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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
3>1 à 6 Utilité des souffrances prouvée par lâexpérience des chrétiens
Ces paroles sont intimement liées à tout ce qui précède (1 Pierre 3:18-22).
Christ a souffert (B. C, omettent les mots pour nous, qui se lisent dans majuscules, versions) selon la chair, il est mort, il est ressuscité, il a été glorifie : or, ce qui a eu lieu dans le Chef a lieu aussi dans les membres par leur union vivante avec lui.
Conclusion (donc) : Armez-vous, car câest dâun combat quâil sâagit pour quiconque veut suivre Christ, de la même pensée qui a soutenu Christ dans ses souffrances, la pensée que ces souffrances nâétaient pas inutiles, mais opéraient le salut des hommes.
Cette pensée, Pierre la formule, pour Christ comme pour le croyant, en ces termes : que celui qui a souffert selon la chair a été libéré du péché.
Pour Christ, la mort quâil a soufferte lâa libéré du péché des hommes de la condamnation quâil avait acceptée (Romains 6:7; Romains 6:10); pour le croyant aussi, souffrir est le moyen de mourir au péché, dans la communion de son Sauveur et par là même dâêtre délivré du péché (Romains 6:5-7, Romains 6:11).
Le verbe que nous traduisons : a été libéré du péché, signifie à lâactif : retenir, faire cesser, dâoù libérer quelquâun dâun emploi, dâune obligation. Au moyen, il se rencontre souvent dans le sens de se reposer ou cesser, et plusieurs le traduisent dans notre passage par : a cessé de pécher.
Mais nous pensons plutôt quâil est employé au passif : celui qui, avec Christ, a souffert quant à la chair, a éprouvé que le péché ne domine plus sur lui. Et dès lors il vit, non plus, comme auparavant, selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu.
Lâapôtre Paul sâexprime en des termes semblables en traitant le même sujet (Romains 6:5-14; comparez ci-dessus 1 Pierre 3:20; 1 Pierre 3:21, note).
La traduction littérale du verset 2 est : pour ne plus vivre le reste du temps en chair selon les convoitises des hommes.
La plupart de nos versions rattachent cette proposition à la seconde partie du verset 1 et la considèrent comme faisant partie de la «â¯penséeâ¯Â» dont les lecteurs doivent «â¯sâarmerâ¯Â», elles sous-entendent alors le pronom lui : «â¯Le temps quâil lui reste à vivre dans la chairâ¯Â»
Mais comment une telle pensée a-t-elle pu être celle de Christ ? Il est plus naturel de voir dans les mots : pour ne plus vivre,â¦lâindication du but en vue duquel lâapôtre dit aux chrétiens : Armez-vous ! et de traduire : «â¯Le temps qui vous reste à passer en la chairâ¯Â».
On a proposé aussi de traduire : «â¯Christ ayant souffert dans la chair, armez-vous de cette pensée là (Stapfer), ou de la même disposition (Weizsäcker); car celui qui a souffertâ¦â¯Â» Cette manière de construire est moins naturelle.
Le texte reçu (majuscules) porte : Câest assez pour nous.
B, Ã omettent pour nous.
En effet, lâapôtre ne peut se compter au nombre des païens, dont il décrit les vices et les idolâtries.
Ce passage prouve que lâépître nâa pas été adressée à des chrétiens sortis du judaïsme. Le souvenir douloureux des années passées dans le péché et perdues pour Dieu est, pour le chrétien, un bien puissant motif de ne plus perdre un jour : Câest assez !
Grec : En quoi, parce que dans le temps passé vous avez vécu comme des païens, (verset 3) ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux pour vous jeter dans le même débordement de dissolution.
La conduite seule des chrétiens, leur abandon du monde et des relations formées dans le péché, sont déjà sans le témoignage de leurs paroles, une accusation et une condamnation pour ceux qui persévèrent dans les voies du mal. Aussi ces derniers manifestent-ils leur déplaisir par des paroles de blasphème.
Le grec porte un simple participe, sans particule de liaison ni régime : blasphémant. Ce verbe, employé sans complément, désigne à la fois des calomnies contre les chrétiens et des blasphèmes contre Dieu. Câest en restreindre la signification que de traduire : «â¯ils vous calomnientâ¯Â».
Dieu, dâaprès 1 Pierre 1:17. Sâen remettre au souverain Juge, câest agir selon lâexemple de Jésus, 1 Pierre 2:23.
Les vivants et les morts sont tous les hommes sans exception, à quelque époque quâils aient vécu.
On ne doit pas prendre cette locution courante (Actes 10:42; 2 Timothée 4:1) au sens figuré, comme désignant les chrétiens et leurs adversaires.
Les interprètes établissent de deux manières la relation du verset 6 avec verset 5.
Pour les uns, il confirme lâimminence du jugement :
Les autres y voient une confirmation de lâidée que le jugement sâétendra aux morts : les morts eux-mêmes seront jugés, car lâÃvangile leur a été annoncé; ils ont été mis en demeure dâaccepter ou de repousser le salut.
Cette dernière relation nous paraît la plus naturelle, car après la pensée énoncée au verset 5, il importait à lâapôtre dâaffirmer lâuniversalité du jugement, plutôt que son imminence.
Une autre question qui divise les interprètes est de savoir si les morts, auxquels lâÃvangile a été annoncé, vivaient encore sur la terre quand cette prédication leur fut faite, ou sâils lâentendirent dans le séjour des trépassés. La plupart de ceux qui estiment que dans 1 Pierre 3:19-20 il est question dâune activité de Christ exercée dans lâempire des morts, retrouvent ici la même pensée, précisée et développée : lâÃvangile est nommé expressément comme le sujet de la prédication de Christ, et cette prédication ne sâadresse plus seulement aux morts du temps de Noé, mais à tous les morts, car ce terme a probablement la même valeur quâau verset 5 (comparer la note précédente).
Plusieurs interprètes, même parmi ceux qui voient dans 1 Pierre 3:19-20, une prédication faite aux morts (Bengel, Usteri, von Soden), se refusent à admettre une relation entre ce passage et celui qui nous occupe. Suivant eux, cette tournure impersonnelle : (grec) il a été évangélisé, ne saurait sâappliquer à la prédication faite par Christ, (1 Pierre 3:19) mais désigne la proclamation du message évangélique dans le monde par les chrétiens, et, par conséquent, ceux à qui ce message a été annoncé étaient alors encore au nombre des vivants.
On pourrait rendre la pensée de lâapôtre ainsi : «â¯lâÃvangile a été annoncé même à des gens qui, depuis quâils lâont entendu, sont mortsâ¯Â». Son intention serait de répondre à cette objection : que leur sert-il dâavoir embrassé lâÃvangile, de lâavoir professé fidèlement malgré les persécutions, puisquâils sont morts avant le retour de Christ (comparer 1 Thessaloniciens 4:13 et suivants; 1 Corinthiens 15:12; 1 Corinthiens 15:29 et suivants) ?
Eux aussi peuvent attendre avec espérance le jugement suprême, où justice leur sera rendue (verset 5); car, du moment que lâÃvangile leur a été annoncé, la mort physique nâa été pour eux quâun jugement atteignant leur chair, et ils sont assurés de la vie divine pour leur esprit.
Cette explication (von Soden) est ingénieuse, mais nâintroduit-elle pas dans le texte une idée qui lui est étrangère ? Et nây a-t-il pas inconséquence à ne voir dans les morts du verset 6 que des chrétiens tandis que ceux du verset 5 sont tous les trépassés ?
LâÃvangile a été annoncé aux morts non seulement pour que le jugement universel pût avoir lieu (verset 6 début du verset), mais aussi afin dâamener par ce jugement même le triomphe de la vie divine (verset 6 fin du verset).
Les termes dans lesquels ce but de la prédication évangélique est indiqué présentent quelque obscurité : afin quâils fussent jugés comme des hommes (grec selon les hommes, comme il arrive à tous les hommes) quant à la chair, et quâils vivent comme Dieu (grec selon Dieu, comme il appartient à Dieu) quant à lâesprit.
Au premier abord, il semble que les deux verbes de la proposition sont coordonnés et expriment le double but en vue duquel lâÃvangile a été annoncé aussi aux morts. Mais cela est inadmissible, car ce but ne peut être exprimé par les mots : afin quâils fussent jugés quant à la chair. Ils ne sauraient sâentendre, comme lâadmettaient nos précédentes éditions, du jugement intérieur et spirituel que lâÃvangile exerce dans la conscience de lâhomme, pendant quâil est en la chair, et qui a pour effet de le sauver du jugement dernier (Jean 3:18; Jean 3:16.8-11; 1 Corinthiens 11:32).
Tous les interprètes sâaccordent à voir dans le jugement quant à la chair selon les hommes une désignation de la mort physique. Or comment la mort serait-elle le but de la prédication de lâÃvangile ? Celle-ci ne peut avoir quâun but : afin quâils vivent quant à lâesprit.
Les mots : afin quâils fussent jugés quant à la chair nâexpriment que la condition préalable à laquelle lâhomme doit se soumettre pour atteindre ce but. On pourrait paraphraser avec la plupart de nos versions : «â¯afin que, après avoir été jugés comme des hommes quant à la chair, ils vivent comme Dieu quant à lâespritâ¯Â».
Si lâapôtre ne sâest pas exprimé ainsi, sâil a préféré une construction qui prête à équivoque câest probablement quâil désirait accentuer lâantithèse : quâils fussent jugés quant à la chair, quâils vivent quant à lâesprit.
Plan
3>H. Soyez heureux de souffrir avec Christ, car le jugement commence par la maison de Dieu
Avec Christ dans lâaffliction et dans la gloire
Ne soyez pas troublés de la persécution allumée parmi vous. Réjouissez-vous dâavoir part aux souffrances de Christ, pour avoir part aussi à la joie de son triomphe (12, 13).
Souffrir comme chrétiens et non comme malfaiteurs
Si câest pour le nom de Christ que vous êtes outragés, vous êtes heureux, car lâesprit de Dieu repose sur vous : que nul ne soit puni pour quelque méfait, mais sâil lâest comme chrétien, quâil en rende gloire à Dieu (14-16).
Le jugement
Il va commencer par nous, la maison de Dieu. Si nous avons à souffrir ainsi, que deviendront ceux qui nâobéissent pas à lâÃvangile ? Que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu recommandent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant le bien (17-19).
12 Ã 19 soyez heureux de souffrir avec Christ, car le jugement commence par la maison de Dieu
Comparer Jacques 1:2, note.
Un des principaux buts de lâapôtre était dâoffrir à ses frères des consolations efficaces dans les jours dâépreuves et de persécutions.
Il lâa fait dès lâabord, (1 Pierre 1:6; 1 Pierre 2:19) puis il a montré lâutilité des afflictions dans la conformité du chrétien avec son Sauveur (1 Pierre 3:18; 1 Pierre 4:1).
Maintenant il revient (versets 12-16) à cette pensée, si propre à ôter à la souffrance tout ce qui nous la fait paraître étrange, puisquâau contraire ce quâil y aurait vraiment dâétrange, ce serait que les disciples dâun Maître crucifié ne souffrissent pas.
En même temps Pierre prépare ainsi ses lecteurs à ce quâil a à leur dire sur le jugement de Dieu, qui doit commencer par sa propre maison (versets 17-19).
1 Pierre 1:7.
Les souffrances de Christ ne sont pas les épreuves endurées pour lâamour de lui, pour sa cause, mais les souffrances quâil a lui-même endurées et par lesquelles il soutient celui qui souffre pour lui.
(comparer 2 Corinthiens 1:5-7; 2 Corinthiens 4:10 et suivants; Philippiens 3:10; surtout Colossiens 1:24)
Aux mots : lâEsprit de la gloire, Codex Sinaiticus ajoute : et de sa puissance.
Quel contraste entre les outrages du monde et le glorieux Esprit qui anime et fortifie les chrétiens ! Voilà pourquoi ils sont proclamés bienheureux.
Cette consolation est si puissante, quâelle a soutenu et rendu joyeux beaucoup de martyrs.
Le texte reçu ajoute : il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Il sâagit de Christ que le monde blasphème, tandis que les chrétiens le glorifient en souffrant pour lui.
Ces mots manquent dans Codex Sinaiticus, B A.
Sâingérer dans les affaires dâautrui (grec surveiller autrui) peut sâappliquer à toute fausse activité déployée par quelquâun sans y être appelé (comparer 1 Thessaloniciens 4:11; 2 Thessaloniciens 3:11; 2 Thessaloniciens 3:12).
Il peut sâentendre dâun prosélytisme indiscret (2 Timothée 3:6).
Le reproche de jeter le trouble et la division dans les familles fut, dès lâorigine, adressé aux chrétiens (Actes 17:4-6; comparez Luc 12:51-53).
Nul ne méconnaîtra la profonde sagesse toute pratique de cet avertissement.
Le nom de chrétien, (Actes 11:26; Actes 26:28) dont tout le monde se glorifie aujourdâhui, était alors une injure.
Mais comme il était donné aux croyants en haine du beau nom de Christ, lâapôtre engage ses frères à sâen faire gloire et à rendre grâces à Dieu de ce quâils partageaient lâopprobre de leur Sauveur (Actes 5:41).
Le texte reçu porte : «â¯quâil glorifie Dieu à cet égard, ou en cette partieâ¯Â» de la souffrance.
Le vrai texte (Codex Sinaiticus, B. A) porte : (grec) en ce nom-là , le nom de chrétien, qui est celui de Christ, lâOint de lâÃternel.
Grec : Et si premièrement par nous.
Le jugement de Dieu sur lâhumanité, annoncé par le Sauveur, devait en effet commencer par la persécution de ses enfants, (Matthieu 24:9 et suivants) Dieu ne voulant châtier les nations quâaprès quâelles auraient mis le comble à leur endurcissement par la réjection de sa grâce.
Mais si les chrétiens eux-mêmes devaient tant avoir à souffrir de ces temps terribles, que sera ce de ceux qui resteront rebelles à tous les appels de Dieu ?
De plus, jugement signifie séparation, triage, et lâun des résultats de ces temps dâépreuves devait être de séparer entièrement les chrétiens de la nation juive et du monde.
Dans ce sens aussi le jugement devait commencer par la maison de Dieu.
Grec : où paraîtra lâimpie et le pécheur. Comparer Proverbes 11:31.
Grec : Remettent leurs âmes à un fidèle Créateur.
Conclusion des versets 12-16, bien consolante pour ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu (versets 15, 16).
Lâapôtre exhorte les chrétiens souffrants à recommander à Dieu leurs âmes, parce quâelles étaient exposées à bien des dangers dans ces temps mauvais et que Dieu, le fidèle Créateur des âmes, saurait déployer sa toute-puissance pour les préserver de tout dommage.