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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 47". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezekiel-47.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 47". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Voici maintenant une particularité très caractéristique de cette ère future, en rapport avec le sanctuaire de lâÃternel: des eaux en sortent avec un pouvoir de guérison et un volume qui va croissant.
On sait que Joël avait déjà prédit quâ «une source sortira de la maison de lâÃternel, et arrosera la vallée de Sittim» (Joël 3:18). Cette prophétie implique une exubérance de bénédiction terrestre, comme gage de la faveur et du plaisir de Dieu en bonté envers Sa créature. La vallée de Sittim (des acacias) ne lâempêche pas, mais le confirme. Car il ne sâagit pas de savoir si les eaux pourraient couler vers ce lieu situé de lâautre côté du Jourdain, à une dizaine de kilomètres au-delà de la Mer Morte, selon la configuration de la nature actuelle. «Ce jour-là » ne sera pas assujetti à de telles conditions de la nature. La nature sâest inclinée devant le Créateur lorsquâIl est venu pour être un homme, pour mourir et pour ressusciter; elle sâinclinera encore quand Il viendra exécuter le jugement des vivants, à Sa venue dans Son royaume. Câest justement parce quâelle offre un exemple spécial de sécheresse que Dieu choisit cette vallée, et déclare quâelle sera arrosée; câest parce que la mer de lâest est passée en proverbe comme une mer de mort, quâelle sera transformée en abondance de vie. La bénédiction se répandra jusquâaux bouts de la terre depuis ce centre â la maison de lâÃternel. Ce qui devra exister, existera alors sans faute, sur la terre même, et en dépit de la triste continuité de manquement qui y a régné jusquâalors; il en sera ainsi à cause du règne de lâÃternel-Jésus en vertu de Sa croix.
Après Ãzéchiel, Zacharie a déclaré (14:8) que la moitié des eaux vives sâécoulera vers la mer de derrière ou Méditerranée, et lâautre moitié vers la mer orientale [Mer Morte], ajoutant ainsi quelque chose de tout à fait physique à ce que Joël avait annoncé; cela aura lieu été comme hiver, car la source de ces eaux est bien au-dessus des ressources de la créature.
Entre ces deux prophètes, Ãzéchiel nous parle de quelle sorte dâeaux il sâagit, et quels sont leurs effets, ce qui fait voir une énergie entièrement différente de celles de lâhomme ou de la nature, au point quâHenderson est obligé ici de se démarquer de sa précédente interprétation. Quand il sâagit du temple et des ordonnances, il reconnaît quâil faut les prendre au sens littéral. Mais dans ce ch. 47, il cesse de le faire parce que la réalisation de cette vision nâest laissée en rien aux Juifs. Une pareille position est erronée à tous égards. Une première raison est que les Juifs ne peuvent pas plus agir pour ramener la manifestation visible de la gloire de lâÃternel que pour faire couler les eaux guérissantes du temple, et pourtant le retour des chérubins est lâaspect le plus grandiose de cette vision, dâun bout à lâautre. Une seconde raison est la suivante: dans ce quâon pourrait penser le plus à la portée des Juifs, une grande partie de la description du temple et des rites cultuels diffèrent entièrement de ce qui a existé parmi le résidu de retour de Babylone dans son pays â nous avons déjà eu lâoccasion de le voir. On ne trouve guère un seul point concordant entre leur histoire passée et cette prophétie.
La seule conclusion valable est que cette vision, dans son ensemble comme dans ses détails, appartient au futur et suppose le royaume rétabli sur Israël, restauré et installé pour toujours dans leur pays. à ce point de vue, il vaut la peine de citer les paroles de ce traducteur Henderson, même si elles méritent dâêtre corrigées sur certains points: «Ayant laissé le temple, le siège de la résidence divine, et la source dâoù découlent toutes bénédictions pour la restauration de la nation hébreue, le prophète est transporté en vision vers le sud, dans la région de la Mer Morte, dont on se servait comme image de tout ce qui était interdit ou malsain, â le type même de la stérilité et de la désolation. Cette région était transformée désormais en fertilité et beauté. Autant sa condition précédente était un symbole frappant du caractère dâIsraël spirituellement sans fruit, abominable et idolâtre, autant elle allait servir dâimage de lâétat de choses renouvelé quand Dieu ramènera son peuple selon Ses promesses, quâIl les bénira en leur conférant les marques riches de Sa faveur. Au lieu du désert aride, la région allait devenir comme le jardin dâEden. Par les effusion abondantes des influences de Son Saint Esprit, Il restaurerait Son Ãglise à la vie spirituelle, et en ferait lâinstrument pour répandre la bénédiction autour du monde».
Le lecteur intelligent verra dans ces propos la confusion des Juifs avec lâÃglise, mais aussi lâerreur consistant à supposer que la vision concerne la bénédiction dâIsraël. Câest de manière caractéristique la bénédiction divine qui changera la scène de mort au-dehors, scène habituelle et terrible, en vie et fécondité découlant de la maison de lâÃternel. Quelle que soit lâeffusion du Saint Esprit qui lâaccompagne, il nây a aucune base valable pour mettre en cause le fait que cette partie de la vision est tout autant littérale que ce qui précède et ce qui suit.
«Et il me fit retourner à lâentrée de la maison, et voici des eaux qui sortaient de dessous le seuil de la maison, vers lâorient, car la façade de la maison était tournée vers lâorient. Et les eaux descendaient de dessous, du côté droit de la maison, au midi de lâautel. Et il me fit sortir par le chemin de la porte du nord, et il me fit faire le tour par dehors vers la porte extérieure, vers la porte qui regarde vers lâorient; et voici des eaux qui coulaient du côté droit. Quand lâhomme sortit vers lâorient, il avait un cordeau dans sa main; et il mesura mille coudées, et me fit traverser les eaux, â des eaux montant jusquâaux chevilles des pieds. Et il mesura mille coudées, et me fit traverser les eaux, â des eaux montant jusquâaux genoux. Et il mesura mille coudées, et me fit traverser, â des eaux montant jusquâaux reins. Et il mesura mille coudées: câétait une rivière que je ne pouvais traverser, car les eaux avaient crû, des eaux où il fallait nager, une rivière quâon ne pouvait traverser» (47:1-5). Le fait remarquable ici est lâaugmentation frappante du volume des eaux, sans la moindre allusion que cela provienne de lâapport dâaffluents comme dans la nature ordinaire, cette pensée étant même plutôt exclue. Câest une manifestation étonnante de la puissante grâce de Dieu: tout jaillit de Sa maison, et à mesure quâelles sâéloignent de leur source, les eaux deviennent rapidement plus profondes, au lieu quâil y ait un accroissement des bas-fonds â montant jusquâaux chevilles, puis aux genoux, puis aux reins, et enfin jusquâà ce quâelles forment une rivière dans laquelle il faut nager et quâon ne peut traverser.
«Et il me dit: As-tu vu, fils dâhomme? Et il me fit aller et retourner sur le bord de la rivière. Quand jây fus retourné, voici, au bord de la rivière, des arbres en très grand nombre, dâun côté et de lâautre. Et il me dit: Ces eaux sortent vers la contrée orientale, et elles descendent dans la plaine et parviennent jusquâà la mer; lorsquâelles se seront déversées dans la mer, les eaux de la mer seront rendues saines. Et il arrivera que tout être vivant qui se meut partout où parvient la double rivière, vivra. Et il y aura une très grande quantité de poissons, car ces eaux parviendront là , et les eaux de la mer seront rendues saines; et tout vivra, là où parviendra la rivière. Et les pêcheurs se tiendront auprès dâelle: depuis En-Guédi jusquâà En-Ãglaïm, ce sera un lieu pour étendre les filets. Leur poisson sera selon ses espèces, comme le poisson de la grande mer, en très grand nombre. Ses marais et ses étangs ne seront pas assainis, ils seront abandonnés au sel. Et sur la rivière, sur son bord, dâun côté et de lâautre, croissaient toutes sortes dâarbres dont on mange. Leur feuille ne se flétrira pas, et leur fruit ne cessera pas: tous les mois ils porteront du fruit mûr; car ses eaux sortent du sanctuaire. Et leur fruit sera pour nourrir, et leur feuille, pour guérir» (47:6-12). Les effets apparaissent immédiatement: sur les deux rives de la rivière, il y a des arbres très nombreux, et dans ces eaux où la mort a si longtemps régné, il y a des poissons en si grand nombre que les pécheurs sont obligés dâétendre leurs filets dâun bout à lâautre de ce qui a été le lac dâAsphaltitis. Cependant nous sommes encore dans le temps, non pas encore dans la perfection ni dans les conditions de lâéternité, car la mer existe toujours (cf. Apoc. 21:1), et ses marais et ses étangs ne sont pas assainis, quelle que soit au-dedans et aux alentours, lâabondance luxuriante de la vie végétale et animale. Il y a une exception notable ici au v. 11, même si lâon accepte lâidée que ces eaux non assainies sont une réserve de sel, ou quâelles servent à la production de sel. Combien est beau ce tableau des dispositions de la bonté de Dieu au verset 12, bien quâon note au passage lâapprovisionnement en feuilles pour la médecine. Câest une scène terrestre.
On peut remarquer combien quelques-unes des anciennes versions (en grec, syriaque et arabe) ont curieusement mal compris le sens clair et certain du v. 8. Toutes les trois ont fait une bévue en traduisant le mot hébreu pour contrée orientale par Galilée; les Septante et la version arabe ajoutent une seconde erreur en traduisant plaine par lâArabie, qui en syriaque désigne le nord ou nord-est, au lieu de la plaine ou vallée du Jourdain. Le Targum de Jonathan ne fait pas cette erreur.
Le reste du chapitre sâoccupe de la disposition dâIsraël dans le pays; ici Henderson ne peut que revenir au sens littéral pour Canaan et les tribus, ce qui est inévitable pour un commentateur exempt de préjugés. Les conseils de Dieu demeurent. Joseph, quelque sombre quâait été lâhistoire de ses fils, doit avoir sa portion; les droits selon la chair sont perdus, Ruben est déchu de son droit dâaînesse, mais le don de grâce dâorigine subsiste. «Ainsi dit le Seigneur, lâÃternel: Câest ici la frontière selon laquelle vous donnerez le pays en héritage aux douze tribus dâIsraël. Joseph aura deux parts. Et vous lâhériterez lâun comme lâautre, le pays au sujet duquel jâai levé ma main de le donner à vos pères; et ce pays vous écherra en héritage. Et câest ici la frontière du pays: Du côté du nord, depuis la grande mer, le chemin de Hethlon, quand on va à Tsedad; Hamath, Bérotha, Sibraïm, qui est entre la frontière de Damas et la frontière de Hamath, Hatser-Hatthicon qui est sur la frontière du Hauran. Et la frontière, depuis la mer, sera Hatsar-Ãnon, la frontière de Damas, et le nord, vers le nord, et la frontière de Hamath; câest là le côté du nord. â Et le côté de lâorient: vous mesurerez dâentre le Hauran et Damas, et Galaad, et le pays dâIsraël, le long du Jourdain, â depuis la frontière jusquâà la mer orientale; câest là le côté de lâorient. â Et le côté du midi, vers le sud: depuis Thamar jusquâaux eaux de Meriba de Kadès, la rivière jusquâà la grande mer; câest là le côté du sud, vers le midi. â Et le côté de lâoccident: la grande mer, depuis la frontière jusque vis-à -vis de lâentrée de Hamath; câest le côté de lâoccident. Et vous vous partagerez ce pays entre les tribus dâIsraël» (47:13-21). Quelquâun craint-il que la place manque pour Israël réuni, et rentrant chacun de tous les pays? Inutile de craindre, car la terre produira son fruit (Ps. 67:6), et lâabondance de la mer se tournera vers Sion, et les richesses des nations viendront à Sion sans mesure (Ãs. 60:5). La nation et le royaume qui ne serviront pas Jérusalem périront (Ãs 60:12). Des rois seront ses nourriciers, des princesses ses nourrices (Ãs. 49:23).
Il y a tellement peu de raisons de sâinquiéter que le pays suffise non seulement aux tribus dâIsraël, mais aussi aux étrangers séjournant au milieu dâelle et qui y ont engendré des enfants. «Et il arrivera que vous le partagerez par le sort, comme un héritage pour vous et pour les étrangers qui séjournent au milieu de vous, qui engendreront des fils au milieu de vous; et ils vous seront comme les Israélites de naissance; ils hériteront avec vous par le sort, au milieu des tribus dâIsraël. Et il arrivera que, dans la tribu chez laquelle lâétranger séjourne, là vous lui donnerez son héritage, dit le Seigneur, lâÃternel» (47:22-23). Qui mettrait en doute quâune telle largeur de cÅur et une telle libéralité sont totalement nouvelles en Israël?
Il est absolument évident sur tous les plans que ce que nous lisons ne relève pas dâun passé accompli, mais de lâavenir brillant que Dieu a réservé à Israël dans son pays, quand lâétranger recevra un accueil vraiment divin pour hériter dans nâimporte quelle tribu. Il en sera ainsi pour les Juifs dans ce temps-là , en heureux contraste avec tout ce qui a eu lieu auparavant! Ils lâapprendront de Dieu lorsquâils sâinclineront devant Jésus et que leur bénédiction sera une bénédiction pour les autres. Bonne mesure, pressée et secouée et qui débordera (Luc 6:38), voilà ce que donneront les Juifs à la louange de Sa grâce et de Sa bonté qui demeure à toujours.