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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/romans-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Ch. 3 v. 1-20 â Ãtat des Juifs, et constat que tous sont coupables
Ch. 3 v. 1-8 â Jugement de Dieu, malgré les avantages des Juifs et la démonstration de la fidélité de Dieu
Ayant constaté cette grande vérité que Dieu exigeait une bonté morale véritable, Paul considère lâétat des Juifs. [3:1] Nây avait-il aucun avantage dans le Judaïsme ? [3:2] Certainement il y en avait, et en particulier celui-ci : câest quâils possédaient les oracles de Dieu (v. 2). Les voies de Dieu sont en elles-mêmes pleines de bénédiction, bien que ses voies ne changent pas les vérités immuables de sa nature : [3:3] et si beaucoup dâentre les Juifs avaient été incrédules, ce fait nâa rien changé à la fidélité de Dieu. [3:5] Dâun autre côté, le fait que lâincrédulité de plusieurs ne faisait que démontrer plus clairement la fidélité de Dieu (qui demeure éternellement quand même), nâôtait rien aux droits de la justice divine. Les incrédules seront punis selon ce quâils ont été, quoiquâils soient un moyen de faire ressortir la force de lâinfaillible fidélité de Dieu. Cette fidélité ne faillira pas, quelle que soit son inutilité à lâégard de la masse. [3:6] Si lâéclat que la fidélité de Dieu tire de lâinfidélité de lâhomme, empêchait Dieu dâexécuter le jugement, il ne pourrait juger personne, pas même le monde (que le Juif reconnaissait volontiers devoir être jugé), car lâétat du monde aussi rehaussait et mettait en évidence la fidélité de Dieu envers son peuple. [3:9] Mais si le Juif avait des avantages, était-il donc meilleur pour cela ? [3:9] Nullement : tous étaient renfermés sous le péché, Juifs ou Gentils, comme lâapôtre lâavait déjà déclaré (v. 9)1.
1 Remarquez ici un principe très important : câest quâil peut y avoir de grands et réels avantages de position là où il nây a aucun changement intérieur (comp. 11:17 avec 1 Cor. 10).
Ch. 3 v. 9-20 â Démonstration du péché des Juifs par leur loi
[3:9] Paul cite maintenant lâAncien Testament pour démontrer que les Juifs étaient renfermés sous le péché, eux qui ne niaient pas ce fait à lâégard des Gentils. La loi, dit lâapôtre, vous appartient et vous vous vantez quâelle sâadresse exclusivement à vous. [3:10] Eh bien, voici ce quâelle dit du peuple, de vous-mêmes; elle sâadresse à vous, comme vous le reconnaissez : Dieu du haut du ciel ne peut pas découvrir un seul juste; il dit : « Il nây a point de juste, non pas même un seul ». [3:10-18] Lâapôtre cite le Ps. 14:2, 3 et Ãsaïe 59:7, 8 pour démontrer le jugement que portaient sur les Juifs ces oracles dont ils se vantaient. [3:19] Ainsi toute bouche est fermée, et tout le monde est coupable devant Dieu (v. 19). [3:20] Câest pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant Dieu par la loi, car si, dâun côté, le monde se vautre dans le mal au milieu des ténèbres, dâun autre, par le moyen de la loi, le péché est connu.
Ch. 3 v. 21-26 â Manifestation de la justice de Dieu hors de la loi
Ch. 3 v. 21 â Témoignage à la justice divine manifestée sans loi
[3:21] Or maintenant, sans loi, toute loi à part, une justice qui est de Dieu a été manifestée, la loi et les prophètes lui rendant témoignage (verset 21).
Responsabilité de lâhomme quant au péché, et rapport avec la justice de Dieu
Ici donc nous trouvons constaté, non seulement lâétat des Gentils et des Juifs, ainsi que les grands principes immuables du bien et du mal, quelles que fussent les voies de Dieu, [3:21] mais encore lâeffet de la loi elle-même et la justice qui était introduite par le christianisme, entièrement en dehors de la loi, quoique la loi et les prophètes rendissent témoignage à cette justice. En un mot, nous trouvons, traités dans ce passage, lâéternelle vérité quant au péché et à la responsabilité de lâhomme, lâeffet de la loi, les rapports de lâAncien Testament avec le christianisme, et le vrai caractère de ce dernier pour ce qui regarde la justice, savoir : que la justice qui se trouve dans le christianisme est une chose entièrement nouvelle et indépendante, la justice de Dieu lui-même. Toute la question entre lâhomme et Dieu par rapport au péché et à la justice, est vidée quant à ses principes fondamentaux dans ces quelques paroles. Maintenant le « comment » de lâaccomplissement va être traité1.
1 Le verset 21 du chapitre 3 se rattache de fait au verset 17 du chapitre premier. Tout ce que lâon trouve entre ces deux versets est la démonstration de la vérité établie au chapitre 1:18, vérité qui rendait la justice de Dieu introduite au verset 17, impérativement nécessaire.
Ch. 3 v. 22-24 â Justice universelle de Dieu, pour tous ceux qui croient en Jésus
[3:22] La justice qui seule fait la base de nos relations avec Dieu, est la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ. Lâhomme nâa pas accompli cette justice, lâhomme ne lâa pas procurée : elle est de Dieu, elle est Sa justice à Lui; en croyant en Jésus Christ, on y participe. Or si la justice par laquelle lâhomme est justifié, était une justice dâhomme, elle serait par la loi, règle de la justice humaine devant Dieu (or cette loi avait été donnée aux Juifs seuls); mais, étant la justice de Dieu lui-même, elle se rapporte à tous, pas plus à lâun quâà lâautre. Dans sa
, elle est « la justice de Dieu, envers tous »; un Juif nâétait pas plus en relation avec la justice de quâun Gentil. Cette justice est de fait universelle dans son aspect et dans son applicabilité, une justice de Dieu pour lâhomme, parce quâaucun homme nâavait de justice pour Dieu. Ensuite cette justice divine est appliquée à « tous ceux qui croient » : là où il y a la foi, là elle est appliquée. Le croyant la possède. Elle est , et ; car il nây a pas de différence : [3:23] tous ont péché, nâatteignent pas à la gloire de Dieu et sont privés de cette gloire; [3:24] mais ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus Christ. [3:22] Juif ou Gentil, tout homme est pécheur; la justice par laquelle lâun et lâautre peuvent être justifiés, est la justice de Dieu; la bonté de Dieu est ce qui donne cette justice, [3:24] la rédemption en Jésus Christ est le moyen divin dây avoir part1.1 Pour faire ressortir combien cette instruction de Paul est complète, jâajoute ici les éléments qui la composent. [3:21] En soi la justice justifiante est la justice de Dieu, sans loi â la loi et les prophètes lui rendant témoignage; [3:22] quant à son application, elle est la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ, envers tous, et sur tous ceux qui croient. â [3:25] Christ est proposé comme propitiatoire par la foi en son sang, pour montrer cette justice par la rémission des péchés passés (des péchés des Abraham, etc.) selon la patience de Dieu; [3:26] mais pour la montrer dans le temps présent, afin que Dieu soit juste, et justifie celui qui croit en Jésus.
Ch. 3 v. 25-26 â Manifestation de la justice de Dieu envers lâhomme, par lâÅuvre de Jésus
[3:25] Avant lâaccomplissement de cette rédemption, Dieu, en vue de ce quâil allait accomplir, avait supporté les fidèles dans sa patience, mais maintenant la justice elle-même a été manifestée : on sâapproche de Jésus Christ comme dâun propitiatoire que Dieu a placé devant les hommes, et on trouve sur ce propitiatoire le sang qui nous donne libre accès auprès de Dieu en justice â auprès de Dieu dont la gloire est satisfaite dans lâÅuvre que Jésus a accomplie, son sang sur le propitiatoire rendant témoignage pour toujours à lâaccomplissement de cette Åuvre. [3:26] Ces relations actuelles avec Dieu ne sont plus fondées sur « la patience » de la part de Dieu; la justice est manifestée, de sorte que Dieu est juste, et juste en justifiant celui qui est de la foi en Jésus (v. 23-26).
Ch. 3 v. 27-31 â Justification par la foi en contraste avec la loi
Ch. 3 v. 27-28 â Exclusion de la vanterie de la propre justice par la foi
[3:27] « Où donc est la vanterie ? » (v. 27). Car les Juifs se vantaient beaucoup de leur supériorité vis-à -vis des Gentils : la propre justice se vante toujours. Ce nâest pas une loi dâÅuvres qui exclut cette vanterie, câest « la loi de la foi », ce principe divin sur lequel nous sommes placés; [3:28] car lâÅuvre dâautrui, sans les Åuvres de loi, nous fait participer, par la grâce, à la justice divine.
Ch. 3 v. 29-30 â Justification des Juifs et des Gentils par la foi seule
[3:29] Et est-ce que Dieu est un Dieu limité1, qui ne soit que le Dieu des Juifs (v. 29) ? Non, il lâest aussi des Gentils ! [3:30] Et comment ? â En grâce; â en ce que câest un seul Dieu qui justifie les Juifs (qui cherchaient la justice) sur le principe de la foi, et â puisque la justification est sur le principe de la foi â par la foi aussi, le Gentil qui croit. On est justifié par la foi : le Gentil qui croyait était donc justifié. â à lâégard des Juifs, le principe sur lequel on est justifié est constaté, car le Juif cherchait la justice; à lâégard des Gentils, lâhomme chez qui la foi existe, est justifié, car on participe à la justification sur le principe de la foi.
1 Remarquez de nouveau ici ce que Dieu est en Lui-même. Comp. Matthieu 15:21-28.
Ch. 3 v. 31 â Ãtablissement de la loi et de son autorité par la foi
[3:31] La foi renverse-t-elle donc le principe selon lequel une loi possède de lâautorité ? Non; elle établit en plein cette autorité, mais fait participer lâhomme à la justice divine, tout en reconnaissant lâétat de perdition où lâhomme se trouve et sa juste et totale condamnation par la loi; condamnation qui rend nécessaire une autre justice, parce que, selon la loi, lâhomme nâen a pas, nâa pas de justice qui lui soit propre. La loi réclame la justice, mais elle découvre le péché; si la justice quâelle exige nâavait pas été nécessaire devant Dieu, il nây aurait pas eu besoin dâune autre justice, quand celle-là ne pouvait être produite chez lâhomme. Or la foi affirme ce besoin et la justice de la condamnation de lâhomme sous la loi, en faisant participer le croyant à cette autre justice qui est celle de Dieu. Ce que la loi réclame, la loi ne le donne pas; et même parce quâelle le réclame, lâhomme manque à ses exigences. Si la loi donnait ce quâelle exige, elle effacerait lâobligation quâelle impose à lâhomme de satisfaire à ces exigences. Dieu agit en grâce quand le principe dâobligation légale est pleinement maintenu en condamnation : il donne la justice, parce quâil faut que lâhomme la possède pour demeurer devant Lui. Dieu nâaffaiblit pas le principe dâobligation légale dâaprès lequel lâhomme est entièrement condamné1; mais, reconnaissant et affirmant la justice de cette condamnation, Dieu se glorifie par grâce en accordant à lâhomme une justice, quand lâhomme nâavait pas de justice humaine à lui présenter en rapport avec lâobligation quâil était de la nature même dâune loi de lui imposer. Jamais il nây eut une sanction divine sur la loi, pareille à la mort de Christ qui en a porté la malédiction, mais en nous soustrayant à son autorité. La foi nâannule donc pas le principe de lâautorité dâune loi; elle lâétablit en plein. La foi prouve que lâhomme est justement condamné sous la loi; elle maintient lâautorité de la loi quant à cette condamnation, car elle considère tous ceux qui sont sous la loi comme étant sous la malédiction [(Gal. 3:10)]2.
1 La loi est, en elle-même, la règle parfaite du bien et du mal pour tout enfant dâAdam, bien quâelle ne soit donnée quâaux Juifs. Mais elle nâest pas arbitraire; elle comprend toutes les relations dans lesquelles les hommes se trouvent et donne une règle parfaite quant à ces relations, avec la sanction de lâautorité de Dieu à leur égard, et une sanction pénale quand elles sont enfreintes. Mais maintenant nous avons quelque chose de beaucoup plus élevé, non pas ce que lâhomme devrait être, mais la glorification de Dieu Lui-même.
2 Câest pourquoi ceux qui placent les chrétiens sous la loi ne maintiennent aucunement son autorité, car ils considèrent les chrétiens comme exempts de sa malédiction, quoiquâils lui désobéissent.
Le lecteur remarquera que ce qui est distinctement établi jusquâà la fin du chapitre 3, câest dâune part, le sang de Christ sâappliquant au péché du vieil homme et faisant du pardon une chose juste, dâautre part le croyant pur de péché, parce quâil a été purifié par le sang de Christ, lequel a répondu à toute la culpabilité du vieil homme.
Nous abordons maintenant un autre aspect de la justification. Il ne sâagit cependant pas encore de nous placer dans une position nouvelle de résurrection à la suite de la justification.