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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Ch. 15 v. 1-11 â Fruits produits dans la marche ici-bas
Position terrestre de Jésus et relation avec les disciples sur la terre
Le commencement de ce chapitre et ce qui a trait au cep, se rattache à la partie terrestre de la position de Jésus et des relations de ses disciples avec lui, à ce que Jésus a été sur la terre, à ses relations avec ses disciples envisagés comme étant sur la terre, et ne dépasse pas cette position.
Ch. 15 v. 1-6 â Responsabilité des disciples de porter du fruit comme liés au vrai cep, Christ
Christ, vrai cep remplaçant Israël, et soin du Père envers ceux Lui étant attachés
[15:1] « Je suis le vrai cep ». LâÃternel avait planté un cep transporté dâÃgypte (Ps. 80:8) : câest Israël selon la chair, mais ce nâétait pas le vrai cep. Le vrai cep était le Fils, que lâÃternel a fait monter dâÃgypte, Jésus1 (Matth. 2:15). Celui-ci se présente comme tel à ses disciples. Le vrai cep nâest pas ici ce quâil sera après son départ : il lâétait sur la terre, et sur la terre en contraste avec sa position céleste. â Nous ne parlons pas de planter des ceps dans le ciel, ni dây émonder des sarments. Les disciples auraient considéré le Seigneur comme le plus excellent sarment du cep; mais ainsi il aurait été seulement un membre dâIsraël, tandis que câétait lui qui était le vase, la source de bénédiction selon les promesses de Dieu. Ce nâest donc pas Israël qui est le vrai cep duquel notre chapitre parle; bien au contraire, câest Christ, en contraste avec Israël, mais Christ, planté sur la terre, prenant comme le
cep la place dâIsraël. [15:2] Le Père soigne cette plante, et évidemment sur la terre; dans le ciel, il nâest pas besoin de vigneron. Ceux qui comme résidu dâIsraël sont attachés à Christ â les disciples â ont besoin dâêtre ainsi soignés. Câest sur la terre que Dieu attend du fruit du cep quâil a planté. [15:3] Aussi voyons-nous quâétant encore dans le monde, le Seigneur leur dit : « Vous, vous êtes nets, à cause de la parole que je vous ai dite » : [15:5] « Vous êtes les sarments » (vers. 3-5). [15:2] Judas, pourrait-on dire, avait été ôté, et aussi les disciples qui ne marchaient plus avec Christ; les autres devaient être éprouvés et purifiés afin quâils produisissent plus de fruit. Je ne doute pas que cette relation ne subsiste encore en principe et dâune façon analogue et générale : ceux qui font profession dâappartenir à Christ, qui sâattachent à lui pour le suivre, si la vie se trouve en eux, seront purifiés; sinon, ce quâils ont leur sera ôté. Ici donc, ce nâest que de sa parole â celle du vrai prophète â et du jugement, soit de discipline, soit de retranchement, que le Sauveur parle. [15:4] Par conséquent, il est question, non pas de la puissance de Dieu, mais de la responsabilité de lâhomme, responsabilité à laquelle certes lâhomme ne satisfera pas sans la grâce, mais qui nâen a pas moins ici ce caractère. [15:5] Jésus était la source de toute la force des disciples; ils devaient demeurer en lui; et ainsi â car câest là lâordre â lui demeurerait en eux.1 Comparez, pour cette substitution de Christ à Israël, Ãs. 49. Il recommence Israël en bénédiction comme il a recommencé lâhomme.
Nécessité de la dépendance ici-bas pour porter du fruit
Nous avons vu ceci au chap. 14; il ne sâagit pas dans ces discours de lâexercice souverain de lâamour dans le salut, mais du gouvernement des enfants par leur Père, de sorte que cette bénédiction dépend de la marche (14:21-23). [15:2] Ici, le vigneron cherche du fruit, [15:5] mais lâenseignement donné présente la dépendance complète du cep dans laquelle les sarments se trouvent pour produire du fruit; [15:2] il montre aux disciples quâen marchant sur la terre, ils seront émondés par le Père, â [15:6] et si quelquâun (car, au v. 6, il a soin de changer lâexpression, connaissant ses disciples [15:3] et
ayant déjà déclarés nets) â [15:6] « si ne demeure pas en moi, il est jeté dehors ». Car il ne sâagit pas ici de lâunion avec le Christ en haut, par le Saint Esprit, union qui ne se rompt pas, mais des relations qui se formaient déjà alors ici-bas et qui pouvaient être vitales et éternelles, et pouvaient ne lâêtre pas, ce dont le fruit serait la preuve. Dans le vieux cep, porter du fruit nâétait pas nécessaire : on naissait Juif, on était circoncis, on observait les ordonnances, et on restait sur le cep, bon sarment sans porter aucun fruit quelconque pour Dieu : on nâétait retranché dâIsraël que pour une violation volontaire de la loi.Ch. 15 v. 4-10 â Dépendance et obéissance à Jésus et au Père ici-bas, dans lâamour
Ce qui se formait maintenant nâétait pas une relation avec Jéhovah, fondée sur le fait quâon était né dâune telle famille; [15:8] ce quâil fallait câétait de glorifier le Père par des fruits; câest ce qui montrerait quâon était disciple de Celui qui en avait tant porté. [15:1] Christ donc était le vrai cep; le Père, le vigneron; [15:5] les onze étaient les sarments. [15:4] Ils devaient demeurer en lui, ce quâils réaliseraient en pensant ne produire aucun fruit sinon en lui, et en regardant tout premièrement à lui. Christ précède le fruit. [15:5] Demeurer en lui, câest la dépendance, la proximité pratique et habituelle du cÅur, et la confiance, lui étant attachés par notre dépendance en sa Personne : en faisant cela, Christ en nous sera une source constante de force et de fruit : â il est en nous. Hors de lui les disciples ne pouvaient rien faire : si en demeurant en lui, ils trouvaient la force de sa présence, ils produiraient beaucoup de fruit. [15:6] Mais « si quelquâun » (il ne dit pas : « ils »; Jésus les connaissait, comme de vrais sarments et nets) ne demeurait pas en lui, il était jeté dehors pour le feu. [15:7] De plus, sâils demeuraient en lui, sâil y avait la dépendance constante qui puise à la source, et si les paroles de Jésus demeuraient dans les disciples, dirigeant leurs cÅurs et leurs pensées, ils auraient à leur disposition les ressources de la puissance divine : ils demanderaient ce quâils voudraient, et il leur serait fait. [15:9] Mais, en outre, le Père avait aimé le Fils divinement, pendant son séjour sur la terre; Jésus en avait fait autant à leur égard. Ils devaient demeurer dans cet amour; â [15:4, 7] dans les versets précédents, câétait
, [15:9] maintenant câest . [15:10] En gardant les commandements de son Père, Jésus était demeuré dans son amour; en gardant les commandements de Jésus, ses disciples demeureraient dans son amour . La dépendance (qui implique la confiance, et nos rapports avec Celui dont nous dépendons pour la force, car nous sommes incapables de rien faire sans Lui, et nous appuyant ainsi fermement sur Lui) et lâobéissance sont les deux grands principes de la vie pratique ici-bas. Jésus a marché ainsi en tant quâhomme; il savait par expérience quel était le chemin pour les siens. Les commandements de son Père étaient lâexpression de ce que le Père était : en les observant dans lâesprit de lâobéissance, Jésus avait toujours marché dans la communion de son amour. Il avait maintenu, dans le cÅur de ses disciples, leur communion avec lui-même. Les commandements de Jésus, lorsquâil était ici-bas, sont lâexpression de ce quâil était, divinement parfait dans le chemin de lâhomme. En marchant selon ces commandements, ses disciples demeureraient dans la communion de son amour.1 Il y a trois exhortations : [15:4] Demeurez en moi. [15:7] Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez. [15:9] Demeurez dans mon amour.
Ch. 15 v. 11 â Joie de Jésus donnée dans ce chemin que nous devons suivre
[15:11] Le Seigneur dit ces choses à ses disciples afin que sa joie1 demeurât en eux et que leur joie fût accomplie. On voit quâil ne sâagit pas ici du salut dâun pécheur, mais du chemin quâun disciple doit suivre pour quâil jouisse pleinement de lâamour de Jésus, et que son cÅur soit sans nuage là où la joie se trouve. Il nâest pas dit non plus si, étant vraiment croyant, on peut être séparé de Dieu, parce que le Seigneur fait de lâobéissance le moyen de demeurer dans son amour. Certainement lui ne pouvait pas perdre la faveur de son Père ou cesser dâêtre lâobjet de son amour. Il ne pouvait pas être question de cela; et cependant Jésus dit, : « Jâai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (vers. 10). Mais câétait dans le sentier divin quâil en avait joui. Il sâagit donc de la marche et de la force dâun disciple, et non pas du moyen dâêtre sauvé.
1 On a pensé que la joie dont il est question ici, est la joie de Christ dans la marche dâun disciple obéissant : je ne le pense pas. Câest la joie dont il jouissait ici-bas, comme il nous a laissé sa propre paix [(14:27)], et nous donnera sa propre gloire [(17:22)].
Ch. 15 v. 12-25 â Amour de Jésus pour les siens, et haine du monde
Ch. 15 v. 12-16 â Amour du Seigneur pour Ses amis, recevant Ses pensées
Au verset 12, commence une autre partie du sujet. Le Seigneur veut, câest là son commandement, que ses disciples sâentrâaiment, comme lui les avait aimés : [15:9] auparavant il avait parlé de lâamour du Père pour lui, amour qui découlait du ciel dans son âme ici-bas1. Il avait aimé ses disciples de cette même manière, mais il avait aussi été un compagnon, un serviteur, dans cet amour. [15:12] Ainsi les disciples devaient sâaimer les uns les autres, dâun amour qui se montrerait supérieur aux faiblesses dâautrui, et qui étant en même temps fraternel, rendrait celui qui en était animé, serviteur de son frère. [15:13] Cet amour devait se manifester jusquâà donner sa vie pour ses amis : [15:14] or pour Jésus, celui qui lui obéissait était son ami. Remarquez quâici Jésus ne dit pas que lui serait ami des autres : il a été
ami quand il a donné sa vie pour les pécheurs; â sommes amis, [15:15] lorsque nous jouissons de sa confiance, ainsi quâil lâexprime ici : « Je vous ai fait connaître tout ce que jâai ouï de mon Père » (vers. 15). On parle de ses affaires à celui que cela regarde, selon la nécessité où lâon peut être de le faire : Je communique mes propres pensées à celui qui est mon ami. « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? » dit lâÃternel [(Gen. 18:17)]; â aussi Abraham a-t-il été appelé « lâami de Dieu » [(Jac. 2:23)]. Or Dieu a communiqué à Abraham, non pas ce qui le regardait lui (il lâavait déjà fait dans diverses révélations, comme Dieu), mais les choses qui concernaient le monde, Sodome. Câest ainsi que Dieu en agit à lâégard de lâÃglise, et en pratique à lâégard du disciple obéissant; il est, comme tel, le dépositaire de ses pensées. [15:16] Au reste, il avait choisi les disciples pour cela; ce nâétait pas eux qui lâavaient choisi par un acte de leur propre volonté. Il les avait choisis et établis pour aller et porter du fruit, et un fruit qui demeurerait; de sorte quâétant ainsi choisis de Christ pour lâÅuvre, ils reçussent du Père, qui dans ce cas ne pouvait leur manquer, tout ce quâils demanderaient (vers. 16). Le Seigneur en revient ici à la source et à la certitude de la grâce, afin que la responsabilité pratique sous laquelle il les plaçait moralement, nâobscurcît pas la divine grâce qui agissait à leur égard et les avait placés sous cette responsabilité.1 Jésus ne dit pas : Le Père « mâaime », mais, « mâa aimé » [(15:9)], câest-à -dire quâil ne parle pas simplement de lâamour éternel du Père pour le Fils, mais de lâamour du Père déployé envers lui, le Fils, durant son humanité ici-bas.
Ch. 15 v. 17-22 â Le monde rejette Jésus révélant le Père, et hait Ses disciples
[15:17] Quâils sâaimassent donc les uns les autres1 ! [15:18] Que le monde les haït, nâétait quâune suite naturelle de la haine que ce monde avait eue pour Jésus : câétait un sceau de leur association avec Lui. [15:19] Le monde aime ce qui est du monde : câest très naturel. â Les disciples nâétaient point du monde; en outre, le Jésus que ce monde avait rejeté, les avait choisis et séparés du monde; câest pourquoi le monde les haïssait, parce que la grâce les avait choisis. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien; mais parce que vous nâêtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisis du monde, à cause de cela le monde vous hait » (vers. 19). Cette haine que le monde portait aux disciples, avait sa raison morale, savoir quâils nâen étaient pas; mais cela mettait en évidence leur relation avec Jésus, et ses droits souverains dâaprès lesquels il les avait pris à Lui hors dâun monde rebelle. [15:20] Les disciples auraient la même part que leur Maître, [15:21] et cela à cause de
, parce que le monde (et ici Jésus parle particulièrement des Juifs, parmi lesquels il avait travaillé) ne connaissait pas le Père qui lâavait envoyé dans son amour. Sâenorgueillir de Jéhovah comme étant Dieu, allait bien à ce pauvre peuple : il aurait reçu le Messie sur ce pied-là . Mais connaître le Père, révélé dans son vrai caractère par le Fils, était tout autre chose : cependant le Fils avait révélé le Père; et par ses paroles et par ses Åuvres, avait manifesté le Père et ses perfections. [15:22] Si Christ nâétait pas venu leur parler, Dieu nâaurait pas à leur reprocher le péché; ils subsisteraient encore, quoique misérablement; leur véritable état nâaurait pas été complètement mis à lâépreuve (quoiquâil y eût abondance de péché et de transgression en tant quâhommes et peuple sous la loi), câest quâils ne voulaient pas de Dieu â pas même venu en grâce. Le fruit dâune nature en chute était là , sans doute, mais non la preuve que cette nature préférait le péché à Dieu, lorsque Dieu se trouvait là en miséricorde, nâimputant pas le péché. La grâce était en action envers eux, ne leur imputant pas le péché. La miséricorde les avait considérés comme étant en chute, mais non comme des créatures coupables. Dieu nâagissait pas sur le fondement de la loi, qui impute, ou sur celui du jugement, mais il présentait la grâce dans la révélation du Père par le Fils. Les paroles et les Åuvres du Fils, révélant le Père en grâce, étant rejetées, cela les laissait sans espoir (comp. 16:9). Autrement leur condition réelle nâaurait pas été manifestée dâune manière aussi complète, Dieu aurait pu encore employer un moyen; et il aimait trop Israël pour le condamner, sâil y en avait eu un seul dont il ne se fût pas servi.1 En les choisissant et les mettant à part pour jouir ensemble de cette relation avec lui en dehors du monde, Jésus avait placé les disciples dans une position dont lâamour mutuel était comme une conséquence naturelle; et, en effet, la conscience de cette position et lâamour vont ensemble.
Ch. 15 v. 22-25 â Haine du Fils et du Père pleinement manifesté en grâce
[15:24] Si même le Seigneur nâavait pas fait au milieu dâeux les Åuvres que nul autre nâeût jamais faites, ils auraient pu rester tranquilles, refuser de croire en lui, et ne pas être coupables aux yeux de Dieu : ils auraient été encore lâobjet de la longue patience de lâÃternel. Mais de fait, ils avaient vu et haï le Fils et le Père (vers. 22-24). Le Père avait été pleinement manifesté dans le Fils â en Jésus, et si, lorsque Dieu était pleinement manifesté, et cela en grâce, lâhomme le rejetait, que pouvait-il être fait, sinon de le laisser dans le péché, loin de Dieu ? Si le Père nâavait été que partiellement manifesté, il restait encore une excuse; les Juifs auraient pu dire : Ah ! sâil avait montré de la grâce, et si nous lâavions connu comme il est, nous ne lâaurions pas rejeté ! Maintenant ils ne pouvaient plus dire cela, ils avaient vu le Père et le Fils en Jésus. Hélas ! ils les avaient vus et haïs1. [15:25] Or cela ne faisait quâaccomplir ce qui avait été prédit à leur égard dans leur loi : pour ce qui regardait le témoignage envers Dieu par le peuple et un Messie reçu de lui comme accomplissement des promesses, tout était fini : « Ils mâont haï sans cause ! »
1 Remarquez quâil est fait de nouveau mention ici de sa Parole [(15:22)] et de ses Åuvres [(15:24)].
Envoi et action du Saint Esprit après le départ de Jésus
Ch. 15 v. 26-27 â Témoignage à la gloire de Jésus de lâEsprit et des disciples
Maintenant (vers. 26 et suiv.), le Seigneur commence à parler de lâEsprit qui devait venir pour maintenir sa gloire que le peuple avait jetée à terre. Les Juifs nâavaient pas connu le Père manifesté dans le Fils : [15:26] le Saint Esprit viendrait du Père pour rendre témoignage au Fils; le Fils lâenverrait de la part du Père. Au chap. 14 [(v. 26)], le Père lâenvoie au nom de Jésus, pour la relation personnelle des disciples avec Jésus. Ici, Jésus, monté dans les lieux célestes, lâenverra comme témoin de sa gloire suprême, de sa position céleste. Câétait le nouveau témoignage; il devait être rendu à Jésus, Fils de Dieu, tel quâil est dans le ciel. [15:27] Les disciples
rendaient témoignage de lui, parce quâils avaient été avec lui dès le commencement. Ils devaient être pour Jésus â avec le secours du Saint Esprit â les témoins oculaires de sa vie ici-bas, de la manifestation du Père en lui; [15:26] le Saint Esprit lui-même, envoyé par Christ, serait le témoin de sa gloire auprès du Père duquel il venait.Résumé du chapitre â Introduction au témoignage du Saint Esprit ici-bas
[15:1] Ainsi ces discours nous ont montré en Jésus le vrai cep, [15:5] dans les disciples les sarments [15:2] déjà nettoyés, Christ étant là , présent sur la terre; puis, après son départ, ses disciples devaient maintenir cette relation pratique sur la terre; [15:9-10] ils seraient en relation avec lui monté en haut, comme lui ici-bas avait été avec le Père : [15:12] ils devaient alors être entre eux comme il avait été avec eux. [15:19] Leur position était en dehors du monde. [15:24] Or les Juifs avaient haï le Fils et le Père : [15:26] le Saint Esprit rendrait témoignage au Fils auprès du Père et dans le Père; â [15:27] les disciples en feraient de même à lâégard de ce quâil avait été ici-bas. Le Saint Esprit, et, dans un certain sens, les disciples, remplacent Jésus aussi bien que lâancien cep, sur la terre. Dans ce qui suit, la présence et le témoignage du Saint Esprit sur la terre sont développés.
Envoi du Saint Esprit selon la condition de Christ et des disciples, aux chap. 14 et 15
Il est bon de remarquer la correspondance qui existe entre les sujets des passages que nous examinons. Au chap. 14 [(v. 9)], nous avons la Personne du Fils révélant le Père, et le Saint Esprit enseignant aux disciples la présence du Fils dans le Père, et eux-mêmes en Jésus en haut [(14:20)]. Câétait la condition personnelle, à la fois de Christ et des disciples, et tout cela est lié ensemble; seulement, en premier lieu, le Père, le Fils étant ici-bas, et ensuite, le Saint Esprit envoyé par le Père. Dans les chap. 15 et 16, nous avons les diverses dispensations : Christ, le vrai cep sur la terre [(15:1)], et ensuite le Consolateur envoyé ici-bas par le Christ exalté [(15:26)]. Au chap. 14 [(v. 16)], Christ prie le Père, qui envoie lâEsprit au nom de Christ [(14:26)]. Au chap. 15 [(v. 26)], Christ exalté envoie de la part du Père lâEsprit, témoin de son exaltation, comme les disciples, conduits par lâEsprit, lâétaient de sa vie dâhumiliation sur la terre, mais comme Fils [(15:27)].
Développement des résultats de lâenvoi du Saint Esprit selon la position de Jésus
Cependant, bien quâen reproduisant les mêmes vérités, il y a un développement dans lâenseignement du Seigneur. Au chap. 14, tout en quittant la terre, Jésus parle en rapport avec ce quâil était sur la terre. [14:16] Câest le Père (non Christ lui-même) qui envoie le Saint Esprit sur sa demande. [14:12-14] Lui va pour ses disciples, de la terre au ciel, comme Médiateur. [14:16] Il prie le Père, et le Père leur donnera un autre Consolateur pour demeurer avec eux, et ne pas les quitter comme lui. [14:17] Leurs relations avec le Père dépendront de ce Consolateur; ce sera à eux, comme croyant en lui, Jésus, que lâEsprit sera envoyé, et non au monde, ni sur des Juifs comme tels; [14:26] il sera envoyé «
». Ensuite, le Saint Esprit les enseignera lui-même, et il leur rappellera les commandements de Jésus, tout ce quâil leur avait dit; car le chap. 14 donne lâensemble de la position qui résultait de la manifestation1 du Fils et de celle du Père en lui, et du départ du Seigneur, câest-à -dire le résultat de ce départ à lâégard des disciples. Or au chap. 15, le Seigneur avait épuisé le sujet des commandements en rapport avec la vie manifestée en lui ici-bas; et, à la fin du chapitre, il se considère comme monté en haut, et il ajoute : « Mais quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai dâauprès du Père⦠» (vers. 26). Le Consolateur vient bien du Père, car notre relation est, et doit être directe avec lui; â câest dans cette relation que Jésus nous a placés. Mais ici, ce nâest pas le Père qui envoie le Consolateur sur la demande de Jésus et en son nom [(14:16, 26)]. [15:26] Jésus a pris sa place dans la gloire, comme Fils de lâhomme, et selon les fruits glorieux de son Åuvre, et il envoie le Consolateur en rapport avec cette position. Par conséquent, lâEsprit descendu dâen haut rend témoignage à ce que Jésus est en haut, dans le ciel. Sans doute, il nous fait sentir ce que Jésus était ici-bas, où en grâce infinie il a manifesté le Père, il nous le fait sentir bien davantage quâà ceux qui étaient avec Jésus pendant son séjour sur la terre. Mais ceci se trouve dans le chap. 14. Toutefois le Saint Esprit est envoyé par Jésus dâen haut, et il nous révèle le Fils, que nous connaissons maintenant, comme ayant parfaitement, et divinement (comme homme toutefois, et au milieu des hommes pécheurs) manifesté le Père. Nous connaissons, dis-je, le Fils, comme étant auprès du Père et dans le Père. Câest Lui qui, de là , nous a envoyé le Saint Esprit.Manifestation de la vie et de lâamour en Jésus, et en nous par lâEsprit
1 Remarquez ici le développement pratique, pour ce qui regarde la vie, de ce sujet si profondément intéressant. En 1 Jean 1 et 2, la vie éternelle qui avait été avec le Père, a été manifestée [(1 Jean 1:2)] (car « en lui », le Fils, « était la vie »), aussi était-il la Parole de vie, et Dieu était lumière (comp. Jean 1 [(v. 4)]); les chrétiens devaient (1 Jean 2:3-5) garder ses commandements : câétait un ancien commandement quâils avaient eu depuis le commencement [(1 Jean 2:7)] (câest-à -dire depuis le commencement du ministère de Jésus lui-même ici-bas, de Celui que leurs mains avaient touché [(1 Jean 1:1)]). Mais maintenant ce commandement était vrai en lui et en eux [(1 Jean 1:8)]; cette vie, câest-à -dire cette vie dâamour dont ces commandements étaient lâexpression ainsi que celle de la justice, se reproduirait en eux, en vertu de leur union avec Jésus par le Saint Esprit, selon Jean 14:20. Aussi demeurait-on en Jésus (1 Jean 2:6). Dans notre évangile, chap. 1 [(v. 18)], nous trouvons le Fils qui est dans le sein du Père, qui révèle le Père. Or il révèle le Père comme il le connaît lui-même étant dans son sein; il révèle ce que le Père était pour lui-même. Jésus a apporté cet amour (dont il était lâobjet) au sein de lâhumanité, et lâa placé dans le cÅur de ses disciples (comp. 17:26). Ceci est manifesté actuellement en perfection par lâhabitation de Dieu en nous, et par son amour rendu parfait en nous, tandis que nous demeurons dans lâamour fraternel (1 Jean 4:12; comp. Jean 1:18). La manifestation du fait que nous avons été ainsi aimés, aura lieu par notre apparition dans la même gloire que Christ (17:22-23). Christ manifeste cet amour en venant du Père; ses commandements nous lâenseignent; la vie que nous avons en lui le reproduit. Ainsi, les préceptes du Seigneur forment et dirigent cette vie à travers les voies de la chair et les tentations, au milieu desquelles, sans péché, il a vécu de cette vie; le Saint Esprit est la force de cette vie en nous, comme étant le lien puissant et vivant de nos âmes avec lui, lâEsprit par lequel nous avons la conscience dâêtre en Lui, et Lui en nous (Lâunion comme corps à la Tête est une autre chose, qui nâest jamais le sujet traité dans Jean). De sa plénitude nous recevons grâce sur grâce [(Jean 1:16)]. Câest pourquoi nous devrions non pas être ce quâil a été, mais marcher comme il a marché [(1 Jean 2:6)]; car nous ne devons pas marcher selon la chair, quoiquâelle soit en nous, et pas en lui.