Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-33
Au Jourdain. Les bords de ce fleuve sont riches en arbres de haute et de basse futaie.
Emprunté : littéralement : demandé (Exode 12:35). Cette circonstance rendait la perte doublement pénible pour un homme pauvre.
Fit surnager le fer. Plusieurs ont pensé quâÃlisée avait taillé en pointe la branche coupée et quâen lâenfonçant dans lâeau elle avait précisément rencontré le trou de la hache destiné à recevoir le manche. Mais il nâest point dit quâÃlisée ait taillé le bois, et lâauteur veut évidemment raconter un fait miraculeux. La pensée du récit est plutôt que le fer a, par lâeffet dâune attraction miraculeuse, adhéré au bois plongé dans lâeau et a été ainsi ramené à la surface.
On a jugé un tel miracle indigne de Dieu. Mais il servait à montrer à des jeunes gens réunis pour son service, dans une époque de déchéance spirituelle, quâils pouvaient compter sur lui dans les plus petites comme dans les plus grandes détresses. Câest aussi la raison pour laquelle un incident aussi futile en apparence a paru digne dâêtre rapporté.
6.8 à 7.20 Ãlisée et les Syriens
3>8 à 23 mansuétude dâÃlisée à lâégard des Syriens
Ãtait en guerre. Il nây avait pas guerre proprement dite; câétaient des incursions locales que se permettaient les Syriens.
De négliger ce lieu. Plusieurs traduisent : De passer par ce lieu, ce qui répond mieux au sens ordinaire du verbe, mais ne sâaccorde pas avec ce qui suit.
Allez et voyez. Câétait une inconséquence; car il devait se dire quâÃlisée connaîtrait aussi son projet et le déjouerait, comme cela est arrivé.
Dothan. Voir Genèse 37:17, note.
Plus nombreux. Comme les Syriens entouraient toute la ville, il semble que les anges qui entouraient Ãlisée devaient être beaucoup moins nombreux que les Syriens, mais ils formaient une très épaisse muraille de défense autour de leur protégé. Cette vision accordée au serviteur dâÃlisée à la demande du prophète représentait symboliquement une puissance protectrice infiniment supérieure à celle des assaillants. Elle était destinée à élever sa foi à la hauteur de celle de son maître qui pour lui-même nâavait pas besoin dâun pareil signe (comparez Jean 12:28-30).
Et comme [les Syriens] descendaient⦠Il faut admettre quâun gros de Syriens était campé sur la colline plus élevée qui domine à lâest celle de Dothan, et quâils sâavançaient de là pour attaquer la ville. Dâautres traduisent : Ils (Ãlisée et son serviteur) descendaient vers lui (vers Aram, câest-à -dire les Syriens), ce qui est un peu forcé.
Cette nation. Dans le même sens que Josué 3:17 : cette multitude. La prière dâÃlisée a la puissance de fermer les yeux des uns aussi bien que dâouvrir ceux des autres (verset 17). Cet aveuglement, semblable à celui de lâivresse, rappelle celui des habitants de Sodome produit par le pouvoir des deux anges; câest un état dans lequel, tout en voyant, on est incapable dâapprécier ce quâon voit.
Vers lâhomme que vous cherchez. Sous ce mensonge apparent se cache une vérité. Entre lui et eux existe une impénétrable muraille : la volonté divine qui les empêche de sâemparer de lui. Cette muraille ne tombera que quand ils seront arrivés à lâendroit où il les conduit, et où ils ne pourront plus rien contre lui.
Samarie : située à 16 km au sud de Dothan.
Ouvre leurs yeux : Fais cesser lâétat dâaveuglement dans lequel ils sont plongés.
On peut traduire ou : Frappe-t-on ceux quâon a faits prisonniers ? Réponse : Non, ce serait une cruauté. Mais dans les mÅurs anciennes, câétait ce qui se faisait fréquemment. Ou bien : Tu nâaurais le droit de les frapper que sâils avaient été faits prisonniers par ta main. Mais ce sens ne sâaccorde pas avec la particule dâinterrogation qui est dans le texte. Nous expliquons donc : En les frappant, frapperais-tu des gens que tu as toi-même faits prisonniers ? à cette condition seule cet acte serait légitime.
En amassant ainsi des charbons ardents sur la tête de ces ennemis, le roi servait les intérêts dâIsraël bien mieux quâen les massacrant cruellement.
Ne continuèrent plus⦠Ce nâest pas à dire que la paix ne fut plus troublée entre les deux peuples (comparez verset 24), mais cela signifie que ces razzias des Syriens cessèrent pour un temps. Israël recouvra ainsi quelque sécurité. Câest peut-être à ce moment-là quâil faut placer lâincident de Naaman, qui suppose un temps de paix entre Israël et la Syrie. La petite fille qui fut lâinstrument de lâarrivée du général syrien avait sans doute été emmenée dans lâune de ces razzias qui avaient précédé (comparez le terme guedoudim avec 2 Rois 5:2).
6.24 à 7.20 Siège et délivrance de Samarie
Ben-Hadad : Ben-Hadad II, fils de Ben-Hadad I (1 Rois 15:18). Il avait fait dâabord à deux reprises la guerre à Achab; il avait été battu et épargné (1 Rois 20:30-32). Plus tard, leurs troupes sâétaient unies pour combattre Salmanasar II, roi dâAssyrie, qui les avait battus à Karkar. Enfin, devant Ramoth de Galaad, Achab, uni à Joram de Juda, avait perdu la vie en défendant cette ville contre lâarmée syrienne qui cherchait à sâen emparer. Ben-Hadad reparaît ici, vers la fin de sa vie, comme lâennemi invétéré dâIsraël.
Une tête dââne, le quart de kab de fiente de pigeon : les aliments les plus méprisables et dégoûtants. Lââne en Orient est un animal impur et la loi mosaïque en interdit la consommation (Deutéronome 14:3-5), comme le fait aussi le Coran.
Quatre-vingts sicles : environ 1,2 kg dâargent.
Kab, mesure de capacité qui ne se trouve mentionnée quâici; câétait dâaprès les rabbins la dix-huitième partie de lâépha, qui contenait à peu près trente litres (Ãsaïe 5:10; Lévitique 5:11). Quelques-uns ont entendu lâexpression de fiente de pigeon dâune espèce de graine qui, chez les Arabes, porte le nom de fiente de moineau.
Cinq sicles : soit 75 grammes, environ.
Samarie était bâtie sur une colline haute de cent vingt mètres et était entourée de puissantes murailles.
Expression dâimpuissance : Dieu seul peut faire ce que tu me demandes. Je nâai en provision ni pain, ni vin !
Le roi remarque que câest autre chose que la faim qui la préoccupe et lui demande explication.
Ton fils : accomplissement de Lévitique 26:29 et Deutéronome 28:53-57. Comparez Lamentations 2:20; Lamentations 4:10. Un fait pareil sâest renouvelé lors du siège de Jérusalem par Titus. Lâhistoire profane ne cite pas de traits semblables.
Déchira ses vêtements, en signe dâhorreur.
Un sac sur sa chair. Les témoins de la scène remarquèrent alors ce signe de contrition et comprirent que le roi sâassociait à la détresse du peuple.
Joram en voulait-il à Ãlisée dâavoir conseillé une résistance qui amenait des conséquences si épouvantables, et promis faussement la délivrance ? Il avait attendu celle-ci comme fruit de la pénitence que prêchait Ãlisée, et maintenant, en ne la voyant pas venir, il se retournait contre lui. Dans tous les cas nous avons constaté déjà quâil ne devait pas être animé de sentiments bienveillants à lâégard de ce prophète (2 Rois 3:11-14).
Les Anciens : les notables du peuple réfugiés à Samarie. On les consultait dans les circonstances graves (1 Rois 20:7).
Ce fils de meurtrier; Joram, fils dâAchab, assassin de Naboth.
Le messager, chargé de tuer Ãlisée.
Les pas de son maître ? Ãlisée est averti miraculeusement non seulement de lâarrivée de ce messager, mais de celle de Joram, qui le suit de près. Joram venait-il pour sâassurer de lâexécution de son ordre, ou au contraire accourait-il dans un mouvement de repentance pour le rétracter ? On comprend mieux dans le second cas quâà cette victoire du bon esprit dans le cÅur du roi le prophète réponde par la promesse de délivrance (2 Rois 7:1). Le texte est si concis dans tout ce passage quâil nâest pas aisé à comprendre.
Vers lui : vers Ãlisée.
Et il dit. Ãvidemment il sâagit de Joram lui-même, qui avait suivi le messager. On ouvrit la porte pour le roi, et câest lui qui prononce les paroles suivantes. Il cherche à provoquer par cette déclaration désespérée une parole décisive du prophète qui lâa encouragé à la résistance.