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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-john-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Ch. 2 v. 1-2 â Intercession de Jésus pour nous rétablir après un péché
Ch. 2 v. 1 â Provision de grâce existant pour le cas où nous pécherions
[2:1] Ce quâil écrivait selon la révélation de la nature de Dieu, quâil avait reçue de Celui qui était la vie dâen haut, il le faisait pour quâils ne péchassent pas. Mais parler ainsi, câest supposer quâils pouvaient pécher. Non pas quâil fût nécessaire quâils le fissent; car la présence du péché dans la chair ne nous oblige nullement de marcher selon la chair; mais sâil arrive que nous péchions, il y a provision faite par la grâce pour que cette dernière agisse et que nous ne soyons ni condamnés, ni replacés sous la loi.
Ch. 2 v. 1 â Jésus, notre avocat, agissant pour rétablir la communion, par grâce
[2:1] Nous avons un Avocat auprès du Père, quelquâun qui poursuit notre cause là -haut. Or ce nâest pas pour acquérir la justice, ni pour nous laver de nouveau de nos péchés. Tout cela a été fait. La Luc 22:32)]; au moment donné, il jette un regard sur lui, et Pierre se repent et pleure amèrement sa faute [(Luc 22:61-62)]. Après cela, le Seigneur fait tout ce qui est nécessaire pour que Pierre juge la racine même de son péché [(Jean 21:15-17)]; mais tout est grâce.
nous a placés dans la lumière, comme Dieu lui-même est dans la lumière. Mais la communion est interrompue, si seulement une pensée légère trouve place dans nos cÅurs; car cette pensée est de la chair, et la chair nâa aucune communion avec Dieu. Lorsque la communion est interrompue, lorsque nous avons péché (non pas lorsque nous nous sommes repentis, car câest son intercession qui nous mène à la repentance), Christ intercède pour nous. La justice est toujours là â notre justice â « Jésus Christ, ». Ainsi, ni la justice, ni la valeur de la propitiation pour le péché nâétant changées, la grâce agit (on peut dire, agit nécessairement) en vertu de cette justice et de ce sang qui est devant Dieu â elle agit, en réponse à lâintercession de Christ qui ne nous oublie jamais, pour nous ramener à la communion par la repentance. Ainsi, encore sur la terre, avant que Pierre eût commis le péché, Jésus priait pour lui [(Ch. 2 v. 2 â Justice basée sur la propitiation faite, base immuable de la relation avec Dieu
Il en est de même pour nous. La justice divine demeure, fondement immuable de nos relations avec Dieu, établies sur le sang de Christ. Lorsque la communion, qui nâexiste que dans la lumière, est interrompue, lâintercession de Christ, [2:2] valable en vertu de son sang (car la propitiation pour le péché a été faite aussi), restaure lââme pour quâelle jouisse encore de la communion de Dieu, selon la lumière dans laquelle la justice lâa introduite1. Cette propitiation est faite pour le monde entier; ce nâest pas pour les Juifs seulement, ni à lâexclusion de qui que ce soit, mais pour le monde entier, Dieu, dans sa nature morale, ayant été pleinement glorifié par la mort de Christ.
1 Le sujet ici est la communion, câest pour cette raison quâil est parlé de fautes positives; dans les Hébreux, nous lâavons vu, câest lâaccès à Dieu, et nous sommes « rendus parfaits à perpétuité » [(Héb. 10:14)], la sacrificature est pour la miséricorde et le secours [(Héb. 4:16)], non pas pour les péchés, excepté le grand acte de la propitiation.
Ch. 1 à 2:2 â Doctrine de lâépître, appliquée dans la suite
Ces trois points capitaux â ou, si vous voulez, ces deux points capitaux, avec un troisième qui est supplémentaire, savoir lâintercession â forment lâintroduction, la doctrine de lâépître. Tout le reste est une application expérimentale de ce que renferme cette partie, câest-à -dire : 1° ([1:2] la vie étant donnée) [1:3] la communion avec le Père et le Fils; 2° [1:5] la nature de Dieu, [1:6] la lumière qui manifeste la fausseté de toute prétention à la communion avec la lumière, si lâon marche dans les ténèbres; et 3° [2:1] voyant que le péché est en nous et que nous pouvons tomber, bien que nous en soyons nettoyés devant Dieu de manière à jouir de la lumière, lâintercession que Jésus Christ, le Juste, peut exercer continuellement devant Dieu sur le pied de la justice qui est toujours dans sa présence, [2:2] et le sang versé pour nos péchés, afin de rétablir notre communion lorsque nous lâavons perdue par notre coupable négligence.
Ch. 2 v. 3-11 â Caractères de la vie divine en nous
LâEsprit poursuit maintenant le développement des caractères de cette vie divine.
Ch. 2 v. 3-6 â Principes de la vie selon Christ
Ch. 2 v. 3-4 â Lien intime entre vie et obéissance
3>Obéissance de Jésus dans toute Sa vie, modèle parfait pour nous
Or nous sommes sanctifiés pour lâobéissance de Jésus Christ [(1 Pier. 1:2)], câest-à -dire pour obéir sur les mêmes principes que ceux sur lesquels il a obéi; alors que la volonté de son Père était le motif aussi bien que la règle de ses actions. Câest lâobéissance dâune vie, pour laquelle faire la volonté de Dieu était viande [(Jean 4:34)] et breuvage : non pas, comme sous la loi, pour avoir la vie. La vie de Jésus Christ était une vie dâobéissance, dans laquelle il jouissait parfaitement de lâamour de son Père, vie éprouvée en toutes choses et qui ainsi a été démontrée parfaite. Ses paroles, ses commandements étaient lâexpression de cette vie : ils dirigent cette vie en nous et doivent exercer sur nous toute lâautorité de Celui qui les a prononcées.
3>Expression de la vie du croyant : obéissance à lâautorité de Christ, et marche comme Lui
La loi promettait la vie à celui qui aurait obéi à ses commandements [(Rom. 10:5)]. Christ Jean 14:6)]. Cette vie nous a été communiquée à nous â aux croyants. Ainsi les paroles qui ont été lâexpression de cette vie, dans sa perfection, en Jésus, la dirigent et la conduisent en nous, selon cette perfection. Outre cela, elle a de lâautorité sur nous. Les commandements de Jésus en sont lâexpression. [2:6] Nous avons donc à obéir, et à marcher comme il a marché â ce sont les deux formes de la vie pratique. Il ne suffit pas de marcher bien : il faut , car il y a lâautorité. Câest le principe essentiel dâune bonne marche. Dâun autre côté, lâobéissance du chrétien â comme il est évident par celle de Christ lui-même â nâest pas ce que nous pensons souvent. Nous appelons obéissant un enfant qui, ayant une volonté propre, se soumet tout de suite, quand la volonté du père ou de la mère intervient pour lâempêcher dâaccomplir cette volonté propre. Mais Christ nâa jamais obéi de cette manière. Il vint pour faire la volonté de Dieu [(Héb. 10:7)]. Lâobéissance était sa raison dâêtre. La volonté de son Père était le motif, et, avec lâamour qui ne sâen séparait jamais, le seul motif de toute activité, de tout mouvement chez Lui. Telle est lâobéissance chrétienne proprement dite. Câest une nouvelle vie, qui trouve son plaisir à faire la volonté de Christ, en reconnaissant son entière autorité sur elle. Nous nous tenons pour morts à tout le reste; nous sommes vivants à Dieu [(Rom. 6:11)]; nous ne sommes pas à nous-mêmes. [2:3] Nous ne connaissons Christ quâautant que nous sommes vivants de sa vie; car la chair ne le connaît pas et ne peut comprendre sa vie.
la vie [(3>Ch. 2 v. 4 â Identification de la vie avec lâobéissance qui la manifeste, selon la vérité
Or cette vie est lâobéissance : [2:4] ainsi, celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité nâest pas en lui. Il nâest pas dit ici : il se trompe lui-même, car il est bien possible quâil ne se trompe pas, comme dans le cas de la communion imaginaire, car, ici, la volonté est en activité, et on le sait, si on veut le reconnaître. Mais la réalité nâest pas là ; il est menteur, et la vérité dans la connaissance de Jésus dont il fait profession, nâest pas
lui.3>Exposé des pensées selon la vie divine reçu intérieurement, sans interférence extérieure
Il y a deux remarques à faire ici. 1° Lâapôtre prend les choses toujours telles quâelles sont en elles-mêmes, dâune manière abstraite, sans les modifications apportées par dâautres choses, au milieu desquelles ou en relation avec lesquelles on trouve les premières. 2° Lâenchaînement des conséquences que tire lâapôtre, nâest pas celui de raisonnements extérieurs, dont la force, par conséquent, est à la surface des raisonnements mêmes. Il raisonne dâaprès un grand principe intérieur, de sorte quâon ne voit pas la force des raisonnements, à moins quâon ne connaisse le fait, et même la portée de ce principe, et, en particulier, ce que la vie de Dieu est dans sa nature, dans son caractère, et dans son action. Mais, à moins de posséder cette vie, on nây comprend rien, et on ne peut rien y comprendre. Il y a bien lâautorité de lâapôtre et de la Parole pour nous dire que la chose est ainsi, et cela suffit. Mais la liaison du raisonnement ne sera pas comprise sans la possession de la vie, qui interprète ce quâil dit, et dont ce quâil dit est lâinterprétation.
Ch. 2 v. 5-6 â Marche comme expression de la vie, selon la Parole
3>Ch. 2 v. 5 â Garder la Parole fait réaliser pleinement lâamour de Dieu
[2:5] Jâen reviens au texte : « Quiconque garde sa parole, en lui lâamour de Dieu est véritablement consommé » (verset 5). Câest ainsi que nous savons que nous le connaissons. Lâexpression : « Sa parole », a un sens un peu plus étendu que celle de : « Ses commandements ». Câest-à -dire que, bien quâelle implique également lâobéissance, la (**).
est quelque chose de moins extérieur. « Ses commandements » sont des détails de la vie divine. « Sa parole » en renferme lâexpression tout entière â lâesprit de cette vie1. Elle est universelle et absolue. Or cette vie est la vie divine manifestée en Jésus et qui nous est communiquée. Lâavons-nous vue en Christ ? Doutons-nous que cette vie soit amour; que lâamour de Dieu ait été manifesté en elle ? Si donc je garde sa Parole; si le but et la signification de la vie que cette Parole exprime sont compris et réalisés, lâamour de Dieu est parfait en moi. Lâapôtre, nous lâavons vu, parle toujours dâune manière abstraite. Si, de fait, dans un moment donné, je nâobserve pas la Parole, en cela je ne réalise pas son amour, lâheureuse relation avec Dieu est interrompue. Mais en tant que je suis mû et gouverné absolument par sa Parole, son amour se réalise complètement en moi, car sa Parole exprime ce quâil est; et je la garde. Câest là la communion intelligente avec sa nature, dans sa plénitude, nature à laquelle je participe; de sorte que je sais quâil est amour parfait; jâen suis rempli, et cela se montre dans mes voies : car cette Parole est lâexpression parfaite de Lui-même3>Distinction et contraste entre parole et commandements de Christ
1 Sa « parole » et ses « commandements » ne sont pas fondamentalement différents. Câest ce qui est affirmé au verset 7 : « Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue dès le commencement ». On peut parfaitement bien dire que le commandement est la parole de Christ; mais je doute quâon puisse dire que la Parole est le commandement. Et ceci fait sentir la différence quâil y a entre les deux expressions. Le contraste des versets 4 et 5 est remarquable, et a sa source dans la possession et la conscience intelligente et complète de la possession de la vie divine, selon la Parole, ou dans le manque de cette possession. [2:4] « Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité nâest pas en lui », car cette vérité nâest que ce que révèle la Parole. [2:5] Et si nous vivons de la nature dont la parole de Christ est lâexpression, et si par cette parole nous le connaissons, nous obéissons à cette Parole. Dâun autre côté, si nous sommes en possession de cette vie, participant de la nature divine, lâamour de Dieu est en nous; nous avons les commandements de Christ, sa parole, lâamour parfait de Dieu; une marche conforme à la marche de Christ, de manière que la communication de la vie de Christ soit le commandement vrai en Lui et en nous, la marche dans la lumière, lâamour pour notre frère. Quelle riche chaîne de bénédictions ! Les prétentions quâon élève ici, sont les suivantes : connaître Christ, demeurer en Lui, être dans la lumière. La preuve que la première est légitime, câest lâobéissance. [2:6] Donc, si nous demeurons en Christ (ce que nous savons en gardant sa parole), nous devons marcher comme il a marché. Que la dernière prétention soit juste, cela est démontré par lâamour que lâon a pour son frère. Dans le second cas, la marche est maintenue à toute la hauteur de la marche de Christ, comme notre devoir; mais cette marche nâest pas présentée comme preuve quâon demeure en Lui, quâon garde sa parole. [2:5] Remarquez quâil nâest pas dit : « Nous savons que nous croyons »; ce nâest pas la question ici; mais; « Nous savons que nous sommes en Lui ».
3>Preuves pour assurer pleinement les croyants
Jâajouterai que lâapôtre nâemploie jamais ces preuves pour dire, comme on le fait communément : « Par là nous doutons. » Il est tout à fait certain, dâaprès les versets 12 et 13, quâil considère ceux à qui il sâadresse comme étant tous pardonnés, autrement il nâaurait pas écrit, et comme ayant lâEsprit dâadoption [(Rom. 8:15)] â même les plus jeunes et les plus faibles. Dâautres cherchaient à les faire douter; et il écrit, afin que leurs cÅurs soient assurés devant Dieu, afin quâils ne soient pas séduits par le doute, comme sâils nâavaient pas un Christ parfait et un christianisme parfait â la vie éternelle. Câétait le moyen de garder et de tenir ferme lâassurance, une fois quâils lâavaient (non pas de lâobtenir), alors quâils auraient pu être ébranlés. Ils étaient pardonnés, ils étaient fils, quand dâautres ont pu les faire douter, il leur écrit, afin quâils soient pleinement assurés quâils nâont aucune raison de douter.
3>La parole de Christ exprime tout ce quâIl était, lâamour de Dieu manifesté
2 Câest le vrai sens, je nâen doute pas, de Jean 8:25 : « Dans les principes de ma nature, dans mon être, ce que je vous dis ». Ce quâil disait était essentiellement et complètement ce quâil était. Ce quâil était, câest ce quâil disait. Or câest cette vie qui nous a été communiquée; mais elle était lâamour de Dieu au milieu des hommes et dans lâhomme. Or cette vie étant la nôtre, la parole de Christ nous en donnant la connaissance, et cette parole étant gardée, son amour est réalisé en nous dans toute son étendue.
3>Ch. 2 v. 6 â Marcher comme Christ, suivant Sa Parole qui est la vie
[2:5] Par conséquent, nous savons ainsi que nous sommes en Lui, car nous réalisons ce quâil est dans la communion de sa nature. [2:6] Or, en disant que nous demeurons en Lui, il est évident, dâaprès ce que nous venons de voir dans lâinstruction que lâapôtre nous donne, que nous devrions marcher comme il a marché. Notre marche est lâexpression pratique de notre vie; et cette vie, câest Christ connu dans sa Parole. Et, puisque câest par sa Parole, nous qui possédons cette vie, nous sommes sous une responsabilité intelligente de suivre cette vie, câest-à -dire de marcher comme il a marché. Car cette Parole est lâexpression de sa vie.
3>Lâobéissance, caractère de la vie de Christ en nous
Lâobéissance donc, Jean 14:23). Nous savons, non seulement que nous le connaissons, mais que nous sommes en Lui. La jouissance de lâamour parfait de Dieu, dans le sentier de lâobéissance, nous donne, par le Saint Esprit, la conscience que nous sommes en Lui. Mais si je suis en Lui, je ne puis vraiment pas être ce quâil était, car il était sans péché; [2:6] mais je dois marcher comme il a marché. Je sais ainsi que je suis en Lui. Or, si je fais profession de demeurer en Lui, dâavoir mon cÅur et mes pensées entièrement là , je dois marcher comme il a marché. Lâobéissance réalisée comme principe et en gardant sa Parole, et ainsi lâamour de Dieu accompli en moi, sachant que je suis en Lui, voilà le caractère de notre vie et les principes qui la forment.
est jusque-là le trait caractéristique moral de la vie de Christ en nous. Or elle est la preuve de ce qui, dans le christianisme, est inséparable de la vie de Christ en nous : nous sommes en Lui (comparerCh. 2 v. 7-8 â Formes de la règle de la vie, répondant aux deux principes de la vie
Ch. 2 v. 7 â Obéissance au commandement ancien de Christ
Dans les versets 7 et 8, les deux formes de la règle de cette vie sont présentées â formes qui, du reste, répondent aux deux principes que nous venons dâannoncer. [2:7] Ce nâest pas un nouveau commandement que lâapôtre leur écrit, mais un commandement ancien; câest la parole de Christ dès le commencement. Sâil ne lâétait pas, sâil était nouveau dans ce sens-là , tant pis pour celui qui le promulgue, car il nâest plus lâexpression de la vie parfaite de Christ lui-même, mais quelque chose autre ou une falsification de ce que Christ a fait connaître. Ceci répond au premier principe, savoir : lâobéissance à des commandements, aux commandements de Christ. Ce quâil disait était lâexpression de ce quâil était [(Jean 8:25)]. Il pouvait commander quâils sâaimassent les uns les autres comme il les avait aimés [(Jean 15:12)]. Comparez les Béatitudes.
Ch. 2 v. 8 â Réalisation du commandement par lâEsprit comme étant nouveau]
3>Manifestation de la vie de Christ en nous, dans Sa nature
[2:8] Dans un autre sens, le commandement était nouveau; car (par la puissance de lâEsprit de Christ, étant unis à Lui, tirant notre vie de Lui) lâEsprit de Dieu manifestait les effets de cette vie, en révélant un Christ glorifié, dâune manière nouvelle. Et maintenant, ce nâétait pas seulement un commandement, mais comme la chose elle-même était vraie en Christ, elle lâétait dans les siens, comme participants de sa nature et étant en Lui; Lui aussi en eux.
3>Disparition des ténèbres devant la lumière luisant par lâEsprit Saint
Par cette révélation et par la présence du Saint Esprit, [2:8] les ténèbres disparaissaient1, sâen allaient, et la vraie lumière luisait de fait. Il nây aura pas dâautre lumière dans le ciel : seulement alors elle sera publiquement manifestée en gloire, sans nuage.
1 La force du mot nâest pas : « ont disparu, sâen sont allées ». Il y a encore beaucoup de ténèbres dans le monde. Quant à la lumière, elle a lui actuellement.
Ch. 2 v. 9-11 â Réalité et prétention de la vie dans la lumière, selon la nature de Dieu
Aimer son frère et être dans la lumière sont inséparables, selon ce quâest Dieu
Verset 9. La vie, comme en Jean 1:4, se trouve être maintenant la lumière des hommes, elle nâest que plus brillante pour la foi depuis que Christ sâen est allé, car câest à travers le voile déchiré quâelle luit avec le plus dâéclat. [2:4] La prétention de le connaître â dâêtre en Lui, a été discutée; [2:9] maintenant câest celle dâêtre dans la lumière, et cela avant que lâEsprit de Dieu applique, en détail, les qualités de cette vie comme une preuve de son existence dans le cÅur, en réponse aux séducteurs qui voulaient effrayer les chrétiens par des idées nouvelles, comme si ceux-ci ne possédaient pas réellement la vie, et avec la vie, le Père et le Fils. [2:8] La vraie lumière luit maintenant. Et cette lumière, câest Dieu; câest la nature divine; et il énonce, comme ce qui était un moyen de juger les séducteurs eux-mêmes, une autre qualité en rapport avec notre place dans la lumière, câest-à -dire avec Dieu pleinement révélé. Christ cela dans le monde. Nous sommes appelés à lâêtre, en tant que nous sommes nés de Dieu. [2:10] Et celui qui a cette nature aime son frère; car Dieu nâest-il pas amour [(4:8)] ? Christ ne nous a-t-il pas aimés en ne prenant pas à honte de nous appeler ses frères [(Héb. 2:11)] ? Puis-je avoir sa vie et sa nature, si je nâaime pas les frères ? [2:11] Non. Je marche alors dans les ténèbres; je nâai pas de lumière sur mon sentier. [2:10] Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière; la nature de Dieu agit en lui; et il demeure dans la brillante intelligence spirituelle de cette vie, dans la présence et dans la communion de Dieu. [2:11] Si quelquâun hait, il est clair quâil nâa pas la lumière divine. Avec des sentiments qui sont selon une nature opposée à celle de Dieu, comment voulez-vous quâil soit dans la lumière ?
Ch. 2 v. 10 â Pas dâoccasion de chute pour dâautres dans la lumière de la grâce
[2:10] De plus, il nây a pas occasion de chute en celui qui aime, car il marche selon la lumière divine. Il nây a rien en lui qui fasse broncher un autre, car la révélation de la nature de Dieu, en grâce, ne ferait certainement pas ainsi : et câest là ce qui est manifesté en celui qui aime son frère1.
1 Le lecteur peut retirer beaucoup dâinstruction de la comparaison de ceci avec ce qui est dit en Ãph. 4:17, à 5:12, où ces deux noms de Dieu, les deux seuls employés pour révéler sa nature, le sont aussi pour montrer notre sentier et le vrai caractère du chrétien; seulement selon ce que le Saint Esprit donne par Paul â les conseils et lâÅuvre de Dieu en Christ. En Jean, câest plutôt sa nature.
Résumé de la première partie de lâépître
Ceci clôt comme introduction la première partie de lâépître. Elle contient, dans la première moitié, [1:3] la place privilégiée des chrétiens, [1:5] le message qui nous donne la vérité sur notre état ici-bas [1:9; 2:1] et les ressources pour la faute. Cela se termine au verset 2 du chapitre 2; dans la seconde moitié, [2:3] nous trouvons les preuves que le chrétien a de la vraie possession du privilège selon le message : [2:5] obéissance, [2:10] et amour des frères, [2:4] connaître Christ, [2:5] être en Christ, jouir de lâamour parfait de Dieu, [2:6] demeurer en Lui, [2:10] être dans la lumière, tout cela formant la condition qui est ainsi prouvée.
Ch. 2 v. 12-27 â Position des croyants selon leur niveau de maturité
Présentation de la position individuelle de chaque croyant, selon la grâce
Ayant posé ces grands principes, lâobéissance et lâamour, comme preuves de la possession de la nature divine, de la possession de Christ connu comme vie, et de notre habitation en Lui, lâapôtre continue de sâadresser aux chrétiens personnellement et de nous montrer notre position, sur le pied de la grâce, à trois différents degrés de maturité. Nous considérons maintenant ces paroles que lâapôtre adresse en parenthèse, mais qui sont très importantes.
Ch. 2 v. 12 â Ãtat de tous les croyants sans distinction : avoir ses péchés pardonnés
[2:12] Il appelle premièrement tous les chrétiens auxquels il écrivait : « enfants », expression de tendresse chez lâapôtre aimant et âgé. Et comme il leur écrit (chapitre 2:1), afin quâils ne pèchent pas, de même, il écrit aussi, parce que tous leurs péchés leur étaient pardonnés pour lâamour du nom de Jésus. Câétait lâétat certain de tous les chrétiens : ce que Dieu leur avait accordé en leur donnant la foi, pour quâils le glorifiassent. Jean nâélève aucun doute sur le fait quâils sont pardonnés. Il leur écrit,
le sont.Double adresse de lâapôtre aux trois classes de croyants
Nous trouvons ensuite trois classes de chrétiens : les pères, les jeunes hommes, et les petits enfants. Lâapôtre sâadresse deux fois aux pères, aux jeunes gens, aux petits enfants (verset 13) : aux pères dans la première moitié du verset 14; aux jeunes gens, dans la seconde moitié de ce même verset 14, jusquâà la fin du verset 17; et aux petits enfants, du verset 18 à la fin du 27. Au verset 28, lâapôtre revient à tous les chrétiens, en les appelant du nom dâ« enfants ».
Ch. 2 v. 13 â Trois classes de maturité chez les croyants, et ce qui les caractérise
Les pères : connaissance pure de Christ seul, aboutissement de lâexpérience chrétienne
[2:13] Ce qui caractérise les pères en Christ, câest quâils ont connu Celui qui est dès le commencement, câest-à -dire Christ. Câest tout ce quâil a à dire sur eux. Tout avait abouti à ce résultat. [2:14] Il ne fait que répéter la même chose, quand, changeant la forme de son expression, il sâadresse de nouveau à ces trois classes. [2:13] Les pères ont connu Christ. Tel est le résultat de toute expérience chrétienne. La chair est jugée, discernée là où elle sâest mêlée avec Christ dans nos sentiments : on reconnaît, dâune manière expérimentale, quâelle nâa aucune valeur; et comme résultat de lâexpérience, Christ reste seul débarrassé de tout alliage. On a appris à discerner ce qui nâa que lâapparence du bien. On ne sâoccupe pas dâexpérience â ce serait sâoccuper de soi-même, de son propre cÅur. Tout cela est passé, et Christ seul reste comme notre part, pur de tout mélange, tel quâil sâest donné Lui-même à nous. Outre cela, on le connaît beaucoup mieux; les pères ont fait lâexpérience de ce quâil est dans tant de détails, soit de joie dans sa communion, soit, dans la conscience de la faiblesse, ou dans la réalisation de sa fidélité, des richesses de sa grâce, de son adaptation à nos besoins, de son amour, et dans la révélation de sa propre plénitude, en sorte quâils peuvent dire maintenant : « Je
qui jâai cru ! » [(2 Tim. 1:12)]. Tel est le caractère des « pères » en Christ.Les jeunes gens : vainqueurs du méchant par lâénergie de la foi
Les « jeunes gens » forment la seconde classe. La force spirituelle dans les combats les distingue : câest lâénergie de la foi. [2:13] Ils ont vaincu le méchant. Car lâapôtre parle de ce quâest leur caractère comme étant en Christ. Comme tels, ils ont à lutter, mais la force de Christ est manifestée en eux.
Les petits enfants : connaissance du Père par lâEsprit, commencement de la vie chrétienne
La troisième classe, ce sont les « petits enfants ». [2:13] Ceux-ci connaissent le Père. On voit, ici, que lâEsprit dâadoption et de liberté caractérise les plus petits enfants dans la foi de Christ, que ce nâest pas le résultat du progrès. Câest le commencement. Nous possédons ces choses, parce que nous sommes chrétiens; et elles sont toujours la marque distinctive des commençants. Les autres ne les perdent pas, mais dâautres choses les distinguent.
Ch. 2 v. 14-27 â Développement des pensées pour ces trois catégories
Ch. 2 v. 14 â Les pères : rien à ajouter au résultat de la vie chrétienne
En sâadressant de nouveau à ces trois catégories de chrétiens, [2:14] lâapôtre, ainsi que nous lâavons vu, nâa, à lâégard des pères, quâà répéter ce quâil a dit plus haut. Câest le résultat de la vie chrétienne.
Ch. 2 v. 14-17 â Les jeunes gens : victoire sur le monde par lâEsprit et la Parole
3>Victoire sur le monde dans ce quâil présente au cÅur, pour lâamour du Père
[2:14] Pour ce qui est des jeunes gens, il développe sa pensée et ajoute des exhortations : « Vous êtes forts », dit-il, « et la parole de Dieu demeure en vous » â câest une caractéristique importante. La Parole est la révélation de Dieu, et lâapplication de Christ au cÅur, et ainsi nous avons les motifs qui forment et gouvernent le cÅur, et un témoignage fondé sur lâétat du cÅur et sur des convictions qui ont une force divine en nous. Câest lâépée de lâEsprit, dans nos relations avec le monde. Nous avons été nous-mêmes formés par les choses dont nous rendons témoignage dans nos relations avec le monde, et ces choses sont en nous, selon la puissance de la parole de Dieu. Le méchant est ainsi vaincu; car il nâa que le monde à présenter à nos convoitises : et la Parole demeurant en nous, nous place dans une tout autre sphère de pensées, où une nature différente est éclairée et fortifiée par les communications divines. [2:15] La tendance du jeune homme est vers le monde : lâardeur de sa nature et la force de son âge tendent à lâentraîner de ce côté. Il a à se garder contre ces tendances, en se séparant entièrement du monde et des choses qui sây trouvent; parce que si quelquâun aime le monde, lâamour du Père nâest pas en lui, car ces choses ne viennent pas du Père. Il a un monde qui Lui est propre et dont Christ est le centre et la gloire. [2:16] La convoitise de la chair, la convoitise des yeux et lâorgueil de la vie, voilà ce qui est dans le monde et ce qui le caractérise. Il nây a réellement pas dâautres motifs dans le monde que ceux-là . Or ces choses ne sont pas du Père.
3>Marche selon la volonté de Dieu, dans ce dont Il est la source
Le Père est la source de tout ce qui est selon son propre cÅur â toutes les grâces, tous les dons spirituels, la gloire, la sainteté céleste de tout ce qui a été et sera manifesté dans le Christ Jésus â tout le monde de gloire à venir dont Christ est le centre. Et tout cela nâa trouvé que la croix pour sa part ici-bas. [2:16] Mais ici, lâapôtre parle de la source; et, assurément, le Père nâest pas la source de ces autres choses. [2:17] Or le monde sâen va; mais celui qui fait la volonté de Dieu, celui qui, en traversant ce monde, prend pour guide non les convoitises, mais la volonté de Dieu â volonté qui est selon sa nature et qui lâexprime â celui-là demeurera éternellement, selon la nature et la volonté dâaprès lesquelles il a marché.
3>Source et nature morale des choses, découlant dâun des agents du bien ou du mal
On trouvera que le monde et le Père avec tout ce qui est de Lui, la chair et lâEsprit, le Fils et le diable, sont mis respectivement en opposition. Il est question des choses dans leur source et leur nature morale, les principes qui agissent en nous et qui caractérisent notre raison dâêtre et notre position, et les deux agents, en bien et en mal, qui se trouvent en opposition, sans quâil y ait, grâce à Dieu, de lâincertitude à lâégard de lâissue du combat; car la faiblesse de Christ dans la mort est plus puissante que la force de Satan. Satan ne peut rien contre ce qui est parfait. Christ est venu pour détruire les Åuvres du diable [(3:8)].
Ch. 2 v. 18-27 â Les petits enfants : Mise en garde contre les séducteurs, et ressources disponibles
3>Ch. 2 v. 18-24 â Avertissement contre la séduction de lâAntichrist
3>Danger de lâAntichrist au dernier temps, niant le Père et le Fils, opposé à Christ
Aux petits enfants, lâapôtre parle principalement des dangers quâils courent de la part des séducteurs. Il les avertit avec une tendre affection, leur rappelant, en même temps, que toutes les sources dâintelligence et de force leur étaient ouvertes et leur appartenaient. [2:18] Câest « le dernier temps », non pas précisément les derniers jours, mais la saison qui avait le caractère final appartenant aux voies de Dieu à lâégard de ce monde. LâAntichrist devait venir, et déjà il y avait plusieurs antichrists : à cela, on pouvait reconnaître que câétait le dernier temps. [2:22] Ce nâétait ni le péché simplement, ni la transgression de la loi; mais Christ ayant été déjà manifesté, et étant absent maintenant et caché de devant le monde, il y avait une opposition formelle à la révélation spéciale qui avait été faite. Ce nâétait pas une incrédulité vague et ignorante; elle prenait une forme précise, comme ayant une volonté dirigée contre Jésus. On pouvait croire, par exemple, tout ce quâun Juif croyait, selon que cela était révélé dans la Parole; mais quant au témoignage de Dieu par Jésus Christ, on sây opposait. On ne voulait pas reconnaître quâil était le Christ; on niait le Père et le Fils. Tel est, quant à la profession religieuse, le caractère propre de lâAntichrist. Il peut bien croire quâil y aura un Christ, ou prétendre le croire; et même se donner pour être Christ. Mais les deux aspects du christianisme (ce qui, dâun côté, concerne lâaccomplissement, dans la personne de Jésus, des promesses faites aux Juifs, et de lâautre, les bénédictions célestes et éternelles présentées dans la révélation du Père par le Fils), lâAntichrist ne les accepte pas. Ce qui le caractérise comme lâAntichrist, câest quâil nie le Père et le Fils. Nier que Jésus soit le Christ, câest bien lâincrédulité juive qui fait partie de son caractère. Ce qui lui imprime le caractère dâAntichrist, câest quâil nie le fond du christianisme. Il est menteur en ce quâil nie que Jésus soit le Christ; par conséquent, câest lâÅuvre du père du mensonge. Mais tous les Juifs incrédules en ont fait autant, sans être lâAntichrist. Ce qui le caractérise, câest quâil nie le Père et le Fils.
3>Moyens dâaffermir la foi face aux séducteurs sortis du milieu des chrétiens
Mais il y a quelque chose de plus. [2:19] Ces antichrists étaient sortis du milieu des chrétiens. Il y avait apostasie. Non pas quâils fussent réellement chrétiens, mais ils avaient été parmi les chrétiens et étaient sortis dâentre eux. (Quelle instruction aussi, pour nos jours, que cette épître !) Ils manifestaient ainsi quâils nâétaient pas vraiment du troupeau de Christ. Tout cela tendait à ébranler la foi des petits enfants en Christ. [2:20] Lâapôtre cherche à les fortifier. Il y avait deux moyens dâaffermir leur foi qui aussi remplissaient lâapôtre de confiance. Dâabord, ils avaient lâonction de la part du Saint; [2:24] secondement, ce qui était dès le commencement était la pierre de touche pour toute nouvelle doctrine, et ils possédaient déjà ce qui était dès le commencement.
3>Demeure du Saint Esprit dans tout croyant, et vérité reçue au commencement
[2:20] La demeure du Saint Esprit, comme onction et intelligence spirituelle en eux, [2:24] et la vérité quâils avaient reçue au commencement â la parfaite révélation de Christ â telles étaient les sauvegardes contre les séducteurs et contre les séductions. [2:20] On verra toute hérésie et toute erreur et toute corruption se heurter contre la première et divine révélation de la vérité, si lâonction du Saint est en nous pour les juger. Or cette onction est le partage même des plus petits enfants en Christ, et ils ont besoin dâêtre encouragés à le réaliser, quels que soient, dâailleurs, les soins quâon leur prodigue avec tendresse, comme lâapôtre le faisait ici pour eux.
3>Danger et séduction liés au dernier temps
Quelles importantes vérités nous découvrons ici pour nous ! [2:18] Le dernier temps est déjà manifesté, de sorte que nous devons être sur nos gardes contre les séducteurs â [2:19] personnes qui, de plus, sont sorties du sein de la chrétienté.
3>Caractère des séducteurs et garanties qui y répondent, pour nous
[2:22] Le caractère de cet antichrist, câest quâil nie le Père et le Fils. Lâincrédulité sous sa forme judaïque est aussi manifestée de nouveau â reconnaissant quâil y a un Christ, mais niant que Jésus le soit. [2:19] Nos garanties contre les séducteurs sont lâonction de la part du Saint â le Saint Esprit â [2:21] mais en rapport spécial avec la sainteté de Dieu, qui nous fait voir clair dans la vérité (autre caractéristique de lâEsprit); [2:24] et, en second lieu, que ce que nous avons entendu dès le commencement demeure en nous. Câest cela, évidemment, que nous avons dans la Parole écrite. Le «
», remarquez-le bien, ce nâest pas ce que nous avons dès le commencement. Par son nom même, le développement pèche radicalement contre la sauvegarde indiquée par lâapôtre. Ce que lâÃglise a enseigné comme développement de la vérité, quelle quâen soit la source, nâest pas ce quâon a entendu dès le commencement.3>Ch. 2 v. 23 â Impossibilité dâavoir le Père sans le Fils
[2:23] Un autre point, signalé ici par lâapôtre, est digne de remarque. On pourrait prétendre, en donnant, dâune manière vague, à Dieu le nom de Père, quâon possédait le Père, mais sans la vraie possession du Fils, Jésus Christ. Câest chose impossible. Celui qui nâa pas le Fils, nâa pas le Père. Câest par Lui que le Père est révélé, câest en Lui que le Père est connu.
3>Ch. 2 v. 24-27 â Résultats de la vérité possédée par les croyants
3>h. 2 v. 24-25 â Demeurer dans la vérité, révélation du Fils, donne la vie éternelle
[2:24] Si la vérité que nous avons reçue dès le commencement demeure en nous, nous demeurons dans le Fils et dans le Père; car cette vérité est la révélation du Fils; et elle est révélée par le Fils, qui Jean 14:6)]. Elle est vivante, si elle demeure en nous; ainsi, en la possédant, nous possédons le Fils, et dans le Fils nous possédons le Père aussi. [2:25] Nous y demeurons; et, en cela, nous avons la vie éternelle (Comparez Jean 17:3).
la vérité [(3>Ch. 2 v. 27 â Onction de lâEsprit dans les saints, les enseignant
[2:27] Or, lâapôtre avait lâheureuse confiance que lâonction quâils avaient reçue du Saint demeurait en eux, de sorte quâils nâavaient pas besoin dâêtre enseignés par les autres, car cette même onction les enseignait à lâégard de tout. Elle était la vérité, car câétait le Saint Esprit lui-même agissant dans la Parole qui était la révélation de la vérité de Jésus lui-même [(5:6)]; â et il nây avait aucun mensonge en elle. Ainsi, ils demeureraient en Lui, selon ce quâelle leur avait enseigné.
3>Double effet du discernement de la vérité
[2:27] Remarquez aussi, ici, que lâeffet de cet enseignement, par lâonction dâen haut, est double à lâégard du discernement de la vérité. [2:21] Ils savaient quâaucun mensonge nâétait de la vérité; possédant cette vérité de la part de Dieu, ce qui nâétait pas Jean 10:4-5)].
était mensonge. [2:27] Ils savaient que cette onction, qui les enseignait à lâégard de toutes choses, était la vérité et quâil nây avait aucun mensonge en elle. Lâonction leur enseignait tout, câest-à -dire toute la vérité, comme vérité de Dieu. Par conséquent, ce qui nâétait pas cela était mensonge; et il nây avait aucun mensonge dans cette onction. Ainsi, les brebis entendent la voix du bon Berger; si un autre les appelle, ce nâest pas voix, et cela leur suffit. Elles la craignent et la fuient, parce quâelles ne la connaissent pas [(Ch. 2 v. 28-29 â Preuves de notre participation à la vie divine
Ch. 2 v. 28 â Exhortation pour tous les croyants
Avec le verset 27, se termine la seconde série des exhortations aux trois classes de chrétiens. Lâapôtre sâadresse de nouveau à tout lâensemble de ceux-ci (vers. 28). Ce verset me semble répondre au verset 8 de la seconde épître du même apôtre, et au chapitre 3 de la première épître aux Corinthiens.
Application des principes de la vie divine pour manifester la réalité de la communion
Lâapôtre ayant terminé son adresse à ceux qui étaient, tous, dans la communion du Père, applique les principes essentiels de la vie divine, de la nature divine, comme elle a été manifestée en Christ, à lâépreuve de ceux qui avaient la prétention dây participer; non pour faire douter le croyant, mais pour faire rejeter ce qui était faux. Je dis : « non pour faire douter le croyant »; car lâapôtre parle de sa position et de la position de ceux auxquels il écrivait, avec la plus parfaite assurance (chapitre 3:1-2) (*). [2:28] En recommençant au verset 28, il avait parlé de lâapparition de Jésus. Cela introduit le Seigneur dans la pleine révélation de son caractère, et donne lieu à lâexamen des prétentions de ceux qui sâappelaient de Son nom. Il y a deux preuves qui appartiennent essentiellement à la vie divine, la justice ou obéissance et lâamour, et puis une troisième preuve qui est accessoire, comme privilège, savoir la présence du Saint Esprit.
Identification de Dieu et de Christ, et nous identifiés avec Lui
(*) Jâai fait remarquer, plus loin, la manière frappante dont il est parlé de Dieu et de Christ comme un seul Ãtre ou une seule Personne, et non comme doctrine quant aux deux natures, mais Christ est devant la pensée de lâapôtre et il est question de Lui dans la même phrase, tantôt comme Dieu, tantôt paraissant comme homme. Ainsi, dans le chapitre 2:28, il vient. Au verset 29, le juste est né de Lui, et nous sommes enfants de Dieu. Mais le monde ne lâa pas connu. Or, câest Christ sur la terre. Au chapitre 3:2, nous sommes enfants de Dieu, et au même verset, il apparaît, et nous Lui sommes semblables. Mais ce qui rend la chose plus étonnante encore, câest que nous sommes identifiés aussi avec Lui. Nous sommes appelés enfants, parce que câest son titre et sa relation. Le monde ne nous connaît pas, car il ne lâa pas connu [(3:1)]. Nous savons que nous Lui serons semblables quand il apparaîtra [(3:2)]. La même position nous est donnée ici-bas et là -haut (comparer chapitre 5:20).
Ch. 2 v. 29 â La justice vient de la nature divine, telle que manifestée en Jésus
[2:29] La justice nâest pas dans la chair. Si donc, il y a vraiment de la justice chez quelquâun, il est né de Lui, il tire sa nature de Dieu en Christ. On peut remarquer que câest la justice, telle quâelle a été manifestée en Jésus; car câest parce que nous savons quâil est juste, que nous savons que « celui qui pratique la justice est né de Lui ». Câest la même nature démontrée par les mêmes fruits.