Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-27
La victoire à la Syrie. Non sur ses ennemis, en général, mais spécialement sur Israël. Cette jeune prisonnière et les incursions dont parle le verset 2 sont la preuve d’hostilités récentes entre Damas et Samarie.
Le vainqueur doit aller demander la guérison aux vaincus.
Lépreux : d’après le verset 11, la maladie ne faisait que commencer.
Cette petite fille dans la terre étrangère n’oublie pas le prophète que le roi ignore à sa porte (verset 8).
Qui est à Samarie. Voir verset 9 et 2 Rois 6:32.
Au roi d’Israël. Le roi de Syrie juge des prophètes d’Israël d’après ses propres prêtres qui lui étaient absolument soumis.
Dix talents d’argent : environ 450 kg d’argent; voir Exode 38:25-26, note.
Six mille sicles d’or : environ 100 kg d’or. Voir Genèse 24:22, note.
Dix habits de fête : Genèse 45:22, note.
Et maintenant… Ce n’est ici que la conclusion de la lettre royale.
Il déchira ses vêtements. Ce soudain découragement de Joram rappelle sa conduite 2 Rois 3:10.
Faire mourir et faire vivre. La lèpre amenait ordinairement la mort.
Qu’il sache : qu’il apprenne par expérience, puisque tu n’as pas su le lui dire toi-même.
Tout dans la conduite d’Élisée a pour but d’amener Naaman à la connaissance de Dieu. Il y avait une cure à opérer chez lui, plus importante que celle qu’il venait chercher. C’est à celle-là que vise le fidèle serviteur de Dieu : La première condition pour cela est qu’il s’humilie et reconnaisse la vanité de toutes ses grandeurs. De là l’absence de toute forme obséquieuse de la part du prophète qui le traite comme le plus pauvre des hommes. De là aussi le moyen de guérison qu’il lui ordonne, un bain tout simple. Mais remarquons les mots dans le Jourdain, le fleuve national qui est pour Israël ce que le Nil est pour l’Égypte, le fleuve sacré, représentant de la bénédiction divine.
Sept fois : le nombre sacré; comparez Lévitique 14:8.
Froissé lui-même dans son orgueil de grand seigneur par le manque d’égards du prophète, il l’est aussi pour sa patrie qu’il envisage comme outragée par cet hommage rendu au fleuve étranger.
L’Abana : aujourd’hui le Nahr-Ba-rada (le Fleuve froid) que les Grecs appelaient Chrysorroas ou Fleuve d’or; célèbre pour la pureté de ses eaux. Il sort d’une grotte de l’Antiliban à 25 km de Damas, traverse cette ville divisé en sept bras et va se jeter, 30 km environ plus à l’est, dans le lac le plus septentrional de la Syrie.
Le Parpar est probablement le Nahr-el-Awadj (le Tortueux) qui descend de l’Hermon et se jette dans un lac au sud-est de Damas.
Que toutes les eaux d’Israël. Le Jourdain sort limpide du lac de Génésareth, mais ne tarde pas à se troubler et prend une couleur brun-sale qui provient de la nature de son lit.
Par la simplicité de ce moyen, en lui-même inefficace, Naaman doit apprendre que la guérison proviendra d’une autre cause, supérieure à la nature, et qui agira en vertu de la parole de l’homme de Dieu.
Par son refus Élisée veut éviter ce qui pourrait affaiblir dans l’esprit de ce païen l’effet moral que doit produire sur lui cette guérison. L’acceptation d’une récompense eût rabaissé aux yeux de celui-ci le prophétisme israélite au niveau de la sorcellerie païenne. Comparez sur tout ce récit Luc 4:27.
Si tu ne veux rien accepter de moi, permets au moins que je te demande quelque chose.
De cette terre. Convaincu que le Dieu d’Israël est le Dieu véritable, il se représente, à la manière païenne, que sa terre seule est sainte, et, comme il est décidé à ne plus adorer que lui, il ne croit pas pouvoir le faire sur un autre sol que le sien.
Rimmon : divinité syrienne (voir le nom Tabrimmon, Rimmon est bon, qui est donné à un roi de Syrie, 1 Rois 15:18). Les Septante rendent ce nom par Remman, ce qui se rapproche de sa forme assyrienne Ramanu. On pense que la forme hébraïque provient d’un rapprochement de ce nom avec le mot rimmon, grenadier, l’arbre qui était le symbole de la fécondité. En assyrien Raman signifie élévation, majesté, d’où le Tonnant. Raman serait ainsi, comme le Jupiter des Grecs, le dieu de l’atmosphère et du tonnerre.
Appuyé sur mon bras. Les rois avaient volontiers un officier sur lequel ils s’appuyaient en marchant (2 Rois 7:2-17).
Naaman n’en est qu’à son premier pas dans la vie nouvelle que lui ouvre a connaissance du vrai Dieu. Il ne se sent pas encore la force de confesser hautement la vanité de l’idolâtrie et de sacrifier sa position en professant sa foi.
Va en paix. Élisée ne peut pas l’approuver, mais il ne le blâme pas non plus; il le remet à la conduite et à l’enseignement de Dieu qui saura l’éclairer et le fortifier. Il est des cas délicats où, lorsque Dieu a commencé à agir dans une âme, il faut lui en remettre la conduite, lui seul connaissant la mesure de ce qui peut être exigé d’elle. Tout ce récit de la demande de Naaman et de la réponse d’Élisée, porte, en lui-même un sceau frappant de vérité.
À une certaine distance : de manière à ne pouvoir être vu du prophète, comme il lui semblait.
Ce Syrien. Les Syriens nous ont fait assez de tort ! Bonne occasion de se récupérer !
L’Éternel est vivant ! Il s’est approprié le langage de son maître, non son esprit.
Sautant de son char (Genèse 24:64) : témoignage de considération et d’empressement.
Deux talents d’argent : poids de 84 kilos.
La colline : qui le séparait de la ville et au-delà de laquelle il courait le risque d’être vu.
Est-ce le moment… ? Dans les circonstances graves où nous nous trouvons par suite de l’infidélité de notre peuple, il y a folie et légèreté à ne penser qu’à se procurer une vie confortable.
La lèpre de Naaman… Banni du corps de ce païen, le mal va se poser sur toi, qui n’as pas eu autant de crainte de Dieu que lui, en face d’un si grand miracle.