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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Nouveau Testament Populaire 1891 NT Populaire 1891
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 7". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ntp/romans-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 7". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Romains 7:1
SOMMAIRE DE ROMAINS 7
La délivrance de l’esclavage
Je parle à des gens qui connaissent la loi
Qui connaissent les pouvoirs de la loi. L’argument des Juifs était que la loi de Moïse était une obligation perpétuelle, mais ils admettaient que la mort libérait un homme de ce pouvoir. La loi régnait exclusivement sur les vivants.
Romains 7:2
Ainsi une femme mariée
Ce principe de la loi est démontré par la relation du mariage. La mort brise les liens du mariage. Une femme peut de nouveau se marier sans commettre d’adultère.
Romains 7:4
Mis à mort en ce qui concerne la loi
Le principe, imagé par l’exemple de mariage, est appliqué à ces membres de l’Église qui furent sous la loi de Moïse. Ils lui étaient liés comme une épouse à son mari. Mais dans le chapitre 4 il a été démontré que tous les disciples de Christ sont morts, ont été ensevelis et sont ressuscités avec lui, Romains 4:2-5. Et donc, étant morts, ils ont été libérés de la loi. En tant que nouvelles créatures, ils pouvaient, comme ceux qui sont libérés du mariage, devenir les époux de Christ. L’Église est spirituellement le corps de Christ.
Romains 7:5
Car, lorsque nous étions dans la chair
Quand nous étions dans une condition d’inconverti, sous l’influence de notre nature charnelle. L’incapacité de la loi à nous délivrer du pouvoir de cette influence est maintenant montré.
Les passions des péchés provoquées par la loi
Comment la loi peut être responsable de ces passions est expliqué aux versets suivants. Voir note sur « Romains 7:7 ». Voir note sur « Romains 7:8 ».
Agissaient dans nos membres
Avaient pris le contrôle de nos organes corporels, et nos péchés nous rendaient sujets à la pénalité de la mort. Voir Romains 6:21 ; Jacques 1:15.
Romains 7:6
Nous avons été dégagés de la loi
Par la mort. Étant morts en Christ, Romains 7:2-4, nous sommes libérés de la domination de la loi, voir Romains 7:1.
Que nous servons dans un esprit nouveau
Le service de Christ est le nouveau service de ceux qui vivent en nouveauté de vie. C’est un service spirituel ; « Dieu doit être adoré en esprit et en vérité, » Jean 4:24. La loi de Dieu sous la nouvelle alliance est « écrite dans les cœurs ; » Hébreux 8:10. Et donc ce n’est pas une servitude, mais un service libre et volontaire.
Romains 7:7
La loi est-elle péché ?
Paul a expliqué que la loi était une occasion pour le péché, Romains 7:5. Cela veut-il dire que la loi par elle-même était pécheresse ? Il repousse cette pensée d’une manière indignée.
Je n’ai connu le péché que par la loi
Les restrictions de la loi ont conduit Paul à la connaissance de sa propre nature pécheresse. Il décrit sa propre expérience dans la recherche de la justice de la loi. Les expériences qu’il cite sont les siennes, mais ce qu’il dit est applicable à tous les hommes. Ce sont les expériences de Saul de Tarse, mais non de Paul l’apôtre.
Je n’aurais pas connu la convoitise
Le désir avide pour les possessions des autres. Tous les mauvais désirs y sont inclus.
Romains 7:8
Le péché, saisissant l’occasion... par le commandement
C’est un fait psychologiquement étrange, mais il est néanmoins vrai que pour la nature charnelle, ce qui est interdit semble particulièrement désirable. Adam et Ève n’auraient pas désiré le fruit défendu, si justement il n’avait pas été interdit. Quand l’homme pécheur voit sa liberté limitée, il rage contre cette limitation. Beaucoup ne viennent pas à Dieu par crainte de perdre leur liberté.
De convoitises
De mauvais désirs.
Car sans loi le péché est mort
S’il n’y avait pas de loi pour l’interdire, le péché n’existerait pas. Les contraintes de la loi lui donnent une vie vigoureuse. Notre nature charnelle se rebelle à chaque fois qu’elle est contrainte.
Romains 7:9
Étant autrefois sans loi, je vivais
Paul vivait, c’est-à-dire qu’il était inconscient de la condamnation qui le frappait. Sa conscience ne le troublait pas. Il était comme ce jeune homme qui disait des commandements : « j’ai observé toutes ces choses, » Matthieu 19:20 ; Marc 10:20 ; Luc 18:21. Et Paul était « irréprochable quant à la justice de la loi, » Philippiens 3:6 ;
Quand le commandement vint,
quand il réalisé qu’il fallait un service du cœur autant qu’un service apparent, alors
le péché reprit vie
Le péché endormi est revenu à la lumière en même temps que les restrictions.
Je mourus
Réalisant qu’il était pécheur, étant convaincu de péché. Il est possible qu’il fasse référence à quelque lutte suprême. Peut-être que dans la sévère persécution des saints il luttait pour la justice de la loi. Peut-être que ce fut quand Christ lui a dit : « Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes, » qu’il a pour la première fois réalisé que « Christ est la fin de la loi, » et qu’il est mort, Actes 22:8 ; Romains 10:4.
Romains 7:10
Le commandement qui conduit à la vie
Les commandements contenaient une promesse de vie, voir Romains 10:5.
Conduire à la mort
Quand il a découvert cela, au lieu d’observer les commandements, il a rompu avec eux, réalisant qu’il était sous la condamnation.
Romains 7:11
Car le péché, saisissant l’occasion, etc
Le péché est toujours décevant. Paul décrit ici Saul de Tarse, le persécuteur. Le péché l’a trompé, et l’a tué quand il s’est rendu compte de cette tromperie.
Romains 7:12
La loi est donc sainte
Elle occasionne notre péché seulement parce que notre nature charnelle se rebelle contre ses saintes restrictions.
Romains 7:13
Ce qui est bon... une cause de mort ?
Il vient juste de montrer que la loi, même si elle occasionne le péché, est juste et bonne. Il a aussi montré qu’il a été tué au travers du péché. La loi est-elle la mort ? Non, loin de là. C’est le péché, et non la loi, qui est source de mort. Le péché pousse la nature charnelle à se rebeller contre la loi, à la rompre, et donc à passer sous le commandement de la mort. C’est ce qui fait que le péché « devint condamnable au plus haut point. »
Romains 7:14
Nous savons que la loi est spirituelle
L’apôtre continue dans sa démonstration à montrer que ce n’est pas la loi, mais le péché, qui est source de la mort. La loi est « spirituelle, » c’est-à-dire divine, et adaptée à notre nature divine.
Je suis charnel
Paul décrit sa condition lorsqu’il était sous la loi. Il était spirituel, mais également charnel, et il y avait donc un conflit.
Vendu au péché
Donc dans un état de servitude. Bien que Paul utilise le temps présent, dans le but de rendre la description plus vivante, il décrit sa condition avant qu’il soit devenu chrétien.
Romains 7:16
Si je fais
S’il est pécheur, malgré son but et son désir, il condamne son péché, et il reconnaît que la loi, à laquelle il a désobéi, est juste et bonne.
Romains 7:17
Maintenant ce n’est plus moi qui le fais
Ce n’est plus Paul qui est un homme libre, mais celui qui est un serviteur du péché, voir Romains 7:15. Il y a encore un péché qui règne sur lui, qui se sert de lui comme un instrument. L’état de pécheur est un état d’esclavage. Combien souvent l’homme « ne fait-il point ce qu’il veut... »
Romains 7:18
Ce qui est bon n’habite pas en moi
Dans sa nature non régénérée. La nature charnelle de l’homme est par tendance mauvaise. Son conflit avec la volonté et la conscience est maintenant décrit.
J’ai la volonté
Qui ne passe pas par la même expérience ? Combien souvent nous prenons la résolution de bien faire, et nous oublions cette résolution quand vient la tentation !
Romains 7:19
Je ne fais pas le bien que je veux
Ce verset renforce l’exposé du précédent. Il est la meilleure expression de l’état de péché qui ait été faite. Comment mieux démontrer la servitude envers le péché ? Et pourtant combien croient en la qualité de l’expérience humaine !
Romains 7:20
Si je fais ce que je ne veux pas, etc
Cette expérience soutient Romains 7:17 et montre que le péché a prédominé sur la nature humaine, et qu’il la gouverne. Le péché nous contrôle mieux que nos bonnes intentions.
Romains 7:21
Je trouve donc en moi cette loi
Cela est devenu une loi pour l’homme non régénéré : quand il voudrait faire le bien, c’est le mal qui se présente, et qui sera pratiqué.
Romains 7:22
Car je prends plaisir à la loi de Dieu
L’homme intérieur, la meilleure nature, notre être spirituel, approuvent et se complaisent dans la loi de Dieu. C’est la partie de notre être qui « voudrait faire le bien, » mais qui est vaincue par le mal, Romains 7:21.
Romains 7:23
Mais je vois dans mes membres une autre loi
Une loi de notre être est l’approbation de la justice ; l’autre est l’inclination de la chair à faire le mal. Cette loi
lutte contre l’entendement,
la conscience et la volonté, et elle conduit à la captivité. L’homme non régénéré est un captif. Il y a un combat dans la nature de l’homme, de l’homme intérieur contre la chair, avec comme résultat la captivité de l’âme.
Romains 7:24
Misérable que je suis !
Parce qu’il n’y a en lui-même aucun pouvoir de délivrance.
Qui me délivrera du corps de cette mort ?
Il est un captif, quelqu’un dont le corps et les membres sont contrôlés par le péché, et qui par là est sous la condamnation de la mort. Le corps, siège des désirs charnels, est devenu « un corps de mort, » puisqu’il est contrôlé par le péché. Qui le délivrera de ce pouvoir ? Paul a décrit la servitude de la volonté à la chair, qui est la condition de l’homme naturel, et il termine par un cri de délivrance, Romains 7:14-24.
Romains 7:25
Grâces soient rendues à Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur
C’est à travers lui que vient la délivrance.
Ainsi... je suis par l’entendement
Par moi-même, c’est-à-dire sans Christ, dans cet état d’esprit qui se complaît dans la loi de Dieu, Romains 7:22. Mais la chair est dévouée au service du péché. De là le combat, la captivité, l’esclavage, le cri pour la délivrance. C’est l’incapacité de la loi pour délivrer, et la nécessité de Christ. Un des meilleurs commentaires sur tout le passage se trouve dans Galates 5:16-18.