Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-34
La gloire du royaume
Ce chapitre nous parle de lâordre intérieur et de lâéclat du royaume de Salomon, mais aussi de sa gloire morale caractérisée par la sagesse du roi.
Tout Israël était rassemblé sous son sceptre (v. 1), formant ainsi une paisible unité, inconnue au règne de son père. Les sept années dâHébron, la révolte dâAbsalom, celle de Shéba, fils de Bicri, celle dâAdonija, en étaient la preuve. Maintenant tout est en ordre et digne de ce règne glorieux, mais on ne trouve que onze princes (v. 2-6). Lâordre parfait, en rapport avec le gouvernement de la terre, représenté par le nombre douze, nâétait pas encore arrivé et ne devait lâêtre quâà lâapparition dâun plus grand que Salomon.
Azaria, fils de Tsadok, est placé à la tête des princes. «Câest lui qui exerça la sacrificature dans la maison que Salomon bâtit à Jérusalem»1 (1 Chron. 6:10). La plus haute fonction lui est dévolue. Le temple va devenir le centre de tout lâordre du royaume salomonique, comme il le sera sur la terre, lors de lâétablissement du royaume millénaire de Christ (Ãzéch. 40-48). Abiathar lui-même (v. 4), qui avait été chassé de la sacrificature, est compté parmi les princes aux côtés de Tsadok. Il avait porté lâarche et partagé toutes les afflictions de David, et, quoique sa charge lui soit enlevée, son seigneur ne veut pas le priver de la dignité quâil confère à tous ceux qui ont souffert avec le roi rejeté.
1 Il est probable que cet Azaria était le fils dâAkhimaats et le petit-fils de Tsadok. Le terme fils pour un descendant quelconque se retrouve continuellement dans les généalogies juives. Un passage dâune certaine obscurité, en 1 Chron. 6:9, semblerait rapporter la sacrificature à Azaria, arrière-petit-fils dâAkhimaats.
Parmi les douze intendants de Salomon (v. 7-19), nous en trouvons deux qui avaient épousé des filles du roi, honneur singulier accordé au fils de cet Abinadab qui avait recueilli lâarche et lâavait gardée pendant vingt ans dans la maison du coteau. Câétait un titre de noblesse aux yeux du roi, dâêtre de la famille qui avait religieusement veillé autour de lâarche de lâÃternel.
Un honneur égal est accordé à Akhimaats, fils de Tsadok1, fidèle à David au péril de sa vie, et auquel le vieux roi rendait ce témoignage: «Câest un homme de bien, il vient avec de bonnes nouvelles». Le premier, il avait annoncé à David la victoire qui lui rendait son trône et lâassurait à lâhéritier selon Dieu.
1 Les critiques, sans raison apparente, font de cet Akhimaats un autre personnage.
Les v. 20 à 28 nous décrivent la condition du peuple sous le règne de Salomon et le caractère de ce règne. «Juda et Israël étaient nombreux comme le sable qui est près de la mer, en multitude» (v. 20). La promesse faite à Abraham après quâil eut offert son fils sur lâautel, se réalisait maintenant (Gen. 22:17), partiellement toutefois, car sa semence devait être «comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer». La promesse ne sera pleinement réalisée que lors du règne millénaire de Christ, où, pour ce qui concerne Israël, les deux parties du royaume, la céleste et la terrestre, seront, dans un parfait accord, établies à perpétuité. Ici, le peuple est en nombre comme le sable de la mer. Il contient en même temps et garde dans leurs limites les peuples qui lâentourent. Les sujets de Salomon «mangent, boivent et se réjouissent» (v. 20). Ils ont lâabondance matérielle; les besoins non satisfaits nâexistent plus. La joie remplit les cÅurs; la sécurité règne partout (v. 25). Chacun a sa possession et habite sous sa vigne et sous son figuier. Ce que les hommes cherchent vainement dans ce monde dâiniquité dont Christ a été chassé, se trouvera pleinement réalisé, quand le Seigneur, reconnu de tous, dominera sur tous les royaumes de la terre (v. 21, 24). Bien plus, ce règne puissant sera un règne de paix universelle: «Il était en paix avec tous ses alentours, de tous côtés» (v. 24). Toute la prospérité, toutes les ressources du royaume, servaient à exalter le roi, concouraient à faire ressortir sa gloire (v. 22, 23; 26-28).
Mais ce qui caractérisait avant tout cette domination universelle, câétait son aspect moral, bien plus glorieux encore que son côté matériel (v. 29-34). «Dieu donna à Salomon de la sagesse et une très grande intelligence, et un cÅur large comme le sable qui est sur le bord de la mer» (v. 29). Dieu avait donné à Salomon la sagesse, le discernement moral qui sâapplique à toutes choses, au bien, au mal, aux circonstances diverses de lâhomme, et la connaissance de la conduite à tenir à lâégard de ces choses. Ce discernement moral ne se trouve que là où il y a la crainte de lâÃternel qui, nous lâavons vu, caractérise Salomon au début de sa carrière. La parole de Dieu est le moyen de nous communiquer cette sagesse; câest pourquoi Salomon demandait à Dieu «un cÅur qui écoute». Cette sagesse a trouvé son expression dans les Proverbes de Salomon, devenus eux-mêmes la parole de Dieu.
«Et une très grande intelligence». Lâintelligence de Salomon était aussi grande que sa sagesse, à laquelle elle était intimement liée. Lâintelligence est la capacité de comprendre et de sâapproprier les pensées de Dieu, en sorte que lâon peut les communiquer à dâautres. Outre cela, «un cÅur large comme le sable qui est au bord de la mer», un cÅur capable dâembrasser tout son peuple (cf. v. 20), identifiant Israël avec lui-même, pourvoyant selon son amour à tous leurs besoins, répondant à tous leurs intérêts en les faisant siens. Cela ne nous parle-t-il pas de Christ, de ce quâil manifestera pleinement, quand il nous aura introduits dans le repos glorieux de sa présence, quand son cÅur, divinement large, nous embrassera tous; quand «il se reposera dans son amour»? (Soph. 3:17).
La largeur de lâintelligence de Salomon nous est décrite aux v. 33, 34. Il y avait dans son règne bien plus quâune domination matérielle. Son intelligence dominait tout. «Et il parla sur les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusquâà lâhysope qui sort du mur; et il parla sur les bêtes, et sur les oiseaux, et sur les reptiles, et sur les poissons» (v. 33). Adam avait dominé matériellement «sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre» (Gen. 1:26). Dieu avait livré entre les mains de Noé «tout animal de la terre, et tout oiseau des cieux, et tout ce qui se meut sur la terre, aussi bien que tous les poissons de la mer» (Gen. 9:2). Plus tard, le Dieu des cieux avait mis «les bêtes des champs et les oiseaux des cieux entre les mains» du roi des gentils, et lâavait fait dominer sur eux et sur les hommes. Tout cela nâest pas dit de Salomon, mais sa sagesse dominait toutes ces choses, du cèdre à lâhysope, des bêtes aux poissons. Il connaissait leur vie, leur raison dâêtre, leurs rapports entre eux et avec lâensemble de la création, les exemples que Dieu fournissait par eux à la vie morale des hommes, et il parlait de tout cela. La science moderne avec ses hautes prétentions nâest quâun amas de ténèbres vis-à -vis de ces certitudes. Mais Salomon ne possédait pas la domination universelle sous ses deux aspects. Elle est réservée à un plus grand que Salomon, au second Adam: «Tu lâas couronné de gloire et dâhonneur; tu lâas fait dominer sur les Åuvres de tes mains; tu as mis toutes choses sous ses pieds: les brebis et les bÅufs, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, lâoiseau des cieux, et les poissons de la mer, ce qui passe par les sentiers des mers». Câest de Lui quâil est dit aussi: «Digne est lâAgneau qui a été immolé de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et bénédiction» (Apoc. 5:12).
La domination de Salomon nâétait quâun faible type de celle de Christ qui aura «pour sa possession les bouts de la terre» (Ps. 2:8). Le roi dâIsraël dominait «sur tout ce qui était en deçà du fleuve», «jusquâau pays des Philistins et jusquâà la frontière dâÃgypte» (v. 24 et 21). Câétaient en somme les limites que lâÃternel assignait à Israël, en Josué 1:4; mais quand il sâagissait de la sagesse de Salomon, ces limites étaient bien dépassées: Tous les peuples venaient pour lâentendre; tous les rois de la terre venaient sâen enquérir (v. 34), et lâon voyait se réaliser en type ce qui est dit de Christ: «Voici, je tâai donné pour être une lumière des nations et pour être mon salut jusquâau bout de la terre».
«La sagesse de Salomon était plus grande que la sagesse de tous les fils de lâOrient et toute la sagesse de lâÃgypte. Et il était plus sage quâaucun homme, plus quâEthan, lâEzrakhite, et quâHéman, et Calcol et Darda, les fils de Makhol» (v. 30, 31). Nous nâavons pas dâautre mention des deux derniers de ces hommes, sinon en 1 Chron. 2:6, mais nous avons dans la Parole une indication de la sagesse dâEthan et dâHéman. Héman, lâEzrakhite, est lâauteur inspiré du Psaume 88, Ethan, lâEzrakhite, celui du Psaume 89. Or quelle est la sagesse contenue dans ces deux Psaumes? Le Psaume 88 a un caractère absolument spécial, quâaucun autre Psaume ne reproduit à ce degré. Il nous montre Israël, convaincu dâavoir violé la loi et sous les conséquences de cette désobéissance. Rien de plus terrible! La mort, le sépulcre, le retranchement et les ténèbres sont sa part. Bien plus, la fureur de lâÃternel sâest appesantie sur lui et il lâa accablé de toutes ses vagues. Il est abandonné des hommes et nâa aucune issue. Il crie, il crie en vain (v. 2, 10, 14). Il est rejeté; Dieu lui cache sa face. Les ardeurs de la colère de lâÃternel ont passé sur lui; il est anéanti par ses frayeurs. Dieu a éloigné de lui tous ceux qui auraient pu sympathiser avec lui. Et la conclusion de tout cela? Aucune! Pas un rayon dâespérance. Une âme qui crie, et Dieu qui ne répond pas!1
1 Nous trouvons ces mêmes sentiments exprimés dans la prière de Moïse, au Ps. 90; versets 1-6, au sujet du péché, versets 7-12, au sujet de la violation de la loi, mais non sans espoir.
Or, remarquons-le, ce Psaume est le seul témoignage qui nous soit donné de la sagesse dâHéman. Grande, immense sagesse, en effet, que celle qui, considérant la responsabilité de lâhomme vis-à -vis des exigences de la justice et de la sainteté divines, constate que la position est sans issue, et que la loi, mesure de cette responsabilité, doit jeter lâhomme dans les ténèbres de la mort, à jamais loin de la face de Dieu.
Héman arrivait, par la sagesse, au bout de ce que Dieu voulait enseigner à lâhomme par la loi de Moïse. Lâexpérience à laquelle devaient aboutir les longs siècles de lâhistoire de lâhomme et qui devait former la base de lâÃvangile, lâesprit de cet homme de Dieu nâen était-il pas déjà convaincu? En lisant ce Psaume, ne croirait-on pas lire dans lâépître aux Romains la description de la loi qui tue le pécheur?
Au Psaume 89, câest la sagesse dâEthan qui nous instruit. De quoi parle-t-il, cet autre sage? De la grâce! Ce Psaume est celui des immuables promesses de Dieu et des grâces assurées de David. Les relations du peuple avec Dieu, sur le pied de la loi, ne peuvent aboutir quâaux ténèbres du jugement et de la mort; ces relations, sur le pied de lâalliance de grâce faite avec David, aboutissent à ceci: «La bonté sera édifiée pour toujours; dans les cieux mêmes tu établiras ta fidélité» (v. 3) â dans les cieux, où jamais rien ne pourra lâatteindre. Ce magnifique Psaume est lâhymne de la grâce et de toute la gloire de Dieu que cette grâce a établie et mise en lumière. La justice, le jugement, la bonté, la vérité, la fidélité, la puissance de Dieu sont célébrés, comme manifestés dans une personne, elle-même centre et clef du Psaume, le vrai David, haut élevé comme un élu dâentre le peuple, lâOint de lâÃternel (v. 20, 21), celui qui sera fait le premier-né, le plus élevé des rois de la terre (v. 27), celui dont il ne retirera pas sa bonté, auquel il ne démentira pas sa fidélité (v. 33), celui dont la semence sera à toujours, dont le trône sera comme le soleil devant lâÃternel! (v. 37).
Sans doute, dans ce merveilleux tableau de la grâce, vue dans le vrai David et dans son trône glorieux, la question de la responsabilité des fils de David (v. 31-33) ne peut manquer, ni les conséquences qui en sont résultées pour le peuple qui a failli (v. 39-52), mais cette scène sombre elle-même se termine par la bénédiction: «Béni soit lâÃternel pour toujours! Amen, oui, amen» (v. 53).
Tels sont les enseignements de la sagesse, par la bouche de ces deux hommes de Dieu, lâun montrant le régime de la loi qui aboutit à la malédiction et aux ténèbres de la mort, lâautre le régime de la grâce basée sur la personne du vrai David et aboutissant à la gloire éternelle. Le premier proclame la fin du vieil homme, le second le règne sans fin de lâhomme nouveau.
Quelle devait donc être la sagesse de Salomon, pour surpasser celle de ces deux sages!