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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/romans-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Ch. 4 v. 1-15 â Impossibilité dâobtenir la justice par la loi, mais par la foi seule
Ch. 4 v. 1-8 â Justification par la foi confirmée par les pères
Ch. 4 v. 1-5 â Abraham trouvé agréable à Dieu en justice selon la foi
Mais ces considérations à lâégard de la foi ne suffisaient pas pour convaincre les Juifs; il y avait une autre considération dâun grand poids, et pour ce peuple, et dans les voies de Dieu. [4:1] Quâen était-il dâAbraham, appelé de Dieu pour être le père et la souche des fidèles ? Lâapôtre donc, après avoir exposé les rapports qui existaient entre la foi et la loi, à la suite de lâintroduction de la justice de Dieu, aborde cette question : Sur quel pied Abraham se trouvait-il placé comme agréable à Dieu en justice ? Car le Juif aurait pu admettre son manquement personnel sous la loi, tout en invoquant la jouissance de ses privilèges comme enfant dâAbraham. En considérant ce point selon la chair (câest-à -dire en vue des privilèges qui se rattachent à Abraham et dont on prétendait jouir comme dâun héritage appartenant à ses enfants, à ceux qui se trouvaient dans la ligne de succession pour en jouir), sur quel principe la considération du cas dâAbraham nous place-t-elle ? [4:5] Toujours sur ce même principe de foi. [4:2] Abraham aurait eu de quoi se vanter, sâil était justifié par les Åuvres, mais devant Dieu il nâen était pas ainsi. [4:3] Les Ãcritures disent : « Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice ». [4:4] Or à celui qui fait les Åuvres, le salaire nâest pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due; [4:5] mais à celui qui ne fait pas des Åuvres et qui croit en celui qui justifie lâimpie, « sa foi lui est comptée à justice », car il glorifie en effet Dieu comme Dieu veut être glorifié et selon la révélation que Dieu a donnée de lui-même en Christ.
Ch. 4 v. 6-8 â Béatitude du pécheur justifié par grâce, selon David
[4:5] Le principe donc quâétablit lâexemple dâAbraham est le principe de la justification par la foi. [4:6] Or David appuie ce témoignage et parle de la béatitude de celui à qui la justice est comptée sans les Åuvres (v. 6-8). [4:7] Celui dont les iniquités sont pardonnées et les péchés couverts, [4:8] celui auquel lâÃternel nâimpute pas ses péchés, celui-là est lâhomme béni, selon David. Or une pareille bénédiction suppose lâhomme pécheur, et non pas juste en lui-même : il sâagit de ce que Dieu est en grâce pour un tel homme, et non pas de ce que celui-ci est pour Dieu; le bonheur dâun tel homme est que Dieu ne lui impute pas les péchés quâil a commis, et non pas quâil soit juste en lui-même devant Dieu. La justice pour lâhomme a sa source dans la grâce de Dieu. Ici cette justice est identifiée avec la non-imputation des péchés, à lâhomme coupable de les avoir commis. Le péché nâest
.Ch. 4 v. 9-15 â Justice reçue par Abraham et pour sa semence hors de la circoncision, par la foi
[4:9] Maintenant cette justice était-elle pour la circoncision seulement ? (v. 9). â Or notre thèse est que Dieu a tenu Abraham pour juste par la foi. [4:10] Mais Abraham était-il circoncis quand Dieu lâa tenu pour juste ? Non : il était incirconcis. [4:12] La justice donc est par la foi, et pour les incirconcis par la foi; témoignage écrasant pour le Juif, car Abraham était le
auquel se rapportaient chez les Juifs toutes les idées dâexcellence et de privilège. [4:11] La circoncision nâétait quâun sceau de la justice par la foi, foi quâAbraham avait eue étant dans lâincirconcision, afin quâil fût père de tous ceux qui croient étant dans le même état, afin que la justice leur fût comptée aussi; â [4:12] et quâil fût père de circoncision, câest-à -dire premier modèle dâune vraie mise à part dâun peuple pour Dieu, non seulement à lâégard de ceux de la circoncision, mais à lâégard de tous ceux qui marcheraient sur les traces de sa foi quâil a eue étant incirconcis. [4:13] Car après tout, la promesse dâêtre héritier du monde nâétait pas faite à Abraham, ni à sa semence, en rapport avec la loi, mais en rapport avec la justice par la foi. [4:14] Si ceux qui se fondent sur le principe de la loi sont héritiers, la foi par laquelle Abraham a reçu la position dâhéritier, est vaine et la promesse annulée. [4:15] Car1, au contraire, la loi produit la colère : or assujettir à la colère nâest pas faire jouir dâune promesse, car là où il nây a pas de loi, il nây a pas de « transgression ». Lâapôtre ne dit pas (que le lecteur y fasse attention) : il nây a point de « péché », mais il dit que là où il nây a pas de commandement, il nây a pas de commandement à violer. Or la loi étant donnée à un pécheur, produit nécessairement la colère.1 Le lecteur attentif doit tenir compte de lâusage du mot « Car » dans les épîtres de Paul. Dans un grand nombre de cas ce mot nâexprime pas une conclusion, mais aborde un sujet collatéral qui, dans la pensée de lâapôtre, amènerait à la même conclusion, ou bien aussi un principe général plus profond qui forme la base même de lâargument et élargit la sphère de notre vision.
Droit à lâhéritage fondé sur la foi aussi, selon la promesse crue par Abraham
Ces considérations sont le côté négatif de la question. Lâapôtre montre quâà lâégard des Juifs eux-mêmes le droit à lâhéritage ne pouvait être fondé sur le principe de loi, sans mettre de côté Abraham : [4:13] car lâhéritage avait été donné à Abraham par promesse, et ceci impliquait quâil y avait part par la foi, car on croit à une promesse, et celui à qui une promesse a été faite nâest pas celui qui lâaccomplit; [4:3] aussi la justice dâAbraham se trouvait, selon les Ãcritures, par cette même foi. [4:5] Elle lui a été comptée à justice.
Ch. 4 v. 16-25 â Principe de la justification par la foi en la promesse divine
Ch. 4 v. 16 â Appartenance de lâhéritage promis à la foi, sans loi, pour tous
[4:16] Le principe que lâhéritage appartient à la foi, admettait les Gentils à la jouissance de cet héritage; mais ici le raisonnement va plus loin et le principe est constaté à lâégard des Juifs eux-mêmes, ou plutôt à lâégard des voies de Dieu, de manière à exclure la loi comme moyen dâarriver à la possession de lâhéritage de Dieu. La conséquence de ce principe à lâégard des Gentils qui croiraient à lâÃvangile est tirée au verset 16 : « Pour cette raison, câest sur le principe de la foi, afin que ce soit selon la grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la semence » dâAbraham à qui la promesse a été faite, non seulement à lâégard de la semence qui se trouvait sous la loi, mais à lâégard de tous ceux qui ont la foi dâAbraham qui est le père de nous tous devant Dieu; [4:17] ainsi quâil est écrit : « Je tâai établi père de plusieurs nations ! »
Fondation du principe de la justification par la foi
Voilà le grand principe posé. [4:13] Câest donc par la foi, avant et sans la loi, et nâayant rien à faire avec elle, que la promesse est faite à un homme non circoncis, et il est justifié en croyant à la promesse.
Ch. 4 v. 17-25 â Foi en Dieu qui a ressuscité Jésus, comptée à justice pour nous
Un autre élément est maintenant introduit. [4:19] Humainement parlant, lâaccomplissement de la promesse était impossible, car Abraham ainsi que Sara étaient, à cet égard, comme morts; [4:18] et il sâagissait de croire à la promesse contre toute espérance, [4:17] en sâappuyant sur la toute puissance de Celui qui ressuscite les morts et appelle les choses qui ne sont pas comme si elles existaient. [4:20] Telle a été la foi dâAbraham : il a cru à la promesse quâil serait père de plusieurs nations parce que Dieu lâavait dit et quâil comptait sur la puissance de Dieu, le glorifiant ainsi, [4:21] sans mettre en question, en regardant aux circonstances, ce que Dieu lui avait dit; [4:22] câest pourquoi cela aussi lui a été compté pour justice (v. 20-22). Il a glorifié Dieu selon ce que Dieu était. [4:23] Or que cela ait été écrit, nâa pas été pour lui seulement; [4:24] mais la même foi nous sera aussi comptée pour justice, savoir la foi en Dieu, comme au Dieu qui a ressuscité Jésus dâentre les morts. Jâai dit la foi en Dieu, car lâapôtre ne parle pas ici de croire en Jésus, mais de croire en Celui qui est intervenu en puissance dans le domaine de la mort dans lequel Jésus était à cause de nos péchés, et qui lâen a retiré par Sa puissance. La résurrection soit de Christ, soit des fidèles, est le fruit de la puissante activité de lâamour de Dieu qui a fait sortir de dessous les conséquences du péché Celui qui avait déjà porté toute la peine de nos péchés; de sorte quâen croyant en Dieu qui lâa ressuscité, nous embrassons toute lâétendue de lâÅuvre à laquelle la résurrection a mis le sceau, ainsi que la grâce et la puissance qui sây sont déployées. Nous connaissons Dieu de cette manière. Notre Dieu est le Dieu qui a agi ainsi à lâégard de Jésus et en grâce envers nous : lui-même, il a ressuscité dâentre les morts Jésus [4:25] qui avait été livré pour nos fautes, et qui a été aussi ressuscité pour notre justification. Les conséquences du péché avaient été déjà mises en évidence; Jésus les avait subies et il était mort : lâintervention active de Dieu a délivré de ces conséquences celui qui y avait été soumis parce quâil avait porté les péchés. La résurrection, telle quâelle est connue en Christ, nâest pas seulement une résurrection des morts, mais une résurrection dâentre les morts, le fruit de lâintervention de Dieu pour faire sortir en justice de dessous les dernières conséquences du péché Celui qui avait glorifié Dieu. En croyant à un tel Dieu, nous comprenons que câest lui-même qui, en ressuscitant Christ dâentre les morts, nous a délivrés Lui-même de tout ce à quoi le péché nous avait assujettis, parce quâIl a ramené dâentre les morts, par Sa puissance libératrice, Celui qui était entré dans la mort pour nous sauver.
Ch. 4 v. 24-25 â Foi du croyant dans ce que Dieu a déjà fait, non dans une promesse
[5:1] Ainsi, ayant été justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu. Remarquez ici la différence entre la foi dâAbraham et la nôtre. [4:21] Il croyait que Dieu
accomplir ce quâIl avait promis; [4:24] nous sommes appelés à croire ce quâIl accompli. La foi à la parole de Dieu, la foi en Dieu, la foi qui saisit Sa puissance en résurrection, [4:25] est la foi en ce qui nous a sortis de dessous toutes les conséquences de nos péchés, sauf, sans doute, que nos corps ne sont pas actuellement renouvelés. Cette foi repose sur la puissance de Dieu qui a accompli pour nous une telle délivrance, et nous a purifiés. Christ a été livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification1.1 Je rejette absolument lâinterprétation: «ressuscité parce que nous avons été justifiés». Ce nâest pas la force du Grec, et cela contredit le commencement du chapitre 5 en excluant la foi de notre justification.