija, dans ce cas, cacherait son jeu. Par de belles paroles il cherche à se concilier la faveur de la mère du roi.
Viens-tu pour la paix� dans de bonnes intentions. La question de Bathséba était naturelle après les événements du chapitre précédent.
Verset 15
En effet, dâaprès le cours ordinaire des choses, il pouvait sâenvisager comme lâhéritier du trône et il est probable quâune partie du peuple lâaurait vu de bon Åil succéder à son père (voir 1 Rois 1.5 et suivants).
Parce que lâÃternel⦠Cette parole montre que les ennemis mêmes de Salomon considéraient sa royauté comme le résultat dâune volonté supérieure. Cependant Adonija pense pouvoir réclamer une faible compensation.
Verset 17
Car il ne te la refusera pas. Délicate flatterie. Adonija se sert de toutes les armes pour gagner la confiance de Bathséba.
Pour femme Abisag. Vu quâelle nâavait point été réellement la femme de David (1 Rois 1.4).
Verset 18
Bathséba ne voit là quâune simple affaire dâinclination.
Verset 19
Se leva⦠et se prosterna. Dans les cours dâOrient, la reine-mère jouit dâune considération et dâune influence plus grandes que la femme même du roiâ¯; comparez lâaccueil différent de David, 1 Rois 1.16, 1 Rois 1.28.
à sa droiteâ¯: la place dâhonneur après celle du roi (Psaumes 110.1).
Verset 20
Petite demande. Peut-être Bathséba, en travaillant à satisfaire la passion dâAdonija, espérait-elle lui faire accepter plus facilement la souveraineté de Salomon.
Verset 22
Salomon devine immédiatement sous cette démarche un complot à lâexécution duquel sa mère sert dâinstrument inconscient (verset 13, note). De là cette explosion dâindignation.
Demande doncâ¦â¯: demande tout dâun temps la royauté pour luiâ¯!
Car il est mon frère aîné. Sa qualité de fils aîné lui donnait déjà certains droits au trône et son mariage avec Abisag aurait eu pour résultat de fortifier ses prétentions.
Pour Abiatharâ¦, Joab (1 Rois 1.7), qui, en cas de succès du complot, auraient partagé le pouvoir avec Adonija.
Verset 23
Jura. Ce serment devait fermer la bouche à Bathséba.
Quâainsi Dieu me fasseâ¦â¯: voir pour cette formule dâimprécation 1 Samuel 3.17.
Au prix de sa vie⦠Car il vient de montrer par cette démarche quâ il y a du mal en lui (1 Rois 1.52).
Verset 24
Qui mâa affermi. Cette expression doit être comparée avec celle employée par David, 1 Rois 1.29. Pour lâun, Dieu sâest manifesté par la délivrance de ses perpétuelles angoissesâ¯; pour lâautre, par son élévation sur le trône.
Edifié une maison. Peut-être Salomon pense-t-il à son fils Roboam qui était déjà né à ce moment-là â¯; comparez 1 Rois 11.42 avec 1 Rois 14.21.
Verset 25
Le capitaine de la garde du corps était chargé des exécutions capitales importantes.
Verset 26
Destitution dâAbiathar. Anathothâ¯: aujourdâhui Anata, bourgade située à 5 km au nord-est de Jérusalemâ¯; patrie du prophète Jérémie (Jérémie 1.1).
Dans tes terres. Câétait le déposer de sa charge.
Aujourdâhuiâ¯: dans ce jour où je suis occupé à rendre à chacun ce quâil mérite. Salomon fait grâce à Abiathar, bien quâil fût digne de mort, parce quâil avait porté lâarche et exercé les fonctions de sacrificateur (2 Samuel 15.24) et partagé depuis le commencement les souffrances de David (1 Samuel 22.20â¯; 1 Samuel 23.8, etc.).
Verset 27
Sur la maison dâEliâ¯: 1 Samuel 2.30-33. Abiathar avait seul échappé au massacre de la famille dâÃli (1 Samuel 22.17-20). La charge de souverain sacrificateur passa dès lors à Tsadok, descendant dâEléazar (1 Rois 1.7-8, note) et resta jusquâà la fin dans sa famille, conformément a la promesse faite par lâÃternel à Phinées (Nombres 25.10-13â¯; comparez Ãzéchiel 44.15).
Verset 28
Punition de Joab (28-35)
Et il saisit⦠En apprenant la mort dâAdonija et lâexil dâAbiathar, Joab avait compris que son tour ne tarderait pas à venir et il cherche un refuge dans le Tabernacle (1 Rois 1.39, note), espérant que la sainteté du lieu le garantira de la mort (1 Rois 1.50, note).
Verset 30
Bénaïa nâose prendre sur lui de verser le sang de Joab dans le sanctuaireâ¯; ce dernier refusant dâen sortir, il en réfère à Salomon.
Verset 31
Le roi fait taire les scrupules de Bénaïa, qui étaient en effet mal fondés, puisque Joab, coupable dâun double crime, nâétait pas un meurtrier involontaire (Exode 21.14).
Tu ôteras ainsi (voir note verset 9). Salomon avait bien compris le sentiment qui avait dicté à David ses dernières recommandations (versets 5, 6, 8, 9).
Verset 32
Lâarmée dâIsraëlâ¯: celle dâIsboseth, alors que David ne régnait encore que sur la tribu de Juda (2 Samuel 2.8).
Armée de Judaâ¯: 2 Samuel 20.1-4.
Verset 33
Et leur sang retombera⦠comparez la parole de David, 2 Samuel 3.29.
Pour David⦠il y aura paixâ¯: par le fait que la justice aura reçu la satisfaction quâelle réclamait (Deutéronome 19.13).
Verset 34
Dans sa maison, câest-à  -dire dans sa propriété. Il nây avait pas de cimetière commun, mais seulement des sépulcres de famille (1 Samuel 25.1).
Au désertâ¯: le désert de Juda. On appelait de ce nom le pays montagneux et aride qui sâétend au sud de Bethléem et à lâouest de la mer Morte (Juges 1.16).
Verset 36
Punition de Siméi (36-46)
Du compte de Joab, Salomon passe à celui de Siméi.
Bâtis-toi⦠à Jérusalem. Siméi demeurait à Bahurim (2 Samuel 16.5). Salomon le plaçait ainsi sous sa surveillance immédiate. Cette manière de procéder était pleine de sagesseâ¯; il nâinfligeait par là à Siméi quâune peine légère et tenait compte de lâengagement pris par David, 2 Samuel 19.23, tout en lui fournissant lâoccasion de montrer sa soumission, sous peine de faire retomber sur sa tête le châtiment mérité.
Verset 37
Torrent du Cédron. Ce torrent bien connu (2 Samuel 15.23), maintenant desséché, coulait au fond du ravin qui sépare la ville de Jérusalem et en particulier la colline du temple, de la montagne des Oliviers, limite est de la banlieue de Jérusalem. Cette frontière est mentionnée, plutôt que celle du sud ou du nord, parce que Bahurim, la patrie de Siméi, était située de ce côté et que pour sây rendre, il fallait passer le Cédron.
Ton sang sera sur ta têteâ¯: Si lu meurs, tu ne pourras tâen prendre quâà toi-même.
Verset 38
Siméi accepte avec empressement des conditions aussi douces.
Verset 39
Les motsâ¯: au bout de trois ans, montrent que lâauteur anticipe ici sur les événements du chapitre suivant pour en finir avec lâhistoire de Siméi.
Akisâ¯: probablement le même roi que celui dont il est question 1 Samuel 21.10â¯; 1 Samuel 27.2â¯; contemporain de David, il pouvait lui avoir survécu.
Gath, patrie de Goliath et lieu de refuge de David, avait été anciennement le chef-lieu dâun des cinq gouvernements des Philistins (Josué 13.3)â¯; câétait maintenant la capitale dâun petit royaume devenu après beaucoup de guerres tributaire du royaume dâIsraël (2 Samuel 5.18-25â¯; 2 Samuel 8.12â¯; 1 Rois 5.1).
Verset 40
Il eût pu réclamer ses esclaves par un intermédiaire.
Verset 43
Le serment de lâÃternel, prononcé on invoquant son nom.
Verset 44
Siméi gardant le silence, le roi reprendâ¯: Souviens-toiâ¦, littéralementâ¯: Tu connais toi-même tout le mal que ton cÅur connaît que tu as fait, etc.
Que lâÃternel fasse retomber⦠Souvent une cause futile est le moyen dont Dieu se sert pour amener le châtiment sur celui qui sâest rendu coupable de plus grandes fautes.
Verset 45
Dans ce verset sâexprime la vraie pensée de tout ce chapitre. Il en était de Salomon comme de Dieu même, dont il est dit que la justice est la base de son trône (Psaumes 97.2).
Verset 46
La royauté fut affermie⦠Cette remarque, tout en résumant ce chapitre, sert de transition au suivant (voir 1 Rois 3.1-2, note). Cet affermissement du royaume (versets 12 et 24), sur lequel insiste lâauteur, fait contraster la solidité de la maison de David avec la chute de celle de Saül.