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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 16". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 16". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Ch. 16 v. 1-11 â Conséquences de la venue de lâEsprit ici-bas
Ch. 16 v. 1-3 â Opposition des Juifs à la vérité nouvelle et à lâenseignement de lâEsprit
Dans ce chapitre, la révélation de cette grâce fait un pas de plus : le Saint Esprit est considéré comme déjà ici-bas. [16:1] Le Seigneur déclare quâil a exposé toute sa doctrine relative à son départ [(14:12)]; aux souffrances de ses disciples dans le monde, comme y occupant sa place [(15:20)]; â à ce qui concernait leur joie comme étant dans la même relation avec lui que celle dans laquelle il avait été ici-bas avec son Père [(15:11)]; â à leur connaissance du fait quâil était dans le Père et eux en lui et lui-même en eux [(14:20)]; â enfin à ce qui se rapportait au don du Saint Esprit, afin de les préparer pour tout ce qui arriverait quand il serait loin [(14:26)], de sorte quâils ne fussent pas scandalisés. [16:2] Car ils seraient chassés des synagogues, et celui qui les tuerait croirait rendre service à Dieu. Tel serait lâétat dâaveuglement de ceux qui, restant dans leurs anciennes doctrines comme une forme, et rejetant la lumière, ne se serviraient de la forme de la vérité, par laquelle ils accréditaient la chair comme orthodoxe, que pour résister à la lumière qui, selon lâEsprit, jugerait la chair. [16:3] Ils le feraient, parce quâils ne connaissaient ni le Père, ni Jésus, le Fils du Père. Câest une vérité nouvelle qui éprouve lââme et la foi. La vérité ancienne, généralement reçue et par laquelle une congrégation de gens se distingue de ceux qui les entourent, peut être un sujet dâorgueil pour la chair, même là où la vérité se trouve, comme câétait le cas des Juifs. Mais la vérité nouvelle est dans sa source une question de foi; il nây a pas là lâappui dâune congrégation pour lâaccréditer, mais la croix, lâhostilité et lâisolement. [16:2] Ils pensaient rendre service à Dieu. [16:3] Ils ne connaissaient ni le Père, ni le Fils.
Ch. 16 v. 4-7 â Gain pour la foi de perdre même Jésus ici-bas
La nature sâoccupe de ce quâelle perd; la foi regarde vers lâavenir où (précieuse pensée !) Dieu nous conduit. La nature agissait dans les disciples. [16:6] Ils aimaient Jésus, ils souffraient de son départ, et cela se comprend; mais la foi ne se serait pas arrêtée là . [16:5] Si les disciples avaient saisi la gloire nécessaire de la personne de Jésus, qui ne pouvait jamais venir à manquer, si leur affection, animée par la foi, sâétait occupée de lui et non dâeux-mêmes, ils auraient demandé : « Où vas-tu ? ». [16:7] Cependant lui, qui pensait à eux, les assure que ce leur serait un gain même de le perdre : glorieux fruits des voies de Dieu ! Leur gain consisterait en ceci, que le Consolateur serait ici-bas avec eux et en eux.
Ch. 16 v. 8-11 â Témoignage du Saint Esprit quant au monde
16.1.3.1 - [Triple démonstration amenée par la présence de lâEsprit ici-bas
3>Ch. 16 v. 9 â Manifestation du péché du monde par le rejet de Jésus
Ici, remarquez-le, Jésus ne parle pas du Père. [16:7] Il sâagit du Consolateur ici-bas qui demeurerait avec les disciples à la place de Jésus, pour maintenir le témoignage de son amour envers les disciples et ses relations avec eux. Jésus sâen allait, car sâil ne sâen allait pas, le Consolateur ne viendrait pas; mais sâil sâen va, il lâenverra. [16:8] Quand le Consolateur sera venu, il agira par la démonstration de la vérité concernant le monde, qui avait rejeté Christ et qui persécutait ses disciples : et il agira en bénédiction dans les disciples eux-mêmes. [16:9] à lâégard du monde, le Consolateur nâavait quâun seul sujet de témoignage pour démontrer le péché du monde : celui-ci nâavait pas cru en Jésus â au Fils. Sans doute, il y avait parmi les hommes du péché de toute espèce, et, à vrai dire, rien dâautre que du péché â et ce péché méritait la condamnation; et par lâÅuvre de la conversion, Dieu démontre à lââme ces péchés. Mais le rejet de Jésus mettait le monde tout entier sous une condamnation commune. Chacun répondra, sans doute, de ses péchés, et le Saint Esprit nous fait sentir nos péchés : mais comme système responsable devant Dieu, le monde avait rejeté le Fils de Dieu; câétait le fondement sur lequel Dieu agissait envers le monde maintenant; câétait ce qui manifestait le cÅur de lâhomme. Ce rejet duquel la présence du Saint Esprit est la preuve, était une démonstration que Dieu étant pleinement manifesté en amour, tel quâil était, lâhomme ne voulait pas le recevoir : Dieu était venu ne leur imputant pas leurs péchés [(2 Cor. 5:19)], mais lâhomme ne voulait pas de lui. La présence de Jésus nâétait pas que le Fils de Dieu lui-même fût manifesté dans sa gloire, devant laquelle lâhomme peut trembler et craindre, quoiquâil ne puisse pas y échapper; mais ce quâil était moralement dans sa nature, dans son caractère, lâhomme le haïssait ! Tout témoignage pour amener lâhomme à Dieu était inutile : plus le témoignage était clair, plus on sâen détournait, plus on sây opposait. La démonstration du péché du monde était donc quâil avait rejeté Christ : terrible témoignage ! Dieu manifesté en bonté, sâattire la haine, parce quâil est parfait, et parfaitement bon. Tel est lâhomme ! â Le témoignage du Saint Esprit au monde, comme celui de Dieu à Caïn avait été : Où est mon Fils ? Ce nâétait pas que lâhomme était coupable; mais il était perdu, lâarbre était mauvais1.
1 Lâhomme est jugé sur ce quâil a fait; il est perdu pour ce quâil est.
3>Ch. 16 v. 10 â Justice divine démontrée par la glorification de Christ rejeté
Or ceci amenait Dieu à quelque chose qui était tout autre, à la démonstration de la justice. [16:10] Christ allait vers son Père et le monde ne le verrait plus : câétait le résultat de son rejet. De justice humaine, il nây en avait pas ! Le péché de lâhomme était démontré dans le rejet du Christ. La croix était, sans doute, le jugement exécuté contre le péché, et dans ce sens-là , justice serait faite. Mais dans ce monde, ce qui avait été vu, câétait le seul juste, condamné par les hommes et abandonné de Dieu : ceci assurément nâétait pas la manifestation de la justice; câétait une séparation finale et judiciaire entre lâhomme et Dieu (voyez chap. 11 et 12:31). Si Jésus eût été délivré lorsquâil a été condamné des hommes, et quâil fût devenu roi dâIsraël, cela nâaurait pas été une conséquence qui répondît au fait quâil avait pleinement glorifié Dieu. Mais, ayant glorifié Dieu son Père, Jésus allait prendre place à sa droite, à la droite de la Majesté dans les cieux, être lui-même glorifié en Dieu, sâasseoir sur le trône du Père : le placer là , câétait la justice divine1. Cette même justice privait pour toujours de Jésus le monde tel quâil est : lâhomme ne le verrait plus. La justice en faveur des hommes se trouvait en Christ, à la droite de Dieu â en jugement quant à ce monde, jugement sans espoir et pour toujours, en ce que celui-ci avait rejeté Christ.
1 Chap. 13:31, 32; 17:1, 4, 5.
3>Ch. 16 v. 11 â Jugement de Satan comme ayant entraîné le monde contre Jésus
[16:11] Ensuite Satan avait été démontré prince de ce monde, en le conduisant tout entier contre le Seigneur Jésus. Pour accomplir les desseins de Dieu en grâce, Jésus ne résiste pas; il se donne lui-même jusquâà la mort. Celui qui a lâempire de la mort sâest compromis jusquâau bout; dans son désir de ruiner lâhomme, il a dû tout hasarder; dans son entreprise contre le Prince de la vie, il a pu associer à lui-même pour ce dessein le monde entier, Juif et gentil, peuple et sacrificateurs, gouverneur, soldats et sujets. Le monde était là , conduit par son prince, à cette journée solennelle. Tout dépendait pour lâEnnemi de lâissue de cette journée; et le monde était avec lui. Or Jésus est ressuscité, il est monté vers son Père, et il a envoyé le Saint Esprit. Tous les motifs qui gouvernent le monde, et la puissance par laquelle Satan tient les hommes captifs, sont démontrés provenir de lui, Satan; mais il est jugé. La puissance du Saint Esprit en est le témoignage et surmonte toute la puissance de lâEnnemi. Le monde nâest pas encore jugé, câest-à -dire, le jugement exécuté : cela aura lieu dâune autre manière; mais câest moralement son prince qui est jugé. Tous les motifs de ce monde, religieux et irréligieux, lâont conduit à rejeter Christ, en se plaçant sous le pouvoir de Satan. Câest sous ce caractère que Satan a été jugé, car il a conduit le monde contre Celui qui est démontré être le Fils de Dieu, par la présence du Saint Esprit.
La présence du Saint Esprit découle du rejet de Christ et de Sa glorification
[16:8] Tout ceci avait lieu par la présence sur la terre du Saint Esprit envoyé par Jésus : sa présence même était la démonstration de ces trois choses, signalées dans les vers. 8-11 : car si le Saint Esprit était ici-bas, [16:9] câétait parce que le monde avait rejeté le Fils de Dieu. [16:10] La justice était attestée par la présence de Jésus à la droite de Dieu â ce dont la venue du Saint Esprit était la preuve â ainsi que dans le fait que le monde ne devait plus le voir. [16:11] Or le monde qui avait rejeté Jésus nâétait pas jugé ouvertement, mais Satan ayant amené ce monde à rejeter le Fils, la présence du Saint Esprit témoignait que Jésus avait brisé lâempire de la mort; que celui qui avait cet empire était ainsi jugé; quâil sâétait montré ennemi de Celui que le Père avait reconnu, que sa puissance était annulée, et que la victoire était au Second Adam, après que toute la puissance de Satan avait été employée contre la faiblesse humaine de Celui qui sây soumettait en amour. Mais Satan, ainsi jugé, était le prince de ce monde.
Ch. 16 v. 12-33 â Action de lâEsprit quant à la position glorieuse de Jésus après la croix
Ch. 16 v. 12-13 â Åuvre de lâEsprit pour instruire les disciples dans les choses divines
La présence du Saint Esprit serait donc la démonstration, non des droits de Christ comme Messie, tout réels quâils fussent, mais de ces vérités à lâégard de lâhomme et du monde dans lequel Israël, ayant rejeté les promesses, était maintenant perdu, bien que Dieu conservât la nation pour lui-même. [16:8] Mais le Saint Esprit devait faire encore autre chose que démontrer au monde lâétat dans lequel celui-ci se trouvait; [16:13] il accomplirait une Åuvre dans les disciples. Il les conduirait dans toute la vérité et il leur annoncerait les choses qui vont arriver; [16:12] car Jésus avait bien des choses à leur dire quâils nâétaient pas encore capables de supporter. [16:13] Quand le Saint Esprit serait en eux, il serait leur force, aussi bien que leur instructeur; et ce serait pour eux un état de choses entièrement différent. Ici, lâEsprit est envisagé comme présent sur la terre, à la place de Jésus, et demeurant dans les disciples. Ce nâest pas un esprit particulier qui parle de son propre fonds; mais ainsi que Jésus avait dit : « Je juge selon ce que jâentends » (chap. 5:30), jugement parfaitement céleste et divin; de même lâEsprit agissant dans les disciples dirait ce qui venait dâen haut et parlerait de lâavenir selon la connaissance divine; â le ciel et lâavenir seraient les sujets de son témoignage, communiquant dâen haut ce quâil aurait entendu, et révélant les événements à venir sur la terre; et ces sujets montraient que la connaissance qui sây déployait était une connaissance qui appartient à Dieu. Quelle bénédiction de posséder ce quâIl a à nous donner !
Ch. 16 v. 14-15 â Gloire de Jésus dévoilée par lâEsprit dans toute son étendue
Mais en outre, lâEsprit prend ici-bas la place de Christ. Jésus avait glorifié le Père sur la terre [(17:4)]; [16:14] le Saint Esprit glorifierait Jésus sous le rapport de la gloire qui appartient à sa personne et à sa position. Le Seigneur ne parle pas ici directement de la gloire du Père. Les disciples avaient vu la gloire de la vie de Jésus sur la terre; le Saint Esprit leur dévoilerait sa gloire dans ce qui Lui appartient comme glorifié auprès du Père â ce qui lui appartenait. Les disciples apprendraient cette gloire partiellement â câest la mesure de lâhomme quand il sâagit des choses de Dieu â [16:15] mais lâétendue de ce qui appartenait à Jésus leur est déclaré par le Sauveur lui-même : « Celui-là me glorifiera; car il prendra de ce qui est à moi, et vous lâannoncera.
; câest pourquoi jâai dit quâil prend du mien, et quâil vous lâannoncera » (vers. 14-15).Ch. 16 v. 16-27 â Position de Christ dans la gloire, et relations des disciples avec le Père
Ainsi, le don du Saint Esprit nous est présenté de plusieurs manières, en relation avec le départ de Jésus et la gloire dans laquelle il entrait. Dans la dépendance de son Père, et représentant ses disciples comme monté en haut du milieu dâeux, Jésus sâadresse en leur faveur au Père, et Lui demande de leur envoyer cet autre Consolateur, lâEsprit de vérité (chap. 14:16). â Ensuite, nous trouvons que le nom de Jésus a toute efficace : toute bénédiction est accordée en son nom de la part du Père. Câest à cause de lui et selon lâefficace de son nom, de tout ce qui en lui est agréable au Père, que toute grâce nous est donnée dâen haut. Aussi le Père enverra le Saint Esprit au nom de Jésus (14:26). â Puis, glorifié dans les lieux célestes et ayant pris sa place auprès de son Père, Jésus envoie lui-même le Saint Esprit de la part du Père comme procédant de lui (15:26). â Enfin, le Saint Esprit est présent ici-bas, dans ce monde (câest-à -dire au milieu des disciples), et il glorifie Jésus, en prenant de ce qui est à lui et en lâannonçant aux siens (vers. 13-15). Ici, toute la gloire de la personne de Christ est mise en évidence, aussi bien que les droits qui appartiennent à la position quâil a prise. [16:15] « Tout ce quâa le Père », est à lui : il a pris sa position selon les conseils éternels de Dieu, en vertu de son Åuvre comme Fils de lâhomme; mais sâil est entré en possession, dans ce caractère, tout ce quâil possède dans cette position est à lui comme Fils, à qui, étant un avec le Père, appartient tout ce que le Père possède. [16:16] Il sera caché pour un temps; ensuite les disciples le verront (vers. 16 et suiv.); car son absence loin dâeux nâest que lâaccomplissement des voies de Dieu : il nâétait pas question dâêtre, pour ainsi dire, perdu par la mort; il va vers son Père. [16:17-18] Mais de ce fait, les disciples ne comprenaient rien. [16:20-22] Le Seigneur développe le fait et ses conséquences, sans leur indiquer encore toute la portée de ce quâil disait : il lâenvisage du côté historique et humain. [16:20] Le monde se réjouira de sâêtre débarrassé de lui. Triste joie ! Les disciples se lamenteront de son absence, quoiquâelle fût une vraie source de joie pour eux, mais leur tristesse sera changée en joie. Comme témoignage, ceci a eu lieu quand Jésus sâest montré à ses disciples après sa résurrection [(20:20)]; [16:22] mais cette promesse de les revoir sera pleinement accomplie, quand il reviendra pour les recevoir auprès de lui. Mais quand ils lâauront revu, ses disciples comprendront la relation dans laquelle il les a placés avec son Père; ils jouiront de cette relation, déjà sur la terre, par le Saint Esprit. [16:26] Leur état ne sera plus celui dans lequel ils se trouvaient dans ce moment-là , savoir de ne pouvoir sâapprocher eux-mêmes du Père, tandis que Christ le pouvait (comme Marthe lâexprimait : « Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera » [(11:22)]). Ils pourront eux-mêmes aller
au Père, [16:27] qui les aimait, parce quâils croyaient en Jésus, et lâavaient reçu lorsquâil a été humilié dans ce monde de péché (et en principe il en est toujours ainsi); â [16:24] et demandant ce quâils voudront en son nom, ils le recevront, de sorte que leur joie sera accomplie dans la conscience de la position toute bénie dans laquelle ils se trouvaient et de la valeur de tout ce quâils possédaient en Christ.Ch. 16 v. 28-33 â Compréhension des disciples quant au retour de Christ auprès du Père
Cependant déjà , le Seigneur déclare à ses disciples le fond de la vérité à cet égard; [16:28] il venait dâauprès du Père, il sâen allait vers le Père (vers. 28). [16:29] Les disciples pensent saisir ce quâil dit ici sans énigme : « Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu ne dis aucune similitude ». Ils sentent que le Seigneur a connu leur pensée [(16:19)], car ils ne lui en avaient rien dit; [16:30] toutefois ils ne sâélèvent pas réellement à la hauteur de ce quâil vient de leur dire. [16:27] Il leur avait dit quâils avaient cru quâil était venu de Dieu; cela ils le comprenaient â ce qui sâétait passé les avait confirmés dans cette foi â [16:30] et ils déclarent leur conviction à cet égard; [16:28] mais ils nâentrent pas dans la pensée :
. [16:29] Ils croyaient être au clair à lâégard de ce que Jésus leur disait, [16:31] mais il nây avait rien dans ce quâils avaient compris qui les mît au-dessus de lâeffet du rejet de Jésus sur leur foi et leur conduite : [16:28] ce quâaurait fait au contraire la pensée quâil était venu dâauprès du Père et quâil retournait au Père. [16:32] Jésus leur annonce donc que sa mort les dispersera, et quâils lâabandonneront; mais que son Père sera avec lui, et quâil ne sera pas seul. [16:33] Du reste, il leur avait expliqué toutes ces choses, afin quâils eussent la paix en lui : dans le monde, qui le rejetait, ils auraient de la tribulation, mais Jésus avait vaincu le monde : â ils pouvaient avoir bon courage.Jésus sâadresse maintenant au Père, les disciples étant vus comme Lui ici-bas
Ceci termine les entretiens de Jésus avec ses disciples sur la terre. [17:1] Dans le chapitre suivant, il sâadresse à son Père, comme à celui qui devait prendre sa place à lâégard de ses disciples (câest-à -dire, de ceux qui Lui appartenaient), lorsque lui, Jésus, sâen irait, en donnant en même temps à ses disciples leur position à lâégard du Père et à lâégard du monde, à la suite de son propre départ pour être glorifié auprès du Père. Tout ce chapitre place essentiellement les disciples dans la même position que Christ, après en avoir posé le fondement dans sa glorification et son Åuvre. Sauf les derniers versets, câest sa position sur la terre. Ainsi quâil était divinement dans les cieux, et quâil manifestait sur la terre un caractère céleste et divin, ainsi (Lui étant glorifié comme homme dans les cieux) ils devaient, à leur tour, unis avec Lui, montrer le même caractère. Jusquâici, nous avons, en premier lieu, la place quâil a occupée personnellement, et lâÅuvre qui engageait les disciples à sây trouver.