Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-peter-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Christ donc ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert dans la chair sâest reposé du péché, pour ne plus vivre le reste de son temps dans la chair pour les convoitises des hommes, mais pour la volonté de Dieu. Car il nous suffit dâavoir accompli, dans le temps déjà écoulé, la volonté des nations, alors que nous marchions dans la débauche, les convoitises, lâivrognerie, les excès dans le manger et le boire et les criminelles idolâtries, en quoi ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans le même bourbier de corruption, vous disant des injures; et ils rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. Car câest pour cela quâil a été évangélisé à ceux aussi qui sont morts, afin quâils fussent jugés, selon les hommes, quant à la chair; et quâils vécussent, selon Dieu, quant à lâEsprit. (v. 1-6)
Après la digression des versets 19 à 22 du chapitre 3, lâapôtre revient au fait, mentionné au v. 18, que Christ a été mis à mort en chair, mais vivifié par lâEsprit. La première vérité donc à laquelle notre verset 1 se rattache, câest que Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort en chair. Christ a donc souffert pour nous dans la chair, jusquâà la mort, mais nous avons à nous armer de cette pensée que celui qui a souffert dans la chair sâest reposé du péché. Ce principe est vrai pour Christ et pour nous. Ce qui nâest vrai que pour Christ, câest quâil a souffert pour nos péchés et sâen est reposé après sâen être chargé dans sa chair, sans trace de péché. Ce qui est vrai pour nous, câest que la souffrance dans la chair à laquelle le péché sâattache étant terminée, nous en avons fini avec le péché. Les souffrances sont pour nous un moyen de délivrance du péché qui sera dans notre chair jusquâau bout, mais qui ne sâattaquera pas de préférence à un homme trop absorbé par ses souffrances pour être tenté de chercher sa distraction dans le péché. Dans ce sens nous nous en sommes reposés, tandis que Christ sâen est reposé en lâabolissant pour dâautres. Le verset 2 nous prouve que câest bien là le sens du passage. Le repos ne peut être que partiel pour nous, mais il sera dâautant plus complet que la souffrance nous amène à ne plus vivre le reste de notre temps dans la chair, pour les convoitises auxquelles les hommes sont liés par Satan. Nous comprenons, puisque, à la suite de la souffrance, cet ennemi ne peut plus nous séduire, comme par le passé, que nous devons obéir à une autre volonté que la sienne, à celle de Dieu. Quelle heureuse condition pour le chrétien que celle des souffrances!
Ne suffit-il pas dâavoir suivi dans le temps passé (toute lâhistoire dâIsraël le prouve), la volonté des nations au lieu de celle de Dieu, et voudrions-nous recommencer? Remarquez quâil ne parle pas ici de suivre la volonté du peuple juif incrédule, mais celle des nations qui les entouraient avec toute leur débauche. Les nations, voyant que ces chrétiens sâétaient séparés du judaïsme, pouvaient se faire illusion en pensant que ces convertis allaient marcher avec elles. Elles trouvaient étrange leur abstention de ces mauvaises mÅurs et les injuriaient. De cette manière, ils souffraient de tous côtés. Câest ainsi que, de plus en plus, la question des souffrances du chrétien est mise en lumière dans cette épître. Mais ceux des nations auraient à rendre compte, devant le Dieu juge, de leurs injures proférées contre les chrétiens. Vivants ou morts, lors de lâapparition du Seigneur ou devant le grand trône blanc, ils auront affaire au jugement divin. Mais lâapôtre revient à ce quâil a dit précédemment. Lors du déluge, ceux qui ont péri dans ce jugement avaient été évangélisés par les quelques-uns que la grâce avait épargnés. Là leur sort avait été fixé, car il y avait pour eux cette alternative: ou le jugement attiré sur les hommes par leur condition dans la chair, ou bien la vie selon Dieu par lâEsprit dâun Christ mort et ressuscité.
Mais la fin de toutes choses sâest approchée; soyez donc sobres, et veillez pour prier; mais, avant toutes choses, ayant entre vous un amour fervent, car lâamour couvre une multitude de péchés; étant hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures. Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres, comme bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu. Si quelquâun parle, quâil le fasse comme oracle de Dieu; si quelquâun sert, quâil serve comme par la force que Dieu fournit, afin quâen toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui est la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen. (v. 7-11)
La mention du déluge conduit lâapôtre à annoncer un événement bien autrement important et tragique que celui-là : «La fin de toutes choses sâest approchée». Quelle attitude doivent avoir les chrétiens devant lâimminence de cet événement? Ãtre sobres. Ãviter tout enivrement des choses du monde dont une partie vient dâêtre décrite aux versets 3 et 4. De toutes ces choses qui doivent se dissoudre et dont lâapôtre déclare dans sa seconde épître quâil ne restera rien, même des choses les plus aimables, les plus nobles et les plus attractives en apparence, vaut-il la peine de se préoccuper, si rien nâen pourra subsister? Le sommeil spirituel, fruit de la mondanité, est ce qui nous expose le plus au danger dâêtre séduits par ces choses: Veillons donc. Mais à quoi doivent sâemployer nos veilles? Aux prières. Lâobjet que la prière met constamment devant nos yeux, ce ne sont pas seulement nos besoins, câest avant tout Dieu lui-même, câest la personne du Seigneur Jésus, notre Sauveur bien-aimé. La prière est donc un moyen dâéchapper aux attractions du monde. Mais il y a un remède préventif plus important encore, câest la pratique de lâamour: «Avant toutes choses, ayant entre vous un amour fervent»: lâamour entre les frères. Heureuse position! Dâun côté une vie dâintimité avec Dieu, de lâautre la pratique de lâamour. Et pourquoi ce dernier? Lâamour nous garde; lâamour couvre la multitude des péchés de nos frères, comme il recouvre de leur part les nôtres. Nâest-ce pas ce que lâamour de Christ a fait envers nous? Nous trouvons cette même pensée en Jacques 5:20.
Lâamour se montre de bien des manières dans la pratique: lâhospitalité mutuelle, lâabsence de plainte dâêtre dérangé ou mis à contribution en exerçant cette hospitalité. Remarquez cette entrée dans le détail de la vie pratique quâon retrouve si largement à la fin de lâépître aux Hébreux (chap. 13:2, etc.). Il y avait sans doute une cause spéciale à ces exhortations: les frères hébreux étaient pauvres, ayant été dépouillés de leurs biens, et lâon voit dans les épîtres de Paul à quel degré! Tout cela touchait à leurs relations dâamour les uns envers les autres.
Il en est de même des dons de grâce reçus au milieu des saints. Ils doivent être «employés par eux les uns pour les autres». La grâce est variée, mais nous en sommes les dispensateurs. Nous avons donc à prendre garde comment et pour qui nous lâemployons.
Au v. 11, lâapôtre continue à entrer dans les détails du service. Il ne faut pas que celui qui parle, parle de lui-même ou pour lui-même. Sâil en était ainsi, il ferait mille fois mieux de se taire. Quelle leçon pour ceux que Dieu appelle à prêcher! Câest Dieu qui doit parler par notre bouche. Il nâest pas question ici dâinspiration, mais dâune action de lâEsprit de Dieu, complètement indépendante des facilités ou des talents humains. Tel était lâapôtre Paul, en dehors de lâinspiration (1 Cor. 2:1-5).
Même dans le service, nos propres forces naturelles ne sont rien. Il faut que ce soit «la force que Dieu fournit» qui soit à la base de toute notre activité pour le Seigneur. Il y a donc deux choses dans ce domaine: la Parole et le Service. Cela met lâhomme entièrement de côté. De cette manière seulement Dieu est glorifié en toutes choses par Jésus Christ qui est dans le ciel, mais que ses serviteurs représentent ici-bas. Cette exhortation rappelle en abrégé celle de Rom. 12:9-21.
Après ces paroles, nous trouvons ce que les hommes appellent une doxologie, ou «discours de gloire». Le cÅur, saisi par la puissance de ce quâil vient de présenter, remonte en accents de louanges vers Celui qui en est la source et se perd dans la contemplation de ses gloires éternelles: «à Jésus Christ est la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen!» Combien il est à désirer que nos cÅurs, sâoubliant eux-mêmes, soient plus souvent emportés par la contemplation dâun tel objet! Outre cet exemple, le Nouveau Testament nous en présente dâautres. Le premier en Rom. 11:36: «Car de Lui, et par Lui, et pour Lui, sont toutes choses! à Lui soit la gloire éternellement! Amen». â Le second en Ãph. 3:20, 21: «Or, à Celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à Lui gloire dans lâassemblée dans le Christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles! Amen». Le troisième en Apoc. 1:6: «à Lui la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen». Le quatrième est en 1 Pierre 5:11: «à Lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen». Câest par cette louange glorieuse que se terminent dans lâAncien Testament les quatre premiers livres des Psaumes qui ont porté nos pensées vers les souffrances de Christ et vers les gloires qui devaient les suivre. Voici ces passages:
«Béni soit lâÃternel, le Dieu dâIsraël, de lâéternité jusquâen éternité! Amen, oui, Amen!» (Ps. 41:14).
«Béni soit lâÃternel, Dieu, le Dieu dâIsraël, qui seul fait des choses merveilleuses! Et béni soit le nom de sa gloire, à toujours; et que toute la terre soit pleine de sa gloire! Amen! oui, Amen! (Ps. 72:18, 19).
«Béni soit lâÃternel, pour toujours! Amen, oui, Amen! (Ps. 89:53).
«Béni soit lâÃternel, le Dieu dâIsraël, de lâéternité jusquâen éternité! et que tout le peuple dise: Amen! Louez Jah!» (Ps. 106:48).
Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le feu ardent qui est au milieu de vous, qui est venu sur vous pour votre épreuve, comme sâil vous arrivait quelque chose dâextraordinaire; mais en tant que vous avez part aux souffrances de Christ, réjouissez-vous, afin quâaussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec transport. Si vous êtes insultés pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux, car lâEsprit de gloire et de Dieu repose sur vous: [de leur part, il est blasphémé, mais quant à vous, glorifié]. Mais que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou comme faisant le mal, ou sâingérant dans les affaires dâautrui; mais si quelquâun souffre comme chrétien, quâil nâen ait pas honte, mais quâil glorifie Dieu en ce nom. (v. 12-16)
Lâapôtre revient aux souffrances quâil considère dans cette épître sous toutes leurs faces. Ici, elles sont envisagées comme le feu ardent de lâépreuve. Ils nâavaient pas à les tenir comme une chose extraordinaire, car ils ne devaient pas oublier quâelles étaient pour eux une part aux souffrances de Christ. On pouvait donc trouver ces deux choses dans les mêmes souffrances: lâépreuve et la communion des souffrances de Christ. Ces chrétiens pouvaient donc se réjouir tant quâelles avaient ce dernier caractère; mais quelle sera leur joie, quels seront leurs transports quand eux, son peuple, auront atteint la révélation de Sa gloire! Remarquez que cette révélation, ils ne lâavaient pas plus atteinte que le salut qui, dans cette épître, reste un salut dââmes, comme au chap. 1. Mais, loin de nous estimer pauvres et dénués de tout, cela nous suffit, notre avenir étant parfaitement assuré. Si nous avons des souffrances maintenant, nous avons la certitude de transports de joie quand la gloire sera manifestée!
Insultés pour ce nom précieux et magnifique, nous sommes bienheureux. On voit que le bonheur nâest nullement troublé par le fait que la souffrance est une épreuve. La souffrance pour Christ est une source de bonheur spéciale, car elle est la preuve que lâEsprit de gloire et de Dieu repose sur nous.
On peut envisager, ce qui est tout autre chose, la souffrance comme une punition de nos mauvaises actions. Lâapôtre en cite quatre exemples dont le dernier, quelque peu différencié des premiers, est qualifié de ce terme: «sâingérer dans les affaires dâautrui». Câest le caractère dâun homme qui prétend avoir un droit de contrôle sur les affaires privées des autres qui ne le regardent en rien. Un caractère pareil est haïssable et dénote une appréciation charnelle de la dignité chrétienne, absolument étrangère à lâhumilité et à la grâce.
Lâapôtre oppose à de telles prétentions nos souffrances comme chrétiens. Il nây a que deux autres cas où le chrétien soit revêtu de ce titre (Act. 11:26; 26:28). Doit-il en avoir honte? Bien au contraire. Câest la gloire de Dieu que nous soyons appelés à le glorifier dans ce nom merveilleux!
Car le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu; mais sâil commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui nâobéissent pas à lâévangile de Dieu? Et si le juste est sauvé difficilement, où paraîtra lâimpie et le pécheur? Que ceux donc aussi qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leurs âmes en faisant le bien, à un fidèle Créateur. (v. 17-19)
Nâoublions pas, en nous occupant des souffrances, quâelles sont aussi la preuve du jugement qui tombe en premier lieu sur la maison de Dieu. Lâapôtre ajoute ici cette pensée du jugement sur nous qui lâa déjà occupé. Mais quelle sera la fin de ceux qui désobéissent à lâÃvangile de Dieu? Lâobéissance ou la désobéissance sont toujours ce qui caractérise dans cette épître le chrétien ou le monde. Et si le juste, chrétien juif auquel il parle, est sauvé difficilement, comme le sera le Résidu futur dâIsraël dans la grande tribulation, où paraîtra lâimpie et le pécheur? Voilà le cycle complet des souffrances parcouru dans cette épître: Souffrances de Christ en rédemption, en sympathie, en vertu de sa perfection absolue; souffrances endurées par ceux qui le suivent, mais aussi comme épreuve et comme discipline; souffrances tombant enfin sur les impies et les pécheurs.
Il faut donc que les chrétiens qui souffrent, de quelque manière que ce soit, selon la volonté de Dieu, lui remettent leurs âmes comme à un Dieu fidèle qui, dès le commencement, a ordonné toutes choses, en sorte quâelles nous amènent finalement à ressembler à Christ dans toute notre marche. Cette marche se résumait pour Christ et doit se résumer pour nous par deux seules paroles: «Il a passé de lieu en lieu, faisant du bien» et: «Il a souffert».