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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-35
Plan
3>La réponse de Jésus à Pierre
Pierre interroge Jésus sur l’étendue du devoir de pardonner. Jésus déclare qu’il est sans limites (21-22).
3>La parabole du serviteur impitoyable
Jésus illustre ce précepte par une parabole,
3>Conclusion
Jésus déclare à ses disciples que Dieu les traitera de même s’ils ne pardonnent de tout leur cœur (35).
21 à 35 Du pardon des offenses. Pierre, préoccupé des paroles du Maître, rapportées au verset 15, et de la pensée que le devoir du pardon des offenses doit pourtant avoir ses limites, adresse à Jésus sa question et croit être très généreux en allant jusqu’à sept fois.
Les rabbins, dans leur morale, se bornaient à trois fois. La réponse de Jésus va prouver à son disciple que sa morale, à lui était tout autre.
C’est-à-dire un nombre indéfini de fois, toujours. S’il en était autrement, il y aurait un moment où la charité cesse, or elle « ne périt jamais ». Elle n’est pas l’exercice d’un devoir qui se calcule, mais un état d’âme. Cette déclaration n’est pas en contradiction avec l’enseignement du verset 17.
Au lieu de septante fois sept fois (490), d’autres traduisent septante sept fois, ce qui est possible d’après le grec qui porte littéralement : septante fois (et) sept (comparer Genèse 4:24 où l’on trouve dans les Septante la même indication numérique que dans notre passage).
Mais septante-sept fois n’est pas un renchérissement naturel sur sept; ce serait septante fois. La première traduction reste donc la plus probable.
Voir, sur ce terme (grec), a été comparé, Matthieu 13:24. Grec : à un homme roi, c’est-à-dire à un roi de la terre et à ses rapports avec ses ministres.
Le mot c’est pourquoi indique une conclusion tirée du verset 22. La parabole elle-même prouve que le devoir de pardonner les offenses n’a pas de limites, parce que le pardon que nous accordons à notre prochain n’est que peu de chose comparé à la grâce qui nous est faite par Dieu et que celle-ci nous oblige à celui-là (verset 35).
Le talent d’argent variait, selon les divers pays, entre 4000 et 5000 francs; le talent d’or valait à peu près seize fois plus. L’une ou l’autre de ces valeurs multipliée par dix mille, devait, dans la pensée de Jésus, représenter une dette énorme, contractée sans doute par le maniement des affaires de l’État, et qu’un particulier ne pouvait payer.
Notre dette envers Dieu ce sont d’une part ses bienfaits, d’autre part nos péchés (Matthieu 6:12, grec).
Cet ordre de « l’homme-roi » était conforme à la rigueur de la loi (Lévitique 25:39; 2 Rois 4:1) et l’est aussi à la rigueur de la justice divine, mais voir verset 27.
La dette n’aurait pas été payée par l’exécution de cet ordre (le grec porte littéralement qu’il fût payé), mais la justice aurait eu son cours.
Le texte reçu, avec Codex Sinaiticus, la plupart des majuscules et des versions porte : « Seigneur, aie patience ».
Ce mot manque dans B, D et des versions. Dans son angoisse le serviteur promet l’impossible. Ainsi fait la propre justice en présence du compte à rendre à Dieu.
La compassion, l’éternelle miséricorde de Dieu, telle qu’il l’a révélée dans sa plénitude par l’Évangile, est la source du pardon, d’un pardon parfaitement gratuit.
Le maître accorde au serviteur infiniment plus qu’il ne demandait.
Environ 80 francs. Quel contraste avec les dix mille talents !
Il l’étranglait en le prenant au col pour le conduire devant le juge.
Le texte reçu porte : « Paie-moi ce que tu me dois ».
La traduction littérale du vrai texte est : « Paie, puisque (ou si) tu dois quelque chose ». C’est la logique sans miséricorde.
Mêmes paroles qu’au verset 26, excepté le mot tout ajouté à tort par le texte reçu. Cet homme n’ose pas promettre un paiement total.
En entendant son compagnon proférer cette supplication qui, dans sa propre bouche, avait été si efficace, le méchant serviteur aurait dû sentir sa dureté (verset 30), et se souvenir de la générosité de son maître (verset 27).
Dans la tristesse que leur inspire une telle conduite, ils n’en parlent à personne d’autre qu’à leur maître, à qui ils donnaient ainsi une preuve de confiance et de fidélité.
Sans autre condition, simplement à ta prière. Et même il ne faut pas dire ici avec nos versions : « parce que tu m’en avais supplié »; car il n’avait pas osé demander la remise de sa dette énorme dans son aveuglement il s’engageait à tout payer !
Il fallait, par une nécessité morale qui aurait dû s’imposer à lui après ce qu’avait fait son maître, et qui oblige toujours la conscience de ceux qui ont réellement reçu le pardon de Dieu. Le Sauveur suppose donc un cas impossible pour faire ressortir d’autant mieux la monstrueuse culpabilité du serviteur.
Les bourreaux (grec tourmenteurs) sont chargés d’exécuter le jugement. Le roi de la parabole ne remplit pas seulement le rôle de créancier, mais aussi celui de juge.
Le texte reçu ajoute : ses fautes, ce qui n’est ni authentique, ni nécessaire.
Pardonner, pardonner de tout son cœur, pardonner toujours, avec la compassion que le pécheur implore de Dieu, telle est la seule marque certaine qu’il a reçu son propre pardon, et tel est le sens de cette parabole. Jésus, pas plus ici qu’ailleurs, ne pouvait parler encore du grand et émouvant moyen par lequel il nous a acquis le pardon de Dieu. Et c’est pourtant la manifestation de cet immense amour (comparez Luc 23:34) qui rend possible aux chrétiens le pardon mutuel et même leur en fait un bonheur.