Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/acts-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-47
Ch. 2 v. 1-13 â La venue du Saint Esprit dans les croyants
Accomplissement de la promesse en réponse à la dépendance
Le récit de ce chapitre, en réponse à lâesprit de dépendance qui se manifestait dans les communes prières des disciples, nous révèle lâaccomplissement de la promesse qui leur avait été faite.
Venue du Saint Esprit du ciel pour demeurer ici-bas
LâEsprit vient dâen haut, dans sa propre puissance, posséder et remplir la demeure qui lui était préparée.
Simplicité de ce fait important de la venue de la puissance dâen-haut
Ce fait, dâune importance au-dessus de tous les faits, quant à lâétat de lâhomme ici-bas, a ici un caractère très simple, parce quâil ne sâagit pas des causes de ce don merveilleux, ni de lâÅuvre dont il dépend, ni de la gloire avec laquelle il est en rapport et quâil a révélée, et de laquelle il a été les arrhes, â mais ici, nous avons seulement le fait de sa puissance. Les disciples étaient maintenant, par ce don, « revêtus de la puissance dâen haut » [(Luc 24:49)].
Puissance de Dieu en témoignage envers tous les hommes
La forme toutefois sous laquelle il est apparu, est caractéristique. Sur Jésus, lâEsprit saint est descendu sous forme dâune colombe [(Marc 1:10)], parce que Jésus ne devait pas faire entendre sa voix dans les rues, ni briser le roseau froissé, ni éteindre le lumignon qui fume [(Matt. 12:19-20)]. [2:3] Mais ici ce qui descendait, câétait la puissance de Dieu en témoignage, la parole, semblable au feu consumant qui juge ce quâil trouve devant lui. Néanmoins la puissance du Saint Esprit était en grâce, et son action sortait des limites étroites des ordonnances juives pour annoncer les merveilles de Dieu à toute nation et langue sous le soleil. LâEsprit est comme un souffle impétueux du ciel qui se manifeste aux disciples et vient se placer sur eux sous la forme de langues de feu, chacune divisée en plusieurs. [2:6] Cette merveille attire la foule, [2:8] et la réalité de cette opération divine est constatée par le fait que des personnes natives de beaucoup de pays différents, entendent, chacune dans la langue du pays dâoù elle était sortie pour venir à Jérusalem, [2:7] ces pauvres Galiléens [2:11] leur annoncer les Åuvres merveilleuses de Dieu1. [2:12] Les Juifs qui ne comprenaient pas ce que les disciples disaient, [2:13] se moquent dâeux, [2:14] et Pierre, dans la langue de ses compatriotes, déclare, [2:16] selon leurs propres prophéties, le vrai caractère de ce qui était arrivé. [2:24] Lâapôtre, dans son discours se fonde sur la résurrection de Jésus [2:25] prédite par le prophète-roi, [2:33] et sur son exaltation par la droite de Dieu. Exalté en haut, ce Jésus quâils avaient crucifié, avait reçu la promesse du Père et répandu ce qui produisait les effets quâils entendaient et voyaient. [2:36] Ils devaient donc savoir que Dieu avait fait Seigneur et Christ, ce Jésus quâils avaient crucifié.
1 Lâidée rationaliste que câétait une espèce de baragouin, produit de leurs cerveaux excités (ce que pensaient précisément les assistants juifs incrédules [(2:13)]), est absurde au-delà de toute idée. Représentez-vous Paul, rendant grâces à Dieu de ce quâil baragouinait plus quâeux tous [(1 Cor. 14:18)], et Dieu donnant un don pour interpréter ce baragouin [(1 Cor. 12:10)] !
Ch. 2 v. 14-40 â Témoignage de Pierre par lâEsprit
On peut remarquer ici le caractère de ce témoignage : câest essentiellement le témoignage de Pierre. [2:36] Il ne va pas plus loin que dâaffirmer le fait que Celui qui avait été rejeté, a été Luc 24:47-49 auquel tout ceci correspond pleinement. Le témoignage était adressé aux Juifs, cependant il ne se bornait pas à eux1 [2:40] et appelait à la séparation dâavec un peuple qui se hâtait vers le jugement : « Sauvez-vous de cette génération perverse ». [2:38] Cette séparation se fondait sur une Åuvre réelle et morale : « Repentez-vous »; tout leur passé devait être jugé; cela était démontré publiquement dans leur réception parmi les chrétiens par le baptême, en vue de recevoir la rémission de leurs péchés et de participer au don céleste du Saint Esprit. « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés : et vous recevrez le don du Saint Esprit ». Cette Åuvre est individuelle. Il y avait le jugement sur tout le passé, lâadmission au milieu dâeux par le baptême et, en conséquence, la participation à lâEsprit Saint qui demeurait là où venaient ceux [2:37] dont le cÅur avait été saisi de componction. Nous voyons dâemblée la différence entre le changement moral déjà opéré, la repentance produite par une affliction selon Dieu, et la réception du Saint Esprit. [2:38] Cette réception était la conséquence de la rémission de leurs péchés à laquelle ils étaient amenés. Le don du Saint Esprit dépendait dâune manière générale de leur admission parmi les chrétiens, la maison où Dieu habitait, bâtie au nom de Jésus. [2:39] Ensuite lâapôtre déclare aux Juifs que la promesse appartient à eux et à leurs enfants â à la maison dâIsraël comme telle â à eux, et à leurs enfants après eux. Mais lâintention de Dieu dans le don du Saint Esprit, dépassait les limites de lâancien peuple de Dieu. La promesse appartenait aussi à ceux qui étaient loin, car elle sâaccomplissait en rapport avec la foi en Christ; elle sâétendait à tous ceux qui par grâce entraient dans la nouvelle maison, à tous ceux que le Seigneur, le Dieu dâIsraël, appellerait. Lâappel de Dieu caractérisait la bénédiction. Israël, avec ses enfants, était reconnu; mais un résidu était appelé dâentre eux. Les Gentils étant appelés, participaient à la bénédiction.
, dans le ciel, Seigneur et Christ. [2:22] Il commence par Jésus, connu des Juifs sur la terre, [2:32] et établit la vérité de sa résurrection [2:33] et de son exaltation à la position de Seigneur : [2:36] Dieu lâa fait tel. Pierre ne le proclame pas même comme fils de Dieu; et nous verrons que si Pierre ne le fait pas dans les Actes, Paul, au contraire, le fait dès lâinstant de sa conversion [(9:20)]. Pierre constate le résultat en puissance à ce moment-là , et ne parle pas du royaume : [2:17] seulement il rappelle que le Saint Esprit était promis pour les derniers jours; [2:20] il fait allusion au terrible jour du jugement qui devait venir et qui serait précédé par des signes et des prodiges effrayants. Sans parler de lâaccomplissement de la promesse du royaume, duquel le Père gardait lâépoque par devers lui, Pierre met le fait du don du Saint Esprit en rapport avec la responsabilité dâIsraël envers lequel Dieu agissait encore en grâce en lui annonçant un Christ glorifié et en lui donnant les preuves de sa gloire rendue maintenant sensible à tous par lâenvoi du Saint Esprit. Câest la présence du Saint Esprit selon les versets 26, 27 du chap. 15 de Jean. Cependant le témoignage, comme un tout, est fondé sur la mission de Luc 24 [(v. 47-49)] et en est lâexécution. Seulement en Luc nous nâavons rien du baptême. Voyez1 Le témoignage est rendu en des termes qui, tout en sâappliquant aux Juifs de Jérusalem et à ceux de la dispersion, ouvrent cependant la porte aux Gentils, selon la souveraineté de Dieu : « à tous ceux qui sont loin », dit lâapôtre, « autant que le Seigneur, notre Dieu en appellera à Lui ». Dieu est toujours le Dieu de lâhomme; mais il appelle qui il veut.
Ch. 2 v. 41-47 â Formation de lâAssemblée comme résultat
Puissance agissant dans tous les croyants ensemble, à tous égards
Le résultat de ce don ineffable du Saint Esprit, nous est raconté. [2:44] Ce nâétait pas seulement un changement moral, mais une puissance qui mettait de côté tous les motifs qui individualisaient ceux qui lâavaient reçue, en unissant ceux-ci comme une seule âme et dans une seule pensée. [2:42] Ils persévéraient dans la doctrine des apôtres; ils étaient en communion ensemble et avec les apôtres; ils rompaient le pain, et passaient leur temps en prière. [2:43] Le sentiment de la présence de Dieu était puissant au milieu dâeux, et des prodiges et des miracles sâopéraient par les mains des apôtres. [2:44] Les croyants étaient unis par les liens les plus étroits, ils ne parlaient pas de leurs droits individuels, [2:45] mais ils partageaient les uns avec les autres et selon le besoin de chacun, ce quâils possédaient. [2:46] Chaque jour ils étaient dans le temple, lieu où tout Israël accomplissait en public ses services religieux, et ils avaient leur propre service à part entre eux â rompant le pain journellement dans leurs maisons. Ils mangeaient avec joie et simplicité de cÅur, [2:47] louant Dieu et attirant sur eux la faveur du peuple qui les entourait.
Formation de lâAssemblée, maison de Dieu, dâabord en rapport avec Israël
Ainsi lâAssemblée était formée, [2:47] et le Seigneur y ajoutait chaque jour le résidu dâIsraël que Dieu voulait garder des jugements qui devaient fondre sur un peuple coupable du rejet du Fils de Dieu, leur Messie, et dâune ruine future encore plus terrible. Dieu transportait dans lâAssemblée, ainsi reconnue de Lui par la présence du Saint Esprit, ceux quâil épargnait en Israël1. Un nouvel ordre de choses caractérisé par la présence du Saint Esprit avait commencé2. Câétait dans lâAssemblée qui en constatait lâexistence, que se trouvait la présence de Dieu. Cette assemblée formait la maison de Dieu, quoique lâancien ordre de choses subsistât toujours jusquâà ce que le jugement fût exécuté. Elle était formée jusquâici en rapport avec Israël, dans la patience de Dieu, mais mise à part, en puissance, comme lâhabitation de Dieu.
1 Câest la force du mot sôzomenoi.
2 Jamais Dieu nâa demeuré avec lâhomme â sans excepter Adam ou Abraham â que sur la base de la rédemption (comp. Ex. 29:46).
Formation et fondement de lâAssemblée, par le Saint Esprit
LâAssemblée donc était formée par la puissance du Saint Esprit descendu du ciel, et fondée sur ce témoignage-ci, que Jésus Christ qui avait été rejeté [(2:23)], était élevé au ciel [(2:32)], étant fait de la part de Dieu Seigneur et Christ [(2:36)]; cette assemblée se composait du résidu juif, de ceux qui devaient être épargnés dâentre ce peuple, sauf à introduire les Gentils quand Dieu en appellerait.