Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Ch. 14 v. 1-14 â Position des disciples après le départ de Jésus en haut
Ch. 14 v. 1-3 â Condition des disciples après la montée de Jésus au ciel
Ch. 14 v. 1 â Réponse à la condition des disciples, une fois Jésus parti
Maintenant le Seigneur commence à enseigner ses disciples en vue de son départ. [13:33] Il allait où ils ne pouvaient venir, et ils resteraient, à vues humaines, seuls sur la terre. [14:1] Câest au sentiment de cette condition, en apparence désolante, que le Seigneur sâadresse en leur montrant quâil était lui-même un objet pour la foi, comme Dieu lâétait. En faisant ceci, il expose aux disciples toute la vérité à lâégard de leur condition. Il ne parle pas ici de son Åuvre, mais de leur position en vertu de cette Åuvre, position dont sa personne aurait dû être la clef pour eux et le serait maintenant. Le Saint Esprit, le Consolateur qui viendrait, serait la puissance par laquelle ils pourraient en jouir dans toute son étendue et comprendre pleinement le glorieux moyen de leur participation à cette puissance, qui aurait lieu quand il serait venu.
Impossibilité pour la chair de suivre Jésus où Il va
à la question de Pierre, à la fin du chap. 13 [(v. 36)] : « Où vas-tu ? » Jésus répond. Lorsque ce nâétait que par un désir de la chair que son disciple voulait pénétrer là où Lui allait, le Seigneur ne pouvait que répondre que la force de la chair ne peut aller là où il va â car en effet, Pierre prétendait suivre Jésus dans la mort [(13:37)] ! Pauvre Pierre !
Ch. 14 v. 2-3 â La place future des disciples est dâêtre avec Lui au ciel
Mais quand Jésus a écrit la sentence de la mort pour nous sur la chair, et a montré lâimpuissance de celle-ci, il peut alors révéler ce qui pour la foi, est au-delà de la chair et de sa force et ce qui nous appartient par sa mort. Il jette sa lumière en arrière et fait comprendre qui il était, lors même quâil était ici-bas, et toujours, avant que le monde fût. Le Seigneur ne faisait que retourner là dâoù il était venu. Mais dans sa grâce, il commence les instructions merveilleuses quâil donne à ses disciples au point où ils en sont, et répond au besoin de leurs cÅurs en leur expliquant comment après son départ ils seraient, sous de certains et importants rapports, mieux quâen le suivant personnellement ici-bas, lorsquâil sây trouvait lui-même [(16:7)]. Ils seraient avec Lui, quoique absent, là où il se trouverait. [14:1] Les disciples ne voyaient pas Dieu corporellement présent avec eux; pour jouir de sa présence, ils croyaient en Lui : â il en était de même à lâégard de Jésus; ils devaient croire en Lui. [14:2] Il ne les abandonnait pas pour sâen aller et jouir seul de la gloire et du repos célestes comme sâil nây avait place là -haut que pour lui dans la maison de son Père1 : il y en avait pour eux tous. Y aller, remarquez-le, était toujours sa pensée â car il nâest pas ici comme Messie; ce sont ses relations selon les vérités divines et immuables, selon les pensées éternelles de Dieu que nous trouvons ici : Jésus avait toujours en vue son départ. Du reste, sâil nây avait pas eu de place pour eux là où il se rendait, il le leur aurait dit : leur place était avec lui; et il allait pour leur préparer une place. Sans avoir présenté ici la rédemption; si Jésus ne se présentait pas à Dieu comme nouvel homme, selon la puissance de cette rédemption, il ne pouvait y avoir de place préparée là -haut pour eux. Jésus entre là dans la puissance de cette vie qui y conduirait ses disciples : [14:3] mais ils ne sâen iraient pas seuls là -haut pour le rejoindre, et il ne viendrait pas lui-même les rejoindre ici-bas. Il sâagissait du ciel et non pas de la terre. Il nâenverrait pas dâautres êtres pour les chercher, mais pour ceux quâil aimait tendrement, le Seigneur viendrait lui-même pour les prendre auprès de Lui, afin que là où il serait ils y fussent aussi. Il viendra du trône du Père : là , sans doute, ils ne peuvent sâasseoir; mais il les prendra à lui là où il sera en gloire devant le Père. Ils seront avec lui là où il sera lui-même, position plus excellente que sâil était resté avec eux ici-bas, lors même quâil eût été le Messie glorieux sur la terre.
1 Par cette expression il fait allusion au temple.
Ch. 14 v. 4-14 â Relation directe des disciples avec le Père, révélé et accessible en Jésus
Maintenant aussi, ayant dit à ses disciples quâil allait auprès de son Père (et parlant selon lâeffet de sa mort pour eux), [14:4] Jésus leur déclare quâils savaient où il allait et quâils en savaient le chemin. Car il allait auprès du Père [14:9] et ils avaient vu le Père en le voyant. Or ayant vu le Père en Lui, ils savaient le chemin vers le Père; car en venant à Lui, ils arrivaient auprès du Père [14:10] qui était en lui, comme lui était dans le Père : [14:6] il était donc lui-même le
[14:9] Câest pour cette raison que le Seigneur reproche à Philippe de ne pas lâavoir connu. Il avait été là révélant le Père dans sa personne, depuis longtemps, et ses disciples auraient dû le connaître, voir quâil était dans le Père et le Père en lui, [14:4] et ainsi connaître où il allait, [14:12] car câétait vers le Père. [14:10] Il avait déclaré le nom du Père; et sâils nâavaient pas pu voir le Père en lui, ni être convaincus de la gloire de la personne du Sauveur par ses paroles, [14:11] ils auraient dû le reconnaître par le moyen de ses Åuvres, [14:10] car câétait le Père qui demeurait en lui, qui faisait les Åuvres. Tout ceci reposait sur sa personne, tandis quâil était encore présent dans le monde; [14:12] mais une autre preuve frappante de la gloire de sa personne se rattachait à son départ, câest quâaprès ce départ, ses disciples feraient de plus grandes Åuvres que lui-même nâen aurait fait, en témoignage de sa proximité plus grande avec son Père. [14:13] Sa gloire exigeait quâil en fût ainsi. Même il nây avait pas de limites aux fruits qui en découleraient pour les disciples, car il les mettait en rapport immédiat avec le Père par la puissance de son Åuvre et de son nom; [14:14] et tout ce quâils demanderaient au Père en son nom, Christ lui-même le ferait pour eux. Ils seraient exaucés de la part du Père, montrant dans quelle relation immédiate avec le Père il les avait placés; et lui-même (Christ) ferait tout ce quâils demanderaient; car la puissance du Fils qui était sans limites ne faisait et ne pouvait faire défaut à la volonté du Père. Mais ceci amenait un autre sujet.Ch. 14 v. 15-31 â Relation du Fils et du Père, et position du croyant en découlant
Ch. 14 v. 15-26 â Obéissance au Père et au Fils, dans la vie de lâEsprit
Ch. 14 v. 15-17 â Obéissance de lâamour, et venue du Saint Esprit dans les disciples
[14:15] Si les disciples lâaimaient, ils devaient le montrer non par des regrets, mais en gardant ses commandements. Ils devaient marcher dans lâobéissance (vers. 15 et suiv.) : câest la place du disciple, jusquâà cette heure. Lâamour désire être avec le Seigneur, mais se montre en obéissant à ses commandements; car Christ a aussi le droit de commander. [14:16] Dâun autre côté, Christ chercherait leur bien en haut, et une autre bénédiction serait accordée aux disciples, savoir le Saint Esprit lui-même qui ne les quitterait pas comme Christ devait le faire : [14:17] le monde ne pouvait pas le recevoir. Christ, le Fils, avait été montré aux yeux du monde et aurait dû être reçu par lui; le Saint Esprit agirait étant invisible. Par le rejet de Jésus, câen était fait du monde dans ses rapports naturels et de création avec Dieu; mais le Saint Esprit serait connu des disciples, car non seulement il resterait avec eux, ne les quitterait pas comme Christ allait le faire, mais il serait en eux-mêmes, non pas avec eux, comme Jésus lâétait. Le Saint Esprit ne serait pas vu, ni connu du monde.
Ch. 14 v. 18-19 â Présence sentie de Jésus pour les siens, ayant Sa vie en eux
[14:4] Jusquâà présent Jésus, dans son discours, avait amené les disciples à le suivre (en esprit) en haut, [14:9] en leur faisant connaître dans sa personne en qui le Père était révélé, [14:4] où il allait â car il allait auprès du Père â et par conséquent quel en était le chemin. [14:6] Lui-même était ce « chemin », ainsi que nous lâavons vu; il était « la vérité » même, dans la révélation et la révélation parfaite de Dieu et de la relation de lââme avec Lui et même du vrai caractère et du véritable état de toutes choses, en faisant briller la parfaite lumière de Dieu dans sa propre Personne, qui le révélait; il était « la vie » dans laquelle on pouvait connaître ainsi Dieu et la vérité. On venait par lui; [14:7] on trouvait le Père révélé en lui; et on possédait en lui ce qui rendait capable de jouir du Père et ce qui, en le recevant, amenait le croyant de fait au Père. Mais maintenant ce nâest pas lâobjet révélé à la foi des disciples que Jésus présente; ce dont il les entretient nâest pas « le Père en lui et lui dans le Père » [(14:11)], ce que du reste ils auraient dû reconnaître quand il était ici-bas. Jésus nâélève pas, par conséquent, les pensées de ses disciples au Père par lui et en lui, et à lui au ciel dans le Père : [14:16] il leur présente ce qui leur serait donné ici-bas, le fleuve de bénédiction qui découlait pour eux, dans ce monde, en vertu de ce que Jésus était et était pour eux dans les cieux. Une fois le Saint Esprit introduit comme envoyé, [14:18] Jésus dit à ses disciples : « Je ne vous laisserai pas orphelins; je viens à vous » (vers. 18). Sa présence en Esprit ici-bas est la consolation des siens. [14:19] « Vous me verrez », leur dit-il; et cela est bien plus vrai que de le voir des yeux de la chair. Oui, plus vrai : [14:20] câest le connaître dâune manière bien plus réelle, lors même quâils avaient cru par grâce en lui, comme le Christ, le Fils de Dieu. Et de plus cette vue spirituelle de Jésus quâa le cÅur par la présence du Saint Esprit, se lie à la vie. [14:19] « Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez », dit le Seigneur. Nous voyons Jésus, parce que nous avons la vie : et cette vie est en Lui, et il est cette vie, car « cette vie est dans le Fils » [(1 Jean 5:11)]. Elle est aussi sûre que la durée de celle de Jésus duquel elle dérive : « vit, nous vivrons ». Notre vie est en chaque chose la manifestation de « Lui-même » « qui est notre vie », ainsi que lâapôtre lâexprime : « Afin que la vie de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle » [(2 Cor. 4:11)]. Hélas ! la chair résiste à la vie divine qui est en nous; toutefois câest là notre vie en Christ.
Ch. 14 v. 20 â Jésus est un avec le Père, et nous sommes en Lui, unis à Lui
[14:20] Mais ce nâest pas tout : le Saint Esprit habitant en nous, nous avons connaissance de notre union avec Christ1. « En ce jour-là , vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous ». Ici, Jésus ne dit pas « le Père en moi » (ce qui dâailleurs restait toujours vrai), « et moi en lui » : paroles dont les premières, omises ici, expriment la vérité à lâégard de sa manifestation du Père ici-bas. Le Seigneur ne fait ressortir ici que ce qui tient à la vérité quâil était réellement et divinement un avec le Père, un avec Lui ! « Je suis en mon Père ». Câest de cette dernière partie de la vérité que le Sauveur parle ici, partie dâailleurs que lâautre, savoir que le Père était en lui, bien comprise, impliquait aussi. Cela ne pouvait réellement pas être; mais les hommes auraient pu se faire une idée dâune manifestation de Dieu dans un homme, sans que cet homme fût réellement tel â réellement Dieu, câest-à -dire, en Lui-même â quâon pût dire aussi quâil est dans le Père. On rêve de telles choses, on parle de la manifestation de Dieu en chair : nous, nous parlons de Dieu manifesté en chair [(1 Tim. 3:16)], et tout équivoque est ôtée. Jésus était dans le Père; et câest cette partie de la vérité qui est répétée ici, avec ceci en plus (en vertu de la présence du Saint Esprit) que les disciples, tout en connaissant bien la divine personne de Jésus, connaîtraient aussi quâils étaient eux-mêmes en lui : « Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui ». (1 Cor. 6:17). Christ nâa pas dit que les disciples auraient dû savoir
pendant quâil était avec eux sur la terre : ce quâils auraient dû connaître, câétait que le Père était en lui et lui dans le Père [(14:10)]; mais dans cette union-là il était seul; les disciples nây avaient aucune part, mais, ayant reçu le Saint Esprit, ils connaîtraient leur propre union avec le Christ, union dont le Saint Esprit est la force et le lien. La vie de Christ découlant de lui, Christ en nous, ce même Christ dans le Père, nous en lui, et lui aussi en nous selon la puissance de la présence du Saint Esprit : tout ceci est lâobjet de la foi commune, et vrai de tous.1 Notez que ceci est individuel, ce nâest pas lâunion des membres du corps avec Christ; le mot union nâest pas le terme exact. Nous sommes en Lui. Câest plus que lâunion, mais non pas la même chose. Câest la nature et la vie, la position en elles, notre place dans cette nature et cette vie. Lorsque Christ était sur la terre, et que les disciples ne possédaient pas le Saint Esprit, ils auraient dû connaître quâil était dans le Père, et que le Père était en Lui [(14:11)]. Lorsque Christ fut élevé dans les cieux et quâils eurent le Saint Esprit, ils connurent quâils étaient en Lui, et Lui en eux [(14:20)].
Ch. 14 v. 21-23 â Manifestation du Père et de Jésus en nous, dans le chemin de lâobéissance
[14:21] Mais il y a des soins et un gouvernement continuels qui sâexercent de la part de Dieu à notre égard, et Jésus se manifeste à nous dâune manière qui est en rapport avec notre marche. Celui qui est attentif à la volonté du Seigneur, possédera et observera cette volonté : un
non seulement obéit quand il connaît la volonté de son père, mais il acquiert cette connaissance, parce quâil est attentif à cette volonté : â câest lâesprit dâobéissance dans lâamour. Si nous agissons dans cet esprit à lâégard de Jésus, le Père qui tient compte de tout ce qui regarde son Fils, nous aimera; Jésus aussi nous aimera, et se manifestera à nous. [14:22] Câest ce que Jude (non pas lâIscariote) ne comprenait pas, parce quâil ne voyait pas autre chose quâune manifestation corporelle de Jésus, telle que le monde pouvait aussi la percevoir. [14:23] Jésus ajoute donc que le disciple vraiment obéissant (et ici, il parle dâune manière spirituelle et plus générale de sa parole, et non pas précisément de ses commandements)1, sera aimé du Père, et le Père et Jésus viendront faire leur demeure chez ce disciple; de sorte que là où se trouve lâobéissance, en attendant que nous allions demeurer avec Jésus en présence du Père, le Père et Jésus demeurent en nous. Le Père et le Fils se manifestent en nous en qui demeure le Saint Esprit, comme aussi le Père et le Saint Esprit étaient présents quand le Fils était ici-bas â dâune autre manière, sans doute, car il était le Fils, et nous ne sommes que vivants par lui â et le Saint Esprit ne fait que demeurer en nous [(14:17)]. Quant à ces glorieuses personnes, le Père, le Fils, le Saint Esprit, elles ne se séparent pas : le Père faisait les Åuvres en Jésus [(14:10)], et Jésus chassait les démons par le Saint Esprit [(Matt. 12:28)], et cependant le Fils travaillait [(5:17)]. Le Saint Esprit est en nous, le Père et le Fils viennent et font leur demeure chez nous. Seulement on observera quâil est ici question dâun gouvernement : nous sommes, selon la vie nouvelle, sanctifiés pour lâobéissance. Il ne sâagit pas ici de lâamour de Dieu en grâce souveraine envers un pécheur, mais des voies du Père avec ses enfants. Ainsi câest dans le chemin de lâobéissance que se trouvent les manifestations de lâamour du Père et de lâamour de Christ. Nous aimons nos enfants méchants, mais nous ne les caressons pas; si nous contristons le Saint Esprit il nâest pas en nous la puissance de la manifestation du Père et du Fils en communion à nos âmes, mais il agira plutôt avec conviction sur nos consciences, quoique agissant sur le principe de la grâce. Dieu, il est vrai, peut nous restaurer par son amour et en nous le témoignant, quand nous nous égarons; mais nous jouissons de la communion avec lui en marchant dans lâobéissance.1 « Garder la parole », va un peu plus loin que garder les commandements. La première expression suppose quâon réalise davantage la pensée de Jésus, la portée de tout ce quâil dit, â que tout ce quâil exprime dirige le cÅur.
Ch. 14 v. 24-26 â Commandements de Jésus, enseignés par lâEsprit
3>Les commandements de Jésus sont ceux de Dieu, manifestés en Lui
[14:24] En résumé, on devait obéir à Jésus, mais en lui obéissant on obéissait à la parole du Père à Jésus tel quâil était ici-bas : ses paroles étaient les paroles du Père. [14:26] Le Saint Esprit devait rappeler ce que Jésus était, aussi bien que rendre témoignage à sa gloire en haut dans le ciel. Il sâagit ici de la manifestation de la vie parfaite de lâhomme, de Dieu dans lâhomme, du Père dans le Fils, de la manifestation du Père par le Fils qui est dans le sein du Père [(1:18)]. [14:24] Telles étaient les paroles du Fils ici-bas; et quand on parle de ses commandements, il ne faut pas entendre par là seulement la manifestation de sa gloire par le Saint Esprit, quand Jésus est en haut, et ce qui en découle; mais ses commandements, lorsquâil a parlé ici-bas et quâil a dit les paroles de Dieu; car il nâavait pas le Saint Esprit par mesure [(3:34)], en sorte que ses paroles fussent mélangées et en partie imparfaites ou du moins non divines. Il était bien homme et toujours homme, mais il était Dieu manifesté en chair [(1 Tim. 3:16)]. Le commandement ancien, donné depuis le commencement [(1 Jean 2:7)], est nouveau, en tant que cette même vie qui sâexprimait dans les commandements de Christ se réalise et agit en nous; en sorte que ce qui est exprimé dans ces commandements est vrai en lui et en nous [(1 Jean 2:8)] (comp. 1 Jean 2). Les commandements sont les commandements de lâhomme Christ, et pourtant ce sont les commandements de Dieu et les paroles du Père selon la vie qui a été manifestée dans ce monde dans la personne de Jésus. Ils expriment en lui, et forment, et dirigent en nous cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée dans lâhomme [(1 Jean 1:2)] â dans Celui que les apôtres ont pu voir, entendre, toucher [(1 Jean 1:1)], vie que nous possédons en Lui. Cependant le Saint Esprit aussi nous a été donné pour nous conduire dans toute la vérité, selon ce même chapitre de lâépître de Jean : « vous avez lâonction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses » [(1 Jean 2:20)].
3>Différence entre la loi et les commandements de Jésus, donnés avec la vie
Que la vie soit dirigée par des commandements, nâest pas la même chose que de connaître toutes choses [(1 Jean 2:20)]. Ces deux points se lient, parce quâen marchant dâaprès cette vie, on ne contriste pas le Saint Esprit, et on est dans la lumière. Diriger la vie, où elle existe, nâest pas la même chose que donner une loi, qui est imposée (justement sans doute) à lâhomme dans la chair, en lui promettant la vie sâil observe les commandements que cette loi renferme. Câest là la différence entre les commandements de Christ et la loi, différence qui subsiste non pas dans lâautorité quâils possèdent â lâautorité divine est toujours la même en elle-même â mais en ceci, que la loi offre la vie et sâadresse à lâhomme responsable dans la chair, lui offrant la vie comme résultat; tandis que les commandements de Jésus expriment et dirigent la vie de celui qui vit déjà par lâEsprit, en rapport avec son union avec Christ, et Christ en lui. [14:26] Le Saint Esprit, qui, outre cela, enseigne toutes choses, rappelle aussi les commandements de Jésus â toutes les choses quâil leur avait dites. Par sa grâce, il en est de même pour les chrétiens individuellement quant aux détails de leur vie.
Ch. 14 v. 27-31 â Les disciples dans le monde après le départ de Jésus
Ch. 14 v. 27 â Don parfait de la paix de Christ, dans ce monde
[14:27] Enfin le Seigneur, au milieu de ce monde, laisse la paix à ses disciples, leur donne sa propre paix (vers. 27). Câest en sâen allant, et en rapport avec la pleine révélation de Dieu, liée à sa mort, quâil a pu le dire à ses disciples; de sorte quâil possédait cette paix malgré le monde. Il avait passé par la mort, et en buvant la coupe, ôté pour ses disciples le péché, détruit la puissance de lâEnnemi dans la mort et fait la propitiation en glorifiant pleinement Dieu. La paix était faite et faite pour eux devant Dieu, et tout ce quâils étaient amené dans la lumière, comme Lui était lumière; de sorte que cette paix était parfaite dans la lumière : et elle était parfaite dans le monde, parce quâelle mettait les disciples tellement en relation avec Dieu que le monde ne pouvait pas même toucher, ni atteindre leur source de joie. En outre, Jésus avait tellement, accompli ceci pour ses disciples, et il leur en faisait part dâune telle manière, quâil leur donnait la paix dans laquelle il était lui-même devant son Père, et dans laquelle par conséquent il marchait dans ce monde. Le monde donne une partie de ses biens tout en nâabandonnant pas lâensemble de ces biens; Christ introduit dans la jouissance de ce qui lui est propre, de sa propre position devant le Père1. Le monde ne donne pas comme cela, et ne saurait le faire. Combien a dû être parfaite cette paix dont il jouissait avec le Père â cette paix quâil nous donne â sa propre paix
1 Ceci est heureusement vrai sous tous les rapports, excepté, cela va sans dire, quant à sa nature divine suprême et à son unité avec le Père : en ceci Jésus demeure divinement seul. Mais il nous introduit dans tout ce quâil possède comme homme et comme Fils dans sa nature humaine : « Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu » [(20:17)]. Sa paix, sa joie, les paroles que le Père lui a données, il nous les a données; la gloire qui lui a été donnée, il nous lâa donnée [(17:22)]; de lâamour dont le Père lâa aimé, Lui nous a aimés [(15:9)]. Les desseins de Dieu nâétaient pas seulement de faire ressortir notre responsabilité comme enfants dâAdam, mais de nous placer devant le monde dans la même position que le second Adam, son propre Fils. Et lâÅuvre de Christ a accompli cela en justice.
Ch. 14 v. 28 â Jésus compte sur lâintérêt des siens pour tout ce qui Le concerne
Il reste encore une précieuse pensée, pensée de grâce ineffable en Jésus. [14:28] Il compte tellement sur notre affection, et comme quelque chose qui lui est personnel, quâil dit à ses disciples : « Si vous mâaviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je mâen vais au Père » (vers. 28). Il nous donne de nous intéresser à sa propre gloire, à son bonheur, et dây trouver le nôtre. Bon et précieux Sauveur ! Certes nous nous réjouissons de ce que toi qui as tout souffert pour nous, tu as maintenant tout accompli et te reposes auprès de ton Père, quel que soit ton amour actif pour nous. Oh ! que nous sachions te connaître et tâaimer davantage ! Mais maintenant nous pouvons te dire, de plein cÅur : Viens bientôt Seigneur ! Quitte encore une fois ce trône de ton repos et de ta gloire personnelle pour venir nous prendre à toi, afin que tout soit accompli pour nous aussi, et que nous soyons avec toi et dans la clarté de la face de ton Père dans sa maison. Ta grâce est infinie; mais la présence et la joie du Père seront le repos de nos cÅurs et notre joie éternelle.
Ch. 14 v. 29-31 â Témoignage au monde dans la mort de Jésus
Ici, le Seigneur termine cette partie de son discours1. Il avait montré aux siens, dans son ensemble, tout ce qui découlait de son départ et de sa mort. Remarquez quâil sâagit de la gloire de sa Personne; car même, quant à sa mort, il est dit : « Maintenant le Fils de lâhomme est glorifié » (13:31) : [14:29] cependant le Seigneur en avait prévenu les disciples, afin que cette mort fortifiât et nâaffaiblît pas leur foi, [14:30] car il ne leur parlerait plus beaucoup. Le monde était sous la puissance de lâEnnemi, et celui-ci venait; non pas quâil eût quelque chose en Jésus, car, dit-il, « il nâa rien en moi » (vers. 30) ! Ainsi Jésus nâétait pas soumis à lâempire de la mort que Satan possédait sur lâhomme en vertu du jugement que Dieu avait prononcé; sa mort nâétait pas lâeffet de la puissance de Satan sur lui, [14:31] mais dans cette mort, il montrait au monde quâil aimait le Père, et quâil lui obéissait, quoiquâil lui en coûtât. Câétait la perfection absolue dans lâhomme. Si Satan était le prince de ce monde, Jésus ne cherchait pas à garder sa gloire messianique ici-bas, mais il montrait au monde, dans la mort (à la puissance de laquelle Satan voulait lâassujettir, mais à laquelle, de fait, il allait en sâoffrant lui-même et en accomplissant la volonté du Père), la plénitude de la grâce et la perfection dans sa personne, afin que le monde sortît de lui-même, si jâose parler ainsi, du moins ceux qui avaient des oreilles pour ouïr. Puis le Seigneur cesse de parler avec ses disciples et sâen va. Il nâest plus assis avec les siens comme étant de ce monde : il se lève et le quitte.
1 Le chap. 14 nous donne les relations personnelles du Fils avec le Père, et notre position en Lui qui en découle, connue par le Saint Esprit qui nous est donné. Au chap. 15, nous avons sa position et sa demeure sur la terre, comme le vrai cep, et ensuite sa position glorieuse, comme étant exalté, et envoyant le Consolateur pour nous le révéler.
Témoignage du Saint Esprit à Jésus exalté, et relation avec Christ ici-bas
Ce que nous avons dit des commandements du Seigneur, donnés pendant son séjour ici-bas (sujet sur lequel les chapitres qui suivent fourniront des développements intéressants), aide beaucoup à faire comprendre tout ce discours du Seigneur. Jusquâà la fin du chap. 16, le sujet se divise en deux parties principales : lâaction du Saint Esprit, quand le Sauveur serait loin â et la relation des disciples avec Lui pendant son séjour sur la terre. Ainsi, dâun côté, nous avons ici ce qui découlait de lâexaltation du Seigneur à la droite de Dieu (position qui lâélevait au-dessus des questions de Juifs et de gentils); et dâun autre, ce qui dépendait de la présence de Christ sur la terre comme concentrant nécessairement toutes les promesses dans sa propre personne, ainsi que les relations des siens avec lui-même, envisagé au point de vue de ses relations avec la terre et eux-mêmes placés là , lors même quâil en serait absent lui-même. Ce dernier sujet est renfermé dans le chap. 15. Il y avait par conséquent, deux genres de témoignages : celui du Saint Esprit proprement dit, câest-à -dire ce que lâEsprit révélait comme témoin de Jésus monté en haut, et celui des disciples eux-mêmes, comme témoins oculaires de tout ce quâils avaient vu de Jésus sur la terre (15:26, 27). Ce nâest pas que les disciples nâeussent pas le secours du Saint Esprit dans le témoignage quâils avaient à rendre personnellement; mais ce dernier nâétait pas le nouveau témoignage à la gloire céleste, rendu par le Saint Esprit venu dâen haut. Quant au témoignage propre des disciples, le Saint Esprit leur rappellerait ce que Jésus avait été, ce quâil avait dit ici-bas [(14:26)]. Ainsi dans ce que nous venons de lire, lâÅuvre de lâEsprit est ainsi décrite (14:26) : « Lui vous enseignera toutes choses, et
» (comp. le vers. 25). Ces deux parties de lâÅuvre du Saint Esprit sont présentées ici. Jésus avait dit beaucoup de choses à ses disciples; mais le Saint Esprit leur enseignerait toutes choses; en outre, il leur rappellerait ce que Jésus avait dit. Au chap. 16:12, 13, Jésus leur déclare quâil avait beaucoup de choses à leur dire, mais ils ne pouvaient les supporter alors; mais plus lard lâEsprit de vérité les conduirait dans toute la vérité : il ne parlerait pas de par lui-même, mais ce quâil entendrait il le dirait. Il nâétait pas comme un esprit particulier qui parle de son propre fonds : avec le Père et le Fils, et venu ici-bas pour révéler la gloire et les conseils de Dieu, toutes ses communications seraient en rapport avec eux, en révélant la gloire de Jésus monté en haut, de Jésus à qui appartenait tout ce que le Père avait. Ici, il nâest pas parlé de rappeler tout ce que Jésus avait dit sur la terre : lâobjet de la révélation est céleste, et concerne ce qui est en haut, et avec la pleine gloire de Jésus, se rapporte aux conseils futurs de Dieu. Nous en parlerons plus loin; mais je dis ces quelques mots pour faire ressortir la distinction que jâai indiquée.