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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-peter-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-19
Souffrances des fidèles selon le gouvernement de Dieu, comme Christ
Ch. 4 v. 1-7 â Principes généraux du gouvernement divin, que le chrétien doit suivre
Depuis le commencement de ce chapitre jusquâà la fin du verset 7, lâapôtre continue à traiter des principes généraux du gouvernement de Dieu, [4:1] en exhortant le chrétien à se conduire selon les principes de Christ lui-même, [4:3] ce qui lui ferait éviter la marche que ce gouvernement condamne, tandis quâil attendait le jugement du monde par le Christ quâil servait. [4:5] Christ glorifié, ainsi que nous lâavons vu à la fin du chapitre précédent, était prêt à juger; [4:4] et ceux qui sâirritaient contre les chrétiens et étaient menés par leurs passions, sans sâinquiéter de ce jugement qui venait, [4:5] rendraient compte à ce Juge quâils ne voulaient pas reconnaître comme Sauveur.
Souffrances pour la justice, selon le modèle de Christ ici-bas
[4:16, 19] Les souffrances, dont il est question ici, on le remarquera, sont des souffrances pour la justice (chapitre 2:19; 3:17), en rapport avec le gouvernement et le jugement de Dieu. [2:21] Le principe était celui-ci : les chrétiens acceptaient et suivaient le Sauveur que le monde et Sa nation rejetaient; ils marchaient sur ses saintes traces dans la justice comme pèlerins et étrangers [(2:11-12)], [4:2] en abandonnant la corruption qui régnait dans le monde. [3:11, 13] En marchant dans la paix et en suivant le bien, ils évitaient jusquâà un certain point, les attaques des autres; [3:12] et les yeux de Celui qui veille dâen haut sur toutes choses, reposaient sur les justes. [2:18] Toutefois, dans les relations de la vie ordinaire (voyez chapitre 2:18) et dans les rapports avec les hommes, il est bien possible quâon ait à souffrir et à subir de flagrantes injustices. [4:17] Or le temps du jugement de Dieu nâétait pas encore arrivé. [3:22] Christ est en haut; [4:1] il avait été rejeté sur la terre, et la part du chrétien était de le suivre. [4:5] Le temps de la
du gouvernement de Dieu serait lors du jugement que Christ doit exercer. [2:21] En attendant, sa marche sur la terre a donné le modèle de ce que le Dieu de jugement approuve (chap. 2:21-23; 4:1 et suivants).Souffrances en faisant le bien, et exemple de ce que Christ a fait
[3:17] On doit faire du bien, souffrir et prendre patience. Câest là ce qui est agréable à Dieu; [3:18] câest là ce que Christ a fait. [3:17] Il valait mieux, si Dieu le trouvait bon, souffrir pour le bien, que souffrir pour le mal. [2:24] Christ (chapitre 2:24) a porté nos péchés, [3:18] a souffert pour nos péchés, le Juste pour les injustes, [2:24] afin quâétant morts au péché, nous vivions pour la justice, [3:18] et quâil nous amenât à Dieu lui-même. [3:22] Christ est maintenant en haut; [4:5] il est prêt à juger. Quand le jugement arrivera, les principes du gouvernement de Dieu seront manifestés et prévaudront.
Ch. 4 v. 1-6 â Mort des croyants aux péchés par la mort de Christ
Le commencement du chapitre 4 demande quelques remarques un peu plus détaillées. La mort du Christ y est appliquée à la mort pratique aux péchés; état qui est mis en contraste avec la vie des gentils.
Le péché, action de la volonté de la chair, contrastant avec la volonté de Dieu
[4:1] Christ sur la croix (Pierre fait allusion au verset 18 du chapitre précédent) a souffert pour nous dans la chair. Il est mort de fait quant à sa vie dâhomme. Il faut nous armer du même sentiment [4:2] et ne tolérer aucune activité de vie ou de passions qui soient selon la volonté du vieil homme, mais souffrir quant à la chair, ne cédant jamais à ses désirs. Le péché est lâaction, en nous, de la volonté de la chair, de la volonté de lâhomme en tant que vivant dans ce monde. Lorsque cette volonté agit, le principe du péché est là , car nous devons obéir. La volonté de Dieu doit être le ressort de notre vie morale; elle doit lâêtre dâautant plus que maintenant que nous avons la connaissance du bien et du mal â que la volonté de la chair, non subordonnée à Dieu, est en nous â il faut, ou que nous prenions la volonté de Dieu comme notre seul motif, ou que nous agissions selon la volonté de la chair, car celle-ci est toujours présente en nous.
Obéissance parfaite de Christ face à la tentation et à la mort
Christ est venu pour obéir, il a choisi plutôt de mourir et de souffrir toutes choses, que de ne pas obéir. Il est ainsi mort au péché, qui nâa jamais trouvé entrée dans son cÅur. Tenté au dernier point, il préféra la mort à la désobéissance, même lorsque la mort avait et le caractère de la colère contre le péché et le caractère du jugement. Tout amère quâétait la coupe, il lâa bue plutôt que de ne pas accomplir de la manière la plus parfaite la volonté de son Père et de ne pas le glorifier. Ãprouvé au plus haut degré, mais restant parfait, la tentation qui lâassaillait toujours du dehors et cherchait une entrée en Lui (car il nâen avait pas au dedans de Lui), était toujours tenue dehors; elle nâa jamais pénétré en Lui, et il ne sâest manifesté aucun mouvement de sa volonté pour elle; elle a fait ressortir lâobéissance, ou la perfection des pensées divines dans lâhomme, et, en mourant, en souffrant dans la chair, il en avait complètement fini avec elle, fini avec le péché pour toujours, et il est entré pour toujours dans le repos, après avoir été éprouvé jusquâau dernier point et avoir été tenté en toutes choses semblablement à nous [(Héb. 4:15)]1, quant à lâépreuve de la foi, quant au combat de la vie spirituelle.
1 Ce nâest pas, comme dans la version autorisée, « toutefois sans péché », tout vrai que cela puisse être, mais cwriV amartiaV « à part le péché » [(Héb. 4:15)]. Nous sommes tentés, étant entraînés par nos propres convoitises [(Jac. 1:14)]. Christ a eu sur la route toutes nos difficultés, toutes nos tentations, mais il nâavait en lui-même rien qui pût le conduire mal â bien loin de là sûrement â rien qui répondît à la tentation.
Affranchissement du péché et mort de la chair dans la souffrance selon la volonté de Dieu
Or, il en est de même pour nous. [4:1] Si je souffre dans la chair, [4:2] la volonté de la chair nâest assurément pas en activité; et la chair, dans ce que je souffre, est morte pratiquement, je nâai plus rien à faire avec les péchés1. Nous sommes donc affranchis du péché [(Rom. 6:18, 22)]; nous en avons fini avec lui, et nous sommes en repos. Si nous sommes
de souffrir, la volonté nâagit pas, le péché nâest pas là , de fait; car souffrir nâest pas volonté, câest la grâce agissant selon lâimage et les sentiments de Christ dans le nouvel homme; et nous sommes délivrés de lâaction du vieil homme : il nâagit pas; [4:1] nous nous reposons de lui, nous en avons fini avec lui, [4:2] pour ne plus vivre, pendant le restant de notre vie dâici-bas, dans la chair, selon les convoitises de lâhomme, mais selon la volonté de Dieu que suit le nouvel homme.1 Pierre sâarrête aux effets; Paul, comme toujours, va jusquâà la racine (Rom. 6).
Ch. 4 v. 3-5 â Attitude des nations face au comportement des croyants
[4:3] Il suffit que nous ayons passé le temps déjà écoulé de notre vie en faisant la volonté des gentils (Pierre parle toujours aux chrétiens de la circoncision) et en commettant les excès auxquels ceux-ci sâabandonnaient, [4:4] sâétonnant en même temps de ce que les chrétiens se refusaient à faire comme eux, et disant du mal dâeux pour cette raison. [4:5] Mais ils devaient rendre compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.
Ch. 4 v. 5-6 â Jugement des morts, selon la réception du témoignage de Dieu
[4:5] Les Juifs étaient habitués au jugement des vivants, car ils formaient le centre du gouvernement de Dieu sur la terre. Le jugement des morts, qui nous est plus familier, ne leur avait pas été positivement révélé. Ils étaient toutefois passibles de ce jugement; [4:6] car câest dans ce but que les promesses de Dieu leur avaient été présentées de leur vivant, afin quâils vécussent selon Dieu en esprit, ou quâils fussent jugés comme hommes responsables des choses faites dans la chair. Car lâun ou lâautre de ces résultats devait être produit dans chacun de ceux qui ont entendu les promesses. Ainsi, pour ce qui concerne les Juifs, le jugement des morts devait avoir lieu, en rapport avec les promesses qui leur ont été présentées. Car ce témoignage de Dieu plaçait tous ceux qui lâentendaient sous la responsabilité, de sorte quâils devaient être jugés comme des hommes qui avaient à rendre compte à Dieu de leur conduite dans la chair, à moins quâils ne sortissent de cette position de vie dans la chair, étant vivifiés par la puissance de la parole qui leur était adressée, appliquée par lâénergie de lâEsprit; de sorte quâils échappaient à la chair par la vie spirituelle quâils recevaient.
Ch. 4 v. 7-11 â Exhortations pratiques pour les chrétiens dans un monde sans Dieu
Ch. 4 v. 7 â Attitude des fidèles devant la fin de toutes les choses terrestres
Proximité de la fin de tous les appuis de la chair
[4:7] Or la fin de toutes choses était proche. Lâapôtre, tout en parlant du grand principe de responsabilité, en rapport avec le témoignage de Dieu, attire lâattention des fidèles sur la pensée solennelle de la fin de toutes ces choses sur lesquelles la chair sâappuyait. Cette fin approchait.
La fin des choses comme sanction divine
Ici, remarquez-le, Pierre présente non la venue du Seigneur pour recevoir les siens, ni son apparition avec eux, mais ce moment de la sanction solennelle des voies de Dieu, où tout refuge de la chair disparaîtra et où toutes les pensées de lâhomme périront pour toujours.
Destruction du siège du gouvernement terrestre en Jérusalem
Quant aux rapports de Dieu avec le monde, en gouvernement, la destruction de Jérusalem, quoiquâelle nâait pas été « la fin », a été cependant dâune immense importance, parce quâelle a détruit le siège même de ce gouvernement sur la terre, où le Messie aurait dû régner et où il régnera.
Dieu prend soin des siens au milieu dâun monde qui rejette Son gouvernement
Dieu veille sur toutes choses; il prend soin des siens, il compte les cheveux de leurs têtes [(Luc 12:7)]; il fait contribuer toutes choses à leur plus grand bien; mais câest au milieu dâun monde quâil ne reconnaît plus. Car, non seulement le gouvernement terrestre et direct de Dieu est mis de côté, ce qui a eu lieu du temps de Nébucadnetsar et, en un certain sens, du temps de Saül, mais le Messie qui doit y régner, a été rejeté et a pris la position céleste, en résurrection, qui forme le sujet de cette épître.
Manifestations du gouvernement de Dieu, et temps de la grâce
La destruction de Jérusalem (qui devait avoir lieu en ce temps-là ) a été lâabolition finale des traces mêmes de ce gouvernement, jusquâà ce que le Seigneur revienne. Les relations dâun peuple terrestre avec Dieu, sur le pied de la responsabilité de lâhomme, avaient fini. Le gouvernement général de Dieu prenait la place de celui qui lâavait précédé; gouvernement toujours le même en principe, [4:1] mais qui, Jésus ayant souffert sur la terre, laissait encore souffrir ses membres ici-bas. [4:5] Et, jusquâau jugement, [4:4] les méchants persécuteront les justes, et il faut que les justes aient patience. à lâégard de la nation, ces relations avec Dieu nâont subsisté que jusquâà la destruction de Jérusalem; les espérances incrédules des Juifs, comme nation, ont été judiciairement renversées. [4:7] Lâapôtre parle ici dâune manière générale, et en vue de lâeffet de la vérité solennelle de la fin de toutes choses, [4:5] car Christ est toujours « prêt à juger » : et sâil y a du retard, câest que Dieu ne veut pas la mort du pécheur [(Ãz. 18:23)], et quâil prolonge le temps de la grâce.
Effet pratique sur les fidèles, pour marcher selon Dieu dans ce temps
[4:7] En vue de cette fin de tout ce qui se voit, nous devons être sobres et veiller pour prier. Nous devons avoir le cÅur ainsi exercé envers Dieu, qui ne change pas, qui ne passera jamais, et qui nous garde à travers toutes les difficultés et les tentations de cette scène passagère jusquâau jour prochain de la délivrance. Au lieu de nous laisser entraîner par les choses présentes et visibles, nous devons tenir en bride et nous-mêmes, et notre volonté, et nous entretenir avec Dieu.
Ch. 4 v. 8-11 â Caractères et relations des chrétiens
Ch. 4 v. 8 â Manifestation de lâamour chrétien, mettant la chair de côté
[4:8] Ceci conduit lâapôtre à parler de la position intérieure des chrétiens, de leurs relations entre eux et non pas avec le gouvernement général du monde de la part de Dieu. Ils suivent Christ lui-même, parce quâils sont chrétiens. La première chose que Pierre leur enjoint, câest une charité fervente; non seulement un support qui empêcherait que lâirritation de la chair nâéclate, mais une énergie dâamour qui, en imprimant son caractère sur toutes les voies des chrétiens les uns envers les autres, mettrait de côté pratiquement lâaction de la chair, et rendrait manifestes la présence et lâaction divines.
Ch. 4 v. 8 â Pardon des péchés par lâamour, devant Dieu
[4:8] Or cet amour a couvert une multitude de péchés. Pierre ne parle pas ici du pardon final, mais de la connaissance actuelle que Dieu prend des choses, de ses relations actuelles en gouvernement avec son peuple; car nous avons des relations actuelles avec Dieu. Si lâAssemblée est en désaccord, sâil y a peu dâamour, si les rapports entre les chrétiens ne sâentretiennent quâavec des cÅurs étroits et avec difficulté, le mal qui existe, les torts mutuels subsistent devant Dieu; mais sâil y a lâamour qui ne commet point de tort, ni ne sâen venge, mais les pardonne et nây trouve quâune occasion de sâexercer, alors câest sur lâamour et non pas sur le mal que le regard de Dieu repose. Si même il y a des méfaits â des péchés â lâamour sâen occupe, lâoffenseur est ramené et restauré par la charité de lâassemblée; les péchés sont ôtés de devant les yeux de Dieu, ils sont couverts. Câest une citation des Proverbes 10:12 : « La haine excite les querelles, mais lâamour couvre toutes les transgressions ». Nous avons le droit de les pardonner â de laver les pieds de notre frère (Comparer Jacques 5:15 et 1 Jean 5:16). Non seulement nous pardonnons, mais lâamour maintient lâassemblée devant Dieu selon sa propre nature, de sorte quâil peut la bénir.
Ch. 4 v. 9 â Exercice de lâhospitalité comme manifestation de lâamour
[4:9] Les chrétiens doivent exercer lâhospitalité les uns envers les autres avec toute libéralité. Cet exercice de lâhospitalité est lâexpression de lâamour et contribue beaucoup à le maintenir : on nâest plus étranger lâun pour lâautre.
Ch. 4 v. 10-11 â Exercice des dons, qui viennent uniquement de Dieu
[4:10] Ensuite, après lâexercice de la grâce, viennent les dons. Tout vient de Dieu. Selon que chacun avait reçu le don, il devait servir, dans ce don, comme dispensateur de la grâce variée de Dieu. Câest Dieu qui donne; le chrétien est serviteur et responsable comme dispensateur de la part de Dieu. [4:11] Il doit tout attribuer à Dieu, directement à Dieu. Sâil parle, il doit le faire comme oracle de Dieu, câest-à -dire comme parlant de la part de Dieu et non de son propre fonds. Si quelquâun sert dans les choses temporelles, quâil le fasse comme avec une force et une capacité qui viennent de Dieu, afin que, soit que quelquâun parle, soit que quelquâun serve, Dieu soit glorifié en toutes choses par Jésus Christ. à lui, ajoute lâapôtre, soient gloire et puissance ! Amen.
Ch. 4 v. 12-19 â Souffrances pour Christ et pour Son nom
Ch. 4 v. 12-14 â Souffrances des fidèles comme unis à Christ, jusquâà la gloire
[4:13] Après ces exhortations, Pierre revient aux souffrances pour le nom de Christ. [4:12] Les chrétiens ne devaient pas considérer les persécutions ardentes qui venaient sur eux pour les éprouver, comme une chose étrange qui leur arrivait. [4:13] Au contraire, ils étaient unis à un Christ souffrant et rejeté : ils participaient ainsi à ses souffrances et ils devaient sâen réjouir. Christ allait bientôt paraître, et ces souffrances pour Lui tourneraient à leur suprême joie, lorsque sa gloire serait révélée. Les chrétiens devaient donc se réjouir en ce quâils participaient aux souffrances de Christ, pour être remplis dâune abondante joie à la révélation de sa gloire. [4:14] Sâils étaient dans lâopprobre pour le nom de Christ, ils étaient heureux. LâEsprit de Dieu reposait sur eux. Câétait le nom de Christ qui amenait lâopprobre sur eux. Christ était dans la gloire auprès de Dieu; lâEsprit qui venait de cette gloire et de ce Dieu, les remplissait de joie en supportant lâopprobre. Câétait Christ qui était blasphémé â Christ qui était glorifié â blasphémé par les ennemis de lâÃvangile, tandis que les chrétiens avaient la joie de le glorifier. [4:13] On remarquera que, dans ce passage, câest pour Christ lui-même (ainsi quâil a été dit), que le fidèle souffre; et câest pourquoi lâapôtre parle de gloire et de joie à lâapparition de Jésus Christ, tandis quâil nâen fait pas mention aux chapitre 2:20 et 3:17 (Comparez Matthieu 5:10-12).
Ch. 4 v. 15-17 â Souffrance permise de Dieu pour exercer les siens
[4:15] Le chrétien ne doit donc jamais souffrir comme malfaiteur; [4:16] mais sâil souffrait comme chrétien, il ne devait pas en avoir de honte, mais il devait glorifier Dieu pour cela. [4:17] Lâapôtre revient ensuite au gouvernement de Dieu; car ces souffrances des fidèles avaient un autre caractère aussi. [4:14] Pour la personne qui souffrait, câétait une gloire; elle participait aux souffrances de Christ, et lâEsprit de gloire et de Dieu reposait sur elle; [4:13] et tout cela tournerait en abondante joie quand la gloire serait révélée. Mais Dieu ne prenait pas plaisir à laisser souffrir son peuple. Il le permettait; et si Christ a dû souffrir pour nous, sans que Lui, qui nâa pas connu le péché [(2 Cor. 5:21)], en eût besoin pour lui-même, [4:17] le peuple de Dieu a souvent besoin dâêtre exercé par la souffrance pour son propre compte. Dieu se sert pour cela des méchants, ennemis du nom de Christ. â Le livre de Job explique ceci, indépendamment de toute économie. Mais sous chaque forme de ses voies, Dieu exerce ses jugements selon lâordre quâil a établi. Il a fait ainsi dans ses relations avec Israël; il le fait de même avec lâAssemblée. Celle-ci a une part céleste; et si elle sâattache à la terre, Dieu permet à lâennemi de la troubler. Il est possible que la personne qui souffre soit pleine de foi et dâamour, dévouée pour le Seigneur; mais dans la persécution, le cÅur sent que le monde nâest pas son repos, quâil faut quâil ait sa part ailleurs et sa force ailleurs. Nous ne sommes pas du monde qui nous persécute. Si le fidèle serviteur de Dieu est retranché du monde par la persécution, la foi en est fortifiée, car Dieu est en cela; mais ceux du milieu desquels il est retranché, souffrent et sentent que la main de Dieu est intervenue. Ses voies revêtent la forme de jugement; toujours en amour parfait, mais en discipline.
Ch. 4 v. 17 â Jugement de Dieu dans Sa maison pour que tout Lui soit conforme
Dieu juge tout selon sa nature. Il veut que tout soit en accord avec sa nature. Nul Ãzéchiel 9:6. Câest un principe solennel. Aucune grâce, aucun privilège ne change la nature de Dieu; et il faut que tout soit conforme à cette nature, ou soit, à la fin, banni de sa présence. La grâce peut nous rendre conformes à la nature de Dieu, et câest ce quâelle fait. Elle donne la nature divine, de sorte quâil y a en nous un principe de conformité absolue avec Dieu. Mais, quant à la conformité pratique en pensée et en acte, il faut que le cÅur et la conscience soient exercés, afin que lâintelligence du cÅur, les aspirations et les désirs habituels de la volonté soient formés dâaprès la révélation de Dieu, et dirigés vers Lui continuellement.
droit et honorable ne voudrait avoir les méchants auprès de lui et toujours devant lui. Et câest dans ce qui est le plus près de Lui, quâil veut par-dessus tout que toute chose réponde à sa nature et à sa sainteté â à tout ce quâil est. Je voudrais que, autour de moi, tout fût assez propre pour ne pas me déshonorer : mais dans ma maison, je veux une propreté telle que je la désire personnellement. [4:17] Ainsi, il faut que le jugement commence par la maison de Dieu : lâapôtre fait allusion ici ÃCh. 4 v. 18 â Salut des croyants par la puissance de Dieu, à travers le désert
Or, si cette conformité manque, de sorte que son absence nuise au témoignage de Dieu, Dieu qui juge son peuple et qui jugera le mal partout, intervient par les châtiments quâil inflige. [4:17] Le jugement commence par la maison de Dieu. [4:18] Les justes sont difficilement sauvés. Il ne sâagit évidemment pas, ici, de la rédemption, ni de la justification, ni de la communication de la vie : ceux à qui Pierre sâadresse possédaient ces choses. Pour lâapôtre, le « salut » est non seulement la jouissance actuelle du salut de lââme, mais la pleine délivrance des fidèles, qui aura lieu à la venue de Christ en gloire. Il a en vue toutes les tentations, toutes les épreuves, tous les dangers par lesquels le chrétien passe en atteignant le bout de sa carrière. Il faut toute la puissance de Dieu, dirigée par la sagesse divine, guidant et soutenant la foi, pour faire passer le chrétien sain et sauf au travers du désert où Satan met en Åuvre tous les ressorts de sa subtilité pour le faire périr. La puissance de Dieu lâaccomplira; mais au point de vue humain, les difficultés sont presque insurmontables. Or, si les justes â selon les voies de Dieu qui doit maintenir son jugement conforme aux principes du bien et du mal dans son gouvernement, et qui ne veut se démentir en aucune manière en agissant envers lâennemi de nos âmes â si les justes étaient difficilement sauvés, que deviendraient le pécheur et lâimpie ? Ce nâest pas le moyen dâéchapper à ces difficultés que de se joindre à eux. [4:19] Quand on souffrait comme chrétien, on nâavait quâune chose à faire, sâabandonner à Celui qui veillait sur le jugement quâil exécutait. Car, puisque câétait sa main, on souffrait selon sa volonté. Christ a fait ainsi.
Ch. 4 v. 19 â Voies de Dieu envers le monde comme créateur
[4:19] Remarquez, ici, quâil ne sâagit pas seulement du gouvernement de Dieu, mais quâil y a lâexpression : « Comme à un fidèle Créateur ». LâEsprit de Dieu se meut ici dans cette sphère. Câest la relation de Dieu avec ce monde, et lââme le connaît comme Celui qui lâa créée et qui nâabandonne pas les Åuvres de ses mains. Nous sommes sur le terrain juif : Dieu, connu dans ses rapports avec la première création. La confiance en Lui est fondée sur Christ; mais Dieu est connu dans ses voies envers ce monde, et envers nous dans notre pèlerinage ici-bas où il gouverne et juge les chrétiens, comme il jugera tout le monde.