Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-35
Plan
3>La réponse de Jésus à Pierre
Pierre interroge Jésus sur lâétendue du devoir de pardonner. Jésus déclare quâil est sans limites (21-22).
3>La parabole du serviteur impitoyable
Jésus illustre ce précepte par une parabole,
3>Conclusion
Jésus déclare à ses disciples que Dieu les traitera de même sâils ne pardonnent de tout leur cÅur (35).
21 à 35 Du pardon des offenses. Pierre, préoccupé des paroles du Maître, rapportées au verset 15, et de la pensée que le devoir du pardon des offenses doit pourtant avoir ses limites, adresse à Jésus sa question et croit être très généreux en allant jusquâà sept fois.
Les rabbins, dans leur morale, se bornaient à trois fois. La réponse de Jésus va prouver à son disciple que sa morale, à lui était tout autre.
Câest-à -dire un nombre indéfini de fois, toujours. Sâil en était autrement, il y aurait un moment où la charité cesse, or elle «â¯ne périt jamaisâ¯Â». Elle nâest pas lâexercice dâun devoir qui se calcule, mais un état dââme. Cette déclaration nâest pas en contradiction avec lâenseignement du verset 17.
Au lieu de septante fois sept fois (490), dâautres traduisent septante sept fois, ce qui est possible dâaprès le grec qui porte littéralement : septante fois (et) sept (comparer Genèse 4:24 où lâon trouve dans les Septante la même indication numérique que dans notre passage).
Mais septante-sept fois nâest pas un renchérissement naturel sur sept; ce serait septante fois. La première traduction reste donc la plus probable.
Voir, sur ce terme (grec), a été comparé, Matthieu 13:24. Grec : à un homme roi, câest-à -dire à un roi de la terre et à ses rapports avec ses ministres.
Le mot câest pourquoi indique une conclusion tirée du verset 22. La parabole elle-même prouve que le devoir de pardonner les offenses nâa pas de limites, parce que le pardon que nous accordons à notre prochain nâest que peu de chose comparé à la grâce qui nous est faite par Dieu et que celle-ci nous oblige à celui-là (verset 35).
Le talent dâargent variait, selon les divers pays, entre 4000 et 5000 francs; le talent dâor valait à peu près seize fois plus. Lâune ou lâautre de ces valeurs multipliée par dix mille, devait, dans la pensée de Jésus, représenter une dette énorme, contractée sans doute par le maniement des affaires de lâÃtat, et quâun particulier ne pouvait payer.
Notre dette envers Dieu ce sont dâune part ses bienfaits, dâautre part nos péchés (Matthieu 6:12, grec).
Cet ordre de «â¯lâhomme-roiâ¯Â» était conforme à la rigueur de la loi (Lévitique 25:39; 2 Rois 4:1) et lâest aussi à la rigueur de la justice divine, mais voir verset 27.
La dette nâaurait pas été payée par lâexécution de cet ordre (le grec porte littéralement quâil fût payé), mais la justice aurait eu son cours.
Le texte reçu, avec Codex Sinaiticus, la plupart des majuscules et des versions porte : «â¯Seigneur, aie patienceâ¯Â».
Ce mot manque dans B, D et des versions. Dans son angoisse le serviteur promet lâimpossible. Ainsi fait la propre justice en présence du compte à rendre à Dieu.
La compassion, lâéternelle miséricorde de Dieu, telle quâil lâa révélée dans sa plénitude par lâÃvangile, est la source du pardon, dâun pardon parfaitement gratuit.
Le maître accorde au serviteur infiniment plus quâil ne demandait.
Environ 80 francs. Quel contraste avec les dix mille talents !
Il lâétranglait en le prenant au col pour le conduire devant le juge.
Le texte reçu porte : «â¯Paie-moi ce que tu me doisâ¯Â».
La traduction littérale du vrai texte est : «â¯Paie, puisque (ou si) tu dois quelque choseâ¯Â». Câest la logique sans miséricorde.
Mêmes paroles quâau verset 26, excepté le mot tout ajouté à tort par le texte reçu. Cet homme nâose pas promettre un paiement total.
En entendant son compagnon proférer cette supplication qui, dans sa propre bouche, avait été si efficace, le méchant serviteur aurait dû sentir sa dureté (verset 30), et se souvenir de la générosité de son maître (verset 27).
Dans la tristesse que leur inspire une telle conduite, ils nâen parlent à personne dâautre quâà leur maître, à qui ils donnaient ainsi une preuve de confiance et de fidélité.
Sans autre condition, simplement à ta prière. Et même il ne faut pas dire ici avec nos versions : «â¯parce que tu mâen avais suppliéâ¯Â»; car il nâavait pas osé demander la remise de sa dette énorme dans son aveuglement il sâengageait à tout payer !
Il fallait, par une nécessité morale qui aurait dû sâimposer à lui après ce quâavait fait son maître, et qui oblige toujours la conscience de ceux qui ont réellement reçu le pardon de Dieu. Le Sauveur suppose donc un cas impossible pour faire ressortir dâautant mieux la monstrueuse culpabilité du serviteur.
Les bourreaux (grec tourmenteurs) sont chargés dâexécuter le jugement. Le roi de la parabole ne remplit pas seulement le rôle de créancier, mais aussi celui de juge.
Le texte reçu ajoute : ses fautes, ce qui nâest ni authentique, ni nécessaire.
Pardonner, pardonner de tout son cÅur, pardonner toujours, avec la compassion que le pécheur implore de Dieu, telle est la seule marque certaine quâil a reçu son propre pardon, et tel est le sens de cette parabole. Jésus, pas plus ici quâailleurs, ne pouvait parler encore du grand et émouvant moyen par lequel il nous a acquis le pardon de Dieu. Et câest pourtant la manifestation de cet immense amour (comparez Luc 23:34) qui rend possible aux chrétiens le pardon mutuel et même leur en fait un bonheur.