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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-47
Plan
43 à 47 vie de l’Église primitive
Grec : de la crainte devenait en toute âme.
Toute âme, hébraïsme qui signifie chacun (Actes 3:23; Romains 13:1), telle fut l’impression produite sur le peuple.
Les causes de cette crainte étaient les phénomènes de la Pentecôte, la vie sainte de ces premiers chrétiens et enfin la vue des miracles (grec signes) qu’opéraient les apôtres. Toute manifestation du ciel inspire à l’homme pécheur une sorte de terreur. Une variante de Codex Sinaiticus, A, C, ajoute, à la fin du verset 43 : à Jérusalem : et une grande crainte était sur tous.
Ceux qui avaient cru ou qui étaient devenus des croyants (Codex Sinaiticus, B; le texte reçu porte le participe présent) étaient ensemble, ils avaient de fréquentes réunions (comparer Actes 1:14-15; Actes 2:1).
Dans B, verset 44 se lit ainsi : tous ceux qui avaient cru, avaient ensemble toutes choses communes. Westcott et Hort, Weiss adoptent ce texte.
Ces termes : ils avaient toutes choses communes, ils vendaient leurs possessions (biens immeubles) et leurs biens (objets mobiliers), ont donné l’idée d’une vraie et complète communauté des biens.
La plupart des interprètes cependant voient dans ces versets non la description d’une rigoureuse organisation sociale, mais le tableau du premier élan d’une ardente charité, qui portait les chrétiens à mettre à la disposition de leurs frères pauvres tous les biens qu’exigeaient leurs nécessités (comparer Actes 4:34-35).
En effet,
Aussi quand le communisme moderne s’est appuyé de ce récit, il a confondu une ardente charité avec son esprit niveleur.
Mais ce qu’implique ce trait de la vie chrétienne aux premiers jours de l’Église, c’est la condamnation de l’avarice des riches qui prétendent porter le nom de chrétiens.
Quel admirable tableau Luc nous trace ici en quelques coups de pinceau. Il y a dix-neuf siècles que les chrétiens relisent avec émotion et édification ces traits de la vie de l’Église à Jérusalem.
Relevons les l’un après l’autre.
Il résultait d’une vie si belle et si sainte qu’ils trouvaient faveur (grec grâce) auprès de tout le peuple.
Se fondant sur les persécutions qui ne tardèrent pas à atteindre les disciples, on a prétendu que ce dernier trait ne pouvait pas être vrai. C’est confondre les temps et oublier que l’opinion populaire est fort versatile.
Le Seigneur, Christ, qui du sein de sa gloire règne sur son Église (verset 36). L’action de l’Esprit de Dieu n’avait point cessé depuis la Pentecôte, mais chaque jour de nouvelles âmes sauvées du péché et de la ruine étaient ajoutées à l’Église.
Ce fait si réjouissant pour ces premiers chrétiens, achève le tableau de leur vie religieuse, dont l’exemple contribuait puissamment à cet accroissement de l’Église.
Sin, B, A, C, D omettent les mots à l’Église, et rattachent à ce verset les premiers mots du chapitre suivant : « Le Seigneur ajoutait les sauvés ensemble ». c’est-à-dire, pour être ensemble, dans un même lieu, un même corps.
D’après le texte reçu, en effet, Actes 3 commence ainsi en grec : « Ensemble Pierre et Jean montaient au temple ». Tous les éditeurs modernes et la plupart des commentateurs récents considèrent la locution que nous rendons par ensemble comme appartenant à la fin de Actes 2. Si l’on partage leur manière de voir, il faut, dans la traduction de Actes 3:1, supprimer le mot ensemble.