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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-peter-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-14
Jâexhorte les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, et témoin des souffrances de Christ, qui aussi ai part à la gloire qui va être révélée: paissez le troupeau de Dieu qui est avec vous, le surveillant, non point par contrainte, mais volontairement, ni pour un gain honteux, mais de bon gré, ni comme dominant sur des héritages, mais en étant les modèles du troupeau; et quand le souverain pasteur sera manifesté, vous recevrez la couronne inflétrissable de gloire. (v. 1-4)
La pensée de souffrir en faisant le bien conduit lâapôtre à sâadresser (chapitre 5:1) à ceux qui, parmi eux, avaient le soin de paître le troupeau. Pierre était en communion spéciale avec eux, lui que le Seigneur lui-même avait désigné pour cet office. Il y avait, dans ces assemblées de la dispersion, sorties du judaïsme et ayant échangé leur nom contre celui de chrétiens (4:16) des anciens. On ne voit pas quâils fussent spécialement nommés ou institués; ils étaient parmi le troupeau et lâapôtre était ancien avec eux. Il les exhorte à sâacquitter de leurs fonctions envers le troupeau qui était avec eux. Il ne dit pas: «sur lequel vous êtes établis». Ce qui caractérisait Pierre comme ancien avec eux, câétaient deux choses: la première quâil était «témoin des souffrances de Christ», la seconde, quâil avait «part à la gloire qui allait être révélée». Ce nâétait pas proprement ce qui le qualifiait comme apôtre. Comme tel il avait commencé, ainsi que tous les apôtres, au baptême de Jean et avait vu le Seigneur monter au ciel (Act. 1:22). Mais ce qui le plaçait à la tête des anciens, câest quâil était témoin des souffrances de Christ et pouvait embrasser ce sujet tout entier, et quâil pouvait parler de la gloire future avant même quâelle fût révélée. Cette pensée est dâaccord avec tout le contenu de lâépître. La gloire ne leur appartenait pas encore, elle ne leur serait révélée que plus tard, en sorte quâils ne possédaient rien de fait que les souffrances et lâespérance.
Le troupeau était avec les anciens, non pas eux avec le troupeau. Cela leur assignait leur place et leur importance relative, le troupeau étant plus important que les surveillants du troupeau. Mais eux, les anciens, ne devaient pas surveiller par contrainte. Le danger nâétait pas ici ce quâil est devenu dans les assemblées des nations: de sâattribuer une place à part au-dessus du troupeau, triste caractéristique de tout clergé, mais de considérer leur tâche comme imposée et non volontaire, et de perdre ainsi le bénéfice de libre dévouement pour le Seigneur et son troupeau. Pierre avait appris cela pour lui-même quand, humilié et restauré, il avait reçu le soin du troupeau comme signe de confiance spéciale du Seigneur qui le lui donnait à paître.
Il pouvait y avoir, dans le cÅur de ces anciens, dâautres sentiments que celui de la contrainte. Ils pouvaient remplir leurs fonctions pour le gain. Le gain est qualifié ici de honteux (voyez Tite 1:11) et le sera toujours quand il sera, non pas seulement le but, mais un motif quelconque du service. Les choses honteuses doivent nous faire rougir et nous voiler la face, tant elles sont incompatibles avec le service du Seigneur. Je nâentends nullement dire ici: incompatibles avec les droits du chrétien dans ce service. La troisième chose est ce que Pierre appelle: «dominer sur des héritages». Il veut dire: Comme des hommes dominant sur les héritages qui leur appartiennent, en considérant les saints comme leur possession. Au lieu de cette attitude, les anciens devaient être les modèles du troupeau, lui donnant lâexemple dâune vie de soumission, dâobéissance, de sainteté, de confiance, qualités qui distinguent des brebis accoutumées à suivre, non pas les anciens, mais le souverain Berger qui les conduit. Tout cela nous est dit en vue de la manifestation future du Souverain pasteur. Lâancien lui-même se contente de servir le troupeau sans récompense immédiate, mais porte les yeux en avant vers le moment de la manifestation future de Christ. Lui-même nâest quâun pasteur, avec beaucoup dâautres, auxquels des couronnes et des récompenses seront données; mais sa récompense sera une couronne qui nâest pas assimilable aux couronnes temporelles, car rien ne pourra jamais lui ravir cet ornement glorieux qui ne se flétrira jamais!
Pareillement, vous, jeunes gens, soyez soumis aux anciens; et tous, les uns à lâégard des autres, soyez revêtus dâhumilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin quâil vous élève quand le temps sera venu, rejetant sur lui tout votre souci, car il a soin de vous. (v. 5-7)
Lâapôtre sâadresse maintenant aux jeunes gens qui, sous la conduite des anciens, constituent le troupeau. Ils doivent être soumis aux anciens qui (v. 3) ne doivent pas les dominer. Une telle habitude mutuelle nous garde dans lâhumilité (Prov. 3:34), et câest notre seule attitude dans ce monde. La main qui est sur nous est puissante (Jacq. 4:6). Notre part, ici-bas, est de le reconnaître, de nâaspirer à aucune autre place, avant que le temps ne soit venu, mais il viendra. Tout cela, en rapport avec la pensée capitale de lâépître. En attendant, nous marchons en avant chargés de soucis vers un but que nous nâavons pas atteint. Quel fardeau, direz-vous! Mais non, bien au contraire, entièrement libres de tout souci, puisquâIl nous autorise à le rejeter tout entier sur Lui. Quelle liberté! Nous avons la conscience quâIl a soin de nous, et nous sommes remplis dâune espérance qui ne peut nous tromper!
Soyez sobres, veillez; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances sâaccomplissent dans vos frères qui sont dans le monde. Mais le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus, lorsque vous aurez souffert un peu de temps, vous rendra lui-même accomplis, vous affermira, vous fortifiera et vous établira sur un fondement inébranlable. à Lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen. (v. 8-11)
«Soyez sobres, veillez!» Que de choses dans ces deux mots! Ne les retrouve-t-on pas continuellement dans les épîtres, et particulièrement dans celle-ci? Sobres: ne pas nous laisser enivrer par les attraits du monde qui nous entoure. Si nous goûtons à ce que le monde nous offre, la juste appréciation des choses de Dieu, de la Parole, de la personne de Christ, nous manquera. Nos cÅurs sont ouverts à toutes les tentations; nous avons prêté lâoreille aux insinuations du serpent, toujours prêt à nous séduire. Mais notre adversaire a dâautres armes à sa disposition. Il cherche à dévorer. Notre Sauveur bien-aimé eut affaire au commencement de sa carrière avec le serpent, à la fin, avec le lion rugissant qui ne put, ni le séduire, ni lâépouvanter.
Ce que nous avons à faire, câest: Résistez-lui! Le vainqueur de Satan est avec nous; il a combattu pour nous; mais notre combat est basé sur sa victoire. Notre foi nous assure que cette victoire est déjà remportée et ainsi nous sommes plus que vainqueurs dans Celui qui nous a aimés. «Sachant que les mêmes souffrances sâaccomplissent dans vos frères qui sont dans le monde». On voit ici que le combat avec lâAdversaire appartient à ce groupe si nombreux de souffrances qui attendent le chrétien dans son pèlerinage. Ces souffrances «sâaccomplissent dans nos frères qui sont dans le monde». Pierre se représente ces chrétiens juifs comme étant près dâarriver au terme de la course, tandis que leurs frères nâen sont pas encore là , mais traversent le combat et ce qui y appartient, alors quâeux sont sur le point dâentrer dans le repos. Il les a pour ainsi dire suivis pas à pas jusquâau repos définitif. On voit quâil considère ces chrétiens comme nâayant plus à souffrir quâun peu de temps. Le Dieu de grâce les a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus, mais jusque-là Pierre ne suppose pas que résister à Satan puisse être autre chose quâune souffrance. Seulement, jusquâà ce quâils aient atteint cette gloire, le Seigneur fera bien des choses à leur égard: 1° Il les rendra Lui-même accomplis. Lui seul peut faire cette Åuvre; Dieu les rendra semblables à Christ en tout point. Selon Paul, nous sommes accomplis en Lui; selon Pierre nous atteindrons la perfection au bout du voyage; elle est devant nous comme but à atteindre. 2° Il les affermira, ils pourront tenir ferme. 3° Il les fortifiera. Alors, il ne sâagira plus de marcher de force en force. La force sera complète. 4° Il les établira sur un fondement inébranlable. Ils auront enfin atteint Celui en qui il ne peut y avoir dâinsécurité, de changement, dâébranlement quelconque, le Rocher des siècles, sur lequel ces pauvres pèlerins seront désormais établis pour lâéternité.
Devant un tel tableau de gloire future où nous aurons enfin atteint le but parfait dans la personne de Christ, la doxologie sort de nouveau abondante pour sâépanouir dans lâéternité. «à Lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen» (cf. 4:11).
Je vous ai écrit brièvement par Silvain, qui est un frère fidèle, comme je le pense, vous exhortant et attestant que cette grâce dans laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu. Celle qui est élue avec vous à Babylone, vous salue, et Marc, mon fils. Saluez-vous les uns les autres par un baiser dâamour. Paix soit à vous tous qui êtes en Christ! (v. 12-14)
Pour lâapôtre, cette lettre serait plutôt brève par son sujet que par ses dimensions: Obéir, suivre la marche chrétienne, faire le bien et souffrir en suivant les traces de Christ dans un monde où nous ne possédons rien; avancer vers le ciel sans y rien avoir, comme part actuelle, quâune espérance; suivre Jésus, plein de confiance, sans lâavoir atteint, tel est son sujet.
Silvain portait cette lettre et ces exhortations qui attestaient que la grâce dans laquelle se trouvait ce Résidu souffrant, pauvre, méprisé, était la vraie grâce de Dieu! Quelle assurance les paroles de lâapôtre devaient communiquer à ces témoins persécutés! Surtout quâils nâaillent pas retourner en arrière, puisquâils possédaient la vraie grâce de Dieu, celle dans laquelle toute la pensée du Dieu de vérité et dâamour se trouvait résumée! Ils nâavaient quâà continuer, ils allaient atteindre cette grâce elle-même dans la personne du Sauveur! â La femme élue de Pierre les saluait ainsi que son fils Marc. Quelle communion entre eux tous, les dispersés! Paix à vous tous qui êtes en Christ! Câest la première fois que cette locution, si familière à lâapôtre Paul, soit mentionnée pour désigner ces chrétiens. Toute lâépître se termine par la paix.