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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/philippians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-23
Plan du commentaire biblique de Philippiens 4
Unis et joyeux, dans la paix de Dieu, quâils recherchent toutes les vertus chrétiennes
Appel plein dâaffection à demeurer en Christ. Exhortations individuelles à lâunion (1-3).
Le devoir de la joie, de la douceur ; combattre les inquiétudes par la prière et conserver la paix de Dieu (4-7).
Tableau de la vie morale ; les Philippiens doivent rechercher toutes les choses bonnes et dignes de lâattention du chrétien, agir selon lâexemple de lâapôtre et le Dieu de paix sera avec eux (8, 9).
Verset 1
Unis et joyeux, dans la paix de Dieu, quâils recherchent toutes les vertus chrétiennes (1-9)
Cette tendre exhortation de lâapôtre à ceux qui sont ici-bas déjà sa joie et qui seront au jour de Christ sa couronne, câest-à -dire la glorieuse récompense de ses travaux (2 Corinthiens 1.14â¯; 1 Thessaloniciens 2.19 et suivants), cette exhortation à demeurer fermes dans le Seigneur (1 Thessaloniciens 3.8), se fonde, comme le montre la transition par câest pourquoi, sur la grande et impérissable espérance exprimée dans les derniers versets du chapitre précédent.
Plus le chrétien a une vue claire et une attente assurée du but glorieux vers lequel il tend, plus il y puise de force et de constance pour «â¯persévérer jusquâà la finâ¯Â».
Verset 2
Ces deux femmes chrétiennes, peut-être des diaconesses de lâÃglise, auxquelles lâapôtre rend un si beau témoignage (verset 3), avaient-elles laissé sâélever entre elles quelque dissentiment quâil veut aplanirâ¯? Cela est possible, mais ne ressort pas nécessairement des paroles que Paul leur adresse.
Verset 3
Qui était ce compagnon dâÅuvre de lâapôtreâ¯? On ne peut répondre à cette question que par des conjectures. Lâapôtre, en recommandant Evodie et Syntyche à ce disciple (oui, toi aussi est la vraie leçon ici rétablie), pense quâil pourra contribuer à établir entre elles lâunion à laquelle il les exhorte.
Sâagit-il de Clément, plus tard évêque de Rome, dont on a une lettre aux Corinthiensâ¯? Les Pères de lâÃglise lâont admisâ¯; la chose est incertaine.
Image empruntée à lâusage dâinscrire dans un livre tous les citoyens dâune cité (Psaumes 69.29â¯; Luc 2.1-3â¯; et, dans ce sens spirituel, Luc 10.20)â¯; expression frappante de lâassurance de lâapôtre quant au salut éternel de ceux dont il parle.
Verset 4
Réjouissez-vousâ¯! telle était la formule de salutation chez les Grecs.
Mais lâapôtre, en exhortant les chrétiens à la joie et en leur indiquant par ces motsâ¯: dans le Seigneur, la source intarissable de cette joie, donne à la salutation un sens tout nouveau.
Si lâon demandeâ¯: Comment le fidèle peut-il être toujours joyeux dans un monde où il est entouré de tant de sujets de tristesse, toujours joyeux dans ses rudes combats contre le péché, dont la plus légère atteinte est si propre à le remplir dâune amère douleurâ¯? il nây a à ces questions quâune réponse, mais elle est suffisanteâ¯: Réjouissez-vous dans le Seigneur.
Verset 5
La pensée que le Seigneur est proche, que bientôt il va paraître (Apocalypse 1.3â¯; Apocalypse 22.10), est infiniment propre à inspirer au chrétien cette douceur que lâapôtre recommande à lâégard de tous les hommes, même de ceux qui le haïssent et le persécutent.
Quelques interprètes, Calvin entre autres, mais à tort, entendent ces motsâ¯: le Seigneur est proche, de la toute présence de Dieu, qui sonde les cÅurs. Dâautres, tout en les appliquant à la venue du Christ, les lient au verset suivant et en font un argument contre les inquiétudes. La première interprétation nous paraît la plus conforme à la pensée de lâapôtre.
Verset 6
Il serait tout aussi impossible de ne sâinquiéter dâaucune chose, que de se réjouir toujours, si lâÃvangile nâoffrait constamment les moyens et les remèdes (Matthieu 6.25 et suivants).
Aux inquiétudes, Paul oppose la prière, la supplication (prière plus instante), par laquelle lâenfant de Dieu dépose dans le sein de son Père céleste chaque sujet dâinquiétude ou de peine et lui demande la force de tout supporter.
Mais pourquoi lâaction de grâce, quand on est dans lâaffliction et dans la crainteâ¯? Parce que, même en ses mauvais jours, le chrétien a plus de motifs de reconnaissance et de joie pour les grâces quâil a reçues, que de plainte ou de tristesse pour les épreuves auxquelles il est exposé. Et même sâil lui arrive de ne pouvoir pas prier avec confiance, lâaction de grâce, montant vers Dieu du fond dâun cÅur vraiment reconnaissant, lui ouvrira les sources de la prière.
Verset 7
Autre bienfait, bienfait immense qui sera le fruit de la prière et de lâaction de grâce, opposées aux inquiétudes. Cette paix de Dieu, le plus grand de tous les biens, surpasse toute intelligence, parce que la raison humaine ne comprend pas quâelle existe là où tout est propre à produire lâinquiétude et le trouble. Le chrétien lui-même, dans lâaffliction, ne voyant aucun moyen de délivrance, éprouve que la paix de Dieu surpasse tous les efforts inquiets de son esprit pour trouver la paix.
Verset 8
Par ce mot au reste (comparez Philippiens 3.1), lâapôtre résume tout ce quâil pourrait avoir encore à dire à ses frères pour les porter à une vie vraiment chrétienne à tous égardsâ¯; il voudrait épuiser les traits qui en forment le caractère complet, comme le prouve ce mot toutes les choses, six fois répété.
Tout ce qui est, moralement et selon lâesprit de lâÃvangile, vrai, sans fausseté ou hypocrisieâ¯; honnête ou digneâ¯; juste, en soi ou à lâégard des hommesâ¯; pur, dans les mÅurs et les intentionsâ¯; aimable, comme lâest toujours pour les autres la charité jointe à lâhumilitéâ¯; de bonne réputation (Grecâ¯: «â¯ce quâon aime à entendre prononcerâ¯Â»)â¯: voilà , en quelques traits, le portrait dâun caractère beau et bon.
Ici lâapôtre rompt sa construction et, comme pour ne rien oublier, il ajouteâ¯: sâil y a (encore) quelque vertu (câest, avec 2 Pierre 1.5, le seul passage où ce terme soit appliqué à la morale) et sâil y a quelque louange vraiment méritée et exempte de flatterie, pensez à ces choses. Paul va dire quâon doit les faire (verset 9), mais pour cela il faut dâabord quâelles soient dans nos pensées, dont le cours habituel nous révèle seul ce que nous sommes véritablement.
Verset 9
Comparer Philippiens 3.17, note. Lâapôtre poursuit son exhortation du verset 8. Ces choses, ou ces vertus chrétiennes, les Philippiens les avaient apprises, reçues, entendues par son enseignement et les avaient vues dans sa conduiteâ¯; donc, ils pouvaient et devaient les faire eux-mêmes.
Le Dieu de la paixâ¯: beau et précieux nom du Dieu de lâÃvangile qui donne la paixâ¯! Sâil est avec nous, la promesse exprimée au verset 7 sera pleinement accomplie.
Verset 10
Sa joie au sujet des secours quâils lui ont envoyés ; ils ne lui étaient pas indispensables, car il sait être content et dans la pauvreté et dans lâabondance ; il peut tout en Celui qui le rend fort ; mais il est heureux quâils aient pris part à ses afflictions (10-14).
Eux seuls, déjà en Macédoine, lui avaient fourni de quoi subvenir à ses besoins ; ce nâest pas là ce quâil recherche, mais plutôt les fruits quâils recueilleront de leur charité (15-17).
Il est donc comblé de biens et il considère leurs dons comme un sacrifice agréable à Dieu, qui lui-même comblera tous leurs besoins (18, 19).
Reconnaissance de Paul envers les Philippiens (10-19)
à cause de leur éloignement de lâapôtre, jusquâau moment où ils ont pu lui envoyer Ãpaphrodite (verset 18). Il y a dans ces remerciements de Paul, pour des secours temporels quâil avait reçus de ses frères (versets 10-19), une simplicité chrétienne qui est le fruit de la vraie humilité.
Souvent la délicatesse qui ne veut rien recevoir renferme au moins autant dâorgueil que de désintéressement. Mais aussi comme lâapôtre se montre élevé au-dessus de toute recherche dâavantages terrestres (versets 11 et 17)â¯!
Bien plus, sâil a accepté les dons des Philippiens, sâil sâen est réjoui, sâil les en remercie avec tant de simplicité de cÅur, câest quâil avait lâassurance que ce sacrifice était agréable à Dieu (verset 18) et quâil ne nuirait en aucune manière à la cause de lâÃvangile dans lâesprit des membres de cette Ãglise.
Là où lâapôtre nâavait pas cette conviction, il refusait absolument tout secours, même au risque de froisser les sentiments de ses frères (Philippiens 4.15â¯; 2 Corinthiens 11.7-12â¯; Actes 20.33â¯; Actes 20.34).
Verset 13
Par ces derniers mots, qui indiquent si bien la plénitude de la grâce dont Dieu peut combler un pauvre pécheur, Paul se hâte de donner à Celui qui le fortifie (le texte reçu dit «â¯Celui qui me fortifie, Christâ¯Â», mais ce mot nâest pas authentique, quoique certainement dans la pensée de lâapôtre) toute la gloire de cette difficile science du contentement dâesprit, même au sein des privations (versets 11 et 12).
Verset 15
Grecâ¯: «â¯Ne communiqua avec moi pour un compte de don et de recetteâ¯Â».
Les Philippiens ont tenu un compte de ce quâils donnaient à lâapôtre et de ce quâils recevaient de lui et lâapôtre en faisait autant à leur égard. Sous cette image empruntée aux relations commerciales, Paul dépeint cet échange de services quâil nâavait pratiqué quâavec lâÃglise de Philippes.
Verset 16
Ainsi, ce fut immédiatement après leur conversion à lâÃvangile et la fondation de leur Ãglise (Actes 16) que les Philippiens envoyèrent à lâapôtre des fruits de leur charité (Actes 17.1).
Verset 17
Paul veut parler du fruit spirituel que les Philippiens devaient recueillir en exerçant leur amour pour lui.
Verset 18
Cette abondance dont parle lâapôtre nâétait probablement quâun secours fort modiqueâ¯; mais sa modération dans les choses de cette terre fait quâil sâenvisage comme étant comblé de biens.
Et quant aux Philippiens, à quelle hauteur toute religieuse nâélève-t-il pas leur don, quâil regarde comme un sacrifice offert à Dieu, un sacrifice quâil accepte, qui lui est agréable, ainsi que lâodeur du parfum (comparer Ãphésiens 5.2 Paul ne craint pas de désigner par les mêmes termes le grand sacrifice de Jésus et les petits sacrifices des disciples).
Jésus-Christ aussi envisage les dons de la vraie charité, comme lui étant faits à lui-même (Matthieu 25.40).
Quel motif dâaction pour ceux qui peuvent donner et de religieuse reconnaissance pour ceux qui reçoiventâ¯!
Verset 19
Temporels et spirituels.
Grecâ¯: «â¯En gloireâ¯Â», dans sa gloire éternelle, où ses enfants moissonneront si abondamment ce quâils auront semé ici-bas.
Verset 20
Gloire à Dieu ! (20)
Salutations mutuelles (21, 22).
VÅu et prière (23).
Salutation et vÅu apostoliques (20-23)
Verset 21
Grecâ¯: «â¯Tout saintâ¯Â», chacun dâeux, nom par nom, en sorte que chacun reçoive personnellement ces salutations et ces vÅux apostoliques et quâaucun ne soit oublié ou laissé de côté.
Verset 22
Verset 23
Comparer Romains 16.24â¯; 1 Corinthiens 16.23â¯; 2 Corinthiens 13.13â¯; Galates 6.18â¯; 2 Thessaloniciens 3.18
Le texte reçu et quelques manuscrits lisentâ¯: soit avec vous tous. Plusieurs aussi omettent ici amen, qui se trouve déjà au verset 20.