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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-23
47.13 Ã 48.35
(voir Figure 8 et Figure 9).Dans le tableau prophétique qui précède, Ãzéchiel a contemplé le salut divin dépassant les limites de la Palestine qui en a été le berceau, et atteignant jusquâaux extrémités du monde païen. Il revient maintenant à cette Terre Sainte quâIsraël doit occuper de nouveau et il en trace les limites ainsi que la répartition nouvelle. Sâil ne sâoccupe pas, à ce point de vue politique et social, des autres nations dont il vient de prédire le relèvement spirituel, câest quâil lui suffit de présenter dans lâorganisation dâIsraël restauré le prototype dâune terre reconstituée.
Comme Dieu est entré dans son repos en prenant possession de la demeure parfaite quâil sâétait préparée (Ãzéchiel 43:1 et suivants), ainsi Israël nâentrera dans le sien que sur sa terre, une fois quâelle sera réellement à lui, et que tout y sera réglé selon la loi dâune justice parfaite.
Et dâabord les frontières de cette nouvelle Canaan : versets 13 à 20.
Une vallée. Cette expression ne désigne point nécessairement une seule vallée; elle peut parfaitement être prise dans le sens collectif : des vallées. Cependant même dans ce sens, elle a paru absurde aux interprètes anciens et modernes; et ils ont dâun commun accord corrigé le texte hébreu en lui faisant signifier par le changement dâune seule lettre : (zéh pour géh) : Voici les limites. Câest bien ainsi sans doute quâÃzéchiel sâexprime au verset 15, où le texte hébreu présente vraiment zéh et où commence en effet lâindication détaillée des frontières. Nous nous permettons donc de hasarder une interprétation qui rend cette correction superflue. Ce seront, selon Ãzéchiel, des vallées, câest-à -dire des frontières naturelles, qui détermineront les limites de la Terre Sainte : à lâest, la grande vallée du Jourdain; car il nây a plus de tribu de lâautre côté de ce fleuve, comme il y en avait autrefois (Gad, Ruben et la moitié de Manassé); au sud, les deux wadis indiqués verset 19; à lâouest, la limite est naturellement la Méditerranée; pour le nord, voir versets 15 à 17.
Les douze tribus : en comptant, comme précédemment, Joseph pour deux (Ãphraïm et Manassé, Genèse 48:5-6), et en retranchant Lévi qui a une part spéciale dans le territoire consacré.
Des parts : plus dâune (deux).
Une part : Toutes ces parts doivent être égales; il nâen était pas ainsi dans la répartition faite par Josué (Nombres 26:52-54). Toutes les tribus sont ici, parait-il, supposées égales en nombre.
Lâun comme lâautre. Cette expression est expliquée par la formule répétée à lâoccasion de chaque tribu : de la frontière orientale à la frontière occidentale. Le territoire de chaque tribu doit partir de la Méditerranée à lâouest, et aboutir au Jourdain, à lâest. Il doit comprendre par conséquent une partie de la plaine maritime, une partie du plateau et une partie de la vallée du Jourdain. Les tribus ont ainsi toutes, lâune comme lâautre, part aux divers avantages et aux productions variées de ces trois zones qui se partagent le pays, du nord au sud. Câest par cette juste répartition que la nouvelle Canaan devient le type de toute organisation normale. Cette répartition est absolument différente de lâancienne.
Promis : comparez Ãzéchiel 20:5-6.
15 à 17 frontière septentrionale
Câest la plus difficile à reconnaître; car les noms indiqués sont presque tous inconnus. Elle doit être à peu près, sinon tout à fait, identique à celle tracée par Moïse Nombres 34:7-9. Ãzéchiel nous paraît lâesquisser versets 15 et 16, puis la résumer au verset 17.
De la grande mer. On ne voit pas plus ici que dans les Nombres de quel point de la côte part cette limite. Dâaprès ce qui suit, nous pensons que câest de lâembouchure du Léontès. Tsédad paraît être la ville de Tsudud, située beaucoup plus au nord, entre Damas et Höms. Le chemin de Tsédad allait donc dans la direction septentrionale, ce que confirme le parallèle Nombres 34:8 où au lieu de : le chemin allant à Tsedad, il y a : le chemin allant à Hamath (comparez Ãzéchiel 48:1).
La frontière devait donc suivre la vallée du Léontès dont la partie supérieure va du nord au sud. La ville inconnue de Héthlon pouvait se trouver au coude que forme le Léontes, quand après avoir coulé du nord au sud, il se tourne tout à coup à lâouest vers la Méditerranée.
De là la frontière longeait dâabord le territoire de Hamath, quâil faut bien distinguer de la ville elle-même située beaucoup plus au nord. Puis elle tournait à lâest vers le territoire des deux villes de Bérotha (2 Samuel 8:8) et de Sibraïm, situées sans doute dans la grande vallée appelée CÅlé-Syrie et dans lâAntiliban. Là elle touchait au territoire de Damas et revenait au sud jusquâau pays quâÃzéchiel désigne, avec les inscriptions assyriennes, du nom de Hauran, et que lâAncien Testament appelle plus ordinairement Basan. Ici se trouvait le bourg de Hatzer-Hatthicon (Cour du milieu) où se rencontraient la frontière de Damas, celle du Hauran et celle dâIsraël. Il formait lâangle nord-est de cette dernière.
Jusquâà la mer signifie : en se rapprochant de la mer depuis le point extrême de la frontière opposée.
Hatsar-Enon signifie : Cour des sources, et se trouvait probablement tout près du lieu précédent, qui a un nom analogue. Seulement il était sur le sol israélite. Il formait, également dâaprès Nombres 34:9-10, lâangle nord-est de la frontière. Son nom fait penser quâil se trouvait près des sources du Jourdain, au pied du Hermon.
En rétrogradant de lâest à lâouest reviennent les territoires de Damas et de Hamath, et entre les deux un territoire allant plus au nord, qui est assurément celui des deux villes nommées verset 16.
Frontière orientale
Elle part du point où se rencontraient les frontières du Hauran, au sud de Damas, et de Damas au nord; puis se dirigeant au sud, elle coïncide avec le Jourdain qui sépare Galaad et la terre dâIsraël. Elle arrive ainsi à la mer Morte quâelle laisse en dehors et aboutit à lâextrémité méridionale de cette mer.
Frontière méridionale
Comme la frontière du nord se dirige vers le nord le long du Léontès, ainsi celle du sud, au lieu dâaller droit à lâouest, commençe par se diriger vers le sud. Elle remonte le wadi Fikréh qui aboutit à lâextrémité sud de la mer Morte, et passant la petite chaîne dâoù descend ce torrent, elle redescend de lâautre côté le wadi El-Arisch, le torrent dâÃgypte, qui se jette dans la Méditerranée.
Thamar : cette localité est mentionnée par lâhistorien Eusèbe; elle se trouvait sur la route dâHébron au golfe oriental de la mer Rouge, à une Journée dâHébron, par conséquent à lâentrée du Ghor iduméen.
Kadès (Nombres 20:1-2); dans lâoasis montagneuse située juste au point de séparation des eaux des deux grands wadis que nous venons dâindiquer.
Lâentrée de Hamath : Cette expression ne peut désigner que le point où la vallée du Léontés sâouvre sur la Méditerranée.
Il est par conséquent vrai de dire que les frontières de la Canaan tracées par Ãzéchiel sont formées par des vallées, au nord celles du Léontes et de la CÅlé-Syrie, à lâest celle du Jourdain, au sud celles des deux wadis, qui lient en quelque sorte la mer Morte et la Méditerranée. La leçon du texte hébreu encore ici se justifie donc parfaitement.
47.21 à 48.29 la nouvelle répartition du pays
Dâaprès les limites tracées dans le morceau précédent, la Terre Sainte forme une espèce de rectangle de 220 kilomètres du nord au sud, et de 66 kilomètres de lâouest à lâest ou de la Méditerranée au Jourdain. En retranchant toute la partie consacrée, qui a du nord au sud 14 kilomètres de largeur et de lâouest à lâest la même longueur que chacune des tribus, il reste pour chacune de celles-ci un territoire dâenviron 66 kilomètres de lâouest à lâest et 17 kilomètres du nord au sud.
Les tribus occupent une position passablement différente de celle qui leur avait été assignée précédemment. La partie consacrée est naturellement placée au milieu du pays. Sept tribus sont situées au nord, cinq au sud de cette partie centrale. On comprend aisément la raison de cette inégalité. Le temple doit former le centre du pays tout entier; et comme il occupe la partie nord du territoire consacré, les deux parts méridionales de celui-ci (la part des Lévites et le territoire de la Ville) remplacent les deux tribus qui manquent aux cinq du sud, pour faire le pendant des sept du nord.
La nouvelle distribution des tribus nous paraît sâexpliquer comme suit :
21 Ã 23
Le verset 21 se rapporte au partage du pays entre les tribus et les 22 et 23 Ã la distribution du territoire de chaque tribu entre les familles qui la composent.
Les étrangers. Il ne sâagit pas de simples passagers mais de païens établis qui sont devenus membres dâIsraël comparez Ãzéchiel 44:5-9. La loi ordonnait déjà de traiter de telles personnes avec humanité, Lévitique 19:34; elle autorisait aussi dans certains cas lâadmission dans lâassemblée de lâÃternel de leurs descendants à la troisième génération (Deutéronome 23:7-8). Ici, dès la première génération, de tels païens sont mis sur le pied dâune parfaite égalité avec les Israélites et tirent au sort avec eux dans la tribu où ils sont établis. Cet élément dans la composition de lâIsraël nouveau renferme un principe dâune incalculable portée; comparez Ãphésiens 2:19, où saint Paul écrit aux païens croyants : Ainsi vous nâêtes plus étrangers et gens du dehors, mais concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu.