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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-28
V. 1-3 â La fille du Pharaon
«Et Salomon sâallia par mariage avec le Pharaon, roi dâÃgypte, et prit pour femme la fille du Pharaon; et il lâamena dans la ville de David, jusquâà ce quâil eût achevé de bâtir sa maison, et la maison de lâÃternel, et la muraille de Jérusalem, tout à lâentour» (v. 1).
La mention de lâaffermissement du royaume dans la main de Salomon (2:12), est suivie, au chap. 2, du jugement qui purifie le royaume de tout ce qui sâétait élevé contre David. Le renouvellement de cette même mention (2:46) est suivi, au chap. 3, de lâalliance, par mariage, avec le roi dâÃgypte. Salomon introduit dans son alliance la nation même qui avait autrefois asservi son peuple, union des plus intimes, car il prend son épouse en Ãgypte.
Cette union rappelle celle de Joseph avec une Ãgyptienne, fille du sacrificateur dâOn, mais leur signification typique diffère. Joseph, rejeté de ses frères, avant de sâêtre fait reconnaître à eux, trouve en Ãgypte, parmi les nations, une épouse et des fils, selon ce qui est dit de Christ, en Ãsaïe 49:5, 6: «Quoique Israël ne soit pas rassemblé... je te donnerai aussi pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusquâau bout de la terre». Le mariage de Joseph serait plutôt le type des relations du Christ rejeté avec lâÃglise, et de la postérité quâil sâest acquise hors du pays de la promesse, avant de reprendre ses relations avec son peuple.
Celui de Salomon avec la fille du Pharaon, contracté en dâautres circonstances, nâa pas la même signification. Le royaume est affermi en la main du roi; le temps de la réjection de lâOint de lâÃternel dans la personne de David est passé; Salomon est établi comme roi de justice (il vient de le prouver par le jugement) sur Israël, son peuple. Alors, et seulement alors, il établit une alliance avec le Pharaon, et prend sa fille pour femme, selon ce qui est dit en Ãs. 19:21-25: «Et lâÃternel se fera connaître des Ãgyptiens, et les Ãgyptiens connaîtront lâÃternel en ce jour-là ; et ils serviront avec un sacrifice et une offrande, et ils voueront un vÅu à lâÃternel et lâaccompliront... En ce jour-là , Israël sera le troisième, avec lâÃgypte et avec lâAssyrie, une bénédiction au milieu de la terre; car lâÃternel des armées le bénira, disant: Béni soit lâÃgypte, mon peuple, et lâAssyrie, lâouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage».
Salomon amène sa femme égyptienne dans la ville de David. Câest ainsi quâau début du règne millénaire, les nations seront mises dâabord sous la sauvegarde de lâalliance faite avec Israël et représentée par lâarche établie en la montagne de Sion (2 Sam. 6:12). Elles auront ensuite leur place distincte de bénédiction, comme plus tard Salomon édifia une maison à son épouse gentile hors de la ville de David, «car il dit: Ma femme nâhabitera pas dans la maison de David, roi dâIsraël, car les lieux où est entrée lâarche de lâÃternel sont saints» (2 Chron. 8:11; 1 Rois 9:24).
Jusquâà ce moment, la fille du Pharaon est établie dans les bénédictions â non pas dans la relation â dont lâarche de lâalliance est le type. Partout où cette arche se trouvait, que ce fût dans la maison dâObed-Ãdom (2 Sam. 6:11, 18, 20), ou dans la cité de Sion, elle apportait la bénédiction avec elle. Pendant le millénium, les nations se rendront compte de ce privilège: «Beaucoup de peuples, et des nations puissantes, iront pour rechercher lâÃternel des armées à Jérusalem, et pour implorer lâÃternel... En ces jours-là , dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, saisiront le pan de la robe dâun homme juif, disant: Nous irons avec vous, car nous avons ouï dire que Dieu est avec vous» (Zach. 8:22, 23).
V. 4-15 â Gabaon
On voit clairement, aux v. 2 et 3, quâau premier début du règne de Salomon, lâordre de choses nâétait pas définitif. Lâarche de lâÃternel demeurait sous des tapis; il restait encore au fils de David à bâtir la maison de lâÃternel. En ce temps-là le tabernacle et lâautel se trouvaient sur le haut lieu de Gabaon et lâarche, ramenée par David, était à Jérusalem. Cette arche de lâalliance, trône de lâÃternel, signe de sa présence personnelle au milieu de son peuple, combien David lâavait à cÅur (Ps. 132). On ne voit pas, dans son histoire, que depuis le moment où il la ramena à Sion il ait personnellement cherché un autre lieu de culte, bien que Gabaon ne lui fût pas indifférent. Lors du transport de lâarche à Jérusalem, il avait eu soin de relier le culte devant lâarche avec les sacrifices sur lâautel de Gabaon (1 Chron. 16:37-43), en maintenant, de cette manière, lâunité du culte. Le service devant lâarche se faisait chaque jour, et aussi le service devant lâautel de Gabaon, en sorte quâau même moment, et «continuellement», ces deux parties du culte, quoique localement séparées, sâaccomplissaient ensemble.
Plus tard David bâtit, sur lâordre de lâÃternel, un autel dans lâaire dâArauna, Jébusien, et câest là quâil offrit des holocaustes et des sacrifices de prospérités. Son Dieu ne le priva pas longtemps dâun autel en rapport avec lâarche. Gabaon perdait, par là même, sa valeur et sa signification.
La pensée de cette unité ne semble pas être venue à Salomon au début de son règne. Sans doute, Dieu lui rend un beau témoignage: «Salomon aimait lâÃternel, marchant dans les statuts de David son père» (v. 3), mais ce témoignage nâest pas sans restriction: «Seulement, est-il dit, il offrait des sacrifices et faisait fumer de lâencens sur les hauts lieux». Il sâaccommodait en cela aux pratiques religieuses de son peuple, dont il est dit au v. 2: «Seulement le peuple sacrifiait sur les hauts lieux».
Ce nâétait pas un péché positif contre lâÃternel, comme ce fut le cas plus tard pour certains rois pieux de Juda, lorsque lâédification du temple eut ôté tout prétexte à ces pratiques. Si elles continuèrent alors, ce fut au grand déplaisir de lâÃternel, parce quâelles conduisirent nécessairement à des pratiques idolâtres1. En ces jours de bénédiction et de force sous le sceptre du jeune roi Salomon, il nâen était point ainsi, mais «il offrait des sacrifices et faisait fumer de lâencens sur les hauts lieux», et non pas seulement «à Gabaon qui était le principal haut lieu» (v. 3, 4), où se trouvaient encore lâautel dâairain, le tabernacle et tous ses ustensiles. Cette pratique était en tout cas la dispersion du culte en Israël. Il perdait par là son unité, car lâautel était, entre autres attributs, lâexpression de cette unité, comme la table du Seigneur lâest aujourdâhui pour les chrétiens.
1 Voyez 1 Rois 14:23; 15:14; 22:44; 2 Rois 12:3; 2 Chron. 20:33; où le peuple semble nâavoir pas fait autre chose que ce qui se faisait au début du règne de Salomon. Mais que lâidolâtrie fût alliée aux hauts lieux, nous le voyons sous Ãzéchias (2 Rois 18:4; 2 Chron. 31:1). Lâimpie Manassé les rebâtit et élève des autels à Baal (2 Rois 21:3). Quand il vient à repentance, «le peuple sacrifiait encore sur les hauts lieux, mais seulement à lâÃternel leur Dieu (2 Chron. 33:17). Cela prouve ce que nous avançons, câest que les hauts lieux, à certaines périodes de lâhistoire dâIsraël, ne sont pas nécessairement liés au culte des idoles, quoiquâils y conduisent. Du moment que le culte nâa plus Christ pour centre, comme lâarche en Sion, et quâil nâa plus lieu que pour des bénédictions reçues, fût-ce même celles du salut, il dévie et devient un instrument entre les mains de Satan, pour remplacer finalement Christ par les faux dieux. Josias abolit entièrement les hauts lieux avec toute lâidolâtrie en Juda et en Israël (2 Rois 23:8).
Autrefois, sous Josué, au sujet de lâautel de Hed (Josué 22), Israël comprenant cela sâétait élevé, avec une énergie pleine de zèle, contre les sacrifices offerts sur un autre autel que celui du tabernacle.
Dieu supporte cet état de choses, aussi longtemps que la pleine manifestation de sa volonté quant au culte, nâest pas donnée par la consécration du temple. Cependant câétait une faiblesse chez le grand roi. Combien le culte de David, même avant Morija, était plus intelligent que le sien! Pour David lâarche était tout; elle était pour lui lâÃternel, le Puissant de Jacob (Psaumes 132:5), dont le culte était là où se trouvait lâarche. Salomon nâétait pas à la hauteur de ces bénédictions et ne possédait pas lâintimité de ces relations avec Dieu. Il ne dépassait pas le niveau de la religion courante de son peuple.
Ne trouvons-nous pas de nos jours la même faiblesse, la même inintelligence, là où le désir de rendre culte nâest cependant point absent? Chacun se choisit son haut lieu, sans se soucier autrement de la présence de lâarche â de Christ. Chacun érige son autel, sans songer que depuis la croix, comme jadis depuis Morija, il ne peut y avoir quâun seul symbole dâunité pour le peuple de Dieu.
Salomon se rend à Gabaon, mais il aimait lâÃternel, et lâÃternel tient toujours compte de lâaffection que nous avons pour Lui. Câest là quâil lui apparaît dans un songe (v. 5). Ce fait, comme dâautres lâont remarqué, a son importance. Dans un songe, on nâest pas en mesure de déguiser lâétat réel de son cÅur; on nâest pas non plus sous le contrôle de la raison ou de la volonté, pour réprimer la manifestation de ce qui sây trouve. Dans un songe, lââme est comme à nu devant Dieu. Quelles étaient donc les pensées contenues dans le cÅur de ce jeune roi quand Dieu lui dit: «Demande ce que tu veux que je te donne?» (v. 5). Ce que la parole divine rencontre en tout premier lieu dans ce cÅur, câest la reconnaissance pour la grande bonté de lâÃternel envers David: «Tu as usé dâune grande bonté envers ton serviteur, David, mon père», en même temps que la haute estime quâil a pour ce dernier (v. 6), à cause de sa marche de vérité, de justice et de droiture, preuve que David craignait lâÃternel (Proverbes 14:2). Câest ensuite la reconnaissance pour la bonté de Dieu envers lui, le fils de David: «Tu lui as gardé cette grande bonté, et tu lui as donné un fils qui est assis sur son trône, comme il en est aujourdâhui» (v. 6). Câest enfin le sentiment de sa jeunesse, de son ignorance, de son incapacité. «Et moi, je suis un jeune garçon; je ne sais pas sortir et entrer». Un tel état dââme présage dâabondantes bénédictions; il se résume en ceci: craindre lâÃternel, avoir le sentiment de sa grâce, estimer les autres supérieurs à soi-même et se compter pour rien1.
1 Tout cela se reflète plus tard dans les Proverbes, conseils de la sagesse du roi. Voyez, par exemple, 3:7; 4:7, etc.
Salomon était devant Dieu, avec un cÅur non partagé, aussi ne désirait-il quâune chose: servir le Seigneur dans les circonstances où il lâavait placé comme conducteur du peuple. Il demande à lâÃternel «un cÅur qui écoute», car écouter est la porte du discernement et de lâintelligence. Pour être sage soi-même, il faut commencer par écouter la sagesse: «Bienheureux lâhomme qui mâécoute» (Prov. 8:34). Câest par là que commence tout vrai service. Salomon ne savait pas «sortir et entrer»; il ne pouvait lâapprendre quâen écoutant. Celui qui ne commence pas par se mettre à lâécole de la sagesse, ne sera jamais un vrai serviteur. Tel fut le chemin de service du Christ lui-même comme homme. «Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille, pour que jâécoute comme ceux quâon enseigne» (Ãs. 50:4).
Remarquons que Salomon demande à lâÃternel «un cÅur qui écoute». On nâapprend réellement à connaître les pensées de Dieu quâavec le cÅur et non avec lâintelligence. La vraie intelligence est produite par lâaffection pour Christ. Le cÅur écoute, et quand il a reçu les leçons dont il a besoin, il est devenu sage, capable de discerner entre le bien et le mal et de gouverner le peuple de Dieu. Ce qui rend si important le rôle du cÅur dans le service, câest quâaucun jugement ne peut être selon Dieu, sâil nâa pas lâamour pour point de départ. Nous faisons cette expérience dans les cas de discipline, de conduite des âmes, de gouvernement des saints et des assemblées.
La parole de Salomon «fut bonne aux yeux du Seigneur» (v. 10). Quelle grâce que dâavoir son approbation dans tout ce que nous Lui demandons et de recevoir le témoignage que nous lui avons été agréables! Aussi lâÃternel accorde-t-il à Salomon ce quâil demande, et il Lui plaît dây ajouter tout ce que Salomon ne demandait pas. Il lui accorde le premier rang pour la sagesse: «En sorte quâil nây aura eu personne comme toi avant toi, et quâaprès toi il ne se lèvera personne comme toi». Il lui donne aussi «tant les richesses que la gloire... Il nây aura personne comme toi» (v. 12, 13). Lâhumble dépendance de Salomon lâa mis au premier rang, selon quâil est écrit: «Quiconque voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et quiconque dâentre vous voudra être le premier, sera lâesclave de tous». Il en fut de même de Christ: «Le fils de lâhomme nâest pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs» (Marc 10:43-45). En toutes choses, il nây a personne qui lâégale. Aussi la sagesse, la puissance, les richesses, la couronne de gloire et dâhonneur, toutes choses seront à Lui «dans le jour que Dieu fera», et les choses les plus grandes et les plus magnifiques ne formeront que le marchepied de ses pieds!
Au v. 14, comme dans tous les livres que nous étudions, se pose la question de la responsabilité du roi. «Si tu marches dans mes voies, gardant mes statuts et mes commandements, comme David, ton père, a marché, alors je prolongerai tes jours». Câest le si auquel Salomon lui-même nâa pu répondre et qui lâa conduit à la ruine et à la division de son royaume.
Ayant reçu ces bénédictions, Salomon quitte Gabaon pour venir à Jérusalem «se tenir devant lâarche de lâalliance de lâÃternel»; acte dâun cÅur soumis qui a lâintelligence de la pensée de Dieu; première manifestation de la sagesse quâil vient de recevoir. Il quitte les formes pour saisir la réalité; il laisse lâappareil extérieur de sa religion, pour venir chercher la présence de Dieu (Christ en figure) représentée par lâarche. Lâautel de Gabaon ne lui suffit plus; ce lieu est abandonné et ne joue plus de rôle dans la vie religieuse de Salomon. Plus tard, le Seigneur se révèle encore à lui (9:2), mais ce nâest plus à Gabaon.
Salomon offre devant lâarche «des holocaustes et des sacrifices de prospérités, et fait un festin à tous ses serviteurs» (v. 15).
Il y a plus de joie devant lâarche quâà Gabaon, bien que le roi ait probablement offert beaucoup plus de sacrifices dans ce dernier lieu (2 Chron. 1:6) que dans le premier; mais devant lâarche nous trouvons des sacrifices de prospérités, les vrais sacrifices de communion, et en même temps un festin pour tous les serviteurs du roi.
V. 13-28 â Le juste jugement
Après lâintelligence pour rendre culte devant lâarche, première manifestation de la sagesse, nous trouvons en Salomon «la sagesse de Dieu pour faire justice» (v. 28). Salomon connaît le juste jugement. Quâil sâagisse de prostituées, cela ne change rien à cette justice. Les hommes se laissent continuellement influencer dans leurs jugements par le caractère de ceux qui leur parlent; il nâen est point ainsi de Dieu. Ce qui Lui importe, câest le cÅur et non le caractère extérieur. Le jugement de Salomon est basé sur les affections que le cÅur manifeste. Affirmations ou dénégations étaient, dans ce cas, de même valeur, et le jugement ne pouvait se baser sur elles (v. 22). Ce qui pouvait lâétablir, câétait la manifestation du cÅur. La question nâétait pas non plus, laquelle de ces deux femmes était la plus méritante â toutes deux étaient des prostituées â ni si lâaction reprochée était probable ou avait eu lieu â elle nâavait eu aucun témoin; â ni si la vraie mère pouvait reconnaître son enfant à certains signes extérieurs â il nây en avait pas. Le seul témoignage était quâune de ces femmes disait ne pas reconnaître son fils dans lâenfant mort. Il sâagissait donc de juger de lâétat de son cÅur, et lâon ne peut en juger que par les affections. Lâune de ces femmes avait un objet quâelle aimait. Laquelle des deux avait cet objet? Or là où des liens réels existent, nous voudrons conserver à tout prix ce qui nous est cher, au risque de le perdre pour nous-mêmes. Câest là lâamour. Lâamour nâest pas égoïste; il se sacrifie pour lâobjet aimé. Lâamour de Christ a fait cela pour nous et nous pouvons en retour le faire pour Lui: «Pour lâamour de toi, nous sommes livrés à la mort tout le jour» (Rom. 8:36).
Quand la vraie mère voit lâépée levée sur son enfant, «ses entrailles sont tout émues pour son fils». Lâobjet aimé est plus pour nous que notre amour pour lui. Câest à cela quâon distingue la réalité, la vraie mère. Dans la profession chrétienne, celui qui nâa pas trouvé un objet pour son cÅur et ses entrailles, se trahit bien vite. «Coupez-le en deux», dit celle qui nâest pas la mère, obéissant à son ressentiment. On a vite sacrifié Christ quand il sâagit de satisfaire ses passions. La sagesse divine est seule capable de discerner la réalité de la profession au moyen de lâétat du cÅur. Combien est fréquente cette profession sans réalité! Où sont les entrailles pour Christ, où le dévouement qui sacrifie pour Lui, même ses avantages les plus légitimes, ses droits les plus réels? Il nâest pas question dans ce passage de bonté naturelle, ni de noblesse de cÅur, car, nous le répétons, nous avons affaire à des prostituées. Il sâagit de liens créés par Dieu, dâun objet donné de Lui, et que lââme apprécie. Jamais Dieu ne nous lâôtera; au contraire, dans lâépreuve, nous le recevrons comme tout de nouveau de sa propre main. «Donnez à celle-là lâenfant qui vit, et ne le tuez point; câest elle qui est sa mère!»